Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: M.K.

Beta-reader(s): Nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 01-05-10

Ultimo aggiornamento: 31-08-10

 

Commenti: 67 reviews

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General

 

Riassunto: Quand une nouvelle cliente apparait et découvre que les apparences sont parfois révélatrices de bien des changements...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une mission à vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une mission à vie

 

Capitolo 6 :: Permis de sortir

Pubblicato: 21-06-10 - Ultimo aggiornamento: 21-06-10

Commenti: Coucou! Tout d'abord, merci pour vos reviews gentilles, même si le chapitre précédent n'était pas super joyeux, je vois qu'il n'a pas trop fait de victimes, ouf. Celles qui attendent des réponses suite à la fin énigmatique du chapitre 4 risquent bien de trouver leur bonheur dans ce chapitre EN PARTIE ( et j'insiste sur le " en partie ", je ne saurai pas être tenue responsable de votre grande déception si vous croyez que je vais TOUT révéler maintenant hihi ) Mais ne vous inquiétez pas, on avance, on avance, d'ailleurs on est presque à la moitié! Bon je ne vous fait pas languir davantage, bonne lecture, et à très bientôt, bisous!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Aujourd'hui aurait dû avoir lieu le procès. Aujourd'hui aurait dû être le premier jour de la délivrance. Et au lieu de ça, elle en reprenait pour un mois supplémentaire. Pourquoi, mon Dieu, pourquoi le destin s'acharnait-il ainsi sur elle ? L'eau qui coulait le long de son visage, avant de glisser sur le reste de son corps n'avait pas l'effet calmant escompté. Elle se sentait comme une cocotte-minute, prête à exploser. Il fallait qu'elle sorte, il fallait qu'elle fasse autre chose, il fallait qu'elle sorte de cette routine étouffante. Elle s'essuya et se sécha rapidement, avant de se présenter à la cuisine, où le nettoyeur avait, comme tous les matins, préparé le petit déjeuner et avait déjà largement entamé son repas, incapable qu'il était de se retenir devant de la nourriture.  

 

«  M. Saeba, il faut que je vous parle !  

_ Scronch scronch...  

_ Vous pourriez arrêter de machouiller le temps que je vous parle ?  

_ Ouich, qu'est-ch-qui-ch-pach ?  

_ Il se passe que.... j'en ai marre !!  

_ …  

_ Je veux sortir.  

_ C'est pas possible.  

_ Oh mais bien sûr que si c'est possible! Vous voyez la porte là, il suffit simplement que je la franchisse. »  

 

Et sans attendre elle se dirigea vers la sortie. Ryo la rattrapa sans mal.  

 

«  Mais vous êtes folle !!! vous savez ce qui va se passer dehors si vous êtes seule !!!  

_ J'en ai plus qu'assez vous m'entendez !!!!! Je veux sortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !!!!!!!!!!!!!!! »  

 

« Ayé, elle pète un câble » pensa-t-il.  

 

« Mais calmez-vous enfin, vous êtes bien restée ici pendant un mois, vous pouvez le faire encore un mois supplémentaire, non ?  

_ NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!!!  

_ Ok, ok, ok, calmez-vous, respirez...  

_ Oh mais c'est facile à dire pour vous, hein ? Vous croyez que j'ai rien compris à votre manège ?  

_ Hein ?  

_ Oui ! Toutes les fois où Miki et Kasumi débarquent ici, soit disant pour passer l'après-midi avec moi, vous faites quoi, vous, pendant ce temps là ?  

_ C'est pas ce que vous croyez !  

_ Je ne crois rien, je constate !  

_ Je sors pas pour faire les boutiques ou pour flâner dans les rues je vous ferais dire, c'est professionnel !  

_ M'en fiche, pendant ce temps-là, vous êtes libre, vous n'êtes pas enfermé ici comme dans une prison.  

_ Sympa...  

_ Est-ce que je suis votre prisonnière, M. Saeba ?  

_ Idiote !  

_ Alors laissez-moi sortir. »  

 

D'un geste vif, elle se dégagea de son emprise et reprit sa marche vers la porte. Il l'arrêta de nouveau.  

 

«  Attendez, attendez, tout doux !  

_ Quoi, encore ?  

_ Eh, oh, sur un autre ton, hein, sinon je vous ligote et je vous enferme dans la remise ! »  

 

A cette réplique sans appel, elle se mit à blêmir. Le regard dur et noir qu'il avait en ce moment en disait long sur le sérieux de sa déclaration.  

 

«  Je comprends et j'accepte votre demande. Mais à une condition : cette sortie ne se fera pas n'importe comment, c'est moi qui suis en charge de votre sécurité, au cas où vous l'auriez oublié, donc c'est moi qui reste aux commandes. Premièrement, on va vous déguiser.  

_ Hein ?  

_ Oui, parfaitement ! Sortir comme vous êtes tous les jours, autant vous dessiner une cible au milieu du front... Hum, qu'est ce qui vous irait le mieux ? Vous grimer en grand-mère ? En homme ? En européenne ?  

_ …  

_ Hum, je vais appeler les filles, elles vous ramèneront des vêtements pour vous aider à changer d'apparence et certains ustensiles... »  

 

Lorsqu'elle sortit de la chambre, elle se sentait horriblement mal à l'aise. Elle avait chaud, ça la démangeait et elle se sentait moche.  

Ryo, quant à lui, était ravi du résultat et il félicita chaudement les deux serveuses.  

Les filles avaient eu l'idée de ramener de la mousse, des vêtements larges et une perruque blonde, ainsi qu'un immense chapeau. Elles avaient installé la mousse tout autour de son corps, ce qui donnait l'impression qu'elle faisait 10 kg de plus que d'habitude, avaient attaché le tout avec une fine corde et lui avaient passé une vieille robe de grand-mère. Elles lui avaient également retiré son maquillage pour lui en refaire un autre, plus vulgaire, et avaient placé un faux grain de beauté sur son menton, avant d'attacher ses cheveux pour lui enfiler la perruque. Elle était lourde, il fallait dire que ses faux cheveux lui arrivaient jusqu'aux fesses et qu'ils étaient très épais. Elles lui avaient également préparé des chaussures à talon, qui la grandissaient au moins de 5 cm et, pour finir, lui avaient placé un chapeau sur la tête de façon à masquer le plus possible son visage.  

 

Elle était hideuse. Mais si c'était le prix à payer pour quelques minutes de liberté, alors...  

 

Et effectivement, une fois dehors, elle se sentit revivre. Tout de suite, ça allait mieux. Elle prit de grandes bouffées d'air, cet air de la grande ville pourtant pollué, mais elle réagissait comme si elle se trouvait à la montagne en train de prendre un grand bol d'air pur.  

 

« Bon, satisfaite ? On fait quoi maintenant que Madame est dehors ?  

_ Ben si on allait marcher en centre ville ?  

_ Il vous manque vraiment une case ma parole !  

_ Ben quoi ? Le lieutenant Nogami m'a dit que vous étiez un vrai pro, le meilleur ! Il est temps de faire vos preuves, M. Saeba.  

_ Eh oh, j'suis pas Superman, hein !  

_ Vous ne vous sentez pas capable de me protéger ?  

_ J'ai jamais dit ça, d'abord ! Et puis vous me donnez mal au crâne... »  

 

Ils passèrent un long moment en centre ville. Elle était comme une petite fille dans un parc d'attraction, ce qui exaspérait le n°1 du Japon. Tout d'abord, elle se mit à regarder toutes les vitrines, puis elle voulut manger une glace alors qu'on était mi-mars, avant de prendre un café dans un petit coffee shop, puis enfin lui prit une subite envie de se promener au parc. Et Ryo la suivait, comme un fidèle toutou, mais toujours, mine de rien, à l'affut du moindre danger. La soirée était bien entamée, et notre nettoyeur décida qu'il était temps de rentrer au bercail.  

 

«  Dites-moi, M. Saeba, que faites-vous quand vous vous sortez ?  

_ Hein ?  

_ Oui, vous m'avez dit ce matin que c'était professionnel, c'est en rapport avec moi ?  

_ Non, pas forcément. Il peut arriver que je m'assure de quelque chose vous concernant, mais la plupart du temps, ça n'a rien à voir avec vous.  

_ Ah...  

_ Vous savez, quand on est dans ce milieu, la pêche aux infos, c'est primordial, sinon on est vite dépassé, et puis c'est important de savoir anticiper, mais pour anticiper, faut savoir... »  

 

Alors qu'ils prenaient le chemin de l'immeuble, Ryo se dit qu'il y avait quelque chose qui manquait. Cette même chose qu'il faisait immanquablement à chaque fois qu'il sortait. Mais là, il ne pouvait pas, il n'était pas seul. Seulement la tentation était là, elle le prenait aux tripes, il en avait tellement envie ! Mais s'il le faisait malgré sa présence, elle n'allait pas manquer de remarquer ce qui se passait et, curieuse comme elle l'était, cela allait éveiller ses soupçons. Bon, certes, depuis leur explication, elle se tenait à peu près bien, mais il voyait très bien qu'elle était à l'affut du moindre ragot, de la moindre anecdote. Pour preuve, le jour où Saeko avait débarqué et qu'il avait, pour la première fois, mentionné Kaori en face d'elle, il avait bien vu son regard s'illuminer et son air bizarre après le départ de son amie, comme si elle luttait intérieurement pour ne pas l'étouffer de questions... Ah, que lui avait-il pris ce jour là de parler de l'autre folle, et devant Sakura qui plus est ! Il y a des moments où il se disait qu'il perdait la boule. De toute façon, dès qu'il s'agissait d' « elle », il n'était plus lui-même.  

 

Il sortit tout à coup de ses pensées pour se rendre compte que ses pas l'emmenaient malgré lui vers l'endroit où il avait tellement envie d'aller. Sa cliente le suivait sans mot dire, mais avec une foule de questions en tête quant à cet itinéraire étrange. Finalement, c'était son instinct qui avait choisi pour lui. Cependant, il ne pouvait pas faire ce qu'il faisait d'habitude, cela lui semblerait trop bizarre, alors il eut une idée. Plutôt que de passer par derrière, il passerait par devant. Il se cacherait au loin, pour observer, et Sakura aurait alors du mal à voir ce qu'il observerait.  

 

Son plan fonctionnait assez bien. Il avait trouvé une petite ruelle sombre, il n'y avait pas beaucoup de passage, et ainsi il pouvait s'adonner à son petit pêché.  

 

La jeune femme, elle, commençait en avoir ras les bottes. Les chaussures lui faisaient mal aux pieds, car ils avaient fait un sacré détour – tout ça pour se planquer dans cette ruelle puante! - son déguisement lui était de plus en plus insupportable, et enfin elle avait horreur de rester debout à rien faire, plantée comme une idiote... surtout que son compagnon ne lui avait donné aucune explication. Du regard, elle cherchait ce qui attirait à ce point son attention et, apparemment, il était très intéressé par le restaurant en face. Un petit restaurant qui ne payait pas de mine, mais qui, sans être luxueux, avait l'air accueillant. Il s'appelait «  Le Printemps », ce qui était assez curieux comme nom de restaurant. Puis, surtout, il avait l'air d'être assez récent. Elle ne connaissait pas très bien le quartier et, du temps où elle travaillait pour Matsuba, elle allait plutôt dans des restaurants d'un standing plus élevé, mais parce que son ancien patron aimait manger dans des restaurants différents pour découvrir de nouvelles saveurs et que, finalement, cela faisait aussi partie de son travail, elle recherchait toujours de nouveaux restaurants où pouvoir l'emmener. Et «  Le Printemps », non, cela ne lui disait vraiment rien.  

 

Les poings du brun se refermèrent avec rage, pendant que de sa voix sèche il éructa :  

 

«  Angel, sale traitre, tu me le paieras !  

_ Hein ? »  

 

Il se retourna vivement, comme surpris, avant de voir que sa cliente était toujours à ses côtés. Il dut alors se rendre à l'évidence: pendant un moment, il avait oublié son existence ! Pour un pro, ça craignait, alors il décida que la correction qu'il comptait infliger à l'américain attendrait et il dit à la jeune femme que, cette fois-ci, ils rentraient pour de bon.  

 

A peine avaient-ils fait quelques mètres que Ryo s'arrêta de nouveau. Assis par terre, un homme d'un certain âge, les traits tirés, mal rasé et les vêtement sales et chiffonnés, fit un léger signe de la main au nettoyeur.  

 

«  Des news ?  

_ R.A.S  

_ Ben pourquoi tu m'arrêtes alors, crétin !!! »  

 

Et il reprit d'un pas rageur son chemin. Sakura regarda, quant à elle, longuement le S.D.F qui regardait notre drôle de couple avec des yeux tout ronds. Elle dut ensuite presser le pas pour rattraper le Japonnais. Sur le moment, elle n'eut pas le temps d'y réfléchir, mais après quelques secondes, elle se rendit compte que ce n'était pas normal que ce soit le client qui courre après son garde du corps. Ça ne faisait pas vraiment pro.  

 

«  Vous essayez de me semer ou quoi ? Ralentissez bon sang, j'ai mal aux pieds !!  

_ Rha les bonnes femmes, j'vous jure...  

_ Qu'est-ce qui vous prend de marcher aussi vite, vous êtes pas censé rester toujours à mes côtés pour me protéger ?  

_ Ce n'est pas parce que je suis devant vous que je ne vous protège pas !  

_ Mouais.  

_ Et si vous êtes pas contente, vous pouvez vous barrer ! Je rappelle que vous n'êtes pas ma prisonnière...  

_ Euh,... excusez-moi  

_ Mh!  

_ Euh, M. Saeba ?  

_ Quoi ?  

_ Euh... ce restaurant, c'était un repère de yakusas ? C'est pour ça que vous l'avez observé aussi longtemps et c'est pour ça qu'un de vos indics fait la manche juste à cet endroit-là ? »  

 

Aaaaaaaaaaaaaaaaaah, mais c'était pas vrai. Il n'y avait donc rien qui lui échappait à celle-là ? Il se tourna vers elle brusquement et la fusilla du regard.  

Elle comprit qu'avec sa nouvelle question elle venait encore de faire une boulette.  

Pourtant, et contre toute attente, l'homme lui répondit.  

 

«  Pas du tout. Ce restaurant est tout ce qu'il y a de plus clean. En fait, ce restaurant est de loin le meilleur restaurant de tout Tokyo.  

_ Ah...  

_ Oui ! Après le procès, quand vous serez de nouveau libre de vos mouvements, venez donc y manger, vous verrez alors par vous-même.  

_ Eh bien merci du conseil. Mais puisqu'on était devant le meilleur restaurant de Tokyo, et que la soirée est bien avancée, pourquoi on n'irait pas manger là-bas en fait ?  

_ Parce que c'est trop dangereux, on ne peut pas se pavaner comme ça à la vue de tous pendant trop longtemps.  

_ Ah... Mais pourtant, on est restés de longues minutes dehors juste pour regarder un restaurant qui s'avère ne présenter aucun danger et qui donc n'a rien à voir avec votre boulot. Ce n'était pas dangereux ça ? »  

 

« Mais c'est qu'elle commence à m'énerver celle-là ! » pensa-t-il  

 

« Oui, pardon, c'est que je voulais regarder la nouvelle carte.  

_ Pa... pardon ?  

_ Oui, la nouvelle carte. Ça fait un petit moment que je n'ai plus mangé là, et je me demandais ce qui avait changé au menu.  

_ Et vous regardiez le menu alors qu'on était planqués et qu'on se trouvait à plusieurs mètres de l'entrée...  

_ Ben oui, pour votre sécurité, Madame !  

_ Mh... et alors, qu'y avait-il d'intéressant au menu ?  

_ Ben en fait, je ne suis pas arrivé à lire la carte.  

_ C'est qu'à cette distance, c'est pas facile !  

_ Hahaha, oui c'est vrai.  

_ …  

_ Et puis, en fin de compte, mon indic m'a dit qu'il n'y avait rien de nouveau.  

_ Parce que vous avez un indic spécialement pour surveiller le menu de ce restaurant ?  

_ Ben oui, n'oubliez pas que c'est le meilleur restau de tout Tokyo et que, dans le métier, savoir, c'est anticiper, et c'est vital ! »  

 

Un corbeau vint se poser sur l'épaule de la jeune femme tandis qu'une libellule tournait autour de sa tête.  

N'importe quoi, pensa-t-elle. Il me prend vraiment pour la reine des idiotes s'il veut me faire croire qu'il surveillait la carte de ce restaurant. Mais quelle mauvaise foi, c'est incroyable !!  

Toute ronchon, elle continua de suivre l'homme à l'imperméable, dont la mauvaise humeur soudaine faisait maintenant écho à la sienne.  

 

 


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