Capitolo 2 :: Chapitre 2.

Pubblicato: 06-07-04 - Ultimo aggiornamento: 06-07-04

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Appartement de Makimura et Kaori.  

Le soleil était levé depuis plusieurs heures quand Kaori ouvrit enfin les yeux. Elle regarda son réveil et constata que l’heure du petit déjeuner était largement dépassé. Elle s’étira et se leva aussitôt. Aucun bruit ne résonnait dans l’appartement, son frère avait du déjà sortir, quel lève tôt ! Songea-t-elle.  

Elle prit une douche qui lui permit de lui remettre les idées claires après la nuit qu’elle avait passé et surtout ça lui donnerait du courage pour affronter l’état dans lequel devait être la cuisine.  

Lorsqu’elle descendit les escaliers et qu’elle vit l’état de la cuisine, elle crut que jamais elle pourrait tout nettoyer aujourd’hui. Elle en voulut alors à son frère de l’avoir laissé ainsi en plan, il s’était bien débrouillé pour ne pas l’aider ! Elle rageait intérieurement quand elle vit un mot laissé par son frère :  

« Désolé petite sœur de pas pouvoir t’aider mais j’ai du travail. J’ai un petit service à te demander, surtout évite de sortir aujourd’hui. Je t’expliquerai plus tard !  

A ce soir ! »  

« - Ou veux-tu que j’aille avec tout ce ménage à faire, toi tu vas voir ce soir ! dit une Kaori à laquelle il ne valait mieux pas se frotter aujourd’hui. »  

Elle commença alors son lourd fardeau. Elle astiqua les meubles, fit la vaisselle ce qui lui prit déjà plusieurs heures et enfin nettoya le sol qu’avaient sali ces messieurs vu qu’ils étaient tout trempés et blessés quand ils étaient entrés dans l’appartement hier soir.  

Soudain Kaori entendit un bruit.  

« - Makimura, c’est toi ? demanda t-elle »  

Mais aucune réponse se fit entendre. Elle répéta sa question mais toujours rien. Elle crut alors qu’elle avait rêvé mais le bruit se réitéra de nouveau. Elle fit tomber son balai en voulant aller voir ce qui se passait mais au moment où elle se baissait pour le ramasser, des tirs successifs vinrent lui frôler la tête. Elle se plaqua alors sur le sol et elle entendit alors des voix d’homme qui râlaient car celui du dehors ne les avait pas attendu pour tirer.  

Elle entendit alors un bruit de fenêtre qui se brisait, elle eut juste le temps de se cacher dans le placard à balai avant qu’un des hommes n’entre dans la pièce où elle se trouvait. Elle avait peur. Qui étaient ces hommes ? Que voulait-il ? Et savait-il qu’elle était là ?  

Ces questions défilèrent à toutes vitesses dans sa tête. Elle prit alors ce qui se trouvait le plus prés d’elle pour se défendre, c’était un manche à balai. Au moins elle pourrait toujours un peu se défendre. L’homme qui était dans la cuisine fut rejoint par deux autres. Il paraissait n’être que trois.  

« - Bon, vous savez ce qu’on a à faire ?  

- Oui chef, on trouve la fille et on l’exécute.  

- Enfin, on pourrait toujours s’amuser un peu avec elle avant, dit le troisième homme.  

- Vous faites ce que vous voulez tant qu’on arrive au meme résultat, dit l’homme qui était le chef.  

- En tout cas, elle est quelque part ici vu que cette pièce paraît avoir été quittée précipitamment, dit-il en observant un des chiffons laissés par terre.  

- Oui, elle se cache mais par pour longtemps. , dit le chef en faisant le tour de la pièce et en ouvrant plusieurs placards. »  

Enfin, il tomba sur le placard à balai et il s’approcha de celui-ci avec la plus grande douceur. En meme temps, il fit signe aux deux hommes de rester en arrière au cas où elle s’échapperait.  

Kaori se doutait qu’un danger était imminent,, la pièce était calme, trop calme. Elle prit son bâton entre les deux mains et se prépara à l’action. La poignée du placard commença à tourner.  

Elle prit alors son courage et fonça. Elle défonça la porte ce qui eut pour effet d’assommer le chef qui était juste derrière. Elle se trouva alors devant deux hommes qui ne s’attendaient pas à une telle furie qui leur donna des coups de bâtons. Kaori se fraya ainsi un chemin et se trouva sur le palier, elle allait descendre quand elle entendit le bruit de pas qui montait les escaliers, et des bruits de pas qui venait du palier d’au-dessus. Que faire, qui étaient les personnes qui montaient et descendaient. Faisaient-ils partis de ceux qui voulaient la tuer. Elle n’eut pu aucun doute quand elle entendit les paroles que prononçaient les talkies-walkies de ces personnes : elle s’est échappée !  

Elle rentra de nouveau dans l’appartement, les trois hommes s’étaient relevés et quand ils la virent, ils la pourchassèrent. Elle monta quatre à quatre les escaliers. Où aller ? Elle se rappela alors d’une pièce. C’était un petit placard, sa pièce secrète comme elle l’appelait. Ce placard était dans sa chambre, dans son placard à vêtement. C’était comme un double fond. C’était son meilleur moyen pour le moment de leur échapper, en espérant que le bruit des coups de feu aurait averti un des voisins qui aurait appelé la police.  

Elle avait pris un peu d’avance sur les trois hommes. Elle entra dans la chambre de son frère, prit un cadeau qu’elle lui avait offert qui contenait des billes. C’était une sorte de vase où les billes reposait au fond de l’eau. Elle le cassa dans le couloir. Les trois hommes couraient et ils ne virent pas les petites billes, ils se retrouvèrent par terre. Kaori en profita pour se rendre aussitôt dans sa chambre, elle ouvrit le rideau de son placard à vêtement. Elle entra et referma le rideau derrière elle. Puis elle ouvrit la porte coulissante de sa petite cachette, elle y entra et avant de refermer la porte, elle tira au maximum plusieurs vêtements et carton devant l’entré. Elle entendait de l’intérieur de sa cachette tout ce qui se passait dans le couloir. Elle était assise, ses bras entouraient ses genoux.  

« - Frérot, fais vite, sauve-moi ! ne me laisse pas, j’ai peur ! »  

Parc de Shinjuku.  

Makimura était assis sur un banc. Il était là depuis une bonne heure. Il attendait Ryo qui paraissait avoir eu du mal à se lever ce matin. Il commençait à s’impatienter quand il entendit plusieurs cris de femme qui criaient au satyre.  

Il comprit alors que son ami était tout proche. Il vit alors une jeune femme passée suivie de prés par son partenaire, en fait Ryo était accroché à la jambe de la jeune femme et il était traîné sur le sol. Makimura vit alors son partenaire volé au-dessus de sa tête et atterrir dans l’arbre derrière lui.  

« - Ryo, toujours pareil !  

- Un jour une craquera pour moi, je le sais, dit-il faisant sa tête d’enfant tout triste.  

- Tu sais, tu aurais toutes tes chances si tu te comportais normalement.  

- …  

- Enfin, tu es ok pour ce soir ?  

- Oui, on va aller régler nos comptes avec notre cher ami.  

- Je passe te prendre à minuit comme ça Kaori ne remarquera pas que je suis sorti.  

- Ok, bon je retourne draguer, dit Ryo en courant après une jeune femme qui passait à ce moment là. »  

Makimura le regarda une dernière fois et se dirigea vers chez lui.  

Appartement de Makimura et Kaori.  

Kaori était toujours dans sa cachette. Ils étaient entrés dans sa chambre mais n’avaient pas remarqué le double fond.  

Elle tremblait, il ne tarderait pas à la trouver. Soudain, elle entendit au dehors plusieurs voitures de police. Elle entendit un des hommes crier que c’était la police et qu’ils devaient s’enfuir.  

Puis plus aucun bruit, tout paraissait être redevenu normal. Elle décida de sortir de sa cachette, le bâton toujours à la main.  

Personne dans sa chambre, personne dans le couloir. Elle descendit les marches et se retrouva dans le salon. Soudain, elle entendit des bruits de pas qui se dirigeaient vers chez elle. Mais elle ne savait pu où se cacher, elle était pétrifiée. Quand, elle vit que c’était la police, elle s’écoula sur le sol.  

« - Mademoiselle, vous allez bien ? »  

Makimura fut surpris de trouver des voitures de police devant chez lui. Il monta à toute vitesse les escaliers, et lorsqu’il entra dans l’appartement et il vit dans l’état qu’il se trouvait, il crut que le pire était arrivé. Des personnes lui parlaient mais il n’écoutait pas. Une seule voix le fit revenir sur terre, ce fut celle de Kaori tandis qu’elle se jetait dans ses bras.  

« - Maki, j’ai eu si peur !  

- Désolé Kaori de t’avoir laisser sans protection.  

- Tu es là maintenant, c’est le plus important. »  

Makimura laissa Kaori répondre aux questions qu’on lui posait. En l’écoutant, il sut aussitôt qui avait fait ça. C’était pour lui montrer qu’il ne le lâcherai pas, qu’ils le tuerait lui et Kaori. Il ne pouvait pas rester ici. Il eut une solution.  

Il savait où se loger, il fit un sourire en coin.  

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