Capitolo 6 :: Chapitre 6.

Pubblicato: 16-08-04 - Ultimo aggiornamento: 16-08-04

Commenti: Un tout nouveau chapitre!Donnez moi votre opinion!Bonne lecture!!!!!!

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La lune était depuis longtemps dans le ciel quand la demeure du Maréchal fut dévastée par deux phénomènes. Content de leur résultat, ils sourirent puis lorsqu’ils entendirent le bruit de pas des gardes qui se dirigeaient vers leur direction, ils décidèrent de se rendre directement dans les appartements privés du Maréchal.  

« -Tiens, tiens regarde-moi ça, que du luxe ! fit Ryo en prenant un somptueux vase.  

- Oui, on voit que ses petites affaires lui rapportent.  

- Bon, on l’attend ?  

- Oui, comme ça on en aura fini des ce soir. »  

Des ordres retendirent dans le couloir et le Maréchal entra brusquement. Il se trouva nez à nez avec l’arme de Ryo.  

« - Ne dites pas un mot, fit Ryo en refermant la porte.  

- Vous ne sortirez pas vivant d’ici.  

- C’est ce qu’on verra, fit Makimura.  

- Que voulez-vous ?  

- Hum… réfléchissons, votre mort mais bon ça serait trop facile.  

- Oui, on a donc eu une notre idée, où sont vos coffres ?  

- Jamais je ne vous le dirai.  

- Ah, quel dommage, dit Ryo en s’approchant du vase, c’est un très beau vase, ancien aussi je suppose, il doit valoir une petite fortune.  

- Oui, je crois qu’il est d’ailleurs inestimable, renchérit Makimura.  

- Mince, fit Ryo en faisant tomber malencontreusement le vase. Il se brisa en mille morceaux lorsqu’il toucha le sol.  

- Si vous touchez encore un objet je vous tue ! ! !  

- Et ce tableau, tu crois pas qu’il lui manque quelque chose, demanda sur un ton interrogateur Ryo.  

- Si, tu as raison.  

- Je vais arranger ça, fit Ryo en traçant un grand XYZ en travers du tableau, oui c’est beaucoup mieux ainsi. »  

Le Maréchal blêmissait à vue d’œil. Toutes ses richesses lui appartenaient, il avait mis du temps à les rassembler et ça lui avait beaucoup coûté. Sa colère contractait son visage. Lui était distingué comme ses œuvres, eux ce n’était que des barbares. Il devait se venger.  

« -Bon, on peut continuer, vous savez !  

- Je ne dirai rien !  

- Quelle dommage, je crois que tu avais raison Ryo.  

- Et oui, le plan deux va pouvoir entrer en action. »  

Ryo prit un sac rempli de drogue et le présenta devant le Maréchal.  

« - Tu sais ce que c’est ?  

- …  

- Oui, je crois que tu sais, c’est de la poussière d’ange. Tu vois, on en a trouvé pas mal dans ta demeure.  

- Vous bluffez !  

- Donc ça vous fera rien si on jette cette marchandise, dit Makimura tandis que Ryo ouvrait un des sachets et le vida dans les toilettes qui jouxté la pièce.  

- Vous croyez que votre patron sera content quand il apprendra que vous avez perdu une si importante marchandise, une telle somme d’argent ! dit Ryo. »  

Le Maréchal détourna la tête quand Ryo prit un deuxième sac.  

« - Ok, je vous dis où sont mes coffres.  

- Bien, je vois que tu as compris, dit Makimura.  

- On t’écoute, fit Ryo. »  

Le Maréchal leur montra les différents coffres qui se trouvaient dans ses appartements privés. En effet, tous les coffres de sa demeure étaient dans ses appartements privés. Lui seul en connaissait les codes.  

Ryo et Makimura se firent un plaisir de dévaliser ses coffres remplis de bijoux, de diamants et de beaucoup d’argent. Dans ses coffres devaient se trouver bons nombres des recettes de l’Union Teope.  

Une fois fini, Ryo et Makimura attachèrent le Maréchal et s’en allèrent. Ils ne rencontrèrent que quelques gardes qu’ils n’eurent aucun mal à maîtriser.  

Appartement de Ryo.  

Kaori n’avait pas trouver le sommeil. Elle les avait entendus partir et elle savait très bien où ils se rendaient. Ils en avaient beaucoup discuté pendant la journée. Ils avaient décidé de devancer le Maréchal, avant qu’ils ne leur tendent un piège.  

Ils avaient voulu appeler Saeko pour qu’elle vienne à l’appartement mais Kaori avait refusé.  

Lors de leur départ, elle avait décidé de dormir un peu pour éviter de trop s’inquiéter mais elle n’avait pas réussi à trouver le sommeil. Elle était descendue et elle s’était dirigée dans la cuisine.  

Elle était sur une des chaises de la cuisine, un verre de lait devant elle. Son inquiétude était croissante. Elle se leva et se dirigea dans le salon où elle vit les premiers rayons du soleil. Ils n’étaient toujours pas rentrés. Le soleil se levait quand elle entendit des bruits de pas dans l’escalier et un chut quand la porte s’ouvrit.  

Kaori courut vers la porte et vit les deux comparses soulevant un sac d’où un collier dépassait.  

« - Comment ça s’est passé ?  

- Tu dors pas ? fit Makimura.  

- Je pouvais pas, je vous ai attendu toute la nuit, pourquoi vous avez mis si longtemps ?  

- Ca se fait pas comme ça ! Enfin, on a eu ce qu’on voulait, je crois qu’on est tranquille pour un petit moment.  

- Enfin ! Et ça c’est quoi ?  

- Ca, fit Ryo, c’est ce qui va causer beaucoup d’ennui à notre cher ami. »  

Chez le Maréchal.  

Il constatait les dégâts quand on lui annonça que le grand patron était là.  

« - Monsieur, je…  

- Tais-toi ! Pourquoi leur as tu cédé tout notre argent ? fit-il dans une voix qui trahissait son mécontentement.  

- Il…il voulait détruire la poussière d’ange, et je croyais que ça avait plus de valeur pour l’organisation que nos recettes.  

- Nos recettes c’est ce qui nous permet de pouvoir s’infiltrer où on veut, de corrompre, de mettre sur le marché notre drogue, comprend-tu ?  

- Oui, monsieur mais justement j’ai empêché qu’une partie de notre cargaison ne s’envole en fumée.  

- En es-tu sur ? fit-il en faisant signe à son garde du corps de goûter le contenu des sacs.  

- De la simple farine, monsieur.  

- Qu’as-tu à répondre ?  

- Monsieur, ce n’est pas possible, ils ont dit que…  

- Incapable! Je crois que tu vas avoir des comptes à nous rendre. Emmenez le ! »  

Le Maréchal laissa sa demeure et suivi le grand patron qui déciderait de son futur.  

Il s’expliquerait et essaierait de ce sortir de cette situation meme s’il savait que le patron de l’Union Teope était implacable quand une erreur était commise.  

Chez Ryo.  

Makimura et Ryo étaient montés se coucher mais Kaori n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Elle resta longtemps assise devant ce sac. Elle se demandait ce qu’ils allaient bien en faire de tout cet argent.  

Peut être cet argent permettrait à son frère d’arrêter ce travail et d’avoir une vie plus stable. Et peut être, il en serait de meme pour Ryo. Ils pourraient vivre normalement. Elle souriait en inventant leur vie. Mais elle fut interrompue par un bruit qui la fit sursauter.  

C’était son frère qui descendait l’escalier.  

« - Toujours debout ?  

- Oui, je n’arrivais pas à dormir, je crois que je suis trop excité.  

- Tu te demande ce qu’on va en faire ? lui dit-il en montrant le sac.  

- Oui, vous allez le garder ?  

- Je ne sais pas encore. Mais si on le garde, je crois que j’ai une idée pour son utilisation.  

- Laquelle ?  

- Tu pourrais…enfin…ce sac te permettrait de partir et de fonder une vie loin d’ici et du danger.  

- …  

- Kaori, qu’en penses-tu ?  

- Comment oses-tu me proposer ça ! Je ne partirai pas !  

- Ecoute, ça serait mieux pour toi. Quand, je vois ce qui s’est passé ces derniers jours, je me dis que je n’aurais pas du te mettre dans ces situations.  

- Toi, écoute-moi ! Tu es ma famille, et je n’ai pas l’intention de m’éloigner de toi, ok ? dit-elle sure d’elle en le regardant droit dans les yeux.  

- O…ok. »  

Ils se sourirent en comprenant le lien qui les unissait.  

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