Capitolo 23 :: Chapitre 23.

Pubblicato: 09-12-04 - Ultimo aggiornamento: 09-12-04

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Une semaine s’était écoulée depuis le début de l’affaire. Le transport d’œuvre d’art devait bientot avoir lieu.  

Durant cette semaine, Kaori avait accumulé les informations aidées de Mick. Et plus elle recueillait d’informations plus un doute l’envahissait sur la crédibilité de la cliente.  

Le soir était venu, et Ryo, accompagné d’Hideyuki, scrutait les hommes qui vidaient un entrepôt de divers objets : sculpture, mobilier, peinture. Non loin d’eux, caché sur le toit de l’entrepôt, Kaori et Mick avaient une vue imprenable sur tout ce qui se déroulait en bas mais aussi du coté où se cachait Ryo et Hideyuki.  

Kaori et Mick avaient convenu d’intervenir que lorsque Ryo et Hideyuki se seraient, eux meme, dévoilés.  

Ryo et Hideyuki, camouflés, observaient, avec des jumelles, les diffèrents types d’objets posés dans le camion. Les transporteurs rangeaient les objets méticuleusement et par ordre. Ils avaient commencé à vider l’entrepôt de toutes ces sculptures, puis de tout le mobilier et enfin vinrent le tour des tableaux. Ryo et Hideyuki ne savaient toujours pas si le tableau, qu’ils cherchaient, était dans ce camion mais de toute façon ces objets d’art étaient volés et ils devaient intervenir.  

« - Je trouve que le nombre de garde est limité ! murmura Ryo.  

-Oui, et ça m’étonne, selon nos indics, vu la valeur de ces objets, les gardes devaient être beaucoup plus nombreux, murmura à son tour Hideyuki.  

- Que fait-on ? demanda Ryo, on les suit pour voir où ils se rendent au risque de se faire semer ou on intervient tout de suite au risque de tomber dans un piége ?  

- Je crois qu’on a pu trop le choix ! dit Hideyuki à haute voix en se relevant, ils étaient entourés de gardes. »  

Ryo et Hideyuki mirent leurs mains sur la tête, et cherchèrent un moyen de se sortir de ce guêpier. Les gardes n’avaient pas encore averti leurs collègues de leur trouvaille. Ils pouvaient encore agir. D’un coup de pied, Ryo désarma un garde, et d’un coup de poing assomma le deuxième. De son coté, Hideyuki neutralisa le dernier garde. Ils récupérèrent leurs armes et foncèrent droit sur le camion, ils devaient intervenir. Ils comptaient sur l’effet de surprise. Ils réussirent à se débarrasser des gardes proches du camion et bientôt ils ne restèrent pu qu’eux et les transporteurs. Ryo pointa son arme sur eux et les menaça en cas de tentative de défense. Pendant ce temps, Hideyuki monta dans le camion et chercha le tableau.  

Au loin, Kaori et Mick observaient la scène. Kaori avait voulu intervenir quand Ryo et son frère s’étaient fait prendre mais Mick l’avait retenu.  

« - On s’est peut être trompé, ils ont atteint le camion et aucun garde ne fait son apparition maintenant ! murmura Mick.  

- Je doute que tu ais raison, c’est bien trop facile, ces objets d’arts ont été volés à plusieurs musées le mois dernier et je doute qu’on est à faire à une petite bande. C’est un piège.  

- T’en fait pas, Ryo et Hideyuki doivent s’en douter un peu. »  

Hideyuki était toujours dans le camion quand une fumée envahit son atmosphère et celle de Ryo. Ryo lâcha son arme, et se retrouva à genoux. Avant de s’écrouler totalement, il entendit un rire et il vit le regard moqueur que lui lança un des gardes. Hideyuki tomba à son tour, inconscient dans le camion. Les gardes, une fois les deux amis dans les vapes, les soulevèrent et les attachèrent à l’intérieur du camion.  

« - On les emmène au patron, il décidera de leurs sorts ! cria un des gardes. »  

Leurs amis assistèrent impuissant à l’enlèvement de Ryo et Hideyuki. Ils ne pouvaient intervenir maintenant sans prendre d’énormes risques, en effet une trentaine de gardes venaient de faire leurs apparitions, des gardes sur armés.  

Un micro posé, sans qu’il s’en rende compte sur Ryo, permit aux deux partenaires d’entendre les dernières paroles du garde.  

« - Bon, on les suit et on intervient là-bas !  

- Ok Kaori ! »  

Sans aucun bruit, ils descendirent du toit de l’entrepôt et se dirigèrent vers leur voiture. Kaori monta à la place du conducteur et attendit de voir débouler le camion pour mettre la voiture en route. En suivant, les conseils de Mick à la lettre et en suivant Ryo grâce au micro, ils réussirent à se fondre dans le décor et bientôt arrivèrent devant la villa où le camion était garé. Ils n’avaient pas été repérés.  

Elle gara la voiture à quelques mètres de la villa et ils finirent le chemin à pied. Une fois devant le portail, ils escaladèrent le mur et se cachèrent aussitôt derrière un muret. Mick et Kaori observaient les moindres détails de tout ce qui les entouraient. La plupart des gardes étaient entrés à l’intérieur de la villa, seul une dizaine gardaient le camion et six hommes le déchargeaient. Ils devaient intervenir sans faire le moindre bruit et neutralisée les dix gardes sans qu’un seul garde de la villa ne s’en rende compte. Ils comptaient sur le fait que les hommes, qui déchargeaient le camion s’enfuiraient, en voyant cette lutte.  

« - On doit neutraliser ces gardes devant le camion, murmura Kaori.  

- Oui, mais les autres risquent d’être très vite alerter.  

- On doit trouver leur chef ! »  

Un silence se fit entre Mick et Kaori tandis qu’un garde passait à leur proximité.  

« - Je libère Ryo et Hideyuki, à quatre on aura plus de chance ! fit Mick à mi-voix.  

- Ok, je prends les cinq gardes de ce coté là et toi ceux qui son de ce coté, après je m’occupe de ceux qui sortiront de la villa en attendant votre aide.  

- Bien, fais attention à toi Kaori, lui sourit Mick.  

- Toi aussi ! »  

Ils se levèrent aussitôt et en se dissimulant derrière les arbres ou les murets, ils se trouvèrent aussitôt derrières les dix gardes. La lutte commença.  

Sans utiliser une seule fois son arme, Kaori réussit à neutraliser les gardes les uns après les autres. Aucun ne perçut sa présence et ne put demander du renfort sauf le dernier. Celui-ci s’étonna de ne plus entendre chantonner un de ses collègues et il alla à sa rencontre où il le trouva assommer. Il se retourna brusquement et se trouva nez à nez avec Kaori. Il eut le temps de crier à l’aide avant que Kaori ne lui assène un coup de poing qui le fit tomber dans un doux sommeil.  

Mick avait lui aussi neutralisé tous ces gardes. Il rejoint Kaori. Ils virent alors les autres gardes, avertis par le cri, sortir de la villa. Mick se dirigea aussitôt vers le camion et y pénétra.  

Kaori se trouvait face à dix hommes armés prêt à en découdre. Un temps personne ne bougea s’observant, cherchant le point faible de l’ennemi. Quand ils virent que c’était une femme, qui était la cause de tout ce rafus, ils décidèrent de n’intervenir qu’un par un.  

« - Je m’en occupe ! Chercher plutôt ses complices, elle doit pas être seule ! fit un des gardes.  

- Tu crois m’avoir à toi tout seul ! Grossière erreur ! »  

Il se jeta sur elle mais elle s’écarta et l’évita mais elle lui asséna quand meme au passage un coup de coude dans le dos qui le fit tomber par terre. Il se releva fou de rage et essaya de la frapper, chaque coup elle l’évita. Il s’épuisait et elle arborait toujours un sourire moqueur qui énervait encore plus le garde.  

Au meme moment, Mick trouva ses deux amis attachés dans le camion et ils étaient de nouveau conscient.  

Il prit les clés, qu’ils avaient trouvés sur un garde, et essaya de les détacher.  

« - Mick ! Content de te voir mon vieux ! fit Ryo.  

- Oui, je sais, je fais souvent cet effet là ! plaisanta-t-il.  

- Comment tu as su qu’on était là ? demanda Hideyuki.  

- J’ai mes informateurs !  

- Umi est avec toi ? Il fait un de ces boucans ! dit Ryo qui venait d’être détaché.  

- Heu…non, Mick sentit sa gorge se nouer. Ils allaient pas être contents du tout.  

- C’est qui avec toi ? demanda Hideyuki, lui meme détaché.  

- C’est Kaori !  

- QUOI ! crièrent en chœur Ryo et Hideyuki.  

- Bon, on a pas le temps de discuter de ça, on doit l’aider, elle est face aux gardes ! Mick sortit du camion. »  

Il avait évité l’explication qu’il aurait du donner à Hideyuki et il avait évité aussi le coup de poing que lui aurait sûrement donné Ryo.  

Il trouva dehors une Kaori aux prises avec trois hommes. Le garde, énervé, avait fait appel à du renfort. Mais, il ne put intervenir car plusieurs hommes, qui avaient repéré où se trouvaient les complices de la fille, se jetaient sur lui.  

« - Hé, les GARS quand vous aurez fini d’être étonnés, vous pourrez venir nous aider ! lança Mick à Ryo et Hideyuki qui n’en croyait pas leurs yeux. »  

Ils se reprirent et se jetèrent dans la mêlé. Mais, ils ne purent eux aussi intervenir en faveur de Kaori. Plusieurs hommes leur bloquaient le chemin menant à leur sœur et amie. Tout en se battant contre leurs assaillants, Ryo et Hideyuki jetaient des coups d’œils à Kaori.  

Elle était entourée des bras d’un des hommes et l’un des deux autres hommes lui donna un coup de poing qui fit saigner sa lèvre et endolori sa joue. Mais elle continuait à le fixer dans les yeux et elle souriait toujours. Il allait de nouveau la frapper quand elle se baissa et se fut l’homme qui la tenait qui reçut le coup. Elle en profita pour se dégager et d’un coup de pied balança l’homme qui la tenait dans le muret, puis d’un coup de tête elle assomma le deuxième homme. De nouveau, elle était seule en face de l’homme du début. Lancée, elle lui asséna un coup de poing, suivi d’un coup de pied dans le ventre et termina par une prise de judo qui le mit à terre pour un bon moment.  

Quand, elle eut terminé, elle releva la tête et elle vit Hideyuki et Ryo qui l’observaient, la bouche grande ouverte, les yeux ébahis. Elle leur lança un sourire et alla les rejoindre. Ils étaient entourés par tous les corps des gardes inconscients.  

Une fois à leur hauteur, elle sortit son arme, visa et tira sur une des gardes sur le balcon qui visait Ryo. Elle l’atteint au bras ce qui lui fit lâcher l’arme. Il n’était que blessé. Ryo et Hideyuki étaient de plus en plus étonnés mais aussi de plus en plus en colère.  

« - Kaori ! Qu’est-ce que tu fais là ! Pars TOUT DE SUITE ! cria Hideyuki.  

- Je viens te sauver et c’est ce que tu trouve à ME DIRE ! fit Kaori.  

- Ok, c’est pas le moment pour une explication, on doit trouver le chef et le tableau ! intervient Mick.  

- Oui, on verra ça plus tard, Hideyuki. On doit savoir qui les a prévenus de notre présence ! fit Ryo. »  

Les quatre compères se dirigèrent vers la villa où de nouveau des gardes sortaient. Ils en vinrent sans difficultés et parvinrent bientôt dans le bureau du chef, après avoir été aidé par un des gardes qui avait eu très peur de cette femme qui le menaçait avec un bazooka. Une nuée de libellule et de corbeaux passèrent à cet instant derrière Ryo, Mick et Hideyuki.  

Une fois dans le bureau, ils trouvèrent le chef sur le point de partir par une issue de secours.  

« - Tiens, tiens, où vas-tu comme ça ? demanda Mick.  

- Notre visite te fais pas plaisir, fit Kaori.  

- Je…je…dit le truand.  

- Bon, une question à laquelle tu as tout intérêt de bien répondre ! menaça Ryo, Qui t’as prévenu de notre présence ?  

- Personne !  

- Mauvais réponse ! lança Hideyuki. Les quatre professionnels pointèrent leurs armes vers lui.  

- OK…ok, tout doux, c’est le chef du clan Murundie.  

- Je m’en doutais ! lâcha Kaori.  

- Bon tu vas faire un tour avec nous ! termina Mick.  

- Oui, viens ! dit Ryo. »  

Ils traînèrent derrière eux le chef. Les gardes, qu’ils rencontrèrent sur leur passage ne firent pas un geste en voyant un bazooka pointé sur eux par Kaori. Une fois devant le camion, ils le firent monter à l’intérieur. Kaori se mit au volant du camion après avoir convaincu Ryo qu’elle savait conduire ce type de véhicule. Mick, lui, prit la voiture.  

Ryo et Hideyuki cherchaient, eux, le tableau de leur cliente dans le camion.  

Une fois, le tableau trouvé, Kaori arrêta le camion devant le musée de la ville, et elle monta dans la voiture de Mick suivie de Hideyuki et Ryo.  

La voiture démarra en trombe.  

Une fois devant l’immeuble de Ryo, ils en descendirent et montèrent à l’étage avec le tableau.  

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