Capitolo 5 :: Chapitre 5.

Pubblicato: 10-07-04 - Ultimo aggiornamento: 10-07-04

Commenti: C'est la derniere Maj avant la Mi Aout. Bonnes Vacances à toutes et tous et bon courage à ceux qui bossent. Bonne lecture!!!!!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31

Makimura se détendit après la nuit qu’il venait de passer sur le sofa. Il n’arrivait pas à dormir avec un Ryo qui bougeait toute la nuit et qui souvent l’enlaçait croyant que c’était la splendide jeune femme qui composait son rêve. Il attrapa ses lunettes et se les mit sur le nez.  

Tout avait été très vite ses derniers jours. Ils avaient refusé une affaire ce qui avait failli lui coûter la vie mais aussi à Ryo et à sa sœur. Sa sœur, il l’avait mêlé à tout ça sans le vouloir, elle était si douce. Enfin à cet instant précis, il l’a revit avec sa massue et écrasant la pauvre tête de Ryo. On pouvait pas dire que ces deux là s’entendaient comme de vieux copains. Enfin, on verrait bien comment ça tournerait, sur ces réflexions il se leva et prit une douche puis il se dirigea vers la cuisine où il se mit à préparer le petit déjeuner. Il entendit alors le craquement de l’escalier. Ryo était réveillé et venait sûrement lui demander ce qu’avait donné la discussion avec Saeko.  

« - Bonjour Maki !  

- Salut Ryo.  

- Dis-moi tout, qu’est-ce que ça a donné hier ?  

- Bien, Saeko m’a dit qu’elle avait constaté beaucoup de mouvement dans le milieu depuis notre petite visite. Il paraîtrait que le Maréchal serait sur le point de mettre au point un piège pour nous éliminer car bien sur, ils peuvent pas nous laisser leur tenir tête. Enfin, une fois qu'on se sera débarrasser de lui, je crois qu’on sera tranquille pour un moment.  

- Ouais et quoi d’autre ? lui demanda-t-il la tête soutenue par sa main.  

- Rien.  

- Comment ça rien ! Tu n’as rien tenté ? lui demanda-t-il sur un air de sous-entendu.  

- De quoi tu me parle ?  

- Je rêve, je te laisse seul avec Saeko et tu ne tente rien, si s’avait été moi…je me sacrifie et toi…fit-il avec sa tête d’obsédé outré par le comportement de son ami.  

- Ryo, t’en fais pas un peu trop là ? ! fit Makimura.  

- Bonjour Hideyuki !  

- Bonjour Kaori !  

- Bonjour Ryo !fit-elle en se tournant vers celui-ci.  

- Bonjour !  

- De quoi vous parliez ?  

- De rien, de tout et de rien.  

- Maki, je veux savoir !  

- En fait, on parlait de Saeko, ah Saeko !, et des informations qu’elle nous a donné, fit Ryo.  

- Ah ! et ça va vous aider ?  

- Oui, on sait à quoi s’attendre, disons qu’on a encore un petit truc à régler et on sera tranquille un moment, fit Makimura.  

- Ok !Ryo tu peux me passer le beurre, s’il te plait.  

- Oui, tiens, fit-il en lui donnant ce qui eut pour conséquence que leurs doigts se touchèrent.  

- Merci, fit-elle en retirant aussitôt sa main.  

- Heu…de rien, Makimura que fais-tu ? lui demanda Ryo qui essayait de changer de conversation et cacher son trouble.  

- Je dois aller chercher des journaux, dit-il en quittant la cuisine. »  

Ryo et Kaori se retrouvèrent en tête-à-tête. Ryo se leva et courut après Makimura.  

« -J’y vais ! fit Ryo retenant Makimura.  

- Hein, mais tu sais c’est bon je peux y aller.  

- Oui, mais tu devrais rester avec ta sœur, hier tu l’as presque pas vu et moi ça me fera du bien d’aller en ville.  

- Comme tu veux.  

- Ok, à toute à l’heure. »  

Kaori entendit ce que dit Ryo et sut qu’il la fuyait.  

Elle avait mal, pourtant quand Makimura entra dans la cuisine, elle lui fit un sourire, un faux sourire pour ne pas l’inquiéter. Il avait assez de préoccupation en ce moment.  

Ils débarrassèrent la table et Makimura partit lire les documents que lui avait donné Saeko. Kaori, elle, se rendit sur la terrasse. Le soleil, en cette journée, était resplendissant. Elle se réchauffa aux contacts des rayons de l’astre.  

Elle se mit à repenser à lui, depuis hier il occupait toutes ces pensées, elle retournait à son adolescence lors de sa première rencontre avec lui. Elle avait ressenti la meme émotion, non cette fois c’était différent, c’était beaucoup plus fort, beaucoup plus intense. Mais quel était ce sentiment qui la faisait frissonner des qu’il la touchait ou qu’il la regardait. C’était quoi ? Une simple attirance ou de l’amour, un amour naissant.  

A ce mot, elle se mit à frissonner de nouveau. Elle entendit la porte claquée et vit Ryo déposer les journaux en face de Makimura. Il se tourna et la vit sur la terrasse. Il détourna aussitôt son regard.  

Kaori se dit alors que ça servait à rien de ressasser tout ça car il paraissait regretter son geste d’hier, il devait sûrement pas la trouver à son goût, il ne devait la voir que comme un garçon manqué loin de toutes ces filles sur lesquelles ils se jetaient comme cette Saeko. Il paraissait beaucoup tenir à elle, et c’est vrai qu’elle était très belle. Elle se compara à elle et eut aussitôt un coup de cafard. Elle regarda une dernière fois, la vie qui se déroulait en bas de l’immeuble et rentra dans le salon.  

« - Maki, qu’est-ce que tu lis ? lui demanda-t-elle en s’asseyant à coté de lui.  

- Le rapport de Saeko sur le pouvoir de l’Union Teope dans le monde.  

- Ah !  

- Oui, c’est très intéressant.  

- Oui, sûrement. Ou est Ryo ?  

- Je sais pas. »  

Kaori se leva et partit faire le tour de cet appartement, cet appartement qu’elle n’avait pas encore visité depuis son arrivée. Lorsqu’elle s’approcha de la porte d’entrée, elle entendit des bruits mais elle n’arrivait pas à définir ce que c’était. Elle suivit alors le bruit pour arriver à la source. Elle se mit à descendre les étages et se retrouva au sous-sol. Au fur et à mesure qu’elle approchait le bruit devenait plus fort., le bruit paraissait provenir de la pièce derrière la porte en face d’elle. Elle frappa mais personne ne répondit. Elle tourna alors la poignée et se trouva devant une salle de tir et dans cette salle se trouvait Ryo. Il sentit sa présence et arrêta ses tirs.  

« - Qu’est-ce que tu fais là ?  

- Je…enfin j’ai entendu du bruit et me voilà.  

- Maki n’aimerait pas te savoir là, tu devrais mieux remonter le rejoindre.  

- Je suis libre de faire ce que je veux !dit-elle  

- Peut être mais pas en ce moment, fit-il d’un ton sérieux et menaçant.  

- Je reste !  

- Kaori !  

- Ryo, Kaori, où etes vous ? cria Makimura.  

- On arrive, répondit Ryo, il ouvrit la porte et fit signe à Kaori de sortir ce qu’elle fit en lui adressant un regard qui l’aurait tué sur place s’il pouvait. Enfin, ils remontèrent les escaliers et trouvèrent Makimura.  

- Ou étiez vous ?  

- En bas, fit Kaori en regardant Ryo.  

- Hein ?  

- Oui, une vraie tête de mule ta sœur, mais t’inquiète, elle n’a rien touché !  

- Ok, je préfère.  

- Pourquoi ? si je savais me servir d’une arme, je pourrais vous aider !  

- Ecoute Kaori, je t’ai assez mêlé à cette affaire. Je veux pas que tu te salisses les mains, ok.  

- Pas ok, répondit Kaori.  

- La discussion est close, fit-il en se levant en en se dirigeant vers l’escalier. »  

Il laissa là Kaori, elle meme savait qu’il avait raison mais elle aimait pas rester là sans pouvoir les aider alors qu’ils allaient risquer leur vie. Ryo l’observait et il eut un pincement au cœur. Il n’aimait pas la voir comme ça.  

Elle était statique, ne réagissait pas, ses yeux étaient dans le vague quand elle sentit la main de Ryo qui lui serrait la sienne. Elle était troublée. Elle n’osa lever les yeux sur lui.  

« - Ecoute, tu dois comprendre, il a peur pour toi, s’il s’en veut déjà assez de t’avoir mêler à tout ça.  

- Je sais, mais et moi…j’ai l’impression de servir à rien, au moins si je savais me servir d’une arme, je pourrai me défendre, je serai déjà un poids en moins pour vous.  

- Kaori ? ! fit-il consterné qu’elle ressente cela, tu es vitale à ton frère. C’est grâce à toi qu’il sourit, vit ! Quand, il rentre le soir après une journée où il a côtoyé la mort, la douleur, la souffrance, il t’as toi. Tu lui permets de sortir de tout ça par ta joie de vivre. Il a beaucoup de chance de t’avoir à ses cotés, lui dit-il en lui faisant relever la tête et en la regardant.  

- Tu crois ?  

- Je le sais que trop bien, fit Ryo.  

- Merci, je crois que je vais aller le voir, dit-elle en lui faisant un sourire..  

- Oui, dit-il en lui lâchant la main et en la regardant monter l’escalier, tu es bien trop précieuse pour nous deux pour que l’on te laisse entrer dans le monde où nous sommes, se dit-il. »  

Ryo sentit le bien être s’évadé de son corps en meme temps que la chaleur de sa main.  

Il resta en bas un long moment.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31