Capitolo 28 :: Chapitre 28.

Pubblicato: 20-01-08 - Ultimo aggiornamento: 20-01-08

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La voiture allait toujours bon train. Kaori sentait la nausée arrivée. Depuis, quelques minutes, la voiture n’arrêtait pas de tourner et de tourner, tourner, tourner, tourner. Si ça continuait comme ça, bientôt elle serait découverte. Mais quelques instants plus tard, la voiture s’immobilisa et Kaori se sentit soulagé. Elle s’allongea encore plus sur le sol de la voiture pour en pas être aperçue. Elle espèrerait que son émetteur avait bien fonctionné et que ses trois amis étaient proches. Le cousin descendit de la voiture et elle entendit une voix s’adressée à lui.  

« - Où est-il ? fit froidement cette voix.  

- Il…il est là, répondit le cousin en ouvrant le coffre, regardez !  

- Bien, beau travail. Kaori entendit l’homme prendre le tableau.  

- Et ta cousine ?  

- Elle dormait, elle ne sait pas ce qui s’est passée.  

- Bien. Donc il n’y a que toi qui est au courant de tout ça.  

- Oui, répondit fièrement le cousin, fier d’avoir su préserver cette vente.  

- Bien. L’homme se retourna vers le hangar où avait lieu le rendez-vous. Des hommes armés sortirent alors du hangar.  

- Mais qu’est-ce que cela veut dire ? demandait le cousin effrayé.  

- On dirait qu’il y a cinq hommes, j’ai entendu le déclic de 5 armes, se dit en elle-même Kaori, mais bon sang, ils sont où ? , on l’a notre collectionneur maintenant. Je vais devoir intervenir où le cousin est mort ! »  

Dans la voiture de Ryo.  

« - Bon sens mais qu’est ce que c’est que ce merdier ! s’énerva Ryo, pourquoi cette rue est bouchée.  

- On dirait qu’il y a eu un accident. Un camion a renversé sa marchandise, fit Mick en rentrant dans la voiture.  

- A pied, on est à combien de Kaori?  

- Bien 5 km, dit Ryo dont le ton trahissait son angoisse.  

- On pourrait passer par-là, c’est un peu étroit mais cela nous permettrait de rattraper la route, dit Mick en montrant le passage étroit qui s’ouvrait dans une ruelle à gauche de leur voiture. »  

A peine Mick eut-il montré cette ruelle, que la voiture sortit de la file et s’engouffra dans la ruelle. Mick fut scotché au siège. La ruelle était juste de la largeur de la mini. Quelques minutes après, ils arrivaient sur le lieu du rendez-vous. Des coups de feu retentirent à leurs oreilles.  

Ils sortirent de la voiture et virent Kaori et le cousin en prise avec les 5 hommes. Le chef se tenait à l’écart observant la scène. Lorsque les hommes les aperçurent, trois d ‘entre eux se dirigèrent vers eux et commencèrent à mitrailler la voiture. Les trois hommes eurent juste le temps de sauter de l’autre côté pour se protéger.  

Mick et Maki eurent deux des hommes ce qui leur permirent de s’avancer vers Kaori mais ils furent bloqués par l’arrivé de nouveaux hommes. Ryo tournait souvent son regard vers Kaori, qui après avoir réussit à se dégager des deux hommes qui la menaçaient, venait de perdre son arme. Elle était à terre. Le chef un sourire ironique sur le visage la menaçait.  

« - Adieu, Mademoiselle ! »  

Un coup de feu retentit. Kaori avait fermé les yeux mais ne ressentant aucune douleur, elle les rouvrit et découvrit le chef à terre se tenant le bras. Ryo était agenouillé auprès d’elle et lui parlait mais elle n’entendait rien. Soudain, elle tourna le regard vers lui et l’inquiétude qu’elle y lut la toucha et le ramena à la réalité.  

« - Kaori ? Kaori ça va ? s’inquiétait Ryo qui ne la voyait pas réagir.  

- Kaori n’a rien ? fit Maki qui venait de se débarrasser avec Mick des derniers hommes.  

- Pourquoi dit-elle rien ? Elle me fixe mais ne dit rien ! s’énervait Ryo.  

- J’ai une idée ! lança Mick. Tout de suite, il mit son plan à exécution. Il se jeta sur elle en enlevant tous ses vêtements. Kaori qui venait de sortir sa massue n’eut pas le temps de réagir que Mick se cognait contre la voiture du cousin après un cou de coude de Ryo.  

- On a réussi ! dit alors Kaori.  

- Ca va, tu n’as rien ? demanda Maki penché vers elle.  

- Non, ça ca, j’ai juste cru ma dernière heure arrivée, où étiez vous, je vous ai attendu mais ils allaient tuer le cousin, dit-elle en se relevant.  

- D’ailleurs, où est-il ? demanda Maki.  

- Là ! Maki vit alors Mick ramener le cousin en le tirant par le col de sa veste, il essayait de s’enfuir, ajouta Mick.  

- Bon, on les attache et on part. J’entends la cavalerie arrivée ! dit Maki.  

- Comment ca ? demanda Kaori ;  

- On était pris dans un embouteillage, alors Maki a appelé Saeko pour lui dire de venir.  

- On ferait mieux d’y aller ! lança Mick en terminant d’attacher les hommes et le cousin, Maki, lui, laissa un mot expliquant la situation. Il le plaça sur la voiture avec le tableau en vue. »  

Après cette affaire, Maki appela la cliente pour lui dire que l’affaire était réglée. Ils déposèrent Kaori et Mick chez Sayuri. Puis Ryo déposa Maki chez lui. En rentrant chez lui, Ryo découvrit Reika dans une position sexy sur son fauteuil. Il n’était pas d’humeur à supporter ces remarques. Quand elle le vit entrer, elle lui lança un regard noir, la journée n’était pas finie.  

« - Tu étais où ? demanda Reika d’une voix aiguë.  

- Au boulot ! lança froidement Ryo en jetant sa veste sur le canapé.  

- Tu vas me faire croire ça ! Je t’ai appelé plusieurs fois et tu m’as jamais répondu !  

- J’étais occupé !  

- Je… je me suis inquiétée, on devait se voir !  

- Je vais bien, tu pouvais aller vivre ta vie et pas m’attendre fit-il en se servant un verre.  

- Comment peux-tu te conduire ainsi avec moi, tu n’es qu’un goujat ! s’énerva de plus en plus Reika.  

- Ecoute, j’ai pas envie d’entendre des trucs comme ça ce soir, alors arrête ! ajouta t-il d’un ton irrité  

- Je…je te déteste ! Elle prit son manteau et sortit en claquant la porte. »  

Il s ‘affala dans son fauteuil et ferma les yeux. Une douce apparition apaisa alors son cœur.  

Le lendemain.  

Kaori et Sayuri déjeunaient.  

« -Comment ça s’est passé hier ? demanda Sayuri.  

- Bien, enfin Ryo m’a sauvé la vie ! dit Kaori en rougissant au regard qu’il lui avait lancé.  

- Ah…je vois, fit Sayuri en remarquant l’air gêné de sa sœur.  

- C’est pas du tout ce que tu crois ! Je… Kaori fut coupée par Mick qui venait de faire son apparition.  

- Bonjours mes deux anges ! lança Mick de son sourire le plus charmant.  

- Bonjour Mick, répondirent les deux sœurs.  

- Tu pars ? demanda alors Sayuri en remarquant les valises.  

- Oui, fit il en se grattant la tête.  

- Pourquoi ? lança aussitôt Sayuri, tu n’es pas bien chez nous ? demanda –t-elle.  

- Oh si, mais je dois partir. Je n’ai pas accompli ma mission et je dois aller le dire à mon commanditaire.  

- Comment ça ? s’inquiéta Kaori.  

- Je… c’est une longue histoire.  

- J’écoute !  

- Je devais tuer Ryo mais…  

- Tuer Ryo ? fit Kaori inquiète.  

- Je ne le ferais pas, ta réaction me prouve une fois de plus que je ne peux pas. Vous êtes compliqués tous les deux, tu sais.  

- Qu’est-ce que tu veux dire ?  

- Rien, en tout cas ne lâche pas l’affaire Kaori. Kaori qui commençait à comprendre rougit de plus belle.  

- Et notre duo ? fit Kaori pour cacher son malaise.  

- Je crois que tu y arriveras avec ces deux zigotos, ne t’en fais pas.  

- On t’accompagne à l’aéroport ! dit Sayuri dont le regard en quittait plus Mick.  

- Non, je préfère y aller seul. Je dois parler à Ryo. En tout cas, merci pour votre accueil. Tiens Kaori, c’est pour toi. C’est la première balle que j’ai tiré. Elle te portera chance.  

- Merci Mick, merci pour tout.  

- Au revoir Sayuri, fit Mick en regardant la jeune femme. »  

Il ferma la porte derrière lui et se dirigea vers l’aéroport. Il avait donné rendez-vous à Ryo.  

« - Ca fait une heure que je t ‘attends ! lança Ryo à son ami.  

- Qu’est-ce qu’il fait là ? demanda Mick en voyant Falcon.  

- Il était chez moi, et quand il a appris que tu partais, il m’a dit qu’il ne voulait pas rater ça !  

- « Les passagers du vol 2568, sont attendus porte 4 » fit le haut-parleur.  

- C’est le mien. Je voulais juste te dire de prendre soin de Kaori !  

- D’accord.  

- Bon, alors je peux partir, je vais essayer d’arranger les choses avec le commanditaire de ta mort.  

- Tu devrais peut être rester, lança alors Ryo.  

- Non, je peux pas. Mick tourna alors les talons. Mais il ajouta : « le commanditaire, c’est ton père ».  

Ryo était abasourdi, son père ! Falcon aussi ressentit un malaise à cette idée. Le temps que les idées lui reviennent, Mick était déjà dans l’avion.  

« - Mon père, cela veut dire que…Mick et un homme mort ! »  

En rentrant chez lui, Ryo appela Maki qui le rejoignit aussitôt. Kaori l’accompagnait ainsi que Sayuri présente au moment au Ryo avait appelé.  

Quand ils arrivèrent, la télé parlait du crash de l’avion 2568 en plein océan. Le verre que tenait Kaori à la main se brisa net. Sayuri, alors debout, s’assit sur le fauteuil, une main à la bouche. Maki et Ryo se regardèrent et comprirent que l’Union Teope était de retour et qu’ils allaient devoir l’affronter. Kaori se leva, soudain, et se dirigea vers l’escalier en serrant fort le pendentif offert par Mick. La tristesse s’emparait d’elle.  

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