Capitolo 4 :: Chapitre 4.

Pubblicato: 09-07-04 - Ultimo aggiornamento: 09-07-04

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Appartement de Ryo.  

Kaori ouvra la porte de sa chambre et s’assit sur son lit en face de la fenêtre.  

Il était pas possible ce Ryo, un vrai obsédé, il fantasme sur une autre femme alors qu’elle se trouve à moitié nue devant lui. Kaori secoua la tête.  

« Pourquoi je pense à ça, je vais pas être jalouse qu’il s’intéresse à une autre femme, au moins il me laisse en paix. »  

Elle décida de s’habiller pour oublier ce à quoi elle venait de songer. Elle continuait à râler sur le comportement de Ryo : « Il ouvre sans frapper, il fantasme sur tout ce qui bouge, comment mon frère peut bosser avec un type pareil ! »  

Cependant là, elle s’arrêta net dans ses propos et regarda par la fenêtre. Son regard semblait être parti loin, loin dans son passé. Elle se revit adolescente alors qu’elle avait suivi son frère pour savoir quel travail il faisait. Elle avait alors vu son frère discuté avec Ryo. Elle avait décidé de le suivre et quand elle avait vu comment il était avec les femmes, elle avait eu la meme réaction qu’aujourd’hui. Elle s’était aussi demandée pourquoi son frère avait fait le choix de travailler avec un type pareil mais elle avait changé d’avis en le voyant à l’œuvre et surtout il l’avait écouté, elle qui à l’époque se posait beaucoup de questions.  

Elle sourit en se rappelant qu’il l’avait pris pour un garçon à cette époque, et d’ailleurs il ne l’avait pas reconnu quand il s’était revu des années après : « Quel physionomiste, il fait ! »  

Dans le salon, une discussion avait lieu entre Ryo et Makimura :  

« - Ryo, je dois aller voir Saeko, elle m’a dit qu’elle avait des informations à me donner, soit sympa !  

- Pas question, pourquoi c’est moi qui dois protéger ta sœur ! Je serai ravi de rendre visite à Saeko ! ! !  

- Justement ! et puis j’ai confiance en toi tu sauras bien la protéger !  

- Bof, dit Ryo boudant, et puis elle sait très bien se protéger toute seule avec ses massues, c’est pas une femme, c’est un monstre !  

- Ryo !  

- Quoi, c’est vrai !  

- Aller dit oui !  

- Bon, ok !  

- Merci, bon, j’y vais, dit-il en sortant, à ce soir !  

- Quoi, attend pourquoi à ce soir !  

- Je te l’ai pas dit, dit Makimura passant sa tête entre la porte entrouverte, je déjeune avec Saeko.  

- Comment ? Petit…,dit-il en jetant un magasine sur la porte que son ami avait déjà refermé non pas sans lui faire un sourire. »  

« -Il me laisse avec une sorcière et lui déjeune avec une femme sublime ! prononça Ryo.  

- Qui est la sorcière, demanda Kaori qui venait de descendre les escaliers.  

- Hein…personne, personne ! Ah, Ah, tu veux déjeuner ?  

- Ouais.  

- Maki a tout préparé, ça a l’air bon. »  

Sur la table de la cuisine, divers plats étaient posés.  

Ryo et Kaori s’assiérent face à face et commencèrent leur repas. Bien sur, Ryo s’empiffra ce qui eu pour conséquence de rassasier Kaori. Comment manger face à un glouton pareil.  

« - Bon, je vais sortir, j’ai des courses à faire, dit Kaori en se levant.  

- Je t’accompagne !  

- Hein ?  

- Ton frère m’a demandé de te protéger toute la journée.  

- Je peux me protéger sans toi !  

- C’est ce que je lui ai dit mais il a insisté ! C’est vrai avec tes massues tu ferais fuir n’importe qui !T’es pas une frêle jeune femme !  

- Ah ouais ?  

- Bah oui.  

- Ok, si c’est comme ça, tu m’accompagnes ! »  

En quelques instants, ils se trouvaient dans la rue marchant cote à cote. Ryo rouspetant des que Kaori s‘arretait devant une boutique.  

« - C’est toi qui a voulu m’accompagner, alors arrête de rouspéter !  

- Ouais, dit-il baissant la tête avec les mains dans les poches.  

- Bon, je vais aller là, tu viens ? ,mais Ryo prit soudain un air sérieux et regarda ce qui se passait sur le trottoir d’en face, Kaori lui demanda : Ryo ? qu’est-ce qui se passe ? Ils sont là ?  

- Chut.  

- Ryo ? Dis-moi ? fit une Kaori de plus en plus apeurée.  

- C’est bien ce que je croyais, il empoigna le bras d’une Kaori tremblante et ils se mirent à courir.  

- WAOUH ! ! ! ! !Bonjour mesdemoiselles, je suis là pour vous servir ! Allez Kaori entre, moi je m’occupe de ces jeunes femmes !  

- Hein ?, fit Kaori en voyant la boutique de lingerie devant laquelle ils s’étaient précipités, une libellule passa derrière sa tête, puis une massue fit son apparition.  

- Kaori, que fais-tu ? demanda-til en se tournant vers elle.  

- IDIOT ! J’ai eu peur ! dit-elle en donnant un coup de massue à Ryo.  

- Pas gentille, fit-il en se dégageant et en suivant Kaori qui partait sans lui, dans une toute autre direction. Kaori, attend moi !  

- Je vais au parc !  

- Hein ? mais cette boutique est très bien, s’il te plait viens y faire un tour, KAOOOOOORI s’il te plait, qu’une minute !  

- Vas-y sans moi !  

- Si j’entre tout seul on va croire que je suis un pervers !  

- C’est ce que tu es, dit-elle en entrant dans une boutique de vêtement.  

- C’est pas juste, fit-il en la suivant. »  

Le magasin regorgeait de vêtement en tout genre. Kaori se dirigea aussitôt vers les robes ce qui était assez étonnant de sa part. Elle choisit une robe et se dirigea vers la cabine d’essayage. Ryo l’attendit à l’extérieur.  

« - Je sors, dis moi ce que tu en penses ?  

- Ouais, fit-il en regardant le postérieur d’une femme qui passait à ce moment là. Mais quand ses yeux tombèrent sur Kaori, il ne put détourner son regard. Elle était splendide, sa robe était de couleur bleu noir, légèrement décolletée, elle n’avait pas de manche et elle était légèrement fendue sur le coté, elle s'arrêtait juste en dessous du genoux. Ryo était surpris. Elle était tellement féminine dans cette tenue. Cette robe la mettait terriblement en valeur. Il la dévisagea, son regard était insistant. « Je savais qu’elle était jolie mais pas à ce point. » se dit-il. Puis, il se reprit se souvenant qui elle était, la sœur d’un ami par conséquent pas touche. Ryo n’avait pas prononcé un mot depuis qu’elle était sortie de la cabine.  

- Elle me va pas, c’est ça ?  

- Hein…dit Ryo tiré de ses pensées, Kaori ,elle te va très bien, vraiment. Tu es très jolie dans cette robe, ces paroles le surprirent lui meme. Il venait de lui faire un compliment.  

- Merci, fit-elle gênée par le regard de Ryo qu’elle venait de remarquer. »  

Elle se décida à l’acheter, et ils sortirent du magasin et se dirigèrent vers le parc où ils s’assiérent sur un banc.  

« - Tu sais pourquoi j’ai voulu acheter cette robe, demanda Kaori.  

- Non, pourquoi ?  

- Mon frère me trouve pas assez féminine, je veux lui faire une surprise.  

- Oui, il sera surpris, crois moi !, à cet instant Ryo reçut un ballon sur la tête.  

AIE !  

Un petit garçon s’approcha de lui  

- Désolé Monsieur, je voulais pas vous faire mal.  

- Tiens, je te le lance, on va faire une partie, ok ?  

- Super !  

- Bon, prêt ?  

- Oui. »  

Kaori l’observait. A cet instant, il était bien loin de son cote obsédé. Il s’amusait comme un enfant, personne n’aurait pu se douter de la vie qu’il menait. Son regard était tellement hypnotisant que Kaori n’arrivait pu à s’en détacher. Elle se sentit étrange en le voyant ainsi, comme un homme normal, dont il émanait beaucoup de charisme.  

Le petit garçon laissa Ryo pour rentrer chez lui. Ryo revint vers Kaori.  

« - Kaori ?  

- …  

- Kaori ? On rentre ?  

- Hein…fit-elle tirée de ses pensées, heu, oui, je te suis. »  

Sur le chemin du retour, aucun des deux n’avait prononcé un mot. Et Ryo n’avait pas dragué une seule femme.  

Ils entrèrent dans l’appartement, Makimura n’était toujours pas rentré.  

« - Bon, tu veux un truc à boire, demanda Ryo à Kaori.  

- Oui, je veux bien.  

- Tiens, fit-il en revenant de la cuisine.  

- Merci.  

- Tiens, tu as un objet qui dépasse de ta poche, là !  

- Hein, attend n’y touche pas, fit-il en retirant aussitôt ce qu’il avait dans sa poche et en le cachant dans sa main.  

- Ryo, fait voir !  

- Laisse !  

- Ryo fait voir, dit-elle en essayant de lui ouvrir la main. »  

Commença une bataille entre les deux jeunes gens.  

Kaori essayait à chaque coup de le coincer pour lui ouvrir la main mais il réussissait à ce dégager. Des rires résonnaient dans l’appartement. Ils s’amusaient comme des enfants.  

Soudain, Ryo et Kaori furent très proche. Leurs lèvres n’étaient pues qu’à quelques centimètres avant de s’effleurer.  

Ils ne se quittèrent pu des yeux. Ryo s’approcha un peu plus de Kaori, leur visage se rapprochait de plus en plus, mais quand Ryo imagina la tête de Makimura s’il les voyait ainsi, Ryo recula aussitôt et laissa une Kaori désemparée face à l’attitude de Ryo.  

Il se détourna d’elle et lui dit quelques mots :  

« - Bon, on devrait préparer le dîner avant que Makimura rentre. Je vais ranger ça dans ma chambre, je te rejoins.  

- Heu…oui. »  

Ryo monta dans sa chambre et cacha le précieux objet.  

Kaori, resta un long moment en bas des escaliers. Pourquoi a-t-il agi comme ça ?  

Makimura rentra quelques minutes plus tard et trouva Kaori et Ryo dans la cuisine, ne disant rien.  

« - Qu’est-ce qui c’est passé ? Vous avez l’air de vous être encore chamailler.  

- Non, ça a été, dit Kaori en regardant Ryo qui détourna le regard.  

- Tant mieux, je meurs de faim.  

- C’est prêt ! Tu peux t’installer, fit Ryo. »  

Le soir fut l’occasion pour chacun de se remémorer les évènements de la journée.  

Ryo resta longtemps les yeux ouverts, allongé dans son lit. Il ne comprenait pas ce qui c’était passé aujourd’hui. Certes, elle lui plaisait et ça depuis le premier jour mais jamais il n’avait tenté quoique ce soit. Elle était bien trop pur pour lui. Il la revit souriant, ah! son sourire pourrait totalement le désarmer si elle le voulait. Et aujourd’hui ça avait été très proche de réussir.  

« Ah mon Sugar Boy, que me fais-tu faire ! »  

Chez Kaori, c’était pareil. Elle était perdue. Elle avait cru qu’elle lui plaisait mais son attitude après comme si rien ne s’était passé ! Pourquoi ? était ce qui revenait le plus dans sa tête. Quand, elle s’était trouvée si proche de lui, son parfum l’avait tellement enivré et son regard, son regard si brun et si envoûtant l’avait empêchée de réfléchir à ce qui se passait. Elle était bien avec lui meme plus que bien et ça la surprenait.  

« Qu’est-ce qui me prend ? »  

Fut la dernière phrase que prononça Kaori avant de s’endormir.  

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