Capitolo 12 :: Chapitre 12.

Pubblicato: 01-09-04 - Ultimo aggiornamento: 01-09-04

Commenti: Merci pour les reviews!!! Et vos idées me permettent de m'orienter dans ma fic, continuez! Et bonne lecture à tous et toutes!!!

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Osaka.  

Le soleil brillé dans le ciel et aucun nuage ne semblait pouvoir ternir cette journée. Et pour Kaori cette journée s’annonçait excellente meme si la peur la tenaillait. Elle se trouvait à cet instant là dans un bar prés de l’aéroport, c’est ici qu’elles avaient fixé leur lieu de rendez-vous. Elle se demandait comment pouvait être la jeune femme qu’elle avait eu au téléphone deux mois plus tôt.  

Elle se souvenait du jour où elle avait reçu l’enveloppe que lui avait envoyé son frère. Elle l’avait longuement regardée se demandant si elle aurait la force de l’ouvrir. Toute son histoire était résumé en quelque mot, en quelques chiffres. Ce soir là, elle avait enfin décidé de l’ouvrir. Elle décacheta délicatement l’enveloppe, et sortit en tremblant la feuille qu’elle contenait. Sur une feuille blanche se trouvait un nom, une adresse se trouvant à New York et un numéro de téléphone. Elle hésita que quelques secondes cette fois-ci, elle sauta sur son téléphone et composa aussitôt le numéro. La sonnerie de son correspondant ne retentit que quelques secondes, une voix féminine décrocha.  

Elle avait alors dit aussitôt son nom, son histoire et le lien qu’elle supposait avoir avec la personne qui lui avait répondu. Son interlocutrice n’avait pas pu la couper, Kaori avait dit toutes ces choses d’une traite. Sa voix avait tremblé quand elle avait entendu la personne au bout du fil essayant de contenir son émotion. Sayuri lui avait alors posé plusieurs questions sur sa vie, son enfance et lorsque Kaori lui avait parlé de la bague, elle avait su, su que c’était elle, sa sœur. Elles étaient restées longtemps à ce parler. Les jours suivants furent pareils. Elles s’appelaient des qu’elles le pouvaient, elles avaient tant de temps à rattraper !  

Et puis Sayuri avait dit qu’elle voulait la voir, Kaori avait sauté de joie mais aussitôt elle avait éprouvé des craintes : « Et si je n’étais pas à la hauteur ! »  

Mais maintenant c’était trop tard pour quoi que ce soit, Sayuri arrivait aujourd’hui et serait sûrement bientôt là.  

Soudain, la porte du bar s’ouvrit laissant la place à une jeune femme séduisante, les cheveux tombant sur les épaules, elle était très féminine et paraissait chercher quelqu’un. Son regard porta sur tous les gens présents dans le bar et puis il s'arrêta, il s’arrêta sur une jeune femme au cheveux court, garçon manqué et qui semblait mal à l’aise que Sayuri la regarde avec insistance. Sayuri lui sourit, sourire rendu par Kaori.  

La jeune femme s’approcha alors de Kaori :  

« - Bonjour, vous…tu es bien Kaori ? demanda-t-elle avec la sensation de déjà connaître la réponse.  

- Oui, dit Kaori impressionné par la prestance de sa sœur.  

- Ravie de te rencontrer petite sœur ! dit Sayuri dans un élan de joie, elle présenta sa main à Kaori pour la saluer mais très vite elles se retrouvèrent dans les bras l’une de l’autre.  

- Tu…tu veux quelque chose à boire ? demanda Kaori à Sayuri pendant qu’elles s’asseyaient.  

- Oui, un café…heu, non, un jour comme aujourd’hui ça se fête au Champagne !  

- Deux coupes, svp, demanda Kaori au serveur qui passait prés d’elle à cet instant.  

- Je suis si contente de te voir, tu peux pas savoir combien j’étais excitée par cette rencontre ! J’ai enfin retrouvé ma sœur ! Quand, tu m’as contacté, la première fois, je croyais rêvé, je me suis meme pincer, tu sais ! dit Sayuri en rigolant.  

- Moi, j’avais peur tu sais ce jour là, peur que tu me rejette, de te déranger dans ta vie, dit Kaori en prenant la main de sa sœur et observant la bague au doigt de sa sœur.  

- Kaori, comment aurai-je pu être déranger par toi, je t’ai enfin retrouvé et je compte plus te lâcher ! elles s’écartèrent toutes les deux laissant la place au serveur qui servaient leur coupe de champagne.  

- Moi non plus tu sais, j’ai l’impression de te connaître depuis toujours, comme si on avait toujours vécu ensemble.  

- Oui, j’ai la meme sensation, je t’air connu aussitôt, et puis tu n’e pas si banale que ça. Toi qui te décrivais comme une fille sans beauté, je crois que tu te regarde pas assez souvent dans une glace. Tu es magnifique !  

- Merci, dit Kaori gênée.  

- Bon, célébrons nos retrouvailles ! dit Sayuri prenant sa coupe dans sa main.  

- Oui, à nous deux ! dit Kaori imitant le geste de sa sœur.  

- Bon, meme si on a beaucoup parlé au téléphone, on s’est surtout raconté notre passé, je veux tout savoir de toi maintenant car tua s été assez vague à ce sujet.  

- Oui, tu as sans doute raison, mais si on allait se promener un peu, dit-elle en regardant sa sœur.  

- Ou…oui, fais moi visiter ta ville ! dit Sayuri enthousiaste. »  

Elles sortirent du bar et Kaori l’entraîna dans la ville.  

« - Tu sais Kaori, c’est étrange d’être dans cet endroit avec toi !dit Sayuri qui n’avait pas arrêter de regarder sa sœur depuis le début de leur promenade.  

- Oui, je sais, c’est aussi bizarre que de se dire que la personne à cotée de moi soit ma sœur ! Mais j’aime bien me dire ça ! dit Kaori un baissant le regard regrettant de montrer aussi vite ses sentiments.  

- Moi aussi j’aime bien. Je suis heureuse ! lui dit-elle en lui prenant la main.  

- Moi aussi, j’avais peur que tu me trouve pas à la hauteur.  

- Tu es ma sœur, lui murmura-t-elle en lui montrant sa bague et la sienne, cette bague nous le prouve et il n’est pas question d’être à la hauteur ou non, tu es maintenant mon bien le plus précieux. Et je t’aimerai toujours ! Et je crois qu’on va bien s’entendre, lui dit-elle en souriant.  

- Oui, tu as raison ! On sera les meilleures sœurs et amies du monde, dit-elle tout fort, les passants se retournèrent ce qui fit rougir Kaori mais elle explosa aussitôt de rire en voyant Sayuri qui n’arrivait pu à se retenir de rire.  

- Bon…bon j’aimerai bien que tu me présente ton frère adoptif, il doit travailler ici vu que tu m’as dit que vous habitiez ensemble.  

- En fait, on habitait ensemble à Tokyo.  

- Et vous etes pas parti ensemble ?  

- En fait…non. Je suis ici que depuis trois mois. Quand je suis arrivé ici j’étais seule et je ne connaissais personne, dit-elle pendant que son regard trahissait son chagrin.  

- Mais pourquoi tu es parti ?  

- C’est assez compliqué !  

- A cause d’un homme ! Tu étais fiancé mais tu l’aimais pas alors tu t’es enfuie, mais il ta poursuivie, alors ton frère a du rester pour le retenir, dit Sayuri posant un doigt sur sa bouche pour réfléchir.  

- Mais non, dit Kaori pendant qu’une libellule passait derrière elle, tu as une sacré imagination !  

- Heu…je sais, dit-elle gênée.  

- En fait, je ne t’ai jamais dit le métier qu’exerce mon frère.  

- Non, c’est vrai ! »  

Kaori soupira, ce qu’elle allait lui raconter risquait de l’effrayer mais elle devait tout savoir.  

« - Il est en quelque sorte détective privé ! Mais c’est pas totalement ça non plus. Il aide les gens qui le lui demande contre de l’argent. Enfin de l’argent quand il accepte de se faire payer car il a un grand cœur et il travaille souvent pour rien! Il a un partenaire, Ryo, un vrai obsédé mais passons. Enfin, ils n’acceptent pas ces missions de bandits. Par conséquent, ils ont du se confronter à une organisation très dangereuse, et pour me protéger une de leur amie a été blessée. Je suis partie peu après ce jour là. En fait, je me sentais pas très utile et puis j’avais besoin de prendre du recul par rapport à tout ça, j’ai tellement eu peur, mais surtout peur pour eux ! , Kaori hésitait à lever les yeux vers Sayuri. Elle n’avait pas prononcé un mot depuis que Kaori avait fini son histoire.  

- Ma chérie, tu as du souffrir ! dit Sayuri avec compassion.  

- On peut pas dire ça, ils étaient là pour moi et en y pensant cet obsédé de Ryo me changeait souvent les idées par ces frasques ! dit-elle avec un sourire plein de tendresse.  

- Tu serais pas parti à cause de ce Ryo aussi ? demanda Sayuri.  

- Pas du tout, c’est lui donné trop d’importance ! essaya de se justifier Kaori mais le sourire de Sayuri lui montrait qu’elle ne l’avait pas convaincu.  

- Ton sourire en me parlant de lui, me dit que tu l’apprécies beaucoup plus que tu veux le monter ! Enfin si tu préfère ne rien me dire pour le moment ! Dit-elle en courant vers un marchant de pâtisserie laissant une Kaori embarrassée. »  

Kaori se dirigea d’un pas lent où se trouvait Sayuri.  

« - Sayuri ?  

- Ouif, t’en veux, lui demanda Sayri en lui montrant sa pâtisserie.  

- Non, merci. Je dois me rendre à mon cours d’autodéfense, ça t dit de venir ?  

- Oui, t’en fais depuis longtemps ?  

- Heu, depuis que je suis là. Je fais aussi de la boxe et du karaté, Kaori essaya de se justifier en voyant l’étonnement de Sayuri, je crois que j’ai un trop plein d’énergie depuis mon arrivée ( C’est pas étonnant, elle soulève pu de massue toute la journée pour écraser Ryo !)  

- Tu dois une sacré énergie toi.  

- Oui, et puis j’ai une idée qui me trotte dans la tête. Et pour ça, je dois être prête, en pleine forme !  

- C’est quoi ton idée ?  

- Je te dirais tout quand je serais sure de moi ! dit-elle avec beaucoup de confiance en son projet.  

- Comme tu veux, ptite sœur, pour le moment allons à ton cours, dit Sayuri finissant sa pâtisserie. »  

Le cours terminé, elles finirent la journée dans un restaurant. Elles se racontaient leur vie, Sayuri était une journaliste. Elle était célibataire. Et puis elle parla à Kaori de sa famille, leur famille.  

Le séjour de Sayuri à Osaka fut pour elles deux un moment extraordinaire, l’impression de comprendre le manque qu’elle avait toujours ressenti et qui s’effaçait maintenant en la présence de la sœur retrouvée, enfin.  

Chez Ryo.  

L’appartement comportait encore les nombreux déchets de fête de la vieille. Deux verres traînaient sur la table, une bouteille renversé un peu plus loin, des coussins par terre.  

Ryo, qui se trouvait dans la cuisine, entendit qu’on frappait à la porte. Il descendit les marches et alla ouvrir.  

Il n’eut aucun effet de surprise en voyant la personne qui se trouvait sur le seuil d’entrée.  

« - Je croyais que tu étais parti ? dit Ryo en laissant la personne entrée.  

- Et non comme tu vois mon chou, dit la jeune femme en entrant après avoir embrassé Ryo. ( Ne me taper pas, c’est pas de la faute de l’auteur, si on ne peut pas le tenir ce Ryo ! )  

- Tant mieux comme ça tu vas pouvoir m’aider à tout ranger, dit Ryo en se dégageant de l’emprise de Reika.  

- Je dois repartir, j’ai du oublier mon portefeuille ici car je le retrouve plus, dit celle ci en commençant à chercher dans tout l’appartement, elle commença à tout retourner, et enfin elle le trouva.  

- Tu l’as ? demanda Ryo ramassant les verres.  

- Oui, dit Reika en s’approchant de Ryo, elle lui prit les verres, les posa sur la table et mis ses bras autour de Ryo et le regarda des plus sensuellement.  

- Je croyais que tu n’avais pas le temps, dit Ryo la serrant contre lui.  

- Non et c’est dommage, murmura-t-elle au creux de l’oreille de Ryo.  

- Oui très, dit-il en la serrant encore plus prés de lui. »  

(Ne me taper pas, je n’ai pas pu le retenir c’est la faute de Ryo !)  

Elle chercha alors les lèvres de Ryo et lui donna un baiser fougueux Reika, elle commença à le caresser, ses caresses étaient de plus en plus précise, ce qui émoustilla fortement Ryo. Elle s’éloigna un peu de lui, le regarda avec tendresse et après un dernier petit baiser le laissa en plan. Il suivit le déhanchement de Reika et lorsque la porte se ferma, il se tourna vers le coin où avait eu lieu la soirée.  

Toute son excitation retomba d’un seul coup en voyant l’état du salon. Il sourit en pensant qu’elle l’avait encore bien eu, pour lui encore le nettoyage, c’était toujours pareil, elle s’amenait avec une bonne bouteille, il passait la nuit ensemble et après à lui de tout nettoyer. ( Pour une fois !)  

Il aimait être avec Reika, ils étaient en quelque sorte tous les deux pareils, ils se comprenaient facilement et elle exerçait en quelque sorte le meme travail que lui. Mais ils n’étaient pas vraiment ensemble, en tout cas pour lui, c’était plus un arrangement, ils se plaisaient, ils étaient tous les deux seuls, autant en profiter.  

Pourtant, il ne pouvait nier que leur relation avait évolué depuis le premier soir. Il savait qu’il tenait un peu plus chaque jour à elle, mais était-ce de l’amour ?  

Il ne savait pas, mais souvent quand il pensait à ça, c’était le visage d’une autre femme qui lui venait en mémoire.  

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