Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 2 :: Deuxième partie

Pubblicato: 12-12-05 - Ultimo aggiornamento: 12-12-05

Commenti: Vous vous demandiez ce qui était arrivé à Kaori ^^ voici la réponse dans cette deuxième partie. Je remercie tous les reviewers ! je ne peux pas tous les citer malheureusement ^^ et un gros bisous à Caro que j'avais oublié de citer dans le précédent chapitre ^^. Bonne lecture et à bientôt !

 


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Deuxième partie  

 

Un peu avant l’explosion de sa chambre, Kaori était allongée dans le lit d’un hôpital, elle avait appris la mort de Toshio et elle en était très triste. Mais elle ne se laissa pas le temps d’y réfléchir outre mesure, il fallait agir et elle le savait !  

Elle n’arrivait pas à dormir. Elle s’inquiétait beaucoup pour les enfants, et une pensée particulièrement douloureuse quand elle pensa à son bout de choux. Elle savait qu’ils étaient tous deux en pédiatrie, par chance les médecins avaient accepté à ce qu’ils soient dans la même chambre cela permettait à la jeune femme de pas à avoir à naviguer entre les chambres.  

Presque endormie, elle se redressa d’un bond elle avait entendu des bruits de pas pressés et des murmures disant que la femme était là.  

La jeune femme eut peur, elle sortit de son lit, glissa l’oreiller dedans pour faire illusion et se mis derrière la porte pour coincer l’homme qui entrerait.  

 

Un homme déguisé en médecin entra, il ne repéra pas Kaori qui se dissimulait dans la salle de bain, il tira avec un silencieux au niveau de ventre du traversin et ensuite posa une petite charge d’explosif, pour faire détruire les preuves, il enclencha la minuterie sur une demi-heure car il avait pris connaissance du rythme des visites des infirmières.  

 

Il allait pour sortir quand prit d’un pressentiment il s’approcha du corps et souleva le drap, et avant qu’il ait eut le temps de réaliser, Kaori l’avait assommé avec un vase, elle n’avait pas vu qu’il avait mis une bombe, mais elle savait que la supercherie ne durerait pas. Elle prit son arme et sangla le gars sur le lit comme ils le font avec les patients agités.  

 

Elle s’habilla avec ses vêtements qui se trouvaient dans le placard, son jean était troué au niveau de la cuisse à l’endroit de sa blessure, elle mit sa veste et glissa dans son dos l’arme qu’elle vérifia le chargeur, il était plein.  

 

Kaori voulut sortir par la porte mais un individu visiblement complice était dans le couloir.  

La jeune femme passa par la fenêtre et agrippée contre le mur, elle évolua lentement sur le rebord du mur. Elle rentra deux fenêtres plus tard, dans le vestiaire des infirmières, elle passa par dessus ses habits des vêtements d’infirmière blanche et des housses pour ses pieds pour qu’on ne voit pas ses chaussures. Elle se dirigea vers le service de la pédiatrie et tout en évitant les gardes, elle entra dans la chambre des enfants. Elle récupéra doucement sa petite Kimi endormie, et réveilla doucement Daïsuké, elle lui dit dans un murmure :  

 

- Daï, il faut qu’on y aille… Les méchants qui ont fait du mal à ton papa sont ici, et ils nous en veulent. Tu veux bien venir ? Demanda-t-elle.  

 

Le petit garçon docile, se leva, elle lui dit de s’habiller correctement et discrètement ils sortirent par une porte de secours.  

Dans la nuit fraîche, le bébé bien emmitouflée, Kaori et Daïsuké se dirigèrent vers le centre ville. Entre temps elle avait enlevé son déguisement d’infirmière.  

 

Il était presque onze heures du soir, il était inconcevable qu’ils se posent pour dormir. En revanche, il fallait qu’ils avancent un peu. Le plus urgent était de trouver des vêtements propres et surtout il fallait qu’elle récupère ses papiers et ceux des petits pour être tranquille.  

 

Elle arriva à l’appartement, il était surveillé mais vivre avec un nettoyeur pendant huit ans laissait ses traces et surtout ses habitudes, elle avait noté que les trois immeubles avaient un relais via la cave, et il lui restait juste à entrer dans l’un des deux autres. Elle choisit celui de la rue de derrière, elle ouvrit la porte avec un passe-partout.  

 

Une fois dans son appartement, elle coucha sa fille dans son petit lit et dit à Daïsuké de ne pas allumer la lumière, elle-même fouilla à tâtons ses papiers, récupéra leurs dossiers scolaires et tout ce qui faisait de leur vie, leur vie. Elle récupéra en souvenir pour Daïsuké et le bébé, une photo de leur père.  

Elle prit aussi l’ordinateur portable. Elle savait qu’il ne fallait pas qu’ils se chargent déjà qu’elle devrait porter sa fille. Elle habilla sa fille d’une combinaison polaire, et demanda à Daïsuké de passer lui aussi sa combinaison de ski qu’ils avaient utilisé pour les vacances de février, seulement un mois auparavant. Comment toute une vie pouvait-elle voler en éclat du jour au lendemain ?  

Kaori essuya d’un geste rageur les larmes qui commençaient à venir tout en se disant que cela n’était pas le moment.  

Une heure plus tard, elle mit sa fille dans le porte bébé qu’elle glissa sur son dos. Elle glissa l’ordinateur et un biberon et de quoi boire et se nourrir pour les prochaines heures et surtout sa carte de retrait que Ryo lui avait laissé en lui disant de ne pas hésiter à s’en servir au cas ou elle en ait besoin. C’était probablement l’occasion ou jamais. Elle savait que sur ce compte il y avait l’équivalent de 2 000USD (NDA : pour un souci de simplicité j’utilise les dollars car ça fait environ : 240 950yens ^^’), une somme non négligeable. Elle s’était toujours dit qu’elle l’utiliserait qu’en cas d’extrême nécessité. Ce jour était arrivé, et de cet argent dépendait la survie de ses enfants.  

Il fallait donc qu’elle récupère ses papiers au nom de Kaori Makimura sans quoi elle ne pourrait pas récupérer l’argent.  

Ses papiers étaient cachés sous une latte du plancher de la chambre de sa fille. Elle récupéra aussi son doudou, pour éviter tout cauchemar, elle en fit de même pour Daïsuké. Elle récupéra deux trois couches. Elle mit tout ça dans le sac à dos du petit garçon, il faudrait que ce soit lui qui le porte…  

 

Elle lui dit de le mettre, elle s’occupa de couper le gaz et de récupérer toute information pouvant les orienter. Elle prit une carte du Japon pour se repérer.  

 

Ils allaient enfin partir, quand elle se rendit compte que Daï s’était assoupi, elle le regarda attendrie. Elle ne voulait pas le réveiller. Leur voiture était cassée, et aller à l’aéroport ou prendre un train serait trop facile à identifier.  

 

Elle mit le bébé sur son dos et porta le petit garçon de 5 ans dans ses bras. Il passa spontanément ses bras autour de son cou. Kaori ferma scrupuleusement l’appartement et sorti dans la nuit froide de mars.  

 

La première chose à faire était de commencer à marcher en direction de la prochaine ville… elle savait qu’elle était à une dizaine de kilomètres. Kaori était du genre sportive, cette distance ne l’effrayait pas outre mesure, mais elle ne savait pas en revanche combien de temps elle pourrait porter Daïsuké en plus de sa fille.  

La jeune femme prendrait son mal en patience et se reposerait de temps en temps. Elle devait attendre qu’il fasse jour pour pouvoir aller à la banque retirer l’argent au guichet. Heureusement que ceux qui avaient tué Toshio, ne connaissaient pas le nom de Makimura. En revanche, elle espérait que personne en mal de vengeance contre City Hunter ne s’en prendrait à elle. Mais bon, elle n’avait pas le choix… Vraiment pas le choix.  

Elle ne pourrait pas louer une voiture parce qu’il faudrait présenter des papiers et les gens auquel s’étaient attaqués à Toshio étaient des gens puissants.  

 

Le journaliste lui avait révélé ce qu’il avait trouvé, il lui avait aussi confié les pièces pour qu’elle les poste au cas ou il lui arriverait quelque chose. Quelle ironie, elle aussi avait faillit être tuée dans l’accident avec ses enfants.  

Enfin elle avait posté les preuves, elles étaient en direction du café Cat’s Eyes. C’était incroyable comme Miki lui manquait, elle n’avait pas réellement perdu de vus ses amis de la capital, une fois elle avait sauvé la vie d’un petit indic, et ce dernier lui était redevable. Il lui avait promis de lui dire si quelque chose n’allait pas chez ses amis ou si quelque chose arrivait au nettoyeur. Il lui avait aussi promis de ne jamais rien dire de ça au nettoyeur et de garder ces informations pour lui.  

En attendant, elle devait survivre avec ses enfants et atteindre le plus vite possible la capitale.  

 

Ce fut comme ça, qu’à huit heures trente, elle fut la première à entrer dans une banque et à récupérer la totalité des sommes existante sur ce compte sous l’œil rond de la banquière à qui Kaori adressa un grand sourire, cette dernière lui dit sur un ton de confidence :  

 

- Nous allons partir en croisière, et comme j’ai perdu le numéro de code…  

- Je comprends Madame, j’espère que vous passerez de bonnes vacances avec vos adorables enfants.  

- Je vous remercie bien, au revoir.  

 

La jeune femme alla dans les toilettes pour une pose pipi pour le petit garçon, elle en profita pour dissimuler la somme d’argent sur elle et sur les deux enfants sans compter dans le sac à dos.  

 

Quelques minutes plus tard, elle alla s’installer avec les deux enfants complètements réveillés à l’intérieur d’un café dans une zone ou il n’y a avait pas beaucoup de fumée. Elle donna le biberon à sa puce, qui le but avec empressement, visiblement elle avait faim. Kaori commanda deux chocolats chauds, et demanda s’il était possible de remplir son thermos de chocolat chaud. L’homme sembla étonné, mais obtempéra. Elle lui dit avec un sourire radieux histoire de le manipuler plus facilement, qu’elle et ses enfants allaient rejoindre un ami à la montagne et que comme le petit garçon ne buvait pas de café.  

 

Ils attendirent onze heures du matin avant de louer une chambre d’hôtel, étrangement tous les trois dormirent jusqu’à l’heure du goûté. Ils furent réveiller par Kimi qui n’était pas très contente qu’on lui ait sucré son déjeuner même si elle aussi dormait à poing fermé. De toute façon ça tombait bien, Kaori devait sortir pour aller acheter des changes pour eux. Une fois repue, elle fit promettre au petit garçon de ne pas bouger de la chambre et de garder un œil sur la petite fille.  

 

Probablement inconsciemment avait-t-il conscience qu’il s’agit d’une question de vie et de mort. Il resta donc tranquille pendant les deux heures d’absences de la jeune femme. Elle revint avec quelques friandises et de quoi les occuper dans le train qu’ils allaient prendre une heure plus tard. Elle embrassa le petit garçon et le serra contre sa poitrine, elle le rassura en lui disant que jamais elle l’abandonnerait. Que s’il voulait bien, il serait son grand garçon. L’enfant ne broncha pas, il était encore secoué par l’accident et surtout inquiet sur son futur.  

 

Une fois installés dans le train elle savait qu’elle devrait le quitter avant Nagoya, car dans l’hypothèse ou ils l’auraient retrouvés, d’ailleurs elle en était certaine. Heureusement ce train passait dans une petite ville avant, elle espérait pouvoir faire arrêter le train ou tout du moins réussi une diversion pour sortir avec leurs affaires du train. Chose qui ne pouvait s’effectuer qu’à l’arrêt, il était peu vraisemblable de sauter seule alors deux enfants avec elle, il en était hors de question.  

 

Arrivés à proximité de la ville, elle tira sur la manette d’arrêt d’urgence. Elle tint fermement Le petit garçon contre elle pour éviter qu’il tombe.  

Ce fut l’œil décidé qu’elle sauta par la porte ouverte manuellement et sortie dans la nuit fraîche. Elle s’enfonça dans les arbustes. Elle courut avec le garçon dans ses bras encore une centaine de mètres, puis elle se cacha. Elle serra le petit garçon contre elle, son cœur battait la chamade. Daïsuké était à présent réveillé et fut surpris de voir qu’ils trouvaient dans une sorte de petit bois.  

Kaori s’inquiétait de plus en plus par le mutisme de l’enfant, en effet ce dernier n’avait plus dit un mot depuis l’accident. Elle ne pouvait l’en blâmer, elle espérait que son amour pour lui finirait par avoir raison de ce silence, elle l’embrassa et le rassura gentiment. Kimi, elle ne s’était même pas réveillée. Kaori se félicitait qu’elle tienne cet aspect là de son père. Elle reprit la marche, lors de l’accident de voiture elle avait été blessée à la jambe et c’était en prenant sur elle qu’elle réussissait à avancer, mais elle craignait quand même, qu’elle se réouvre. Elle fit s’asseoir par terre Daïsuké pour qu’elle puisse regarder sa blessure. En la voyant à la lueur de sa torche, elle fit une grimace. Elle refit son pansement et remit en place son jogging. Elle avait sur elle, un jogging et une veste ample. Elle portait aussi un blouson et un bonnet sur la tête pour dissimuler ses cheveux, la journée elle mettait aussi une paire de lunette noire.  

Au bout de trois quarts d’heures à pied, ils arrivèrent à Nagoya. L’avantage pour la jeune femme était qu’elle la connaissait plutôt bien, elle réussit donc à trouver un petit hôtel discret ou ils pourraient dormir tranquillement quelques heures. Elle connaissait par cœur les horaires des bus, pour les avoir regardés un nombre de fois incalculable dans la perspective d’aller retrouver Ryo, mais elle avait réussi à se maîtriser. C’était plutôt ironique puisque aujourd’hui, seulement trente trois mois après, elle retournait vers lui pour lui demander de l’aide. Elle voulait qu’il protége ses enfants, elle ne lui demandera rien pour elle même si elle se doutait qu’il la protégerait quand même.  

 

Kimi devait en avoir marre de dormir car à sept heures tapantes elle hurla pour qu’on lui donne son petit déjeuner. Kaori se leva donc, les yeux un peu dans le brouillard et fit réchauffer le biberon de mademoiselle sur le radiateur. Elle était du genre à se débrouiller, la petite fille bue avec plaisir son biberon. Sa maman la regarda attendrie les larmes aux yeux. Elle laissa Daï dormir encore un peu, et en profita pour baigner la petite fille et l’habillée avec une salopette rose. Elle prépara des habits de rechanges pour Daïsuké. Une fois les deux enfants lavés et nourris, Kaori prit une quinzaine de minutes pour essayer de se détendre dans son bain, mais ce fut peine perdue quand elle vit arriver sa puce à quatre pattes suivit par Daïsuké qui essayait de l’empêcher d’entrer.  

Elle rigola amusée, elle savait qu’une fois maman, l’intimité était quelque chose de totalement secondaire. Elle finit par sortir de l’eau, quand même un peu plus détendue. Elle s’habilla rapidement et chaudement.  

 

Vers 16h30, ils sortirent à nouveau tous les trois dans la nuit. La jeune femme déposa les vêtements sales dans un container pour qu’ils soient réutilisés. Elle ne pouvait toujours pas se permettre de se charger plus, elle l’était déjà suffisamment puisqu’elle devait porter les deux petits. Ils allèrent prendre le bus pour Tokyo, ils en avaient pour presque six heures de transports, ce qui les ferait arriver vers 22 heures. Ça tombait bien, le bus les déposerait à la gare est de Shinjuku.  

 

Elle espérait que types à la solde de ce grand notable ne penserait pas à l’intercepter à la gare de Shinjuku. Elle comptait sur l’abondance de population pour se noyer dans la masse.  

 

Le voyage se passa sans encombre, elle réussit même à dormir quelques heures. Elle se promit de leur offrir un cadeau si tôt qu’ils seraient en sécurité, car les deux enfants étaient vraiment des anges. Probablement sentaient-ils la tension et l’inquiétude de leur mère.  

 

Elle serrait sa petite fille dans ses bras, elle lui parlait tout bas, Kimi la regardait avec un grand sourire. Kaori déposa un doux baiser sur son front, et ses yeux s’emplirent de larmes. Le petit garçon se serra contre elle.  

 

Dans un peu moins d’une demi-heure il faudra qu’elle se prépare pour se fondre dans la masse et rester inaperçu surtout de ses ennemis. Elle ne voulait pas non plus que les indics puissent l’identifier en tant que Kaori Makimura.  

 

 


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