Capitolo 7 :: Septièmes partie

Pubblicato: 19-01-06 - Ultimo aggiornamento: 19-01-06

Commenti: Hello tout le monde ^^ ! Merci beaucoup pour tous vos commentaires ! ça me touche énormément ! Donc pour vous faire plaisir voici le chapitre 7 dans celui-ci un peu d'action mais beaucoup d'humour aussi ! A bientôt dans un nouveau chapitre ^^ :)

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Kaori voulut répliquer mais quelque chose attira son attention et elle demanda :  

- C’est une impression ou nous sommes suivit ?  

- Bien vu. C’est pour ça que l’on passe par ici. Ils seront plus à l’aise pour s’en prendre à nous.  

Inconsciemment elle se rapprocha de lui, il passa un bras réconfortant autour de sa taille. Il lui dit :  

- Tout ira bien.  

- Fais attention Ryo.  

- Ne t’inquiète pas.  

Dès qu’ils furent Ryo proposa à Kaori de s’asseoir, il s’installa à côté d’elle et posa sa main sur sa cuisse pour la rassure. Il lui murmura :  

- Toujours là pour toi Sugar…  

Kaori savait ce qu’il lui restait à faire aussi se leva prestement, à la fois touchée et inquiète. Ryo en profita pour se fondre avec la végétation. Kaori avait confiance en son ancien partenaire. Elle se mit à découvert et fit semblant de devoir rattacher ses baskets, elle se baissa juste à temps, Ryo tira deux balles en direction d’un individu qui allait s’en prendre à elle, il s’écroula sur le sol. Mais trois autres arrivèrent, Kaori en profita par sortir l’arme qui se trouvait à sa cheville. Tel un autre homme s’avança vers elle arme à la main. Et lui ordonna de se lever, elle s’exécuta et se mit face à lui.  

Il la prit à la gorge et lui dit :  

- Ou sont les preuves ?  

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, monsieur Nagohitchi.  

- Tu sais donc qui je suis ?  

- Vous faites fureur dans la rubrique financière des journaux, surtout quand il s’agit de pot de vin.  

Il resserra son emprise mais Kaori ne montra pas qu’elle souffrait.  

- Vous avez provoqué l’accident vous-même, continua-t-elle. Vous êtes un tueur, vous cachez bien votre présence lorsque vous êtes sur le point de tuer. Mais je vous ai sentie, c’est grâce à moi si nous avons fait cette embardée !  

- Quoi ? mais personne…  

De surprise d’être ainsi découvert, il desserra son emprise, au grand soulagement de la jeune femme.  

- J’irais même plus loin, vous êtes un ancien mercenaire. Vous avez l’odeur de la mort d’innocent sur les mains. Et les preuves de votre culpabilité, sont probablement déjà entre les mains des flics.  

Il voulut l’étrangler, mais quelqu’un s’était glissé derrière lui et lui fit sentir le canon dans le dos :  

- Je vous conseille de la lâcher si vous voulez pas mourir.  

L’homme enleva doucement sa main, Kaori toussa un peu mais semblait aller bien. Monsieur Nagohitchi tomba à genou à terre, quand le nettoyeur lui montra l’enregistrement effectué.  

* * * *  

Une heure auparavant, le facteur déposa le courrier au Cat’s Eyes.  

Miki qui s’occupait avec ravissement de la petite fille très dynamique et presque incontrôlable malgré ses deux ans. Elle faisait preuve d’un taux d’ingéniosité hors norme pour échapper à la surveillance et aux bras de chacun.  

C’est finalement Falcon qui récupéra in extremis la petite fille qui avait décidé de visiter la cave la tête la première.  

- Et bien, Kaori doit pas s’ennuyer tous les jours avec ce petit monstre déclara l’inspectrice assise au comptoir.  

- Quand on connaît le père déclara Miki, on s’étonne pas d’un tel comportement de la part de sa progéniture.  

- Ce Toshio Awayuki est si terrible que ça demanda Mick. Il ne m’avait pas paru si insupportable.  

L’américain, n’avait pas encore fait le calcule en fonction de l’age de la petite fille et donc n’avait pas conclu à qui était le véritable père.  

- C’est pas Toshio le père déclara l’ex-mercenaire. Kaori me l’a dit au téléphone.  

- Ah ?  

- Si tu fais le calcule, elle est le fruit d’une relation avant son départ.  

Mick qui était en train de faire l’idiot avec deux pailles dans le nez dans l’espoir d’attirer l’attention de la petite fille les fit tomber quand son cerveau réalisa. Il écarquilla les yeux.  

- Ryo ! dit-il dans un souffle.  

- Je savais pas qu’ils avaient une relation dit l’inspectrice encore sous le choc.  

- Moi non plus déclara Miki, visiblement ils nous l’avaient cachée.  

- Ryo voulait pas que ça se sache déclara Mick.  

- Tu étais au courant ?  

- Oui, quand j’ai rencontré ce Toshio la première fois.  

- Toshio, le journaliste mort dans un accident ? demanda l’inspectrice.  

- Oui, c’était le meilleur ami de Kaori. Et ce jour-là j’avais demandé s’il n’avait pas peur qu’il essaie de prendre Kaori. Il m’a répondu qu’il avait essayé mais que lui avait gagné.  

- Je suis déçue qu’elle ne m’en ait pas parlée, déclara Miki.  

Son attention retourna vers la petite fille qui voulait prendre un verre à porté de main :  

- Non Kimi, c’est pas pour toi ça.  

Elle confia son petit fardeau à son mari qui fut tendre et étonné à la fois de cette telle mission. Il dit :  

- Heureusement qu’elle ressemble plus à Kaori qu’à Ryo pour le physique… déclara le géant.  

- Oui mais elle a l’air d’être la reine des bêtises à faire… déclara l’inspectrice en retirant un set de table de la bouche de la petite fille.  

- Au contraire, Daïsuké est un ange…  

Mais Miki, si elle trouvait la petite fille plutôt turbulente et bien vivante, elle trouvait le petit garçon trop renfermé sur lui-même. Et surtout silencieux. Il était assis sur le tabouret, un enfant de cet âge là se serait amusé à tourner. Mais bien qu’il ait vu les possibilités, il restait sage et concentré. Sirotant un peu de temps en temps le jus de litchi qu’elle lui avait proposé.  

L’ex-mercenaire regarda alors le courrier, une enveloppe à l’écriture familière attira son attention. C’était une grande enveloppe et très épaisse.  

- C’est Kaori qui me l’a envoyé ? demanda-t-elle perplexe.  

Le géant avait décidé de s’asseoir à une des tables avec la petite terreur dans les bras, qui tentait désespérément d’escalader cette montagne. Kimi avait atteint la tête et était en train de se hisser dessus en mettant ces petites chaussures sur son nez.  

Umibozu se laissa faire, étonnement il avait une patience d’ange, et s’assurait juste qu’elle ne tombe pas de son piédestal. Il dit d’une voix un peu bourrue :  

- Daïsuké.  

Le petit garçon sursauta et le regarda inquiet.  

- Tu veux pas venir t’installer en face de moi ? tu pourrais en profiter pour manger une glace.  

En fait Falcon, avait compris que l’enveloppe contenait probablement des preuves de la culpabilité de quelqu’un d’important…  

Surtout si c’était lié à la mort « accidentelle » de ce journaliste du Japan News.  

Le petit garçon toujours impressionné par cet homme mais curieusement serein puisqu’il voyait Kimi très à l’aise se déplacer avec amusement sur cet homme hors norme. Il s’assit timidement, Miki vint poser devant lui une coupe de glace. Elle apporta aussi un biberon pour la petite fille qu’elle fit descendre sur les genoux de son mari.  

Elle s’attendrissait face à l’attitude à défaut câline, positive de son mari face au petit bout turbulent. Elle espérait que cette journée le ferait changer d’avis sur l’éventualité d’une grossesse… à moins que la confrontation avec le mini démon, ne le démotive à jamais de tenter un jour l’expérience. Elle soupira et passa derrière le bar pour ouvrir l’enveloppe avec inquiétude. Une liasse de document, et une feuille ou est marqué rapidement :  

- Pour Saeko, entre autre. De la part de Toshio Awayuki, lu Miki. Visiblement ce sont les preuves de la culpabilité de Nagohitchi…  

- Fais voir…  

L’inspectrice feuilleta et déclara :  

- Et bien grâce à Kaori on va pouvoir coffrer cette ordure. On va même pouvoir aller l’arrêter dès qu’on l’aura retrouvé.  

La porte d’entrée sonna et Ryo déclara :  

- Tu peux aller l’arrêter il est vers l’ancienne estrade. Il est immobilisé et ses comparses sont là-bas aussi.  

- Vous avez eu des ennuis… demanda Miki.  

Kaori tourna son attention vers les papiers.  

- Ils sont arrivés… J’avais préféré les poster depuis Osaka, au cas ou.  

Elle retourna son attention vers la petite fille qui criait :  

- Mamaaaaaaaaaaaan ! potéééééééééé !!!!!!  

Kaori s’avança et prit sa fille dans ses bras. La petite fille enclencha sur :  

- Veuuuuuuux KEEEEEEEEENnnnnnnnnniiiiii !  

- Chut mon ange, bientôt.  

La petite fille fit un câlin à la jeune femme. Elle lui massa le dos dans un geste doux et tendre. Elle dit :  

- Bonjour tout le monde. Désolée. J’espère qu’elle a pas été trop « naturelle ».  

Miki éclata de rire…  

- Je crois surtout que les chiens ne font pas des chats…  

- Hum, si gentille que ça ?  

Ryo s’insurgea :  

- Mais qu’est ce que vous racontez les filles ! cette enfant me ressemble et c’est un ange !  

Tout le monde tomba à la renverse. Kaori lui dit gentiment :  

- Hum, tiens alors prends la ta chère progéniture. J’ai des courses à faire. Bon courage Ryo.  

- Quoi, mais non… En plus je dois venir avec toi ! si y’a des problèmes…  

- Non, ça devrait aller… et puis Miki ? tu veux venir avec moi ?  

- Avec plaisir ! on pourra discuter entre filles.  

- Daï ?  

Le petit garçon la regarda avec appréhension.  

- Tu veux venir ?  

Il acquiesça mais se dirigea d’abord vers la petite fille pour l’embrasser sur la joue et lui adresser un petit sourire. Kaori dit en sortant :  

- Saeko, je veux qu’ils tombent tous.  

- Ne t’inquiète pas pour ça… visiblement Awayuki était quelqu’un de très perfectionniste…  

- Ça l’a pas aidé… Il aurait dut, envoyer ses pièces bien avant. Allez viens mon poussin.  

Elle embrassa sa fille sur la joue et lui dit d’être sage. Elle prit le petit garçon par la main et ils sortirent tous les trois.  

Une fois qu’ils furent sortis, Mick déclara :  

- Elle nous fuit non ?  

- Laisse là un peu, soupira le nettoyeur. C’est pas simple pour elle.  

- C’est simple pour toi peut-être…  

- Non, mais disons que c’est différent.  

- Est-ce qu’ils étaient ensembles ?  

Le nettoyeur n’eut pas le temps de répondre que la petite fille était en train d’essayer d’attraper sa tasse, elle réussit très bien son entreprise. Mais le papa s’en rendant compte à temps souleva prestement Kimi dans les airs et c’est lui qui eut le droit au café chaud sur ses jambes et bijoux de famille. Il poussa un tel hurlement que sa fille se mit à hurler avec lui.  

Alors que Ryo se levait rapidement, la petite fille intensifia ses cris, dérouté le nettoyeur la ramena contre lui. Mais elle continuait à pousser des vocalises. Il essaya, en vain de la calmer…  

Pourtant il avait trouvé ça facile trois ans auparavant quand il gardait Daïsuké.  

Il finit par faire comme il avait vu Kaori le faire avec Daïsuké quand celui-ci avait eut mal au ventre et qu’il pleurait comme ça. Il la mit sur le ventre et la cajola doucement, lentement. Il la berça pendant une bonne quinzaine de minutes.  

Mick, Falcon et l’inspectrice furent conquis par l’efficacité du nettoyeur. Au début, ils l’avaient vu paniquer puis prendre sur lui et enfin trouver une solution. Saeko lui dit doucement :  

- Elle dort.  

Ryo acquiesça et remis un peu mieux sa fille dans ses bras mais continua son doux va et vient, pour continuer à apaiser ses hoquets qu’il entendait à travers son sommeil. Ce jour-là il apprit sa première leçon, ne pas hurler pour ne pas faire peur à sa fille.  

Il avait bien compris qu’en fait, elle avait eu peur à l’entendre agir ainsi. Il finit par s’asseoir sur la banquette, son petit fardeau dans les bras. Il fut bientôt rejoint par les trois autres personnes.  

Ryo demanda :  

- Qu’est ce qu’il y a dans ce dossier ?  

- Je viens de finir de feuilleté, il implique pas mal d’hommes politique à commencé par l’homme d’affaire Nagohitchi, mais également, le ministre des transports Sashimete et une dizaine d’autres.  

- Hum, l’affaire n’est donc pas résolu…  

- Non je ne pense pas… Ils s’en sont pris à Kaori ?  

- Oui… Ils cherchaient les preuves que tu as là…  

- Donc il faut absolument que je fasse valider l’affaire et que tout le monde soit arrêter.  

- Oui, jusque là, Kaori sera probablement en danger.  

Le nettoyeur resta songeur, il pensait à Kaori, et se demandait si l’avoir laisser aller faire des courses était une bonne idée…  

- Miki est avec elle déclara Falcon comme percevant ses pensées.  

- Oui je sais. Et puis, avant que j’intervienne… Elle s’était préparée à utiliser une arme à feu. Il faudrait que je vois ou elle en est dans cette affaire.  

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