Capitolo 11 :: Onzième partie

Pubblicato: 13-02-06 - Ultimo aggiornamento: 13-02-06

Commenti: Salut tout le monde ^^ ! Franchement la numérotation de mes chapitres craint un peu ^^" surtout que j'en suis à l'écriture du chapitre 17 mdr ^^ ! Mais contrairement à ce que j'avais dis il n'y aura pas de troisième fic... mais plutot une dernière partei de quelques chapitres que j'ajouterais à cette fic "droit à la vie" ^^. Au fait, je n'ai pas choisit les noms des deux enfants au hasard. Bon pour Kimi c'est assez simple c'est la même signification que Miki... "mi" = beauté et "ki" = bois. c'est le même "ki" que dans Makimura (voir le site de NJ elle explique mieux que moi) si non c'est surtout pour Kenni que je me suis amusée, en effet j'aurais pu mettre "Kenny" mais j'ai préféré mettre "Kenni" et Ken = Droit (à la vie) enfin dans ce sens là. et "ni"= deux. dans une traduction bête (comme je suis capable de le faire) Kenni = Droit à la vie à deux. ça s'adresse à qui vous voulez ^^ Kimi et Kenni parce qu'ils sont jumeaux ou alors à Kaori et Ryo pour revendiquer le droit d'être ensemble ? En fait cette fic était centré sur "Kenni" ^^! Kyaa vous vous dites l'auteur est tordue (pas tort ^^") enfin c'est pas grave je suis sure que plus je suis givrée plus vous me suivez mdr ^^) Bon je vous laisse, je crois que j'ai écris une tartine aujourd'hui ^^ désolée ^^' Alllez bonne lecture à tous et n'oubliez pas les reviews et merci aux reviewers. Vous ne pouvez pas savoir comme j'aime lire vos annecdotes et vos théories ^^ :)

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Ryo entra au moment ou la tornade Kaori avait prit sa fille qu’elle avait emmitouflée dans une large couverture.  

- Que… c’était pas si pressé…  

- Mais non Ryo ! Allez porte Daïsuké s’il te plait. On va à l’hôpital…  

- Qu’est ce qu’il y a ? Kaori tu ne te sens pas bien ? demanda-t-il inquiet en imaginant déjà des schémas catastrophe.  

- Mais non, Kenni se réveille. Et je veux aller le voir ! c’est tout !  

- Ah mais c’est super.  

Le nettoyeur vit le visage de la jeune femme pétiller et un immense sourire vint illuminer son visage.  

Un quart d’heure plus tard, Kaori et Ryo avaient laissé les deux enfants à la bonne garde d’Umibozu.  

La jeune femme passa les vêtements aseptisés assez rapidement, elle commençait à en avoir l’habitude. Elle caressa la joue de son enfant. Elle voulait le réveiller pour qu’il lui prouve lui-même qu’il était réveillé. Elle l’appela doucement :  

- Mon poussin, c’est maman… réveille toi mon petit ange.  

Le nettoyeur se tenait à côté de la jeune mère, il vit son sourire s’épanouir quand les yeux du petit garçon s’ouvrirent. Spontanément Kenni tendit les bras vers sa mère en murmurant un « maman » à peine audible. Kaori les yeux pétillant de larmes contenues prit son enfant contre elle. Elle s’assit dans le fauteuil en faisant attention à la transfusion. Il n’était plus relié à un monitoring, il était sauvé. Le chirurgien l’avait rassuré avant qu’ils entrent dans la chambre. Demain, le petit garçon sera examiné pour voir les dégâts du coma.  

Kaori se fichait pour le moment des éventuelles séquelles, son fils était vivant et se souvenait d’elle. Elle lui caressa la tête et embrassa son front.  

Le nettoyeur regardait la scène de loin, il savait qu’il n’avait encore aucun lien avec ce petit être mais il se sentait rassuré de voir que ce petit bonhomme allait bien.  

La jeune maman releva les yeux pour croiser le regard tourmenté de Ryo, elle lui fit signe de s’approcher.  

Ce dernier vint se mettre à genou devant Kaori, il osa d’une main incertaine de caresser la joue du petit garçon, qui tourna son regard vers lui. Ses grands yeux noirs scrutèrent avec étonnement cet homme, Kenni ne se sentait pas en danger. Il se sentait même rassuré. Il regarda à nouveau sa maman qui lui adressa un sourire magnifique alors que ses yeux pleuraient. Doucement le petit garçon tendit son bras pour toucher le visage de sa mère mais sa main était trop petite, et il vit cet homme essuyer à sa place les larmes de sa maman.  

Kenni adressa un regard surpris. Ce même homme dont il ignorait encore le nom prit sa petite main et l’embrassa.  

Le petit garçon était encore bien trop fatigué pour s’offusquer d’un tel comportement.  

- Ryo, tu peux me passer le livre. Je vais lui lire une petite histoire pour qu’il s’endorme.  

Le nettoyeur obtempéra d’une main mécanique alors qu’il fixait le petit garçon dont les yeux papillonnaient pour essayer de rester éveillé.  

Une page de lecture plus tard, Kaori demanda l’aide du nettoyeur pour recoucher Kenni.  

La jeune femme embrassa une dernière fois le front du petit garçon. Elle prit le doudou qui était sur la table de nuit pour le poser entre ses deux petits bras.  

- Bonne nuit mon petit bout.  

Elle se recula et regarda avec curiosité ce que le nettoyeur allait faire. Kaori fut surprise de constater que Ryo fasse les même gestes qu’elle comme pour mieux les apprivoiser.  

La jeune femme retourna récupérer sa fille, elle remercia le géant d’avoir gardé les deux enfants. Ryo récupéra le plus grand qui ne se réveilla même pas.  

Arrivé à domicile, Ryo glissa le garçon dans les draps mais fut surpris de ne pas trouver Kaori. Il alla dans sa chambre à lui, et découvrit la mère allongée encore habillée avec sa fille au-dessus d’elle en train de dormir toutes les deux.  

Le nettoyeur s’approcha d’elle et lui enleva les chaussures, il fit glisser une couverture sur elles deux. Il hésita, mais finit par se glisser à côté d’elles. Cela faisait plusieurs jours qu’il avait délaissé son lit au profit du canapé. Mais là, il ne se sentait pas le courage d’y aller.  

Le poids de son corps fit glisser Kaori et sa fille contre lui. Instinctivement, il passa son bras sous le cou de la jeune femme.  

La petite fille glissa sur le torse du nettoyeur, ce dernier la maintint avec son bras gauche pour qu’elle ne tombe pas. De son autre bras, il invita Kaori à se rapprocher. Elle gémit doucement alors qu’elle posait sa tête contre son épaule.  

Le nettoyeur ne tarda pas à s’endormir, il était heureux. Il sentit vaguement Daïsuké venir se glisser de son côté.  

Quelques heures plus tard, quand les deux adultes se réveillèrent. Ils se regardèrent avec étonnement. La petite Kimi avait glissé entre son père et sa mère. Et Daïsuké dormait encore à côté de Ryo.  

Heureusement que le lit était large si non Kaori et ou Daïsuké se retrouvaient par terre. Car la toute petite était complètement de travers offrant ses pieds au buste de Ryo tandis que Kaori avait droit à la tête sur sa poitrine.  

Le nettoyeur fit une grimace et eut une larme à l’œil quand la petite fille se mit à gigoter et à donner des coups de pieds à son papa. Kaori réagit avec une douce fermeté quand elle réajusta la position le corps de la petite fille parallèle à eux et non plus perpendiculaire. Doucement elle lui caressa la joue, et lui sourit.  

Kimi gesticula encore un peu mais vint se caler contre sa mère et couina un peu en cherchant du bout de la main sa tétine. Elle grogna. Kaori se releva sur un coude et trouva près du nettoyeur l’objet tant convoité elle le saisie et le proposa aux lèvres de sa fille qui spontanément ouvrit la bouche. Elle réajusta la place de la sucette avec sa main.  

Le regard de Kaori croisa celui du nettoyeur, elle fut presque hypnotisée. Mais Daïsuké vint de son côté, et elle le prit sur elle. Il était allongé à présent à côté de la petite fille.  

Il regardait avec un peu d’inquiétude Ryo qui le fixait.  

- Bien dormi Daï ? demanda-t-il doucement pour rassurer son petit invité.  

Sans le quitter des yeux, le garçonnet hocha la tête. Kaori avec une infinie tendresse caressa le front du garçon avant de l’embrasser au même endroit. Il la regarda et elle lui sourit pour le rassurer.  

- Tu veux petit déjeuner ?  

Il hocha une nouvelle fois la tête. Kaori se dégagea et le petit garçon le suivit. A peine avait-elle bougé un peu que la petite fille se réveilla et tendit les bras vers sa mère.  

- je m’en occupe intervint Ryo.  

Il enleva l’enfant du lit, qui grogna de protestation mais bientôt l’ascension fut parfaite car elle se retrouva sur les épaules du nettoyeur. Le résultat fut immédiat et les larmes de crocodiles disparurent rapidement. Au vu de grands éclats de rire alors que Ryo la faisait sauter dans ses bras. Kaori les regarda descendre. Elle avait comme de l’amertume dans la gorge car elle se sentait coupable de ne pas avoir donné sa chance au nettoyeur avant.  

Bien sûr, elle savait qu’il ferait un papa formidable, il suffisait de l’avoir vu fait avec Daïsuké quand il était petit, mais elle ne voulait pas le mettre en danger davantage encore.  

Le garçon tira sur son bras, Kaori sortit de ses pensées et constata que Ryo la fixait avec inquiétude. Elle lui adressa un sourire crispé et le rejoignit dans la cuisine. Elle sortit du placard à balai une chaise haute et invita Ryo à l’installer. Elle l’accrocha.  

Ryo vit que dans le placard, il y en avait une deuxième. La jeune maman lui donna un biberon et en prépara un deuxième qu’elle mit dans un thermos. Devant l’interrogation du nettoyeur, elle lui dit :  

- C’est pour Kenni. Je suis sûre qu’il voudra pas manger dans un autre biberon. Ils sont très têtus tous les deux. Tu peux les surveiller.  

Pour toute réponse le nettoyeur hocha la tête.  

Quelques minutes plus tard, Kaori accompagnée de Falcon allaient en direction de l’hôpital. Aucun mot ne fut prononcé. Le géant savait que Kaori avait agit par amour il y a trois ans. Il respectait ses décisions car il la respectait elle.  

A quoi bon l’accabler ? Il sentait qu’elle culpabilisait suffisamment toute seule pour ne pas en remettre une couche. Cependant, il savait qu’elle cachait quelque chose. Tout du moins le cachait à leurs amis à défaut de le cacher à Ryo.  

Kenni avait été transféré durant la nuit en pédiatrie et dans une chambre individuelle. Il hurlait quand Kaori entra dans la chambre, en effet une infirmière voulait le forcer à prendre le biberon. Mais le petit garçon ne voulait pas. Il criait qu’il voulait sa maman.  

Affligée, l’infirmière allait déposer le braillard dans le lit quand une jeune femme aux cheveux mi-longs entra dans la chambre.  

- Je vais le prendre proposa cette dernière.  

L’infirmière regarda les deux nouveaux venus et faillit lâcher le petit garçon quand elle vit le géant crâne chauve et lunette noirs arriver. Profitant de ce moment de confusion total de la part de l’intervenante. Kaori lui sourit et prit le garçonnet qui constatant qu’il était dans les bras de sa mère arrêta tout de suite de pleurer. Il était encore saisit de légers hoquets à cause de sa colère.  

- ça va aller mon poussin.  

Elle attendit encore quelques minutes que le petit bonhomme soit calmé avant de sortir son arme de son sac à main, il s’agissait évidemment du thermos ou se trouvait le biberon dedans.  

Le petit le bu goulûment.  

- Il a de qui tenir déclara Falcon.  

Il s’assit par terre contre le mur. Il resterait là à veiller ce petit bonhomme. Il n’avait pas encore beaucoup dormi depuis le début de cette affaire.  

- Tu devrais peut-être rentrer te reposer Umi, proposa Kaori.  

- Ça va. Ryo a dit qu’il déposerait les petits près de Miki et qu’il viendrait te tenir compagnie.  

- D’accord. Il est un peu étrange… confia-t-elle doucement.  

Un silence s’installa mais le géant finit par dire :  

- Je crois qu’il a réellement peur de te perdre à nouveau. Tu l’aurais vu, pendant ces trois ans. Il ne vivait plus, il survivait. Et le fait de ne trouver aucune nouvelle de toi…  

- J’ai agis pour son bien…  

- Tu crois?  

- Je ne voulais pas et je ne veux pas qu’il meure par ma faute…  

- C’est un noble sacrifice, mais si Ryo avait voulu se défaire de toi… Il l’aurait fait de lui-même il y a longtemps.  

- …  

- S’il te pensait vraiment incompétente pour être sa partenaire, jamais il ne t’aurait prise.  

- Je ne sais pas tiré droit…  

- Il n’a jamais voulu que tu apprennes de toute façon. Il a apprit à vivre pour deux, mais tu sais manier les pièges et les massues…  

- Peut être mais ça n’a pas empêché Ryo d’être blessé la dernière fois…  

- Un accident… un simple accident.  

Kaori ne savait plus, elle savait qu’elle avait eu une bonne idée en quittant la vie de Ryo à ce moment-là, surtout quand elle avait après plusieurs semaines plus tard qu’elle était enceinte…  

Lui imposer sa propre vie était une chose mais imposer celle d’un autre enfant, enfin deux puisqu’elle avait appris après qu’elle attendait des jumeaux.  

Elle avait pensé l’espace d’un instant « Et bien l’étalon de Shinjuku, est bien un étalon » et une libellule était passé derrière sa tête.  

- Je suis perdue, avoua-t-elle du bout des lèvres. Si tout était simple, mais en plus je complique la situation… Je ne veux pas lui imposer encore autre chose.  

- Bref, de toute façon, Ryo a déjà fait circuler le bruit qu’après avoir réglé son compte à Sashimete, il se retirerait définitivement du milieu.  

- Mais… le quartier de Shinjuku va…  

- Il existe de tout jeune nettoyeur très doué. On en a sélectionné un très doué, avec une bonne mentalité. Et il est presque prêt.  

- Vous avez formé un nouveau City Hunter ? demanda-t-elle en écarquillant les yeux.  

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