Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 14 :: Quatorzième partie

Pubblicato: 21-02-06 - Ultimo aggiornamento: 21-02-06

Commenti: et oui déjà 14 ^^ ! Merci pour vos reviews ! et bon courage Moon tu vas finir par rattraper tout ton retard ^________^ ! Un gros bisous à Ayumi, Elodea et Irina :). Bonne lecture à tous et n'oubliez pas les reviews :)

 


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Kaori cligna des yeux encore quelques fois avant de se tourner vers Ryo et lui demander :  

 

- Mais qu’est ce que ça veut dire ?  

- Tu m’avais opposé le fait que les escaliers étaient dangereux. Alors j’ai fait changer ces derniers pour qu’on puisse mettre une barrière aux deux extrémités. Comme ça plus de raison de déménager !  

- Mais Ryo pourquoi as-tu fais une telle chose ?  

 

Ryo déposa Kenni par terre puis déposa Daï sur le sol. Il prit Kimi des bras de sa mère et la déposa dans le parc qu’il avait remonté.  

 

En effet Kaori avait déjà transvasé les différentes affaires pour l’appartement du dessus. Une partie du travail du nettoyeur le temps que les gars ait changé les escaliers et mit les barrières de protection, il avait environ dix voyages entre les deux étages pour tout remonter. C’était un pari risqué car Kaori allait peut-être mal réagir.  

Ryo avait même aménagé l’ancienne chambre de la jeune femme pour y installer une sorte de salle de jeu, il avait aussi installé une barrière à la sortie de cette dernière.  

Il avait aménagé la grande pièce à l’étage près de sa chambre en une grande chambre d’enfants, pour le moment il y avait trois lits, deux lits de bébés et un lit d’enfant pour Daïsuké. Il avait dans l’espoir que dès que Kaori l’accepterait à nouveau dans ses draps, il puisse aménager la chambre en face de la sienne pour une chambre pour Daïsuké ou pour le bébé à venir.  

 

Il avait fait tout ça pour elle, et Kaori ne semblait pas comprendre. Après avoir mis les deux bébés dans le parc. Il installa rapidement Daï devant la tv puis se retourna vers la jeune femme il s’approcha d’elle en prédateur. Elle s’enfuit presque dans la cuisine.  

 

Il la rejoignit et la coinça contre le plan de travail. Il lui demanda doucement :  

 

- A ton avis Kaori… pourquoi j’ai fait ça ?  

- Je sais pas… je ne comprends pas.  

 

Ryo se passa une main dans les cheveux. « elle ne comprend pas » se dit-il. Il lui dit doucement :  

 

- C’est pourtant simple…  

- …  

 

Voyant qu’elle ne suivait pas son résonnement il continua :  

 

- Je ne veux plus que tu partes loin de moi, même si c’est pour l’appartement du dessous.  

- Ryo…  

- Je te l’ai déjà dis, je prends tout. Comme on dit si bien : veau, vache, cochon… tout.  

 

Et il fit une chose impensable il enfouit sa tête dans le cou de la jeune femme qui resta immobile de surprise.  

 

- Ne me laisse plus jamais, Sugar.  

 

Kaori ferma les yeux et passa ses bras autour du cou et demanda dans le cou du nettoyeur :  

 

- Que veux-tu de moi ?  

- Que tu t’installes avec les enfants ici, chez nous.  

- C’est tout ?  

 

 

Elle s’écarta de lui pour glisser son regard dans le sien. Ryo soupira :  

 

- Pour l’instant oui.  

- Très bien… on s’installe ici.  

- Super.  

 

Elle se détacha de lui et se dirigea vers la porte de la cuisine, Ryo l’interpella à nouveau, la jeune femme se retourna et croisa le regard de braise du nettoyeur.  

Il la désirait, elle le savait. Mais elle se refusait à cette éventualité.  

 

- Oui Ryo ?  

- Ouvre-moi ton cœur, Sugar. Laisse la porte de ton cœur ouverte pour que je puisse le reconquérir.  

 

Elle le dévisagea surprise, elle ouvrit la bouche puis la referma pour enfin se décider à dire :  

 

- Après tout ce que je t’ai fait, tu veux encore de moi ?  

- …  

- Même alors que je suis enceinte ? Tu es généreux Ryo. Mais je ne crois pas que je mérite ça.  

 

En deux enjambées le nettoyeur se trouva devant elle il la força à la regarder dans les yeux et lui dit :  

 

- Si tu crois que j’agis par pitié ! Tu te trompes ! Si tu crois que j’agis juste pour prendre mes responsabilités, tu te trompes ! Si j’agis ainsi c’est parce que…  

 

Un silence s’abattit dans la cuisine, seuls la télévision renvoyait certains échos. Ryo n’arrivait toujours pas à dire ces trois petits mots et pourtant. Alors il l’embrassa d’abord délicatement mais quand la jeune femme entrouvrit ses lèvres il y passa sa langue et joua avec celle de la jeune femme.  

Kaori avait fermé les yeux, cette fois-ci c’était l’instinct qui dictait ses actes elle passa ses bras autour du cou du nettoyeur et glissa ses doigts fins dans ses cheveux. Ryo l’attira à lui pour que son corps soit collé au sien. L’homme embrassa le cou puis remonta jusqu’à l’oreille et :  

 

- Kaori, je t’…  

 

Des pleurs se firent entendre, Kaori s’écarta du nettoyeur et alla dans le salon. Daï était toujours devant la télévision mais regardait les jumeaux. La jeune femme orienta alors son regard vers cette direction. Et là elle vit sa fille en train de tirer sur le jouet de son frère. La jeune mère s’avança vers cette demoiselle et lui dit :  

 

- Kimi, laisse le jouet de ton frère.  

- C’esssssssstttttttt lleeeeeeeee mieeeeeeeeeeeen !!!!! couina le bébé.  

- Tu laisses ce jouet à ton frère.  

 

Joignant le geste à la parole, Kaori récupéra le jouet qu’elle donna à son fils. Mais Kimi ne se laissa pas faire et alla frapper son frère pour le reprendre.  

Kaori lui donna une petite claque sur le derrière, vexée, Kimi se mit à hurler. La jeune mère récupéra sa fille et l’emmena dans la chambre du bas et découvrit qu’elle avait été changé en salle de jeu.  

Ryo l’avait suivit dans ses déplacements.  

 

- Ou est leur lit ?  

- En haut. Viens.  

 

La petite fille hurlait toujours autant. Kaori la tenait dans ses bras malgré le faite qu’elle se débattait. A un moment donné la petite fille donna un coup au visage de sa maman. Cette dernière fit une grimace mais se contenta de monter les escaliers et de suivre Ryo qui le conduisit jusqu’à la chambre du fond ou Kaori put constater avec étonnement la décoration.  

Elle s’installa sur la table à langer et sans un mot changea sa fille et la mis dans un pyjama puis une gigotière et enfin elle la mit dans un des petits lits. Elle lui dit :  

 

- Kimi, tu es punie, tu n’as pas le droit de frappé ton frère. (nda : merci super-nounou ^^’ c’est bon c’est bon pas de coup de pieds je sors ^^’) Maintenant tu vas rester ici.  

 

Malgré le serrement au cœur, Kaori laissa sa fille brailler et laissa la porte de la chambre entrouverte. Ensuite elle ferma les autres portes et redescendit les escaliers suivit de près par le nettoyeur qui referma la barrière des escaliers du haut.  

La jeune femme alla ensuite vers Kenni pour le prendre dans ses bras pour le consoler. Elle lui caressa le visage.  

 

- Tu vas la laisser hurler ? demanda le nettoyeur.  

 

Ce dernier était debout devant l’escalier dont il n’avait toujours pas fermé la barrière et regardait inquiet l’étage.  

 

- Oui bien sûre. Ne t’inquiète pas, pleurer ne lui fera pas de mal. Elle n’a pas le droit de frapper son frère.  

 

Elle confia le petit garçon à son père qui ne s’y attendait pas.  

 

- Je vais enlever les jouets qui n’ont pas leur double.  

- Pardon ?  

- Oui, ils sont jumeaux du fait ils veulent jouer avec les mêmes choses. En achetant en double les jeux, ça évite tous conflits.  

- Alors c’est ma faute ?  

- Tu ne pouvais pas savoir. Ne t’inquiète pas, c’est pas catastrophique.  

 

Elle alla voir Daï et lui dit :  

 

- Mon poussin, je vais faire couler ton bain. Je laverais les jumeaux demain. J’ai pas le courage.  

 

Ryo constata avec amusement que le mode « maman » était enclenché, et cela le frustra un peu car il constata qu’il devrait faire avec cette nouvelle facette de la personnalité de Kaori. Il soupira.  

 

- Quelque chose ne va pas ? demanda-t-elle doucement en aidant Daïsuké d’enlever son pull-over.  

- C’est bien d’être parent, mais dommage qu’on puisse pas laisser cette casquette à cinq heures du soir comme le boulot.  

 

Il s’attendait à se faire réprimander, mais la jeune femme éclata de rire et lui dit :  

 

- Désolé Ryo, c’est un boulot à plein temps ! mais tu as déjà pu voir que ça avait tout de même des moments adorables.  

- Oui bien entendu. Mais bon, ils ont interrompu le moment câlin !!!!! snif.  

 

Elle lui sourit. Ryo et Kaori levèrent le regard vers l’étage et ils virent tous les deux arriver à quatre pattes dans sa grenouillère la petite fille qui reniflait bruyamment. Et juste pour le plaisir elle se mit à hurler et à pleurer.  

 

- Enfin ça a aussi des moments casse-pied – Elle s’adressa à sa fille – Kimi, tu retournes dans la chambre ! tu es punie.  

 

La petite fille pleura encore quelques minutes puis voyant qu’elle n’aurait pas le dernier mot elle retourna à quatre pattes jusqu’à la chambre. Tout en criant :  

 

- MAAAAAAAAMAAAAAAAN ! Mééééééééchanteeeeeeeeee !  

 

Kaori sentit son aplomb flancher l’espace d’une minute puis elle se reprit et emmena Daïsuké jusqu’à la salle de bain ou elle lui fit une toilette rapide. Finalement le bain serait pour le lendemain.  

 

Elle monta ensuite avec les deux enfants dans un silence un peu pesant. La jeune femme semblait se battre avec elle-même pour ne pas craquer. Elle savait bien que sa fille ne pensait pas ce qu’elle lui avait crié mais elle constatait quand même que ces petits mots lui brisaient le cœur.  

 

Elle recoucha sa fille l’embrassa sur le front, fit la même chose avec Kenni puis elle borda Daïsuké qu’elle embrassa aussi sur le front.  

Ensuite, elle se contenta de mettre en marche la sphère qui contait une histoire et illuminait le plafond.  

Elle finit par sortir de la chambre. Elle laissa la porte entrouverte.  

 

Vidée, elle s’adossa contre le mur et ferma les yeux.  

 

- Ça va ?  

- Non, mais ça va passer murmura-t-elle.  

 

Ryo était devant elle et la regardait. Puis prit d’une intuition il l’attira à lui et lui dit :  

 

- Je n’aurais pas su agir comme tu l’as fait. J’ai beau être un tueur, je serais bien incapable de gérer aussi bien trois enfants comme tu le fais.  

- Merci Ryo. Si tu savais comme je doute à chaque instant. Et puis Kimi a deux ans, j’imagine à peine ce qu’il va se passer dans une dizaine d’année.  

 

Le nettoyeur se gratta la tête tout en gardant sa deuxième main sur la hanche de la jeune femme.  

 

- J’espère qu’elle maniera pas la massue ! sans quoi elle trouvera jamais de petit ami.  

- Oh, des masos y’en a déclara-t-elle. La preuve tu l’es. Elle n’est donc pas désespérée.  

 

Une libellule passa derrière Ryo.  

 

- Je suppose que la chambre d’amie est ma chambre ?  

- Exact. Mais j’aimerais que tu dormes avec moi.  

- Non. Ce n’est pas une bonne idée.  

 

Elle se dégagea puis alla devant la porte qui serait à présent sa chambre.  

 

- J’ai encore plein de choses à voir. A régler, surtout avec moi-même. Et puis je dois prendre une décision.  

- Une décision ?  

 

Kaori lui adressa un pâle sourire, mais elle ne lui répondit pas. Elle pénétra dans sa chambre et ferma la porte et s’adossa à cette dernière. Ryo de l’autre côté fixait encore cette même porte. Il hésitait à demander des comptes à la jeune femme. Mais il descendit les escaliers.  

La jeune femme se déshabilla mécaniquement et passa une chemise de nuit qui lui arrivait à mi-cuisse. Ensuite devant la glace de l’armoire elle se regarda.  

Depuis cette nuit-là ou elle avait eut cette relation avec Toshio, elle avait plus ou moins fuit les miroirs de peur de voir sur son visage les traces de ses pensées intimes. Et voilà qu’en l’espace de deux heures elle s’observait.  

Elle tenta de sourire à son image, mais elle n’obtint qu’une grimace informe. Elle posa ensuite ses deux mains sur son ventre pour voir sa taille. Elle entendit plusieurs bruits sourds, Kaori en conclu qu’il s’agissait de Ryo en bas dans la salle de tir.  

Elle hésita à le rejoindre mais y renonça. C’était elle qui avait fuit dans la chambre, autre qu’elle n’allait pas le déranger dans ses réflexions. La jeune femme se coucha et mit contrairement à ce qu’elle pensait beaucoup moins de temps à s’endormir.  

 

Ryo tirait depuis plus d’une heure quand il en eut marre. Il resta un instant avec son arme à la main. C’était étrange pour lui, cette situation cette paternité découverte. Ce n’était pas la première fois qu’il y songeait. En fin de compte, c’était depuis qu’il avait entendu le terme « les enfants » lorsqu’ils avaient mentionné l’accident d’Awayuki. A ce moment là, il avait espéré inconsciemment pour qu’un enfant soit à lui. Mais sa conscience avait rejeté cette éventualité, lui, Ryo Saeba qui n’avait donné que la mort, était théoriquement incapable de donner la vie.  

Bien sûr il n’était pas l’étalon de Shinjuku pour rien, (nda : *libellule…libellule*) la preuve, il était tout de même papa de deux bouts de choux. Il fixa son arme qui avait déjà prise tant de vies… Et il avait offert la vie.  

Il remit son arme dans son holster et remonta les mêmes escaliers descendus seulement une heure auparavant. Il voulait les voir, alors sur la pointe des pieds il pénétra dans l’antre des enfants. Il s’approcha de chacun des lits ajusta les couvertures de Daïsuké, et rendit leur sucette aux jumeaux.  

Il ne les avait pas embrassé tout à l’heure, probablement parce qu’il avait un peu peur d’être surpris. Il avait beaucoup changé, avant mais même face à des enfants jamais il ne se serait laissé aller à la tendresse, et là, face à ces trois miniatures, il trouvait en lui des trésors tendresses. Il les embrassa sur le front.  

 

Il passa près de la porte de la chambre de Kaori, il entendit des bruits étranges. Il se décida à entrer, il ne sentait aucune menace mais il préférait vérifier. Elle était en train de faire un rêve.  

 

 


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