Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

It’s simple. Just send the images to me and tell me where the images should be in the text. I’ll take care of the rest. Please log in to send me these images and use the email you gave me when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 23 :: Ving-troisième partie

Pubblicato: 30-03-06 - Ultimo aggiornamento: 30-03-06

Commenti: Doucement on voit la fin se profiler ^^ ! le prochain chapitre clôturera cette fan fiction :) j'espère que ça vous plait toujours ! finalement j'ai mis le chapitre jeudi au lieu de vendredi ^^ mais je pense pas que vous m'en veuillez ^^ ! Merci pour toutes vos reviews ^^ et n'hésitez pas à en poser !

 


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Vingt-troisième partie  

 

Un mois et demi plus tard Ryo attendait, il tournait comme un loup en cage ! Bientôt il pourrait revoir sa belle. Les affaires des enfants et de cette dernière étaient arrivées deux jours auparavant et l’ex-nettoyeur démoralisait de ne pas l’avoir encore vue.  

 

Mais il fallait faire discret, il ne fallait surtout pas qu’on devine qu’elle venait. Il fallait encore rester un peu prudent. Officiellement, Kaori Makimura et ses enfants étaient à New York auprès de sa sœur depuis trois semaines après sa sortie d’hôpital. En réalité, Falcon les avait envoyés à une heure à peine de l’endroit ou se trouvait Ryo mais ce dernier l’ignorait. C’était juste pour s’assurer que personne ne les ais suivit.  

 

Ce matin-là, il observait par la fenêtre et il crut à une apparition, il se frotta les yeux mais non c’était bien sa Kaori poussant une poussette avec deux bouts de choux remuant et Daïsuké sur la marche derrière pour ne pas avoir à marcher.  

Ryo sortit tel un automate, il s’avança vers eux et sans un mot prit sa place et la poussa lui-même. Ensuite il souleva un des enfants et le monta à l’étage.  

La jeune femme constata que le nettoyeur avait tout aménagé tout du moins l’habitat des enfants. Il avait suffisamment économisé d’argent pour acheter une maison plutôt spacieuse. Quand ils seraient plus grands, chacun des enfants pourraient avoir leur propre chambre. Pour le moment, il avait installé Daïsuké et Kenni dans la même chambre mais Kaori lui fit déménager Kenni dans la chambre de sa sœur en arguant qu’il ne fallait surtout pas séparer des jumeaux tant qu’ils n’en faisaient pas la demande expresse.  

 

Ryo n’avait pas vu les enfants depuis trop longtemps à son goût, d’ailleurs les jumeaux eurent du mal à aller vers lui, ils ne le reconnaissaient plus très bien. Le nettoyeur se sentit dépassé, ça faisait deux mois qu’il ne les avait pas vus et il n’avait pas le droit à des câlins. Il laissa donc faire la maman, et fut un peu plus joyeux quand Daïsuké lui fit un bisou avant d’aller dormir. C’était bientôt l’heure de leur couché, la maman prit Kenni et le posa dans les bras du papa bougon tandis qu’elle prenait sa fille. Ensuite ils allèrent s’installer dehors sur les chaises de jardin. Il faisait un peu frisquet mais c’était supportable. Le petit garçon grogna un peu mais finalement se laissa câliner par ce papa maladroit.  

 

Une demi-heure plus tard les enfants étaient couchés et dormaient à point fermé. Kaori luttait pour rester éveillée mais elle finit par s’endormir sur l’épaule de son partenaire. Elle se réveilla en sursaut et devant la mine inquiète de son compagnon elle lui prit la main et la posa sur son ventre un peu arrondit, et Ryo sentit nettement des coups de pieds ou quelque chose qui y ressemblait.  

Le nettoyeur la serra contre lui, et elle finit par se rendormir, bercée par la télévision et le cœur apaisant de l’homme qui la tenait dans ses bras. Ce dernier se leva et la souleva pour l’amener vers leur chambre.  

 

L’accouchement était proche et Kaori tenait à que ce soit Ryo qui choisisse le prénom, elle venait de lui apprendre. l’arrivée était prévue pour dans une semaine…  

Mais ce dernier eut lieu plus tôt que prévu, et le nettoyeur ne pensait pas que cela soit possible. Elle ne pouvait pas lui donner une telle responsabilité, cependant elle l’avait bien prévenue qu’il était hors de question de l’appeler « Mokkori » ou « massue ». Quand elle lui avait dit ça, il en était tombé à la renverse et lui avait dit :  

 

- Mais ça va pas la tête ! Je vais pas l’appeler comme ça mon gosse !  

 

Kaori l’avait regardé avec tendresse et ses yeux brillaient, le nettoyeur ne s’était pas rendu compte qu’il avait mis la possessivité, des larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme. Ryo s’immobilisa et s’approcha et lui demanda soucieux :  

 

- J’ai dis une bêtise mon ange ?  

- Non, tu as dis la plus belle chose que tu pouvais dire.  

 

Elle lui adressa un magnifique sourire alors que ses larmes coulaient encore sur ses pommettes. Il n’avait toujours pas compris et il lui dit :  

 

- Allons Kaori c’était évident que je n’allais pas l’appeler Mokkori ou Massue faut être nul pour choisir un tel prénom.  

 

Les yeux de son ange pétillèrent mais les larmes coulaient toujours. Il la prit dans ses bras et la berça en lui disant :  

 

- Je ne veux plus voir ses larmes mon cœur, pourquoi tu pleures ?  

- Les hommes ne comprennent vraiment pas les larmes des femmes n’est ce pas ?  

- Qu’est ce que tu veux dire ? demanda-t-il tout en s’écartant d’elle.  

- Tu as dis que c’était ton bébé Ryo, et je suis contente que tu le vois ainsi.  

- Je ne comprends pas.  

 

Elle se cacha dans ses bras et lui dit doucement :  

 

- Je t’aime.  

 

Ryo était vraiment largué, il ne comprenait toujours pas. Et puis il finit par demander :  

 

- Ça t’embête que je dise que c’est notre enfant malgré tout ?  

- Non Ryo. Ne t’inquiète pas, quoi qu’il arrive cet enfant, fille ou garçon aura le nom de Saeba.  

- Je croyais que…  

- Sur le papier il y aura marqué en père biologique Toshio évidemment, murmura-t-elle comme si elle craignait de blesser le nettoyeur. Mais, le vrai père celui qui sera là, ce sera toi. Et après ça, grâce au papier qu’on a eut, tu pourras l’adopter. Enfin si ça te tente…  

 

Kaori s’était serrée contre lui, elle avait peur d’avoir dit une bêtise, il ne réagissait pas. Elle finit par s’écartait et elle le trouva absent. Elle posa sa main contre sa joue. Il sortit de ses songes et captura sa main.  

 

- Ça va Ryo ?  

- Tu es sure de toi Kaori ?  

- Quoi donc ?  

- Tu veux vraiment que j’adopte ton enfant ?  

- Bien entendu. Si tu le veux évidemment je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit.  

- Bien sûre que je veux, je pensais que…  

- Tu penses trop, murmura-t-elle. Si tu te sens prêt à être son père au même titre que des trois autres il n’y a pas de problèmes.  

- Hé ! Madame Saeba ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité.  

 

Elle lui fit un immense sourire, et s’accrocha à lui pour qu’il se penche, ce qu’il fit et elle lui tendit ses lèvres, avides et passionnées qui n’attendaient que lui. L’homme impatient, amoureux ne pouvait que céder alors il déposa ses lèvres sur les siennes. Gourmandes, d’un commun accord ils approfondirent ce moment passion.  

Il la fit s’asseoir sur ses genoux et doucement glissa sa main sous le pull de la jeune femme. Le nettoyeur caressait ce ventre arrondit qui dans quelques jours se libérerait de son trésor et l’amènerait à la lumière du jour.  

Ils n’avaient toujours pas fait l’amour depuis qu’ils avaient déménagé mais c’était à cause de la peur qu’ils avaient eut à l’idée de perdre cette petite vie. Et même si le médecin les avait rassurés que cet accident avait été dut à un excès de stresses et de tensions.  

Mais ce soir là, ils se sentaient si proche, ils voulaient aller plus loin, mais par cette nuit de pleine lune, le destin en décida autrement.  

 

Kaori s’écarta rapidement, elle mit ses bras autour de son ventre et fit une horrible grimace.  

 

- Kao… ?? ça va ?  

- Je…  

 

Elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri, alors qu’un liquide coulait.  

 

- Kaori ? qu’est ce qui se passe !  

- Il faut qu’on y aille Ryo… dit-elle avant d’être prise par une autre contraction.  

- Quoi ? fit-il bêtement.  

- Le bébé, Ryo. Je veux pas accoucher à la maison alors s’il te plait ! pria-t-elle alors qu’une contraction la saisissait.  

 

Le nettoyeur était déboussolé, il finit par réagir, il passa un bras sous les jambes de sa femme et la porta jusqu’à la voiture, il ouvrit la portière et l’installa. Kaori sentait bien que son homme était quelque peu hésitant et ne savait pas trop quoi faire. Elle ne lui avait pas expliqué le déroulement, elle n’y avait pas pensé.  

La dernière fois c’était Toshio qui l’avait amené en urgence car ils dînaient ensemble. Il avait agit avec rapidité et pragmatisme mais ce n’était pas sa première fois à lui, alors que Ryo…  

 

Kaori se cala dans le siège et respira doucement, il valait mieux ne pas pousser accidentellement et avancer la venue du bébé. Elle lui dit :  

 

- Ryo…  

- Oui ?  

 

La jeune femme fit une nouvelle grimace et dit au nettoyeur :  

 

- Va chercher la valise, elle est dans le placard sous l’escalier.  

- D’accord.  

 

Il allait partir vite chercher ce qu’il fallait mais la jeune femme le retint et lui dit :  

 

- Les enfants, il faut que tu ailles voir la voisine, elle a dit qu’elle viendrait les garder.  

- C’est tout ?  

- Dépêche-toi. S’il te plait  

- D’accord.  

 

Kaori eut un pâle sourire avant de crier devant la douleur, elle pesta contre elle-même. Avec tout ça, elle n’aurait certainement pas de péridurale et allait sûrement souffrir le martyr.  

 

Alors que Ryo avait prévenu la voisine qui l’avait rassuré, et qu’il était allé chercher la valise de sa dame, il retourna vite vers la voiture. Il ferma la voiture du côté passager et monta de l’autre côté. Il la conduisit rapidement mais prudemment. Sa passagère grognait :  

 

- Faîtes des enfants qu’ils disent ! Ces fichus politicards ! Ça se voit que c’est pas eux qui les mettent au monde !  

 

Ryo ne put s’empêcher de sourire amusé et le pire c’est qu’elle continuait encore en bougonnant, il finit par faire un geste vers elle.  

 

- Allons mon ange, tenta Ryo en lui capturant la main un instant pour l’embrasser.  

 

Malheureusement ce n’était pas le bon moment, juste à ce moment là la jeune femme eut une nouvelle contraction et elle ne put s’empêcher de serrer la main de Ryo pour compenser.  

Ce dernier ne s’y attendant pas, poussa un cri de douleur. A la fin de la contraction, quand Kaori le relâcha elle lui dit :  

 

- Je suis désolée.  

- C’est rien, je m’y attendais pas c’est tout.  

 

Le feu passa au vert et il put à nouveau prendre la route. Seulement pas de chance, ils se prirent le feu suivant. Ryo grogna contre l’injustice mais voulait rassurer sa femme aussi, il fit une fois de plus preuve de tendresse mais cette fois-ci il se contenta de caresser sa joue pour ne pas risquer une autre attaque.  

 

- Tu perds encore ton truc ? c’est quoi ça au fait ? c’est grave ?  

- Non, ne t’inquiète pas ce sont les eaux.  

- Et ça s’arrête jamais ? C’est génération spontanée ou quoi ?  

- En quelque sorte.  

 

Ryo eut alors une pensée qui n’avait rien avoir avec la jeune femme qui était en train de se battre pour ne pas avoir son bébé trop tôt, dans la voiture notamment.  

Faisant fit des derniers feux qui venaient de passer au rouge Ryo fonça. Bientôt il se fit courser par les flics mais quand les deux motards arrivèrent à sa hauteur et comprirent, ils passèrent devant et toute sirène dehors firent passer en prioritaire la voiture des futurs parents.  

 

Enfin arrivés devant les urgences Ryo fit le tour et souleva la jeune femme dans ses bras. Elle s’accrocha à son dos et serra des dents alors que ce dernier la déposa sur un fauteuil roulant.  

L’infirmière conduisit la future maman directement en salle d’accouchement alors que Ryo dut passer dans la chambre stérile pour revêtire des vêtements plus adéquats.  

 

Il rejoignit rapidement Kaori et la soutint comme il pouvait, il n’avait pas pu assister qu’à deux cours d’accouchement sans douleur et il ne savait pas trop quoi faire. Mais il était là, et c’était le plus important pour Kaori.  

Ryo fut ému, même si rien ne transparaissait vraiment quand il coupa le cordon. Ensuite ils montrèrent la petite fille à la maman avant de l’emmener la nettoyer un peu, une fois pesée et propre, elle fut déposée sur le ventre et Ryo caressa la joue de sa femme. Cette dernière pleurait et souriait en même temps. Elle avait beaucoup transpiré et était épuisée mais heureuse. Ils avaient leurs deux mains jointes autour de la petite fille.  

 

- Quel est le prénom de cette petite beauté demanda l’infirmière, alors qu’elle tenait un petit bracelet rose dans la main.  

- Ryo ?  

- Bah, tu m’as dis d’y réfléchir ce soir alors je sais pas trop…  

 

« Quel genre de parents sont-ils pour y penser à un stade si avancé ? » se demanda l’infirmière alors qu’une libellule passait derrière elle.  

 

- Euh, mademoiselle dit le nettoyeur en se grattant la tête en prenant un air idiot. C’est possible de réfléchir et de vous dire la réponse dans quelques jours ?  

 

L’infirmière tomba à la renverse et Kaori se reçut un corbeau sur la tête et la petite fille eut le droit à une libellule.  

 

- Non monsieur dit la jeune infirmière, c’est pas possible…  

 

Ryo s’écarta à contrecœur de Kaori et du bébé, il alla devant la fenêtre. Et croisa les bras, il réfléchissait dur, pour le prénom et il demanda à sa moitié :  

 

- Chérie, tu es sûre que Massue c’est pas bon ?  

- Ryo ! s’énerva gentiment la maman sachant qu’il se moquait d’elle.  

 

Le regard du nettoyeur fut attiré par la luminosité de la lune et il dit :  

 

- Sugar que penses-tu de Mitsuki ?  

- Oh c’est mignon comme tout, Ryo.  

- Ce sera donc Mitsuki, mademoiselle.  

- C’est un très beau prénom, toutes mes félicitations pour ce magnifique bébé.  

 

Un peu plus tard, Kaori et Ryo étaient dans la chambre individuelle de la maman et ce dernier voyait bien que la maman se battait pour encore garder les yeux ouverts.  

 

- Tu es épuisée, tu devrais dormir.  

- J’aurais bien aimé l’avoir pour la nuit, déclara la maman boudeuse.  

- Allons mon cœur, ils ont dit que c’était pour te laisser, te reposer. Tu la verras demain.  

- Mais, je la voulais moi !  

 

Attendrit par cette mimique de bras croisée et tête renfrognée il lui embrassa le front puis le nez et bientôt il put accéder à sa bouche sensuelle et apetissant, la maman se laissa convaincre et passa les bras autour du cou de son homme.  

Il finit par se détacher d’elle, il avait toujours envie d’elle mais il savait qu’ils n’avaient pas le droit.  

 

- désolée…  

- De quoi ? demanda-t-il étonné.  

- Et bien, maintenant que je veux bien, bah on peut pas. Et je sais que les hormones ont pas fini de me jouer des tours.  

- Du genre des fleurs à la place des lapins ? demanda-t-il taquin.  

- Tu le sauras bien assez tôt, et puis rien n’est sûr !  

 

La jeune femme avait peur qu’après son accouchement qu’elle n’éprouve plus de désir, ça arrive parfois après la naissance mais ce ne fut pas le cas, loin de ça. Au contraire, ses hormones voulaient qu’elle fusionne à nouveau avec Ryo. Ce dernier n’était pas habitué à avoir une Kaori si câline et qui ait si envie de son Mokkori. Mais il résistait, le médecin avait clairement déconseillé les relations sexuelles pendant plusieurs semaines après la naissance.  

C’était donc tout en rallant contre son injustice qu’il réussit à calmer à sa libido.  

 

Il aimait beaucoup s’occuper du bébé et regarder Kaori lui donner le sein. Il trouvait ce tableau tellement beau et sacré. Pour que la jeune femme se repose, il avait décidé d’emmener se promener régulièrement les trois grands. Il se sentait trop maladroit avec Mitsuki pour pouvoir s’en occuper seul. Il regardait souvent faire la jeune femme qui avec des gestes experts s’adonnait à la tache. Mais elle refusa que le nettoyeur reste passif elle lui enseigna donc comment baigner sa fille. Après pour les couches il avait déjà l’habitude avec Daïsuké et les jumeaux.  

Malgré tout, il adorait prendre son bébé dans ses bras, cette petite chose si minuscule et dont les cris étaient déjà pleins de volontés. Lui-même l’avouait à contrecœur il était littéralement « gaga » de ce bout de choux. D’ailleurs il l’était aussi des trois autres car il n’hésitait pas à s’en occuper et apprenait en même temps pas mal de choses, surtout quand Daïsuké lui demanda s’il pouvait construire une cabane. La construire ne fut pas difficile, le plus difficile fut de comprendre le jeu de sa fille. Du haut de ses trois ans, elle lui avait commandé de s’asseoir dans un coin. Elle ordonna plus qu’elle ne le demanda à ses frères de faire pareil. C’est qu’elle avait un sacré caractère la petite, et elle leur donna à chacun une assiette, un gobelet et couverts en plastique. Les garçons se plièrent bon gré mal gré aux demandes de leur petite sœur, il faut dire qu’elle avait prit la mauvaise habitude depuis peu de sa mère de les faire obéir à coup de massue en plastique. C’était donc dépités qu’ils obéissaient. Ryo s’était demandé l’espace d’un instant si Mitsuki ferait pareil plus tard…  

Cependant ça n’avançait pas City Hunter, car il ne savait toujours pas ce qu’il devait faire de la « dinette » de sa fille. Il se ridiculisa en demandant à Daïsuké. Ce dernier le regarda en levant un sourcil avant de lui dire :  

 

- Bah tu fais semblant de manger !  

 

Voyant que son père adoptif, les papiers étant en ordre depuis peu, ne comprenait toujours pas il lui dit :  

 

- Tu fais semblant de manger, Kimi a décidé qu’elle faisait semblant que l’on soit des invités et elle va nous donner de la nourriture en plastique.  

- Et pourquoi elle fait ça ?  

- Enfin papa ! – le garçonnet s’immobilisa de même que l’adulte, le petit garçon rougit et ajouta – c’est qu’un jeu.  

- Ah bon.  

 

En fait le nettoyeur faisait quelques peut l’idiot pour amuser ses enfants, et jouer au débile profonds était un rôle qui lui allait à ravir de part son expérience. Ryo constatait cependant qu’il devrait faire beaucoup d’efforts pour « jouer » aux jeux d’enfants. Pourtant il savait qu’il adorerait les voir évoluer dans ce monde d’innocence. Mais son plaisir resterait sûrement de les regarder grandir et s’épanouir en toute quiétude.  

 

- Papa, repris Daïsuké toujours un peu gêné.  

- Oui ?  

- Tu serais pas un peu lent à la détente ?  

 

Le nettoyeur cligna des yeux et reçu une quinzaine de libellules sur la tête.  

 

- Pff.  

 

Ryo était de plus en plus vexé par ce fichu garnement qui ne mâchait pas ses mots. (=_= jusqu’à quel niveau a-t-il fait semblant ?)  

 

 


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