Capitolo 3 :: Troisième partie

Pubblicato: 19-12-05 - Ultimo aggiornamento: 19-12-05

Commenti: Voilà la suite ^^... Je publierais le chapitre 4 en 2006 ! j'espère que celui-ci vous plaiera ^^ ! Je remercie les nombreux reviewers et j'espère que vous m'en laisserez encore pour celui-ci ^^ ! je vous dis à bientôt et bonne lecture !

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Troisième partie  

Ryo était arrivé en avance à la gare de Nagoya, histoire de pouvoir réceptionner son ancienne partenaire et mater les gars qui avaient pris sa Kaori comme cible.  

Il repéra des gars louches qui sous apparence de flics entrèrent dans le train immobilisé sur le quai, le nettoyeur s’approcha du « chef » qui demandait s’ils n’avaient pas vu une femme avec des gosses, le contrôleur leur confirma qu’elle était bien dans le train. Cependant quand l’homme lui hurla dessus que visiblement, le contrôleur dit tout pâle qu’un petit malin s’était amusé à appuyer sur la manette d’urgence.  

Le gars de la sécurité s’éloigna en grognant :  

- Peste ! Soit cette femme !  

Ryo lui se disait plutôt :  

« Bravo Kaori ! tu es la meilleure »  

Mais cela ne l’aidait pas, le nettoyeur commençait sérieusement à fatiguer et il devait donc aller dormir quelques heures.  

Seulement, quand il se réveilla, il était déjà 17h30, il avait réfléchit pendant son sommeil à comment Kaori pourrait-elle aller jusqu’à Tokyo car il était certain que c’était son objectif, peut-être même qu’elle allait là-bas pour le voir…  

Il supposait qu’elle irait en bus, et espérait que les gars qui la traquaient ne ferait pas cette déduction trop rapidement  

Il se demandait comment il réagirait face à l’enfant de Toshio et Kaori. Cela faisait des heures qu’il y réfléchissait, et il ne savait toujours pas quelle serait son attitude. Mettant cela de côté, il alla vite à la gare routière pour se rendre compte que le bus était parti depuis une heure environ, il demanda s’ils avaient vu des types bizarres, ils répondirent par la négative.  

Ryo Saeba reprit le volant de sa mini, fit le plein et démarra sur les chapeaux de roues en direction de Tokyo.  

Il conduisait vite mais avec beaucoup de prudence pour ne pas avoir d’accident. Ce serait vraiment trop bête de mourir maintenant.  

Le nettoyeur arriva à l’arrêt du bus à Shinjuku avec trente minutes de retard, il se dit que si Kaori avait besoin de lui, elle lui laisserait peut être lui ferait-elle comprendre son point de chute. Il arriva devant le tableau des messages et effectivement son ancienne partenaire lui demandait de l’aide. Il était plutôt soulagé de constater qu’elle aie pu échapper à ses poursuivants, tout du moins jusqu’au tableau des messages. Il constata que le lieu de rendez-vous avait été écrit rapidement. Ryo prit donc la direction du lieu de rendez-vous attentif à tout.  

* * * *  

Kaori avait Daïsuké endormi dans ses bras et la petite fille dans les dos, finissait de monter les étages, elle avait réussit du moins l’espérait-elle à semer ses ennemis avant d’entrer dans l’immeuble de City Hunter.  

Elle avait deviné que Ryo était à sa recherche en voyant le flash à une télévision d’un magasin. Elle avait blanchit. Elle connaissait suffisamment le nettoyeur pour savoir qu’il ferait tout pour elle. C’était pour ça qu’elle avait laissé un message rapide lui disant simplement que c’était à la maison qu’elle l’attendait.  

Devant la porte de l’appartement, elle hésita. Elle n’avait pas les clés elle frappa attendit cinq minutes mais aucune réponse. Elle décida d’utiliser son passe-partout, elle ouvrit la porte et referma doucement derrière elle. Elle alla machinalement jusqu’à sa chambre et fut surprise que rien n’ait changé. Elle allongea le petit garçon sur le lit puis enleva son sac à dos avec la plus grande des délicatesses, espérant que la petite fille endormie ne se réveillerait pas. Elle se sentait à présent beaucoup plus légère.  

Elle alla rapidement prendre un t-shirt dans la chambre de Ryo et le mit au petit garçon pour dormir. Evidemment, il était beaucoup trop grand pour Daïsuké mais au moins il dormirait à l’aise.  

Elle augmenta la chaleur du thermostat pour que rapidement la pièce soit à une bonne température pour les deux enfants. Elle s’occupa ensuite de Kimi, elle lui enleva sa doudoune et laissa apparaître la salopette rose. La maman décida que ce ne serait pas très confortable. Heureusement, elle avait gardé un petit jogging dans le sac à dos que Daïsuké portait. Elle sortit aussi l’ordinateur portable qu’elle mit dans le placard pour éviter que les quatre petites mains n’y touchent demain.  

Kaori savait qu’il lui resterait beaucoup de chose à faire le lendemain. Avant de glisser la petite fille dans les couvertures elle lui changea la couche, comme ça elle serait sure que ce serait pas ça qui la réveillerait le lendemain matin. Elle déposa deux baisers sur leurs fronts et sortit de la chambre.  

La jeune femme soupira de soulagement, elle se sentait en sécurité dans cet appartement. Elle espérait que Ryo ne tarderait plus trop.  

Elle s’allongea sur le canapé dans le salon. Elle était déjà bien loin dans ses songes, quand Ryo entra une heure plus tard dans ce lieu.  

* * * *  

En arrivant devant son immeuble, Ryo sentit immédiatement que quelques types se trouvaient dans le coin et visiblement, ils n’allaient pas tarder à rentrer dans l’immeuble.  

Un à un Ryo en vint à bout, en leur faisant comprendre que City Hunter était sur le coup. Il n’était pas sûr que se serait un argument convaincant de longue durée mais au moins, ils auraient la paix pendant quelques heures qu’ils mettent un plan en œuvre.  

Il arriva à son étage, et découvrit que sa porte avait été ouverte, il trouva le passe-partout sur la table du salon, et son regard se dirigea vers la masse recroquevillée sur elle-même sur le canapé. Il ferma la porte délicatement pour pas réveiller la jeune femme. Il voulait la mettre dans son lit à elle mais au moment ou il allait la soulever, elle se réveilla et les yeux brumeux.  

- Ryo ?  

- Oui Kaori c’est moi.  

Elle voulut s’asseoir mais les efforts de ces derniers jours eurent raison d’elle, et elle fit une grimace. Le nettoyeur lui demanda :  

- Tu es blessé ?  

- A la jambe mais ça date de l’accident de voiture…  

- Fais voir.  

- Je suis pas sûre d’avoir la force d’enlever mon jog, je crois que j’ai atteint mon taux de résistance déclara-t-elle piteusement  

- Tu es une vraie pro dit-il avec un sourire tout en l’embrassant sur le front. Je suis allé te chercher mais tu étais déjà partie en direction de Tokyo.  

- Je m’en suis doutée quand j’ai vu qu’ils parlaient de Toshio et de moi.  

- Tu étais donc avec lui ?  

Il lui enleva le bas de jogging, la jeune femme était trop fatiguée pour s’offusquer de ses gestes. Il découvrit la jambe. Et surtout la blessure un peu au-dessus du genou.  

- Tu as marché combien de temps avec une telle jambe ?  

- Une cinquantaine de kilomètre en portant Daïsuké, à peu près.  

- Tu es folle…  

- Tu aurais peut-être voulu que j’attende qu’ils nous tuent ? Demanda vexée et un peu agressive.  

- Tu as raison. Pardon. Tu as bien fait. Tu as dut ressentir la douleur !  

- Pas beaucoup le premier jour car j’étais encore sous antidouleur. Je pense que c’est du au fait que je suis fatiguée et que je peux me reposer.  

Ryo s’absenta quelques minutes et arriva avec une trousse de premiers soins. Il enleva le pansement, Kaori poussa un petit cri de douleur, l’homme s’excusa. Il ajouta :  

- Ton appartement à Osaka a explosé.  

- Oh.  

- Mais j’ai réussi à sauver la photo de ton frère.  

- Oh merci, comme j’avais entendu du bruit j’ai préféré partir plutôt que de nous exposer un peu trop.  

Un silence un peu pesant s’installa tandis que Ryo finissait de cautériser la plaie. Il remit une bande et lui dit :  

- Maintenant va falloir que tu dormes. Demain et les jours prochains faudra que tu te reposes…  

- Ce sera pas possible.  

- Pourquoi ?  

- Je dois aller à l’hôpital.  

- Pour ta jambe ?  

- Entre autre.  

Elle ne lui avait pas parlé de Kimi et ne savait pas trop comment aborder le sujet, et puis il n’y avait pas que le problème de Kimi.  

- Je vais te porter jusqu’à ta chambre.  

- Non, j’y ai installé les petits.  

- Ah.  

Un léger silence s’installa, Kaori mal à l’aise pour se dévoiler préférait qu’il pose des questions.  

- Tu n’as pas de questions à me poser ? Demanda-t-elle d’une voix douce.  

Ryo lui sourit, il se doutait que pour elle, répondre aux questions serait plus simple que de tout lui déballer mais il la sentait fatiguée. Il lui dit :  

- Je vais te monter dans ma chambre comme ça tu pourras dormir. Pour les questions, j’en ai des centaines mais je préfère te laisser te reposer.  

- Merci Ryo, je préfère rester ici. Au cas ou Daïsuké ferait des cauchemars.  

- …  

- Il a vu son père mourir devant ses yeux. Il ne parle plus pour le moment. J’espère que ça reviendra bientôt.  

- Et toi ?  

- Moi ?  

- Tu as pris le temps de pleurer ?  

Elle détourna les yeux et dit :  

- Non. Je n’ai pas eu le temps. Je verrais plus tard.  

Kaori fit une grimace, elle avait mal au cou. Ryo revint avec une couverture qu’il déposa sur la jeune femme. Il souleva sa tête pour la déposer sur ses genoux.  

- Ryo ?  

- Oui.  

- Tu vas mal dormir si tu restes là.  

- Je ne veux plus te quitter.  

- Ce n’est pas sérieux…  

- J’ai décidé qu’après avoir réglé ton affaire, je me retirerais pour de bon du milieu.  

- Mais…  

- Même si je ne suis plus dans ton cœur comme avant dit-il dans un murmure, je veux être là près de toi à jamais.  

- Les…  

- Ce qui est de toi je l’accepterais.  

- Et Daï ?  

- Lui, je l’aime depuis qu’on avait joué aux baby-sitters.  

- Je ne peux pas te demander ça.  

- Que ce soit clair Sugar Boy, je ne vous donnerais pas le choix. Même si je dois faire office de meuble…, je ne te laisserais plus t’en aller loin de moi. Tu m’as trop manqué…  

Il lui caressa son visage, elle avait les yeux emplis de larmes contenues…  

Mais ces dernières refusèrent de couler. C’est le cœur inquiet mais en sécurité qu’elle sombra doucement dans le sommeil.  

Ryo remit une mèche en place. Elle avait laissé pousser ses cheveux depuis la dernière fois, et cela lui allait très bien. Cela accentuait sa féminité qui avait été tant d’années retenue. Il finit par s’endormir serein. Il avait la femme qu’il aimait, endormie sur ses genoux. Rien de plus beau ne pouvait lui arriver. Si ce n’est peut-être que la jeune femme accepte son amour une nouvelle fois et cette fois-ci à jamais.  

Ce fut des toutes petites mains qui vinrent réveiller la jeune maman. Elle ouvrit les yeux, et regarda sa fille qui lui souriait. Kaori réussi à la hisser sur le canapé et à la prendre sur elle. Le petit bout de chou installé, elles se rendormirent toutes les deux.  

Une petite demi-heure plus tard, ce fut au tour du petit garçon. Kaori encore un peu endormie l’invita à venir se glisser à côté d’elle doucement pour ne pas réveiller Kimi. Accidentellement il toucha la jambe de la jeune femme qui fit une grimace. Elle lui dit doucement :  

- J’ai une idée, dit-elle tout en se levant. Viens Daï.  

Et ils se retrouvèrent tous les trois dans le lit de la jeune femme, beaucoup plus de place pour un petit câlin.  

Mais la petite fille se réveilla, et se glissa hors des bras de sa mère et retourna voir la personne qu’elle avait vaguement aperçue en venant voir sa maman.  

Maladroitement elle se hissa sur le canapé et vint s’asseoir sur les genoux de Ryo. Elle lui toucha le ventre.  

Le nettoyeur ne dormait plus, mais ne voulait pas encore ouvrir les yeux. Il se demandait vaguement ce que Daïsuké faisait sur ses genoux mais quand une petite voix lui demanda :  

- T’es qui toi ?  

Il ouvrit les yeux étonnés, il avait devant lui… une petite fille d’environ deux ans. Les joues légèrement rouges elle avait les yeux d’un noir profond mais les cheveux châtains clairs comme sa mère. Il fronça les sourcils, la petite fille prit peur et recula sur les genoux et faillit tomber en arrière si le nettoyeur de ses grandes mains ne l’avait pas retenu.  

Mais la petite fille avait eut peur et elle se mit à pleurer. Et a hurler :  

- MAMAAAAAAAAN !!!!!!! maaaaaaaaaamannnnnnnnnnnn !  

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