Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 9 :: Neuvième partie

Pubblicato: 31-01-06 - Ultimo aggiornamento: 31-01-06

Commenti: Hello tout le monde ! Je vous remercie pour vos reviews ^^ elles me font très plaisirs. Je n'ai pas encore fini d'écrire cette fic, j'en suis au chapitre 12 mais je ne pense pas qu'elle fera plus de 16 chapitres (à un ou deux près) ^^ seulement je pense que je ferais une petite suite derrière encore, de cinq chapitres environ. Enfin j'espère que vous aimerez toujours autant ! Je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt ^^.

 


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Neuvième Partie  

 

Finalement, Ryo avait dut l’attendre toute la nuit car, elle n’était rentrée que vers 5heures du matin. Devant ses yeux rougis et sa fatigue évidente, il la força à s’allonger dans sa chambre à l’étage.  

Lui s’était installé sur le canapé en bas. Il se promit de s’occuper des petits pour la laisser dormir. Il appela Falcon, mais c’est Miki qui répondit :  

 

- Falcon n’est pas là ?  

- Non, il a décidé après avoir déposé Kaori chez vous, de retourner à l’hôpital pour s’assurer que personne ne s’en prend au petit.  

- Oui, je voulais lui demander de le faire… j’ai oublié.  

- Comment va Kaori ?  

- Elle dort. Je pensais pas qu’elle rentrerait si tard…  

- Elle s’inquiète c’est normal. Tu veux que je passe ? On pourrait discuter.  

- Je sais pas… c’est si nouveau pour moi.  

- J’arrive.  

 

Miki ne lui laissa pas l’occasion de lui dire quoi que ce soit, elle avait déjà raccroché. Elle ferma le café et pris la direction de l’appartement de City Hunter. La jeune femme avait été plus que surprise d’apprendre qu’ils avaient été plus que des partenaires, elle avait plutôt pensé que sa décision était dut au mutisme de Ryo. Pourtant dans sa lettre, Kaori lui disait bien qu’elle partait car elle ne voulait pas écourter la vie de Ryo.  

 

Le nettoyeur l’avait sentit arriver, aussi lui ouvrit-il la porte pour qu’elle n’ait pas à frapper. Portait son pantalon et son t-shirt rouge.  

Il l’invita à aller dans la cuisine, et lui servit du café.  

 

- Tu n’étais pas obligée de venir si tôt.  

- Tu aurais voulu redormir ?  

- Non, mais j’aimerais pas que Kaori nous entende.  

- Tu as un émetteur récepteur, pour bébé ?  

- Euh, moi non mais je sais pas ce que Kaori a acheté. Y’avait tellement de paquets !  

- Oui, mais elle avait tout perdu et pour les petits il y’a toujours plein de choses à acheter.  

 

Un léger silence s’installa dans la pièce. Ce fut Miki qui le rompit elle lui dit :  

 

- Je te comprends Ryo, que ce soit Falcon, toi, Kaori ou moi, nous sommes des orphelins… et devenir parents c’est compliqué. Ce qui est déjà quelque chose d’un peu compliqué pour des gens ayant grandit « normalement », pour nous c’est plus délicat.  

- Comment elle fait ?  

- Kaori ?  

- Oui. Elle arrive, a tout faire ! j’ai l’impression qu’elle est multifonctions ! ce matin si je lui avais pas assuré que je m’occuperais des petits et l’envoyait coucher, je suis sûr qu’elle aurait dormie seulement quelques heures…  

- Elle n’a pas trop le choix.  

 

Il la dévisagea et fronça les sourcils.  

 

- Elle a dut s’éclipser de l’hôpital, récupérer les deux enfants, et après se débrouiller pour les emmener jusqu’à Tokyo. Elle est vraiment forte, mais c’est la situation qui l’a un peu forcée à prendre tout à bras-le-corps. Les situations on fait qu’elle n’avait pas d’autre choix que de faire de son mieux.  

- En gros elle a agit et réfléchit dans l’urgence…  

- Oui et je pense qu’elle n’a plus ou peu habituée à compter sur les autres.  

- Toshio a dut la seconder… J’en suis sûre.  

- Oui, mais tu connais Kaori, elle est indépendante, elle ne veut pas demander.  

 

Un bruit attira l’attention du nettoyeur, il ouvrit la porte et il vit la petite fille s’amuser à escalader les escaliers, il alla silencieusement derrière elle et il la souleva d’un coup. Kimi trouva étrange de se retrouver en lévitation.  

Ryo mit son doigt sur son petit nez et lui dit sur un doux ton de reproche :  

 

- Kimi, je t’avais dis qu’il était interdit de monter les escaliers.  

 

La petite fille ne sembla nullement impressionnée et croisa les bras en fronçant les sourcils. Ryo fut amusé de se reconnaître dans cette posture, sauf que Kimi avait une circonstance atténuante. C’était un bébé. Il ne put résister à l’envie d’embrasser ce petit nez plissé. Juste un petit effleurement, touchée la petite fille lui fit un câlin en échange. Miki qui observait la scène de la cuisine fut particulièrement attendrie par ce début de lien. Ryo s’adressa à sa fille :  

 

- Maman est fatiguée, il faut qu’elle se repose. Ok ?  

- Ok.  

 

Il l’amena jusqu’à la cuisine. Il prit du lait dans le frigo et en versa dans un biberon propre et mit, le tout au micro-onde, il demanda à Miki si elle avait une idée du temps qu’il faille mettre et une fois chaud, il le donna à la petite fille qui avala le tout très rapidement.  

 

Un peu plus tard dans la matinée, Kaori dormait toujours. Ryo confia la surveillance des enfants à Miki puis sortit.  

 

Machinalement ses pas le guida jusqu’à l’hôpital, il n’aurait su dire pourquoi, mais le nettoyeur voulait voir le petit garçon, il avait encore du mal à réaliser qu’il était papa d’un petit garçon du nom de Kenni.  

Pour Kimi c’était naturel, car il se confrontait à elle à chaque instant, mais le petit garçon, il se sentait fier d’être père même s’il avait du mal à réaliser.  

Après tout, son ancienne partenaire avait eut neuf mois environ pour se faire à cette idée, alors que lui s’était retrouvé projeté du jour au lendemain. Cependant, il n’échangerait sa place pour rien au monde.  

 

Une fois changé, il passa dans la chambre aseptisée. Il parla doucement au petit garçon :  

 

- Alors mon bonhomme. Je sais que pour toi, je suis un inconnu mais tu sais je suis ton papa.  

 

Il lui caressa doucement le front.  

 

- J’ai hâte de faire ta connaissance, vraiment hâte. Je veux plus tard pouvoir t’apprendre à faire du vélo et pourquoi pas construire une cabane dans un arbre ? moi qui n’ai jamais pu jouer quand j’étais petit, j’aimerais que tu m’apprennes à jouer. On jouera à tout ce que tu veux, sauf à la guerre évidemment. Je veux que tu sois heureux mon petit Kenni. Ce serait un comble avec un prénom comme le tient si tu devais nous abandonner. Et puis penses à ta sœur, elle te demande souvent. Et puis ta maman serait vraiment malheureuse… Tu es un petit garçon très courageux.  

 

Le nettoyeur ne savait pas quoi lui dire davantage, il avait encore du mal à dire les simples mots comme « je t’aime ». il murmura :  

 

- J’ai, je crois, plein de chose à vous offrir à ta maman, Kimi et toi même. Enfin je suis pas sûr, mais j’espère réussir à faire quelque chose pour vous. Je serais à présent toujours là pour vous trois, enfin quatre avec Daïsuké.  

 

Un léger silence envahi la pièce, Ryo était désespéré, voir ce petit garçon qu’il n’avait pas encore eut l’occasion de connaître entre la vie et la mort le tétanisait. A cet instant il en voulait un peu à la jeune femme de ne pas l’avoir mis au courant, elle l’avait privé sans lui donner le choix de son rôle de père, surtout pendant les deux premières années ou ils apprennent tant de chose, une évolution en un temps record.  

Il avait manqué tout plein de choses dont il n’était même pas sûr d’avoir conscience. Il balaya la chambre du regard, il trouva sur la table un gros livre avec plein d’histoires, et contes et légendes pour enfant. Il regarda de plus prêt et constata, que les textes faisaient environ deux pages.  

Le nettoyeur soupira, il savait ce qu’il devrait faire, lire une histoire. Il tourna la tête à droite et à gauche pour s’assurer qu’il n’y a personne en vue. Et doucement il commença à lui lire une histoire.  

 

Alors que Ryo lisait une histoire d’un balai ensorcelé qui baladait une petite fille au grès de ses humeurs dans le ciel de Tokyo.  

 

Kaori s’était réveillée et avait pu voir Miki qui lui avait dit que Ryo était sorti.  

 

Elle avait alors demandé à Miki si elle pouvait garder Daïsuké qui faisait la sieste, et l’ancienne partenaire de City Hunter prit sa fille dans les bras. Elle voulait qu’elle aussi puisse voir son frère.  

Depuis quelle avait les jumeaux, Kaori ne s’imaginait pluss la vie sans eux.  

Elle avait rejoint Toshio à Osaka parce qu’elle venait d’apprendre qu’elle allait être maman et qui plus est de jumeaux. Cette nouvelle l’avait transportée de joie et en même temps, une vague de panique lui avait contracté le cœur.  

Elle avait voulu l’espace d’un instant retourner à Shinjuku pour l’apprendre à Ryo, d’ailleurs elle avait pris le train et l’avait observé mais elle avait pris peur de sa décision et finalement était repartie comme une voleuse. Elle avait juste déposé des fleurs fraîches sur la tombe de son frère.  

 

Kaori connaissait l’adresse de son meilleur ami, il lui avait communiqué pour rester en contact. Elle se demandait encore ce qu’il avait pensé, quand il l’avait vu sur le pas de la porte, ses cheveux trempés, sa valise posée sur le sol et les yeux rougis.  

Elle était allée se réfugier dans ses bras, et avait pleuré une bonne partie de la nuit. Il l’avait consolé et réconforté. Finalement elle lui avait avoué être enceinte de Ryo. Toshio n’avait fait aucune remarque. Elle lui avait expliqué qu’elle était partie quelques semaines auparavant, parce qu’elle ne voulait plus mettre sa vie en danger. Elle lui relata succinctement ce qui s’était passé avec les Yakusa.  

Elle lui avait demandé du bout des lèvres s’il pouvait l’héberger. Evidemment, il n’y avait vu aucun problème, mais il avait tenté pendant les semaines suivantes de la persuader de mettre son partenaire au courant de cette grossesse.  

Devant le refus de la jeune femme, et comprenant qu’elle avait surtout besoin de soutient, il lui avait dit qu’il l’aiderait. Et il l’avait aidé.  

La jeune femme se remémora comment il l’avait accompagnée jusqu’à la maternité. L’accouchement. Il l’avait aidé dans toutes les démarches, il avait accepté le fait qu’elle ait changé de nom pour celui du père de ses enfants.  

En y réfléchissant, il avait tout l’air d’un ange. Il l’avait soutenu lors de toutes les épreuves, en ami. Elle trouvait injuste qu’il se soit fait tuer, et pour la première fois de sa vie, elle aurait prit plaisir à voir souffrir son assassin.  

 

C’était Mick qui les accompagnait jusqu’à l’hôpital à la demande de Ryo, le groupe de nettoyeur se relevait pour protéger la jeune femme. L’Américain, la sentait absente et perdue dans ses pensées il ne voulait interférer. Il lui en voulait un peu d’être partie comme ça, mais en même temps il comprenait ce comportement.  

 

Une fois arrivés au service de réanimations, il l’abandonna pour retourner chez lui. Il était inutile pour lui de rester, Falcon était dans le couloir et Ryo n’était visiblement pas loin.  

La jeune femme pénétra dans la chambre avec sa fille endormie dans ses bras et fut surprise de voir que le nettoyeur était en train de lire une histoire à leur fils. Elle était attendrie par la scène et en eut les larmes aux yeux. Elle s’approcha silencieusement et contourna le lit pour se mettre de l’autre côté. Quelques secondes, Ryo s’interrompit, il était gêné d’avoir été pris de cette manière. Mais Kaori le rassura d’un sourire bienveillant et l’invita à continuer.  

Pendant que le papa continuait sa lecture, d’une voix monocorde, la maman ne lui montra pas pour autant son amusement à le voir si maladroit. Mais elle devait bien avouer que le fait qu’il s’investisse de cette manière jouait en sa faveur.  

Cependant elle restait persuadée qu’il ne devait pas se sacrifier pour eux. Il était vrai qu’elle avait laissé un message sur le tableau un XYZ rien que pour lui, mais c’était pour qu’il les protège jusqu’à ce que ces gens soient hors d’états.  

A présent, il restait encore une tête à faire tomber ce qui allait sans aucun doute être délicat puisqu’il était influant mais elle ne se désespérerait pas pour autant. Toutes les données le concernant étaient dans l’ordinateur portable qu’elle avait emmené.  

 

Alors que Ryo l’observait alors qu’il avait finit sa lecture, Kaori machinalement embrassa son fils avec tendresse et lui caressa sa joue douce de bébé.  

Son attention était à présent porté sur son petit garçon, elle installa sa fille à côté du petit garçon. Ils étaient à présent côte à côte pour dormir.  

Kimi ouvrit les yeux quelques secondes avant de constater qu’elle était près de son frère et elle saisit sa main comme pour l’empêcher de s’éloigner, de s’échapper et de partir loin d’elle.  

 

La maman caressa attendrit leurs joues chaudes et colorées, mais ses yeux s’embuèrent de larmes. Ce fut dans un effort surhumain qu’elle ravala ses sanglots.  

Mais cela faisait trop longtemps qu’elle se retenait, elle fut secouée de spasme de douleurs mal contenus.  

Ryo la regardait, elle qui était si forte, il fallait qu’il fasse quelque chose alors après avoir caressé le front des deux enfants, il fit le tour du petit lit et força la jeune femme à se lever.  

Il la prit dans ses bras et lui dit doucement :  

 

- Pleure mon ange, laisse toi aller, ça ira un peu mieux après.  

- Non c’est pas le moment, murmura-t-elle.  

 

Mais elle resta dans ses bras forts. Kaori se sentait tellement en sécurité, protégée. Elle voulait rester à jamais dans ses bras.  

Ils durent malheureusement se séparer, Kimi se réveillait doucement et faisait de drôle de sons.  

 

Kaori s’écarta de Ryo, et prit sa fille dans ses bras. Elle lui fit faire un bisou à son frère. Puis elles s’assirent toutes les deux. Ils restèrent tous les trois au chevet de Kenni encore une heure puis partirent.  

 

 


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