Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section sends an email with the wrong email address.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. It uses the default email. In that case, send me an email with the correct email address and put in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instruction ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 8 :: Huitième partie

Pubblicato: 25-01-06 - Ultimo aggiornamento: 25-01-06

Commenti: Et voilà comme promis la maje du mercredi :) je vous dis à bientôt pour un nouveau chapitre ! J'ai beaucoup rigolé en écrivant ce chapitre et j'espère qu'il va vous plaire ! n'hésitez pas à poser des reviews ^^ ! A bientôt ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

Huitième partie  

 

Kaori emmena Miki dans les magasins de vêtements.  

 

- Désolée de t’embêter Miki.  

- Ça ne m’embête pas. Les cheveux longs te vont bien.  

- Merci.  

- Par contre la tenue…  

- Oui je sais, c’est aussi pour ça qu’on est ici, je n’ai rien à me mettre. Ni les petits d’ailleurs.  

 

Sentant le petit garçon absent et dérouté par tant de choses, elle le porta dans ses bras, le petit garçon vint caler sa tête contre son cou et spontanément enlaça celui là. Kaori en profita pour l’embrasser et le remonter un peu plus dans ses bras.  

 

- Il est fatigué, j’aurais peut-être dut le laisser au café… Mais je ne voulais pas qu’il entende quoi que ce soit de plus à propos de ce qui s’est passé.  

- Tu as bien fait. A ton avis, Ryo se débrouille comment avec Kimi ?  

- Hum je sais pas, je sais que quand il avait dut s’occuper de Daïsuké y’a trois ans, il s’était très bien débrouillé. Mais je sais aussi que les pleurs de son propre enfant sont plus douloureux que ceux qu’on garde.  

- Dis-moi, tu m’as dis que tu avais des jumeaux.  

- Oui.  

- Ou est le deuxième ?  

- A l’hôpital…  

- C’est grave ?  

- Il avait été transféré directement depuis le lieu de l’accident à Tokyo.  

- Comment va-t-il ?  

 

Kaori fit une grimace, et son amie la pris dans ses bras pour signe de sympathie.  

 

- Ça te dérange de garder les petits aussi les prochains jours, la journée ?  

- Non bien sûre que non. Et avec Ryo ça en est où ?  

- Nul part.  

- Il n’essaie pas de te récupérer.  

- Il voudrait mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée…  

- Mais pourquoi ?  

- Disons que je ne veux pas qu’il se sacrifie pour moi…  

- Ça fait trois ans qu’il veut te rejoindre. Je sais qu’il mettait de l’argent de côté pour pouvoir se retirer.  

- Ah. Si je l’ai quitté c’est pour qu’il ne meure pas plus vite à cause de moi…  

- Tu savais déjà que tu étais enceinte ?  

- Non. Je l’ai découvert après…  

 

Sentant que Kaori n’avait plus envie de s’attarder sur le sujet, elles se baladèrent dans les rayons. Miki l’aida à choisir des vêtements pour les petits pendant que Kaori était en train d’essayer des vêtements, elle finit par choisir des pantalons plutôt évasifs.  

La jeune femme pensait probablement à juste titre, déjà que les lecteurs allaient faire la tête (nda : ne pas frapper l’auteur merci ^^’), que leurs amis n’allaient pas comprendre…  

Le nettoyeur semblait être suffisamment ouvert pour l’accepter, mais elle savait qu’il en souffrait également beaucoup même s’il ne le montrait pas. Et le pire, c’était que c’était lui qui tentait de la rassurer.  

 

- ça va Kaori ? Tu es bien pâle, lui demanda l’ex-mercenaire. Alors que le petit garçon la regardait avec inquiétude.  

- Oui oui, c’est rien.  

 

Elle caressa d’un geste tendre et rassurant les cheveux du petit garçon.  

Après s’être occupée des vêtements et les avoir déposé dans le 4x4 de Miki, elles retournèrent pour acheter tout ce qui était indispensable aux enfants, ou tout du moins à leurs occupations.  

 

Ainsi, Kaori acheta thermomètres, couches, biberons, accessoires de toilettes, tapis pour la baignoire et ainsi éviter tout risque de chute comme le matin même. Bientôt une inquiétude la pris, les escaliers.  

Elle soupira et prit de quoi bloquer la descente notamment pour l’étage. Mais il restait toujours le problème de ceux qui montait à la chambre et au toit. La jeune femme fit la grimace, elle ne voyait pas comment elle pourrait rester chez Ryo en faisant courir de tels risques à ses enfants, il faudra qu’elle en parle au nettoyeur. Lui dire qu’elle allait s’installer pour plus de simplicité à l’étage du dessous.  

 

* * * * *  

 

Au Cat’s Eyes, Kimi commençait à s’impatienter et à demander sa maman en hurlant.  

 

- VEEUUXXXXXXX MAMAAAAAAAAANNNNNNNN ! VEUX MAMANNNNNN !  

 

Le nettoyeur était un peu déstabilisé face aux vocalises de sa progéniture et commença à regretter d’avoir dit que c’était facile de s’en occuper. Dérouté il se leva et tenta de la calmer de la même façon que quand il avait lui même crié, mais peine perdu.  

Saeko ne montrant que son courage avait tout simplement décider qu’il était temps d’aller un peu travailler. Mick quant à lui, était ravi de ne pas être père. Falcon essayait de ne pas y faire attention, car sa tendre femme voulait un bébé et l’ex-nettoyeur lui avait déjà dit du bout des lèvres qu’il acceptait. Mais à présent il était un peu terrifié face à ce qui l’attendrait dans le futur.  

 

- Ryo ! lui grogna-t-il dessus, tu arrives à tuer quelqu’un de sang froid et tu es incapable de la calmer c’est pitoyable.  

 

Ryo cacha en vitesse les oreilles de sa fille en hurlant contre le géant :  

 

- Tu crois que Kaori sera contente si sa fille clame quel est mon travail ?  

- Grr, désolé.  

 

Mais fort heureusement la petite fille était bien trop occupée à hurler comme pas possible. En désespoir de causes, le nettoyeur et le barman mirent des balles pour ne pas devenir sourd.  

Ryo n’abandonna pas pour autant la petite fille qu’il essaya de calmer en lui murmurant comme quoi sa maman allait pas tarder à revenir. D’ailleurs quand il s’aperçut que ça faisait plus de trois heures qu’elles étaient parties, il enleva les balles et dit à Falcon :  

 

- Tu crois que c’est normal ?  

- Si elle avait beaucoup de chose à acheter ça n’a rien d’étonnant.  

- Je suppose que tu as raison…  

 

Kimi continuait de pleurer en demandant sa maman, le nettoyeur en utilisant une voix un peu moins douce que voulu lui dit :  

 

- Et ton papa te suffit pas ?  

 

Cela eut pour conséquence de la faire arrêter de pleurer quelques secondes puis cette dernière fronça les sourcils faisant ressortir encore ses yeux noirs. Les joues virèrent au rouge, elle était prête à exploser, et elle se remit à pleurer, trop impressionnée par cet homme qui la tenait à bout de bras comme si la distance d’un mètre pouvait atténuer les cris qui reprirent.  

 

Le papa déstabilisé encore plus, soupira et finit par poser la petite fille à même le sol. Il s’assit en face d’elle en tailleur, posant sa tête sur ses mains, il regardait d’un regard tendre et inquiet la petite fille qui continuait à s’égosiller. Le nettoyeur voulait l’avoir par l’usure. (nda : notez que le bruit ne l’importune plus puisqu’il a les balles dans les oreilles…)  

 

Au bout d’encore une demi-heure la petite fille, fatiguée et lassée de crier, arrêta de pleurer et vint se poser contre le nettoyeur. Ryo se demanda comment elle avait fait pour tenir aussi longtemps, il enleva alors les balles de ses oreilles qu’il avait remit discrètement. Il contempla la petite fille attendrit mais se dit qu’il faudra qu’il trouve une parade à ces crises s’il voulait pas finir bouché.  

 

Mick qui était parti se réfugier dans le sous-sol ressorti quelques minutes plus tard en disant :  

 

- Et bien, elle en a des vocalises cette petite.  

 

Ryo lui intima de baisser le son. La petite fille s’était à nouveau endormi, secouée par moment de gros sanglot. Délicatement, le nettoyeur se releva et alla s’asseoir au bar. Il s’assura que la petite ne tomberait pas. Son visage était à cet instant très beau, tendre, sérieux, inquiet et protecteur.  

 

- Je me demande ce qu’elle a eut pour commencer à crier de la sorte dit-il perplexe.  

- Peut-être qu’elle a eut peur d’être abandonnée…. Proposa Falcon.  

- Kaori ne l’aurait jamais abandonné déclara le nettoyeur.  

- Je sais, mais probablement que Toshio lui manque.  

 

Ryo leva un regard perdu et perplexe vers son ami.  

 

- Oui, même s’il n’est pas le père. Il a probablement tenu un peu la place du père pour cet enfant.  

- Ce qui signifie ?  

- Qu’il lui manque, et qu’il va te falloir beaucoup de volonté pour récupérer ta place.  

- …  

- C’est bien ton intention non ?  

- Oui, mais je ne suis pas sûr que Kaori le veuille.  

- Ryo… tenta l’américain.  

- Mais Ryo, déclara le géant, c’est toi le père. C’est à toi de prendre ta place, d’ailleurs je n’ai pas eu l’impression qu’elle t’en empêchait. Si tu veux être reconnu comme son père, il faut que tu en aies non seulement l’attitude mais aussi la volonté.  

 

 

Kimi se réveilla peu à peu, ses yeux étaient encore rouges et pleins de larmes contenues. Elle dit doucement :  

 

- Je veux maman…  

- Ne t’inquiète pas ma puce, déclara le nettoyeur un peu gêné. Maman va revenir, pour le moment tu es avec papa.  

 

Quelle était drôle la résonance de ce mot dans sa propre bouche ? La petite fille, le regarda incrédule. Mais elle ne dit plus rien et demanda à descendre.  

Ryo la fit glisser le long du tabouret. Et la petite fille se retrouva debout, elle sembla apprécier ce nouvel endroit à explorer. Ryo la regardait faire avec intérêt. C’était incroyable comme cette petite chose remuante et qui était capable de hurler à plein poumon et l’instant d’après de venir se lover contre lui. Il la regarda faire, mais il ne tarda pas à aller la récupérée avant qu’elle ne se coince les doigts dans la porte qui menait à la réserve, il soupira de soulagement.  

Mais ce fut de courte durée car après, elle voulut tenter l’ascension des escaliers qui menaient à l’appartement. Il ne l’avait pas reposé deux secondes, qu’elle était en train d’aller essayer d’explorer comment on fait boom dans les escaliers qui menaient au sous-sol. Le nettoyeur lança à cette occasion un regard noir à Mick qui avait oublié de bien refermer la porte. Une fois qu’il fut sûr que plus aucune porte ne risquait d’être ouvert…  

Il reposa sa progéniture sur le sol et continua à la regarder naviguer mais il sortit son arme face à Mick quand ce dernier lui dit :  

 

- Attention papa poule est inquiet ! il faut pas l’embêter.  

 

Ce fut le moment que choisit Kaori pour ouvrir, qui ne put s’empêcher de dire :  

 

- Mais qu’est ce qui se passe ici ! Ryo !  

 

Le nettoyeur rangea prestement son arme avant que Daïsuké n’entre et le dévisage. Kaori lui dit :  

 

- Tu as fini de faire l’imbécile ? ou est Kimi ?  

- T’inquiète pas elle est là déclara-t-il tout en montrant un endroit du doigt.  

- Ou ? Ryo ! Ou est-elle ?  

 

La jeune maman commença à regarder partout et à l’appeler. Ryo la regarda interdit, il avait tout sécurisé la petite ne devait pas être bien loin. Il se leva et regarda derrière le bar et dit :  

 

- Je l’ai trouvé Kao… Attends ma puce, ne touche pas à… oups trop tard. Viens là !  

 

Il l’attrapa et la sortit de son recoin elle avait fait tomber un paquet de farine sur elle et ressemblait à cet instant précis à un nain tout blanc. Ryo montra sa fille à Kaori et lui dit :  

- Désolé. Je t’assure, je l’ai quitté des yeux qu’une seconde… il s’attendait à se faire disputer comme un gosse.  

 

Au lieu de ça, la jeune maman regarda sa fille d’un air indéchiffrable alors qu’elle tentait de ne pas éclater de rire malgré la tête amusante de sa petite puce. Sur un doux ton de reproche, la maman dit à sa fille :  

 

- Allons Kimi ! Tu as encore fait tourner ton monde en bourrique. Tu t’en es plutôt pas trop mal sortie, assura Kaori au papa.  

 

Daïsuké regardait la petite fille interdit, mais finalement il ne put s’empêcher de rigoler doucement. La petite fille tendit les bras vers sa mère.  

 

- Attends, trésor, papa va te garder encore un peu. En fait, il va te garder jusqu’à ce que je te fasse prendre un bain.  

 

Kaori s’adressa ensuite à Ryo et lui dit :  

 

- Je te laisse prendre la petite.  

- Trop d’honneur, déclara ce dernier.  

 

Il prit sa fille contre lui, qui n’était pas d’accord pour ne pas avoir les bras de sa maman et commença à couiner, puis à crier :  

 

- Veuuuuux maaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaan !  

- Et c’est reparti pour un tour ne put s’empêcher de déclarer Ryo.  

 

Kaori le regarda interdite, sa fille avait dut être un véritable petit monstre. Elle décida de lui montrer comment s’y prendre.  

 

- Kimi, dit-elle d’une voix douce et ferme à la fois.  

 

Une fois qu’elle obtint l’attention de sa fille qui le regardait avec des yeux pleins de reproches :  

 

- J’ai dis que je ne pouvais pas te prendre dans les bras. Une fois à la maison, je te donnerais le bain, mais en attendant, tu restes dans les bras de ton père. C’est comme ça. Tes pleurs et cris n’y changeront rien.  

 

La petite fille continua quelques minutes de couiner puis finit par se calmer tout en oubliant pas de jeter un regard noir à sa génitrice. La maman fit quand même un bisou sur le front, puis s’essuya et lui dit :  

 

- Mon ange, tu es farineuse – Elle se tourna vers Miki – Tu peux nous ramener ?  

- Bien sûr.  

- On a la mini.  

- Mais la mini est trop petite Ryo…  

- Quoi ? tu as acheté le magasin ?  

- Non, juste le nécessaire pour les petits et quelques tenues correctes.  

 

Ryo s’adresser à Daïsuké :  

 

- Tu viens ?  

 

Ryo lui tendit spontanément la main, ce qui étonna tout le monde présent y compris lui-même. Le petit garçon lui pris la main avec ravissement.  

 

Ils sortirent tous les trois, Ryo serra la petite fille contre lui car, il ne voulait pas qu’elle prenne froid. C’est Kaori qui tenait le manteau qui avait réchappé à l’attaque de la farine.  

 

Arrivés à l’appartement, Kaori entreprit de faire couler le bain et cette fois avec un thermomètre pour la température de l’eau. Elle fixa le tapis dans la baignoire et glissa dans l’eau deux trois jouets dans l’eau.  

Attentionnée, la jeune maman nettoya consciencieusement la petite fille pour qu’il n’y ait plus de trace de farine. Elle se laissa ensuite glisser sur le sol de la salle de bain et posa ses bras sur les rebords de la baignoire pour y poser la tête pour regarder sa fille jouer tranquillement. La grosse colère de tout à l’heure était oubliée.  

 

Kaori n’oubliait en rien son fils mais ces moments de quiétudes elle les recherchait. Malgré elle, les larmes vinrent couler le long de ses joues. Ryo observait sa fille en train de jouer dans la baignoire et la position de la jeune maman. De là ou il était, il ne pouvait pas voir qu’elle pleurait mais quand il vit sa fille venir faire un câlin à sa maman. Il comprit, il installa sur la machine à laver, une serviette et tendit les bras à Kimi qui lui tendit en retour. Il la secoua un peu et l’amena jusqu’à la machine pour la sécher.  

 

La jeune femme se releva et lui dit :  

 

- Je vais le faire.  

- Non. Va te reposer tu es épuisée. Comment va ta jambe ?  

- Douloureux. Tu es sûr ?  

- Oui. Ça devrait aller.  

 

Ryo profita de ses instants de solitude avec sa fille pour la regarder, une fois qu’elle fut en pyjama il lui sécha encore un peu les cheveux puis. Il lui mit une petite robe de chambre. Chausson aux pieds, il la suivit jusqu’au salon.  

 

La petite fille regardait avec envie les grands escaliers, mais Ryo devança sa volonté et lui dit sur le même ton que Kaori une heure plus tôt.  

 

- Kimi ?  

 

La petite fille le regarda.  

 

- c’est dangereux tu ne dois pas aller dans les escaliers.  

 

Kaori vint prendre sa fille et dit à Ryo :  

 

- ça marche pour les caprices, pas pour les bêtises malheureusement.  

- Ah ?  

- Oui, pour les bêtises Kenni et elle n’ont pas leur pareil. N’est ce pas mon cœur ? Tu as faim ?  

- Bibiiiiiiiii !  

- Non. Ce soir c’est soupe mon trésor.  

 

La petite fille croisa les bras en signe de mécontentement. Elle regardait sa mère avec des yeux de cocker, mais quand elle comprit qu’elle ne craquerait pas, elle lança un regard de reproche.  

Beaucoup plus attendrie que perturbée, la jeune femme prit la petite fille dans ses bras et lui fit un câlin. La moue boudeuse se transforma en séance de bisous bien baveux.  

 

Kaori alla s’asseoir dans la cuisine et laissa sa fille une fois parée d’une combinaison anti-tâche : un bavoir à manche. Une serviette pour les genoux de la maman, et elle laissa la petite fille manger. Daïsuké était déjà installé en train de manger.  

 

- Tu devrais manger Ryo, proposa la maman.  

- Je vais attendre pour manger avec toi.  

- C’est gentil, mais je n’ai pas faim.  

- …  

 

Le repas continua pendant une bonne demi-heure, Kimi en était au dessert quand la sonnette retentit dans l’appartement et Ryo alla ouvrir :  

 

- Qu’est ce que tu fais là Umi ?  

- Kaori ne t’a pas dis ? Demanda-t-il pour entrer.  

- Dis quoi ?  

- Une fois les petits couchés, je l’emmène à l’hôpital.  

- Mais… et moi ?  

- Toi tu gardes les petits.  

- Ryo ? Appela Kaori depuis la cuisine.  

 

Le nettoyeur alla là-bas. La jeune femme était en train de finir de donner à manger à la petite fille qui s’en était mise partout.  

 

- Désolée Ryo, j’ai appelé Umi pour qu’il m’amène à l’hôpital.  

- Mais on y est resté au moins quatre heures…  

- Je sais, mais j’y retourne. Tu feras attention à l’escalier ? – puis elle tourna la tête vers sa fille. Allez mademoiselle, au lit maintenant.  

 

Elle sortit de la cuisine, visiblement le nettoyeur n’aurait pas de mots à dire quand à sa sortie et à sa reconversion en baby-sitter. Mais il n’était pas prêt à abandonner il lui dit :  

 

- Et je joue les baby-sitter c’est ça ? sur un ton un peu plus dure que prévue.  

- Non Ryo, tu voulais prendre ton rôle de père tu me l’as dis ce matin. Alors tu garderas les enfants. C’est tout. Moi je vais lire son histoire aux petits, et après je file à l’hôpital pour voir mon fils. De toute façon, si tu veux pas les garder, je demanderais à Miki de venir.  

 

Sur ce elle se rabattit sur la salle de bain ou elle mit Kimi sur le pot le temps que Daïsuké ait finit avec la salle de bain.  

 

Une fois tous les deux prêts, elle les coucha, les embrassa et leur lut une histoire. Ensuite elle laissa, la porte entrebâillée avec le couloir allumé. Elle se changea et opta pour un pantalon plus épais, mais garda le même pull.  

 

Ryo la regarda partir le cœur lourd, il avait encore un peu de mal à considérer la force de l’amour maternelle et la dévotion qui en découlait par moment, il se sentait quelque peu dépassé. Il décida d’aller veiller sur le sommeil des deux enfants endormis.  

 

Il la vit endormie, la bouche légèrement entrouverte un bras sur son ventre l’autre posé négligemment à côté de sa tête. Il constata qu’elle avait le hoquet, il sourit attendrit. Sa sucette était tombée de sa bouche et traînée à côté de sa tête, délicatement, Ryo la prit et lui mit devant la bouche, spontanément, la petite fille prit la sucette et la mis dans sa bouche ouvrant un peu les yeux puis les refermant.  

Il sentit son cœur lui donner une drôle d’impression, de la fierté de l’amour ? L’amour, il en ressentait pour Kaori, mais c’était différent pour ces deux enfants… même ses trois enfants. Il ne fallait pas qu’il oublie Kenni, le petit garçon aux cheveux de la même couleur que sa mère.  

Ne voulant pas perturber davantage. Il embrassa le front des deux enfants comme il avait vu Kaori le faire quelques minutes auparavant.  

 

Il s’en voulait de n’avoir pas compris les sentiments de la jeune femme. Il voulait s’excuser mais il ne pouvait décemment pas se permettre de prendre les gosses sous les bras et aller la rejoindre à l’hôpital, et puis sa voiture était près du Cat’s Eyes…  

 

Il attendrait donc son retour. D’une certaine manière, leur place s’inversait, mais il savait que contrairement à lui avant, ce n’était pas pour une nuit de débauche…  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de