Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 17 :: Dix-septième partie

Pubblicato: 23-02-06 - Ultimo aggiornamento: 23-02-06

Commenti: Je remercie les reviewers ! ^^ vous avez de la chance je maje encore aujourd'hui ! lol. Je dédicace ce chapitre à Ayumi ^^ puisque c'est son anniversaire :) un gros bisous à Myriam et Eden qui m'ont motivé/menacé de publier (enfin ça me dérange pas ^^) J'espère que ça va vous plaire. je suis désolée c'est un ton un peu particulier pour du City Hunter, j'espère que vous trouverez pas trop "nyan-nyan" promis cette fic est bientôt fini :) tout du moins d'être écrite après publiée... Allez à bientôt ^^

 


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Dix-septième partie  

 

Jusqu’à sept heures, Ryo passa à installer plein de système pour que les petits n’aient pas accès à ses armes. Il avait surtout veillé à verrouiller la salle de tir et l’armurerie « au cas ou ». Il avait aussi repassé la plus part des cachettes pour s’assurer que les enfants ne les trouveraient pas.  

Les cachettes sous les lattes du planché furent changées au profit de trappes dans le faux plafond. Il ne voulait surtout pas courir un quelconque risque.  

 

Kaori se leva aux alentours de huit heures, elle avait entendu son partenaire s’activer malgré son étonnante discrétion. Il avait visiblement tenu à préserver le silence des petits.  

Ce matin-là, la jeune femme se sentait bien. C’était sûrement à cause de Ryo. Elle n’avait pas beaucoup de nausée et elle n’allait pas s’en plaindre.  

Elle voulait laisser dormir Ryo aussi, elle prépara les petits. Elle fit une exception et les trois enfants se baignèrent dans la baignoire. C’était sans doute une habitude qu’elle avait pris du temps ou elle habitait en collocation avec Toshio. A présent, elle ne devait pas oublier que ces trois enfants étaient frères et sœurs même s’il n’y avait pas de lien sanguin entre eux.  

 

Habillés tous les trois de manière tranquille, salopette rose pour la « petite terreur », bleu pour le « faux ange » et pour le « trop sage ». Elle laissa un mot à Ryo pour lui expliquer ou ils étaient et qu’elle lui avait emprunté la voiture.  

 

Une fois les trois petits ficelés dans la voiture, avant de descendre, elle soupira, car elle savait d’ors et déjà que se serait pas simple avec tous ces gosses. Elle les emmena à la fête foraine. Elle leur fit faire plusieurs tours de manège.  

Tous les deux dans la poussette, et Daïsuké accroché au manche.  

Un peu plus tard elle était assise sur un banc Daïsuké était sagement assis à côté d’elle en train de manger une glace, tandis que les jumeaux dormaient.  

Kaori respirait un peu. Une grande masse vint s’asseoir à côté d’elle, spontanément elle posa sa tête sur l’épaule de l’homme et ce dernier passa un bras derrière sa taille.  

 

- Ça va Kaori ?  

- Un peu fatiguée mais ça va – elle se tourna vers Daïsuké – tu veux qu’on fasse de l’auto-tamponneuse ?  

- On peut ? demanda-t-il avec les yeux brillants.  

- Bien sûr. Ryo tu veux en faire avec lui ? Ou tu veux garder les petits ?  

- Je vais rester un peu là, mais je ferais le deuxième tour si tu veux.  

- Oh oui !  

 

Ce fut ainsi que Kaori et Daïsuké allèrent faire du manège ensemble, au tour suivant se fut Ryo. Au troisième tour garçonnet décida qu’il pouvait en faire tout seul.  

La jeune femme était appuyée à la rambarde et le regardait tourner le volant avec délectation, Ryo était à ses côtés et tous deux avaient une mains posée sur la poussette, pour signifier que ce qui se trouvait dedans était ce qu’ils avaient de plus beau dans la vie.  

Pour le commun cette attitude est tout à fait normale mais pour un homme comme Ryo, cette impression d’appartenance à un groupe, une famille était tout à fait nouveau.  

Il jeta un coup d’œil sur les deux enfants endormis l’un contre l’autre comme pour mieux se tenir compagnie. Il s’accroupit à côté d’eux et remonta leur petite couverture sur eux et il dit :  

 

- Eux, ils ne seront jamais seuls. Quoi qu’il arrive ils seront ensemble. Et moi ? murmura-t-il doucement en caressant les deux visages enfantins.  

- Toi tu les as eux, quoi qu’il arrive, ils sont une partie de toi, lui répondit Kaori.  

- Et toi ?  

- Moi ?  

- Est-ce que je t’ai aussi ?  

 

Il lui adressait un sourire de tombeur, mais la jeune femme sentait malgré tout qu’il n’était pas sûr de lui. Elle lui répondit seulement :  

 

- J’ai accepté de vivre avec toi non ?  

- Maman fit une petite voix derrière elle.  

 

Kaori se leva et se retourna.  

 

- Daï ? quelque chose ne va pas mon poussin ?  

- J’ai mal au ventre.  

 

La jeune femme l’observa, c’était vrai qu’il avait l’air patraque. Elle repéra les toilettes. Elle porta le petit garçon et dit :  

 

- Ryo je reviens.  

- D’accord.  

 

Elle entra dans les toilettes et le petit garçon rendit son quatre-heure. Après lui avoir passé un mouchoir humide sur le visage et rinçait la bouche. Il allait déjà un peu mieux.  

 

Kaori le ramena vers Ryo en le portant. Le nettoyeur prit le relais, il demanda :  

 

- Qu’est ce qu’on fait ?  

- Je crois qu’on ferait mieux de rentrer. Le zoo se sera pour la prochaine fois.  

 

Kaori emmena la troupe jusqu’à la mini et une fois les trois enfants sur le siège arrières et la poussette dans le coffre.  

 

- Hum je crois que l’achat d’une voiture familiale s’impose.  

- Tu abandonnerais ta mini ? demanda Kaori inquiète.  

- Non, je la garderais pour les urgences…  

 

Cette petite phrase fit perdre le fil à la jeune femme qui perdit son regard dans les embouteillages de fin d’après-midi. Elle avait son coude appuyé contre la portière et sa main semblait soutenir sa tête.  

Elle était perdue dans ses pensées, et le nettoyeur qui l’observait constaté que ses pensées ne devaient pas forcément gaie ou sereine.  

Une fois installés tous les deux dans la cuisine, la sortie avait épuisé les trois enfants, ils étaient tous assoupis sur le canapé les uns sur les autres…  

 

Kaori était assise à la table de la cuisine elle avait sa tête entre ses mains et dit doucement alors que le nettoyeur déposait une tasse de café devant elle :  

 

- Je me bats en permanence entre mon cœur et la raison. Tu connais ça n’est ce pas Ryo ?  

 

Il eut un sourire un peu mélancolique.  

 

- Pendant huit ans j’ai vécu avec ce sentiment. Te repousser pour que tu puisses avoir une vie normale et quand j’ai cru te perdre, je me suis dévoilé. Je suis un parfait idiot. Et puis, il y a eut cet incident…  

- Je suis partie pour plus te mettre en danger. Et là, j’ai peur de te mettre encore plus en danger.  

- Je te l’ai dis, je prends ma retraite.  

- Falcon m’a dit, que tu avais formé avec lui la relève, c’est vrai ?  

- Oui en quelque sorte. Pour être franc, j’ai beau avoir vingt ans…  

 

Une libellule passa derrière Kaori.  

 

- Bah voyons…  

- Je ne veux pas faire ce métier éternellement.  

- …  

- Tu sais pourquoi ?  

- Je sais pas.  

- J’ai fais une promesse…  

- Une promesse ? Tu sais que tu les accumules et elles te bouffent l’existence !  

- Oui mais cette promesse c’est à toi que je l’ai faite !  

- Hein ?  

- La première c’était de passer tous nos anniversaires ensemble, tu es parti et je n’ai pas pu la tenir. Mais la seconde…  

- Quelle seconde ? demanda-t-elle en écarquillant les yeux.  

- Je t’ai promis que quand je prendrais ma retraite je viendrais te rejoindre !  

 

Kaori avait la cuillère dans la main et cette dernière tomba sur la table. Le bruit n’était pas très grand, mais dans le silence de la confrontation, il sonna comme un glaive.  

La jeune femme leva un regard inondé de larmes, elle avait faillit à la promesse…  

Ryo avait suivit le raisonnement de son Sugar-boy. Il se leva et vint tirer sa chaise ensuite il se baissa devant elle. Il prit son visage entre ses deux mains. Il lui dit :  

 

- Kaori, mon ange…  

- J’ai…  

- Sugar…  

 

Elle leva un regard triste et en larme.  

 

- La fin de mes paroles était un truc comme « si tu trouves quelqu’un d’autre je ne t’en voudrais jamais »  

- Le problème Ryo, n’est pas de savoir si tu m’en veux… ou si tu es capable de me pardonner et de prendre cet enfant dans tes bras. Le problème est de savoir si je suis capable de me pardonner, moi. J’ai décidé de ne pas regretter mes faits et gestes. Dans cette théorie, je ne regrette pas ce qui s’est passé entre Toshio et moi. Ce qui m’embête c’est la conséquence. Vis à vis de toi, vis à vis de Toshio qui est mort et vis à vis de moi.  

 

Ryo ne put s’empêcher de se mordre sa lèvre inférieure, il n’avait pas vraiment compris jusqu’à présent la grandeur du tourment de la jeune femme.  

 

- C’est ironique tu ne trouves pas ? déclara Kaori en séchant ses yeux.  

- Quoi donc ?  

- Et bien, avant c’était toi l’indécis, et maintenant c’est moi.  

 

Il était toujours à genoux devant elle, elle était venue le rejoindre sur le sol de la cuisine. Il lui caressa la joue, elle ne put s’empêcher de fermer les yeux pour s’imprégner de sa chaleur et de cette douceur rugueuse. Elle ressentait par ce simple contact, la vie difficile de l’homme.  

 

- Je t’attendrais. Et je te l’ai dis, même si j’ai un peu de mal je l’avoue. J’accepterais cet enfant. Je l’adopterais de la même manière que j’adopterais Daïsuké, dans mon cœur à défaut de pouvoir le faire légalement.  

 

Elle appuya son front contre le sien :  

 

- Demain j’ai rendez-vous chez le médecin. Tu pourras garder les trois terreurs ?  

- Bien sûr. Oh, Kenni est calme et Daï aussi. Y’a que la petite qui soit turbulente…  

 

Kaori esquissa un sourire et lui dit :  

 

- Tu ne diras plus ça demain.  

- Ah bon ?  

- Ils sont terriblse, surtout si Kimi mène les troupes. Tu auras besoin de renfort, je te conseille d’aller les garder au café.  

- A ce point ? fit-il en faisant une grimace.  

- Je te ferais remarquer qu’il s’agit de nos enfants, et de ce fait ils ont un panache de caractère assez particulier… détonnant !  

 

La fin d’après-midi se passa tranquillement, leur moment d’intimité fut de courte durée car Daïsuké vint chercher un verre d’eau. Il fut d’ailleurs étonné de les trouver installés par terre.  

 

 


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