Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 12 :: Douzième partie

Pubblicato: 14-02-06 - Ultimo aggiornamento: 14-02-06

Commenti: Merci aux sept reviewers ^^ ! Bonne lecture à tous ça continue. N'oubliez pas les reviews :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

Kaori trop concentrée sur sa conversation avec le géant, n’avait par remarquer que le petit garçon commençait à en avoir marre d’être dans cette position et il commença à grogner. Tout de suite elle retourna son attention sur le petit bonhomme et le mit debout. Il lui fit tendrement un câlin et elle l’embrassa dans le cou. Elle en profita pour respirer son odeur d’enfant.  

 

Une heure plus tard, le nettoyeur entra dans la chambre, Umibozu prit congé et dit qu’il reviendrait dans quelques heures.  

Kaori était en train de jouer à même le sol avec son petit bonhomme. On lui avait enlevé ses perfusions. Il possédait encore une bande au niveau de la tête. Il leva un regard étonné sur le nouvel arrivant. Puis timidement il retourna dans les bras de sa mère pour se cacher. Kaori passa une main douce dans les cheveux châtains du petit garçon. Elle lui murmura quelque chose, il leva son regard vers sa mère puis tourna la tête pour dévisager l’homme qui s’était assis par terre de l’autre côté.  

Il leva un sourcil et fit une drôle de grimace. Il se retourna et voulait voir cette personne de plus prêt. Il se retourna et alla le pas un peu maladroit. D’ailleurs il faillit tomber. Kaori le tenu d’un coté tandis que Ryo de l’autre coté. Ainsi le petit garçon s’accrocha au bras de l’homme et avança vers lui timidement. Arrivé à environ une vingtaine de centimètre, il se laissa tomber sur ses fesses rembourrées et commença à jouer tranquillement.  

Ryo releva la tête pour croiser le regard de la jeune femme, il ne comprenait pas l’attitude de Kenni, il pensait qu’il allait venir le toucher peut-être mais pas qu’il s’installerait à portée de main sans pour autant l’inclure dans son univers.  

Le petit garçon voulait sonder cet homme que sa maman disait être son papa. Kaori sourit à Ryo pour lui faire comprendre que c’était normal. A sa façon Kenni voulait apprivoiser son père.  

 

D’ailleurs après une demi-heure de jeu en solitaire le petit garçon commença à poser plusieurs cubes devant le nettoyeur qui ne le quittait plus des yeux.  

Kenni le dévisagea, il attendait visiblement que Ryo fasse quelque chose, mais ce dernier ne comprenait pas la requête silencieuse de l’enfant. Au bout de cinq minutes, le bout de chou fronça les sourcils et croisa les bras. Il fixait l’adulte dans les yeux. Kaori s’interdit de dire au papa ce qu’il fallait qu’il fasse.  

Le bébé se mit à quatre pattes et s’approcha du nettoyeur il prit un des cubes et le posa sur un autre. Puis il prit un cube de sa collection pour le mettre par-dessus celui de son papa. Puis il remit un de ceux de son père et ainsi de suite. Il voulut recommencer une troisième fois, mais Ryo posa de lui-même le troisième cube et Kenni lui adressa un magnifique sourire.  

 

Le jeu dura encore quelques minutes, évidemment le petit garçon maladroit faisait souvent tomber la tour mais ne se décourageait pas. Et puis quand il en eut marre il se leva, alla faire un câlin à sa maman. Il avait les bras autour du cou et s’y accrocha. Sa voix s’éleva dans l’air comme une douce mélodie il dit :  

 

- Maman, est ou Kimi ?  

- Ne t’inquiète pas elle viendra tout à l’heure. Tu veux jouer à autre chose mon cœur ?  

 

Maladroitement le garçonnet se leva et regarda les différents jeux, il ne se sentait pas la force de courir partout. Il avait envie de calme. Il trouva l’objet de sa convoitise, il l’atteignit clopin-clopant. C’était le livre d’histoire. Il tenta de l’atteindre mais ce fut peine perdue. Kaori le rejoignit et lui demanda :  

 

- Tu veux que je te lise une histoire ?  

- Non.  

- Ah bon ? demanda la jeune femme.  

- Lui ! déclara l’enfant en montrant Ryo qui les observez tous les deux.  

- D’accord.  

 

Kaori récupéra le livre et prit la main de Kenni, ce dernier se dirigea maladroitement vers l’air de jeux et demanda le livret à sa maman. Il s’agissait d’un autre livre cette fois ci, un de ceux qui sont tout petits avec des pages en carton épais. Il le tendit à Ryo, ce dernier le saisit. Ce dernier adressa un regard à Kaori pour savoir s’il était vraiment obligé. La jeune femme l’encouragea.  

Le petit garçon alla se caler dans les bras de sa mère, elle lui caressa tendrement le front avant de l’attirer contre elle, pour qu’il soit mieux installé. Malgré le son monocorde de la lecture de Ryo, le petit garçon s’endormit avec un superbe sourire sur le visage. Cette dernière en profita pour l’embrasser sur le front. Quand Ryo eut finit, il constata le superbe tableau. Il lui dit :  

 

- Il est mignon. Il a l’air plus calme que Kimi.  

- Il l’est. Mais là, il était encore fatigué c’est pour ça…  

 

Ryo mit fin à cette séparation et vint s’asseoir contre la jeune femme. Spontanément il mit son bras autour de ses épaules.  

 

 

- Pourquoi tu fais ça Ryo ? demanda la jeune femme dans un murmure.  

- Hein ?  

- La séparation n’en sera que plus grande…  

- La séparation ? répéta-t-il en la dévisageant. Tu comptes partir avec les enfants loin de moi encore ?  

- Non, je n’éloignerais plus de la sorte tes enfants de toi. Mais sur moi tu dois tirer un trait.  

- Je ne suis pas d’accord ! s’exclama-t-il un peu fort.  

 

Kenni couina puis grogna. Kaori se releva se détachant du nettoyeur et arpenta la chambre. Elle en profitait pour bercer son fils qui finit par se rendormir. Elle l’ajusta mieux dans ses bras et s’appuya au mur près de la porte.  

 

- Et puis… Nous ne pourrons pas vivre avec toi non plus.  

- Quoi ! fit-il outré mais doucement pour ne pas réveiller le petit garçon.  

 

Il s’approcha de Kaori et proposa de le prendre, ce qu’il fit doucement. Le bonhomme vint se lover contre son papa.  

 

- Pourquoi tu veux t’éloigner encore…  

 

Alors que le regard de la jeune femme ne se détachait pas du dos de son fils, qu’elle regardait avec tendresse.  

 

- Je te l’ai déjà dis.  

- Et ou est le mal ? Si on finit par être à nouveau un couple ?  

- Je ne veux plus c’est tout.  

- Tu ne m’aimes donc plus du tout.  

- Ce n’est pas une question d’amour murmura-t-elle. Avec les petits, nous te mettrions encore plus en danger. Déjà seule j’étais un véritable boulet alors avec trois enfants ? Et peut-être bientôt quatre !  

- Ce sont mes enfants Kaori ! déclara-t-il cinglant.  

- Bien ! fit-elle en haussant les épaules. Mais je t’ai dis que j’envisageais d’habiter juste en dessous.  

- Non ! je vous veux dans mon appartement.  

- Ce n’est pas possible.  

- Mais enfin pourquoi ! si ce n’est pas un manque d’amour, si ce n’est plus un problème de danger. Pourquoi ?  

- Cette fois-ci je t’oppose l’aspect pratique.  

- L’aspect pratique ?  

- Les escaliers ! il est hors de question que je fasse risquer aux enfants de tomber dedans.  

- Mais enfin, on a très bien pu jusqu’à maintenant…  

- Nous étions derrière leur dos en permanence. Pour le moment, il n’y a que Kimi, mais dès que Kenni aura le droit à rentrer. Par la suite j’irais m’installer ailleurs  

- Ou ?  

 

Elle soupira, il refusait de comprendre.  

 

- Dans un autre quartier pour te protéger de nous…  

- Me protéger de vous, mais enfin Kaori. Je ne pourrais pas aussi facilement vous protéger  

- Ne t’inquiète pas pour nous, si ça peut te rassurer je peux récupérer mon nom de Makimura pour que l’on ne m’associe pas par accident à toi.  

 

Ignorant la suggestion de la jeune femme, d’ailleurs cette proposition l’agaçait. Il aimait bien la perspective qu’elle se considère comme sa femme en ayant prit son nom.  

 

- Mais pourquoi Kaori ? Je veux que tu restes avec moi dans le même lit. J’ai envie de toi comme un fou…  

 

Kaori rougit violemment (nda : ça faisait longtemps ^^ ça me manquait ^^) face à l’aveu. Elle le regarda avec des yeux tourmentés ou se trouvait tendresse, amour et tristesse. Elle lui dit :  

 

- Je n’ai pas le droit de te faire ça – elle ajouta doucement – A moins que…  

 

Elle s’approcha tout près de Ryo, mais elle embrassa son fils. Kaori récupéra son sac et sortit du service puis de l’hôpital.  

 

A peine quelques minutes plus tard, elle était assise sur une balançoire, elle avait la tête baissée. A cet instant là, elle ne pensait plus à sa sécurité. Elle se fichait un peu de tout ce qui la concernait à part de ses enfants. Elle pensa alors a cette petite vie en elle. Les larmes coulaient à présent sur ses joues.  

Alors qu’elle pensait avoir trouvé un point d’équilibre sur la corde raide, cette dernière se mettait à trembler et à modifier tout son futur. Cette grossesse, au début elle l’avait apprise stoïque. Bien sûre ça n’était pas un bébé né de l’amour ou tout du moins pas du véritable amour mais c’était une petite vie et pour Toshio comme pour elle, cela représentait le futur. Mais la corde sur laquelle se trouvait le journaliste avait été rompue et il était mort. Il l’avait laissé seule avec une vie qui volait en éclat, le danger, la mort tout cela se trouvait à porté de main. Et dans cet instant désespéré, elle avait fait appel à son ancien amant, à l’homme de sa vie : Ryo Saeba.  

Elle se secoua elle ne pouvait pas se laisser aller à son sort, elle avait des enfants. Une vie à réorganiser et surtout continuer et finir les recherches de Toshio pour que le pourri d’en haut tombe.  

 

Elle se releva mais c’est avec consternation qu’elle constata qu’elle était entourée par des types louches.  

 

* * * * * * *  

 

Ryo avait mis quelques secondes à réagir suite aux paroles de sa partenaire. Après il avait reposé le petit garçon dans son petit lit et était allé demander au docteur combien de temps Kenni resterait. Bien sûr la réponse le rassura, le départ de Kaori ne serait pas pour demain.  

Il rejoignit la jeune femme dans le parc. En la voyant si malheureuse, il décida de la laisser se reprendre. Il sentait que sa présence ne faisait que compliquer les choses pour la jeune femme.  

 

Il resta donc dans l’ombre. Puis, il les vit l’entourer alors qu’elle était toujours dans ses pensées. Le nettoyeur lu la surprise quand elle constata qu’elle était cernée.  

Mais elle ne laissait rien paraître, un homme s’approcha d’elle. Il avait l’air important.  

 

- Monsieur Sashimete je suppose lança-t-elle ironique.  

- Et vous vous êtes madame Awayuki ?  

- Certainement pas, je suis Kaori Saeba. J’étais comment on dit, la secrétaire ou l’assistante de Toshio. Et vous êtes fini.  

- Ah vraiment et pourquoi ?  

- Nous avons les preuves et bientôt elles seront divulguées.  

- Mais tu seras morte et aucune preuve ne sera trouvée.  

- Si vous le dites d’ailleurs, vous avez l’intention de me tuer c’est ça ?  

- Exactement.  

- Alors vous pouvez m’expliquer comment vous vous y êtes pris ?  

 

Le nettoyeur sourit, car il était sûr qu’elle avait sentit sa présence. Alors le ministre des transports, expliqua de quoi il retournait. Comment il avait soudoyé les différents hommes politiques, fait pression. Et enfin il lui expliqua comment il avait fait embaucher ces gars pour tuer le journaliste et sa famille. Une aura de colère entourait à présent Kaori. Une fois avoir tout expliqué, il s’approcha tout en lui disant qu’elle était belle. Quand il fut qu’à une vingtaine de centimètres elle lui donna un coup de genoux dans les parties génitales et l’écrasa sous une massue. Les autres hommes se dirigèrent vers elle mais elle se baissa à ce moment là et deux se cognèrent ensemble.  

Ryo intervint et mit rapidement hors services les autres hommes de main. Kaori avait enlevé sa massue et l’empêchait de bouger. Elle lui dit cinglante :  

 

- Je serais plus que ravie de vous tuer monsieur. Vous avez fait un orphelin à cause de votre folie.  

- Tu n’as aucunes preuves.  

- Oh mais si !  

 

Elle sortit de sa poche un magnétophone. Elle appuya sur le bouton stop et lui dit :  

 

- Vous voyez, je ne suis pas une idiote. Et je savais que vous ne pourriez pas me tuer. City Hunter, ne vous aurez pas laissé faire. N’est ce pas Ryo ?  

- Exact.  

 

Ce dernier braqua le python en direction de la tête de l’homme, tandis que Kaori se relevait et il lui dit :  

 

- Vous avez tué un homme bon et avait fait un orphelin. Le pire… c’est que vous avez mis en danger la vie de la femme que j’aime ainsi que de « ses » enfants. Vous mériteriez de mourir. Kaori veux-tu que je le tue ?  

 

Kaori regarda cet homme terrorisé, puis elle regarda Ryo. Il avait le regard d’un homme indifférent face à la mort.  

Son cœur lui criait qu’il ne devait pas tuer cet homme. Il ne fallait pas qu’il fasse du travail de tueur à gage, surtout pour elle. Elle toucha son bras pour qu’il baisse son arme. Il lui demanda :  

 

- Tu es sûre ?  

 

Elle lui sourit rassurante et lui dit doucement :  

 

- Oui Ryo. Je ne veux pas que tu le tues, il n’en vaut pas le coup. Et puis Toshio a réunit tellement de preuves contre cette ordure pour l’envoyer en prison pour les vingt prochaines années. Après si le système judiciaire déraille, on pourra toujours envisager cette possibilité.  

- Bien mon ange.  

 

Il rangea son python et dit :  

 

- Beurk ! il a pissé en plus ! Pathétique ce type.  

 

Ryo le releva et l’attacha solidement à un arbre et attendit que l’inspectrice de charme les rejoigne. Cette dernière fut plus que satisfaite de la prise et promis de le piéger.  

 

 


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