Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 08-12-05

Ultimo aggiornamento: 31-03-06

 

Commenti: 213 reviews

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General

 

Riassunto: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Capitolo 19 :: Dix-neuvième partie

Pubblicato: 26-02-06 - Ultimo aggiornamento: 26-02-06

Commenti: Bonjour tout le monde ! je vous remercie pour vos reviews ! sincèrement ça me réchauffe le coeur le fait que vous aimiez cette fan fiction ^^. Voici donc le chapitre 19 :) Je vous dis à bientôt dans un nouveau chapitre :) kiss ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

Ryo s’occupa des enfants aussi bien qu’il put, et ce fut non sans difficulté qu’il réussit à accomplir le rituel du couché seul, et vaillamment. Il réussit même à leur faire prendre leur bain. Contrairement à Kaori il avait renoncé à faire se laver les jumeaux ensemble pour être sûr de ne pas avoir trop de ménage et il n’était pas sûr de pouvoir drainer les deux chahuteurs à lui tout seul.  

La lecture se passa sans trop d’accroche, sauf que Daïsuké lui fit la remarque qu’il ne faisait pas comme Kaori ou son papa. Le nettoyeur était un peu vexé. Il lui dit :  

 

- Je fais ce que je peux, tu sais Daï. Moi j’ai eu ni maman ni papa, alors je sais pas faire tout ça.  

 

Le petit garçon le regarda avec de grands yeux.  

 

- J’essaie de faire comme Kaori mais je fais moins bien… Allez bonne nuit bonhomme.  

 

Dans un geste tendre, il lui embrassa le front. Daï qui s’en voulait un peu, il ne comprenait pas tout mais il savait qu’il l’avait blessé.  

 

- Moi je sais alors je te dirais ! déclara-t-il.  

 

Déstabilisé le grand gaillard, ne sut pas quoi répondre. Il se contenta de dire :  

 

- Ah ben merci.  

- Bonne nuit murmura l’enfant.  

 

Ryo fit le tour des petits lits pour s’assurer que les jumeaux ont bien leur sucette dans la bouche.  

 

Enfin, il fit un détour vers la chambre de Kaori. Il la vit elle était toute habillée allongée sur les couvertures, à coup sûr elle allait attraper froid comme ça. Il prit dans le placard une couverture qu’il posa sur elle, mais ce simple contacte la réveilla, elle ouvrit les yeux. Et dit doucement sa voix était enrouée d’avoir un peu trop pleurée, pourtant elle ne s’en souvenait pas :  

 

- Ryo ?  

- Oui.  

- Il est quel heure ?  

- Presque neuf heures du soir.  

- J’ai dormi toute l’après-midi ! les enfants…  

- Ne t’inquiète pas, ils dorment à point fermé, ils ont mangé, ont été baignés et ont même eu leur histoire.  

- Tu as fait tout ça ?  

- Bah oui. Snif ! Même que Daïsuké a dit que j’étais nul en lecture !  

- Tu sais pas mettre le ton, mais ça s’apprend. J’ai faim…  

- Je vais te chercher à manger…  

- Non je vais me lever j’ai besoin de me bouger.  

- Ok.  

 

Elle se leva et sortit un jogging. Elle enleva son haut laissant apparaître un tricot puis elle remarqua que Ryo n’était toujours pas sorti de la chambre.  

 

- Ryo ! je voudrais que tu sortes.  

- Pourquoi ?  

- Mais enfin !  

- Allons Kaori, je t’ai déjà vu nue plus d’une fois.  

- …  

 

Elle lui tourna le dos, c’est tout ce qu’elle lui offrirait en spectacle. Elle passa ensuite son bas de jogging dessous sa jupe comme ça il ne verrait que peu de choses. Mais avant qu’elle ait finit de passer son haut, Ryo était devant elle à hauteur de son ventre il passa sa main dessus. Elle vit son regard brillant, à quoi pouvait-il bien penser Kaori n’en avait aucune idée. La jeune femme était comme paralysée, elle ne savait pas comment réagir ni si elle devait réagir d’ailleurs. Alors elle resta là immobile les bras suspendus dans les airs alors que Ryo avait soulevé le tricot. Il caressa doucement le ventre de la femme, il l’embrassa même.  

A cette tendre caresse Kaori frissonna.  

 

- Ryo ?  

- Hum.  

- Qu’est ce que tu fais ?  

- Je l’apprivoise.  

- Tu l’apprivoises ? répéta-t-elle dubitative. Et je peux savoir ce que tu apprivoises ?  

- Ton ventre, ton corps que je n’ai pas pu voir et serrer pendant trop longtemps. Tu es toujours aussi belle ajouta-t-il.  

 

Il se redressa et vit avec un certain amusement que le compliment avait porté car la jeune femme rougissait. Kaori n’avait toujours pas refermé la veste de survêtement, Ryo le fit pour elle.  

Le plus rapidement possible pour ne pas être tenté de toucher à cette poitrine épanouie par la maternité. Il lui dit :  

 

- Toi qui te plaignais de ne pas avoir assez de poitrines, là tu n’as plus rien à leur envier.  

 

Kaori rougit et dit :  

 

- La maternité épanouie la poitrine aussi vite que quand c’est finit sa disparaît et après on ne peut que constater les dégâts. Ne me dit pas que je suis belle Ryo, parce que c’est faux.  

 

Elle se détourna et descendit les escaliers. Elle s’enfuit presque jusqu’à la salle de bain. Ryo la rejoignit inquiet par son attitude, visiblement elle était malade. Il l’appela :  

 

- Kaori ?  

- Hum ?  

- Ça va ?  

- Hum hum.  

- Kaori…  

 

Il ouvrit la porte et il la vit à genoux devant les toilettes. Il alla jusqu’à la salle de bain et récupéra un gant humide qu’il lui tendit quand elle eut fini. Il l’aida à se relever, elle fut saisie par l’inquiétude qu’elle lisait dans son regard.  

Elle baissa la tête et lui dit :  

- C’est rien…  

- Tu es sûre ?  

- Oui oui c’est juste une nausée.  

- C’est pas plutôt le matin ?  

- Généralement oui, mais comme je n’ai pas mangé de la journée et que j’ai pas mal dormi ça explique. Excuse moi je vais me laver les dents.  

 

Machinalement elle tira la chasse d’eau et retourna jusqu’à la salle de bain.  

En sortant, elle vit Ryo qui l’attendait, il avait toujours ce regard indéfinissable.  

 

- Comment s’est passé le rendez-vous chez le médecin ?  

- Bien, bien.  

 

Kaori passa devant lui elle n’avait aucune envie de lui faire de confidence sur son projet. Elle avait bien l’intention de le mener à bien. Il le fallait. Pour lui. Pour elle.  

Etait-elle égoïste ? Probablement selon elle. Si elle gardait cet enfant, ça détruirait probablement leur hypothétique couple.  

Ryo la rejoignit, elle était immobile à l’entrée de la cuisine, il lui remit une mèche derrière l’oreille. Elle frissonna et le dévisagea surprise.  

 

- Un sous pour tes pensées.  

 

Elle lui sourit, mais pour rien au monde elle ne lui répondrait elle lui dit :  

 

- Rien d’important.  

- Suffisamment pour te perturber.  

 

Elle ignora sa remarque et lui demanda :  

 

- Y’a quoi à manger.  

- Plein de choses !  

- Alors je veux quelque chose qui m’écœure pas  

- Dis tout de suite que je cuisine mal !  

- Mais non ! Idiot ! C’est juste que si non je vais retourner faire un tour aux toilettes, je suis un peu trop sensibles. Alors vaut mieux éviter les trucs avec trop de crèmes.  

- Ok. Alors voyons voir ça. Du poisson ?  

- Non pas de poisson, tout du moins pas cru.  

- Ah bon ? tu adores les sushis d’habitudes…  

- Oui mais c’est déconseillé…  

- Je vois.  

 

Finalement il lui prépara du riz cantonné avec une tranche de jambon. Ensuite il s’installa en face d’elle et lui demanda :  

 

- Et y’a des trucs agréables dans une grossesse ?  

 

Kaori se sentait un peu gênée, elle ne s’attendait vraiment pas à ce genre de questions, mais elle lui répondit :  

 

- Il paraît.  

- Du genre ?  

- Sentir le bébé bouger.  

 

Ryo qui s’était sorti une assiette pour l’accompagner en fit tomber les baguettes, il la regardait avec un profond étonnement.  

 

- Tu peux sentir le bébé bouger ? demanda-t-il les yeux brillants.  

- Pas pour le moment, il est trop petit mais vers quatre mois et demi cinq mois on sent bien. Au début, c’est juste moi puis par la suite si on touche mon ventre…  

 

Elle ne finit pas sa phrase, elle ne devait surtout pas penser à ce bébé. Elle avait dévié son regard de l’écran pour ne pas trop réaliser sa présence. Pour pouvoir le faire sans problème.  

Elle ne put pas soutenir le regard de Ryo et baissa les yeux sur son assiette.  

 

- Je pourrais toucher ton ventre ? demanda-t-il d’une petite voix comme un enfant qui demanderait à avoir accès à un objet sacré.  

 

La jeune femme releva son regard vers lui, elle ne dit rien mais hocha la tête. Pour changer de sujet elle lui dit :  

 

- Ce matin avant d’aller à mon rendez-vous, je suis allée à l’école primaire pour inscrire Daïsuké. Il reste que quelques mois avant la fin de l’année mais je me suis dis que ça lui ferait du bien d’être avec des enfants de son âge.  

- Tu l’as inscrite à laquelle ? demanda le nettoyeur.  

- Heu, dans un autre quartier pour être franche, je ne voulais pas qu’il aille à l’école du quartier.  

- Tu as bien fait. C’est quoi le nom.  

- Je sais plus, euh Meïo je crois.  

- Elle est privée non ?  

- Oui. Mais ne t’inquiète pas pour ça. J’ai aussi inscris les jumeaux dans la crèche du même complexe.  

- Tu les mets à la crèche…  

- Bah oui. Comme ça je vais pouvoir chercher du travail.  

- Kaori… tu comptes travailler ?  

- Oui, j’ai déjà un petit contrat dans une agence immobilière.  

- Mais quand est ce que…  

 

Elle rougit elle avoua :  

 

- C’est Bryan, tu sais. Il a téléphoné pour arranger ça.  

- …  

- ça te dérange ? demanda-t-elle tout à coup.  

- J’aurais aimé que tu m’en parles avant.  

- Oh je suis désolée Ryo ! j’ai plus l’habitude de demander. Tu trouves que c’est une mauvaise idée pour les jumeaux ?  

- Je m’inquiète pour votre sécurité avoua-t-il penaud.  

- Hein ? mais Sashimete est en prison…  

- Je suis en retraite, mais certain ne sont pas d’accord pour me laisser tranquille.  

 

Kaori blêmit.  

 

- Ne t’inquiète pas. Il ne vous arrivera rien.  

- Qu’est ce qu’on va faire ?  

- Je suis content que tu me dises pas que tu vas partir avec les enfants… c’est déjà positif.  

- Ryo !!  

- Oui oui, en fait, Falcon m’a proposé de me faire disparaître. Simuler la mort de Ryo Saeba.  

- …  

- Ne t’inquiète pas Sugar. On va juste devoir redoubler de prudence jusqu’à ce moment là.  

- Tiens je n’ai plus le droit au surnom « sugar boy » ?  

- Tu ne ressembles plus du tout avec ces cheveux longs à un homme. J’aurais du mal à te faire passer pour Kaoru.  

- J’espère bien fit-elle en boudant un peu et croisant les bras.  

- Finalement, Kimi tient peut-être cette mimique de toi !  

- Pff, à mon avis ils sont seulement la fusion de nous deux en des doses différentes. en gros on est mal parti…  

 

Une libellule passa derrière Ryo.  

 

- Moi je ne suis pas un cas désespéré moi !  

- Ah et dis moi comme c’est partie ta fille semble avoir pas mal de ton caractère, j’espère juste qu’elle ne fera pas comme toi.  

- Comme moi ?  

- S’amuser à draguer les mecs.  

 

L’espace d’un instant il s’imagina leur fille en train de draguer les garçons et contrairement à lui réussir à les attirer dans ses filets. Il se releva dans un sursaut et déclara :  

 

- Si elle fait ça je l’envoi au couvent !  

- Tu comptes l’enfermer ?  

- Oui tout à fait ! aucun garçon n’aura le droit de toucher à un de ces cheveux, ou je les tues.  

 

Kaori le regarda en souriant, elle était à cet instant complètement décontractée.  

 

- Crois-tu que ta fille sera d’accord avec ton comportement. Si tu tues ces petits amis…  

- Alors faudra que ce soit moi qui les choisi.  

- Ah ! et bien nous revoilà reparti cinquante ans en arrière !  

- Pff ! Tu arrêtes . ?  

- Je n’ai que deux mots pour te qualifier : papa poule !  

- N’importe quoi.  

- Mais moi ça me plait que tu sois comme ça !  

- Et moi je voudrais que tu joues au docteur avec moi. A moins que le mokkori soit aussi quelque chose d’interdit…  

- Non le mokkori comme tu dis ne n’es pas interdit.  

- Alors…  

- Mais je ne veux pas Ryo.  

- Nous avons réglé ce problème de Sashimete, Kenni est à la maison, les escaliers ont été sécurisés.  

- Il faut être patient Ryo, juste patient. S’il te plait. Je t’ai attendu huit ans, tu peux peut-être faire un effort ?  

- Bien sûr mon ange. Je te taquinais.  

- Ouais c’est ça tu me taquinais peut être mais si j’avais dis oui ! tu aurais pas dis non.  

 

Il eut un sourire niais, et se gratta la tête.  

 

- Tu me connais trop bien !  

- Je me disais aussi !  

 

Un silence s’étendit à la salle, ils avaient fini de dîner. Ryo lui proposa d’aller regarder la télévision, la jeune femme accepta à condition que ce soit un film court.  

Ryo avait choisit exprès le film préféré de la jeune femme, mais cette dernière n’en vit que les dix premières minutes en comptant le générique.  

Bientôt, elle s’affaissa sur le nettoyeur. Ce dernier s’en rendit immédiatement compte mais au lieu de la monter tout de suite, il préféra la garder près de lui. Il passa son bras autour de ses épaules et il murmura doucement alors qu’il lui embrassait le front du bout des lèvres :  

 

- Qu’est ce que tu me caches encore mon Ange ? Tu sais pourtant que tu peux tout me dire !  

 

* * * * * *  

 

Cela faisait une quinzaine de semaine que les enfants allaient à la crèche et à l’école, tout se passait bien. C’était ce jour là que Kaori devait aller à l’hôpital pour se faire avorter, seulement le destin en avait décidé autrement.  

 

Ce matin-là en allant réveiller ces enfants Kaori s’attarda sur les jumeaux, ils étaient patraques et grognaient plus que d’habitudes.  

Evidemment ils tenaient de leur père leur sommeil de ce fait, ils n’étaient jamais content de se lever pour faire autre chose. La jeune femme souleva dans ses bras la petite fille laissant le petit garçon roupiller encore quelques minutes. Elle l’amena dans la chambre de Ryo et la glissa dans ses draps. Ce dernier, se réveilla et dit :  

 

- Qu’est ce que tu fais ?  

- Je crois qu’elle est malade… je vais chercher le thermomètre. Tu la surveilles ?  

- Ok.  

 

Le nettoyeur ferma à nouveau les yeux l’espace d’une minute avant de retourner son attention à la petite fille.  

 

- C’est vrai que tu n’as pas l’air en forme, ma puce.  

 

Il l’embrassa tendrement sur le front. La jeune femme entra à ce moment là avec le second bout de chou. Ryo demanda :  

 

- Lui aussi ?  

- Oui je crois, mais il était déjà un peu patraque hier.  

- Qu’est ce qu’on fait ?  

- Je vais aller réveiller Daï et voir si lui aussi est malade, s’il ne l’est pas.  

- Tu crois que c’est grave ? demanda le papa.  

 

Kaori lui sourit attendrie par son inquiétude.  

 

- Non, ils sont juste pas bien. Je vais voir Daï.  

 

Quelques minutes plus tard, elle revint et le rassura sur le jeune garçon qui était en pleine forme. Elle lui demanda s’il venait. Ryo lui confirma son intention.  

 

Ils déposèrent Daïsuké à l’école sans oublier de l’embrasser. Kaori voulait en profiter tant que le jeune garçon se laissait faire, elle se doutait que dans une ou deux années ce serait une honte de se faire embrasser par sa mère.  

 

Une heure plus tard ils étaient encore dans la salle d’attente. Tous les enfants étaient plus ou moins patraques, grognons et couinaient. Les jumeaux n’échappaient à la règle, seulement ils puisaient dans leur réserve pour vider tous les jouets par terre et jouer avec. De temps en temps, ils revenaient faire un câlin à leur maman et parfois même à leur papa. Ce fut Kenni qui alla vers Ryo le premier.  

Quand le petit garçon vint se lover contre lui, Ryo ressentit une immense sérénité. Kimi était un peu plus distante ou méfiante avec son papa, même si elle commençait à être apprivoisée. Elle préférait quand même les bras de sa maman. Ils étaient nettement plus habiles que ceux du nettoyeur.  

 

Bientôt ce fut leur tour, et le docteur les examina tour à tour et déclara :  

 

- Bon et bien, pas de problème je pense juste qu’ils vont être un peu rouge.  

- Rouge répéta le nettoyeur.  

- La varicelle proposa Kaori.  

- Exact mademoiselle. Vous avez du mercurochrome chez vous ?  

- Hum non, pas encore. J’ai pas eu le temps de refaire la pharmacie.  

- Bon ce n’est pas grave, vous en trouverez facilement à pharmacie. Ah et n’oubliez pas de prévenir la crèche si jamais ils y vont. Enfin de toute façon le délais d’incubation est de quinze jours.  

- Et ça fait quinze jours qu’ils sont à la crèche…  

- Ils sont rapides pour prendre les microbes décréta le vieux pédiatre.  

- Ils sont aussi très rapides pour apprendre les bêtises décréta la maman.  

- Ils ont l’air d’être très dynamique. Vous avez le nom de leur médecin pédiatre ?  

- Euh oui c’est euh…  

 

Kaori chercha dans ses sacs leur carnet de santé qu’elle lui tendit.  

 

- Vous m’avez donné celui de Daïsuké…  

- Ah ?  

 

La jeune femme fouilla à nouveau dans son sac et récupéra le troisième. Ryo lui dit :  

 

- C’est un sac à main ou une valise ?  

 

Kaori lui adressa un regard noir et lui dit d’un ton cinglant :  

 

- Quand on a trois gosses on se trimballe beaucoup de choses ! Et puis dans la mesure ou je porte à cet instant précis ton portefeuille tais-toi.  

- Oui m’dame ! répondit le nettoyeur amusé. Tu pars toujours sur les chapeaux de roues.  

- Grr.  

 

Le médecin ne put s’empêcher de sourire face à ce couple. Il demanda :  

 

- Et vous ? Vous avez déjà eu la varicelle ?  

- Moi oui, lui assura la jeune femme. Et Daïsuké aussi.  

- C’est quoi la varicelle ? Demanda le nettoyeur.  

 

Une goutte apparut sur le front du médecin qui expliqua :  

 

- Il s’agit de l’apparition de boutons.  

- C’est grave ?  

- Non. Désagréable car ça gratte c’est tout. Alors l’avez-vous eu ?  

- Je ne sais pas.  

- Vous n’avez pas de carnet de santé ?  

- Non. Je suis orphelin et je n’ai rien de tout ça.  

- Je vois, si vous l’attrapez c’est que vous ne l’avez pas eu. Bon je vais vous donner aussi vous donner des médicaments pour leur fièvre.  

- Merci docteur, dit la jeune femme en se levant.  

 

Ryo l’imita. Chacun avec son bout de chou sortirent dans la rue pour rejoindre la voiture.  

Kaori regarda sa montre à plusieurs avant de pousser un soupire de frustration.  

 

- Quelque chose ne va pas Kaori ? demanda Ryo une fois à l’appartement.  

- Non ça va Ryo.  

- Tu as regardé ta montre à plusieurs reprise…  

- En fait j’avais ma matinée, j’avais un rendez-vous à l’hôpital. Mais c’est pas grave j’irais la semaine prochaine.  

- Tu es sûre ?  

- Oui. Cet après-midi tu te sens d’attaque à les garder tous les deux à la maison ou tu veux que je prenne mon après-midi ?  

 

Le nettoyeur sourit par le dévouement maternel, mais ce qui le rassurait c’était qu’elle commençait à essayer de lui donner des responsabilités et s’appuyer sur lui.  

 

- Bien sûr. Ça se passera bien.  

- Tu es sûr ?  

- Oui ne t’inquiète pas, au pire j’appellerais Miki à la rescousse.  

- Tu peux m’appeler aussi, proposa Kaori. Si c’est un truc précis.  

- Bien sûr Sugar.  

 

Les bouts de choux étaient en train de faire des allers et retour entre l’ancienne chambre de Kaori et le salon pour transvaser leur barda.  

 

La jeune femme déclara au nettoyeur :  

 

- Garder les enfants signifie aussi ranger leur désordre.  

- Tu es sûre ?  

- Certaine.  

 

Elle lui adressa un magnifique sourire, contente de sa trouvaille. Bougon Ryo grogna un peu devant son infortune.  

La matinée se passa dans une ambiance familiale décontractée. Une fois qu’ils eurent tous les quatre déjeunés, Kaori fit un bisou aux deux miniatures et leur demanda d’être sage avec leur papa. Elle adressa un petit signe à Ryo.  

 

Le papa ferma la porte derrière la jeune femme et s’assura que les barrières de protections des escaliers étaient bien fermées. Il fit rapidement le tour pour fermer chacune des portes à part celle de la salle de jeu et enfin il vérifia pour la centième fois qu’aucune arme ne traînait. Il posa son holster dans le placard et son arme au-dessus de l’armoire là où seule ses mains pourrait atteindre.  

C’était risqué, mais il savait qu’il ressentirait les menaces avant qu’elles n’arrivent.  

 

Ensuite il s’allongea sur le canapé et se tourna sur le côté pour observer les deux enfants qui étaient ravie que la salle de jeu soit si grande.  

Vers quatorze heures ces derniers commencèrent à couiner, le nettoyeur se releva pour voir s’ils n’avaient pas trop de fièvre, mais non. Il en conclue qu’ils étaient fatigués alors il prit chacun d’eux sous ses bras comme des sacs de patates et sous leurs éclats de rire alla s’allonger sur le canapé et doucement les petits bouts se laissèrent aller et s’endormirent sur leur papa.  

Ryo les tenait fermement dans ses bras quand il s’endormit à son tour.  

 

Ils dormaient toujours quand Kaori revint avec Daïsuké et avec quelques sacs de courses. Malgré le désordre environnant, la jeune femme fut attendrit par la scène.  

 

 


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