Capitolo 5 :: Du travail! (2)

Pubblicato: 23-10-06 - Ultimo aggiornamento: 23-10-06

Commenti: Hello tlm!! Voici le 5èm chapitre! :) Il y a toujours quelqu'un qui me lis? lol j'plaisente... En tout cas, dans ce chap vous en saurez plus sur "la cliente"!(ouai je sais j'ai coupé la fin du dialogue!vs l'orez plus tard!^^) L'histoire avance petit à petit...(doucement mais surement...enfin j'espère!^^) Merci à Sand, Grifter, Zaza, Nanou pour leur review (et vos encouragements!! :) ) et bien sur comme toujours à Vivifolie qui me corrige! :) Mon histoire à l'air "molle" (ché pas trop comment la qualifier) mais je vous rassure j'ai l'intenetion de mettre de l'action et aussi de la tristesse bref vs verrez bien!! Sinon j've votre avis!! Merci et @+ !!

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Sur ce, ils se dirigèrent tout de même au parc. Ayant comme but principal de connaître plus de choses sur Yûsuke sans trop le brusquer, Kaori essaya de lui poser certaines questions. Ryô fit mine de ne pas s’intéresser à la conversation mais il avait décidé d’écouter attentivement.  

« Yûsuke… tu as dit que tu t’étais enfui de l’orphelinat… Comment as-tu fait pour te débrouiller tout seul à ton âge… »  

Le jeune garçon réfléchit quelques instants. On aurait dit qu’il hésitait. Il croisa le regard de Ryô qui se demandait pourquoi il prenait autant de temps pour répondre à une question qui le concernait.  

Les rares moments où il était en présence de Ryô, il avait finit par le voir comme quelqu’un de « normal » pour lui, bien qu’il avait une manière très étrange de se comporter avec les femmes. Mais la première impression est toujours la bonne. Malgré tout, quelque chose en lui, lui faisait comprendre qu’il pouvait être « dangereux ».  

« En fait, je peux dire que j’ai eu de la chance…Commença doucement Yûsuke, toujours un peu intimidé.  

« Je me suis retrouvé par hasard dans ce quartier. L’orphelinat est assez loin d’ici. Je voulais m’éloigner le plus possible de cet endroit. Avant de partir, j’avais pris des provisions mais pas assez pour survivre une semaine… ! J’ai donc décidé… de voler…Mais ça na pas duré longtemps aussi. Je me suis fait prendre…Par une marchande de fruits. Je lui ai expliqué ce qui m’était arrivé…Heureusement que je l’aie convaincue de ne pas appeler la police ! Mais en tout cas elle a bien voulu me donner régulièrement me donner des trucs pour manger… Je passais tous les soirs chez elle…Et je dormais dehors.  

- Par ce temps ! s’exclama Kaori. Tu aurais pu tomber gravement malade ! Heureusement que je t’ai trouvé sinon… »  

Mais il se contenta de hausser les épaules. Il n’aimait pas parler de lui et encore pire il détestait qu’on ait pitié de lui. Tout en marchant le long des arbres couverts de neige, il décida de changer de sujet. Lui aussi voulait en savoir plus sur les adultes enfin plutôt sur Kaori.  

« Et toi ça fait longtemps que tu fais ce travail ?  

- Assez oui Répondit-elle. Presque 8 ans…  

- Pourquoi tu as choisis ce travail ?  

- Heu…et bien mon frère travaillait avant moi avec Ryô mais il… il est mort… ». Elle eu une pensée triste pour son frère puis repris.  

« Et j’ai voulu donc continuer. Pour aider Ryô… »  

Yûsuke avait sursauté en entendant le mot « mort ». Il ne pouvait le supporter. D’horribles souvenirs lui vinrent à l’esprit. Des souvenirs qui finalement ne quittent jamais son esprit. Ryô, qui n’avait rien dit depuis le début avait nettement remarqué le léger changement de comportement de Yûsuke. Ses yeux exprimaient presque de la colère. « Qu’est-ce qu’il peut être étrange ce gosse ! » pensa-t-il. Kaori aussi l’avait remarqué et décida d’intervenir.  

«- Tu aimes les Takoyaki ? demanda-t-elle.  

- Heu je sais pas… répondit-il plutôt déboussolé de « retourner sur terre ».  

- Comment tu n’en as jamais mangé ?!  

Mais il n'ajouta quoique se soit qu’ils se dirigeaient déjà vers un marchant ambulant. Kaori commanda. Elle pris différentes saveurs pour les faire goûter à Yûsuke… Cela dit, ce fut Ryô qui paya, ce qui la surpris. Peut-être voulait-il se rendre utile aussi, montrer qu’il veut « faire la paix ».  

Ensuite, voyant que la météo n’était pas en leur faveur, ils décidèrent de renter. Mais s’était aussi parce que l’heure du rendez-vous approchait.  

Durant tout le long du trajet, plus personne ne dit rien, mis à part Ryô qui essayait tant bien que mal à inviter une femme à dîner…  

Arrivés à l’appartement, Yûsuke montra un premier signe de changement. Avant de remonter tout de suite dans sa chambre, il avait fait une mini courbette pour signaler à Ryô et aussi à Kaori qu’il se retirait.  

Il reprenait ses anciennes habitudes. Tout au long de son enfance, on lui avait inculqué des règles strictes. S’ils ne les respectaient pas, il recevait à chaque fois une punition…Il ne voulait pas s’en souvenir. Il ne voulait pas se remémorer tout ce qu’il a vécu. Mais durant le chemin du retour, il s’était rendu compte qu’il devait peut-être bien se comporter. Il avait peur qu’on lui endure les mêmes souffrances d’autrefois. Toutefois, Kaori et Ryô surtout ce dernier restèrent pantois.  

L’heure du rendez-vous approcha. Kaori prévint son protégé de sa sortie, en précisant que Ryô restait aussi « faire une sieste » avait-il dit. En réalité il ne voulait pas se déplacer. Il attendrait patiemment l’objet du problème de la cliente.  

« Et puis c’est on boulot d’aller parler en premier aux clientes » avait-il ajouté.  

Cette fois-ci, Kaori ne pu rien faire et céda.  

*-*-*-*-*  

« - Bonjour Miki ! dit Kaori en ouvrant la porte du Cat’s Eye. Elle se dirigea joyeuse au comptoir. Comment ça va ?  

- Salut Kaori !ça fait longtemps que tu n’es pas venue me voir ! Je suis rentrée depuis quelques jours déjà !  

- Oui je sais… et alors ce voyage ?  

- C’était magnifique ! Mais ce café commençait déjà à me manquer… et toi alors quoi de neuf ? »  

Pendant que Kaori parlait, elle s’installa en face de son amie qui lui préparait déjà son traditionnel café.  

«- J’ai rencontré un jeune garçon…dit-elle pensive, avec une empreinte de tristesse. Enfin je l’ai plutôt trouvé. Dans la rue. Et il vit en ce moment chez moi en attendant de trouver une solution.  

- Un garçon ? Dans la rue ? Pourquoi il n’est pas venu avec toi ? Ryô non plus d’ailleurs. »elle avait dit la dernière phrase d’un air méfiant, comme si elle pensait que Ryô allait brusquement surgir pour lui « sauter dessus » littéralement parlant.  

- En fait il semble avoir certains problèmes… Il a des tendances agressives, son comportement peu changer à tout moment et il ne fait confiance en personne. Enfin ça à l’air d’aller mieux… Il s’est sans doute habitué á notre présence. Mais j’ai bien remarqué qu’il a peur de Ryô…  

- Qui n’aurait pas peur de lui…  

- Par contre, pour Ryô, c’est toujours la même chose…Il ne veux toujours pas se déplacer quand on a du boulot…  

- Ah vous avez une nouvelle cliente ?  

- Oui c’est aussi pour ça que je suis venue, Répondit Kaori. Elle ne devrait pas tarder…  

- Dis…ça veux dire que tu as laissé Ryô tout seul avec le garçon ?! »  

Kaori ne répondit pas et se contenta de boire son café. Elle savait qu’elle n’avait pas à s’inquiéter.  

Au moment où Kaori reposait la tasse vide, le bruit d’une cloche retentit, signal qu’un client ou plutôt dans ce cas la une cliente qui venait d’entrer dans l’établissement.  

Elle était plutôt jeune, du même âge que Kaori, et un beau manteau d’hiver recouvrait son tailleur. Ses cheveux, noirs, étaient attachés en chignon. D’un pas assuré, elle s’assit à une table près de la fenêtre et attendit. Kaori compris tout de suite que c’était sa cliente. « Et en plus elle est jeune et folie » pensa désespérément Kaori. Elle se leva de son siège, demanda à Miki d’apporter à sa cliente un café et s’approcha de cette dernière.  

« Bonjour Mademoiselle. »  

La jeune femme sursauta et regarda Kaori. Elle jeta rapidement un coup d’œil à la montre accroché à un mur du café. Il indiquait 17 heures et quelques secondes. Elle eu un léger sourire.  

«- C’est vous que j’ai eu au téléphone je suppose…  

- Exact. Je suis Kaori Makimura. City Hunter pour vous servir. Elle lui tendit la main.  

- Enchantée. Je suis Haruka Uragami. Répondit-elle en prenant sa main. »  

Kaori prit place en face d’Haruka, tandis que Miki apportait une tasse de café.  

« - Je vous remercie d’avoir accepté qu’on se rencontre…  

- Ne vous en faites pas. Mais je ne peux vous garantir d’accepter votre demande. Tout dépends de celle-ci… Et je dois aussi en parler à mon partenaire…  

- Très bien. Je vais droit au but, j’aimerai que vous retrouviez mon père.  

- Votre père ?  

- Oui c’est une histoire assez compliquée… Si vous me permettez de la raconter…  

- Aucun problème, sourit Kaori. Elle la trouvait sympathique.  

- Et bien voilà… Quand je n’avais encore que huit ans, je vivais avec mes parents à Yokohama et je ne sais pour qu’elle raison mon père nous a quittés. Ma mère n’a jamais voulu m’expliquer pourquoi… J’ai donc passé mon adolescence sans mon père. C’est ensuite lorsque j’ai terminé mes études que je suis venu à Tokyo pour exercer mon métier, mais aussi parce que j’ai entendu dire que mon père s’était installé ici dans la capitale…  

-Excusez-moi de vous demander cela mais pourquoi n’êtes-vous pas allé voir la police ?  

- J’allais y venir mais je préférerais en parler… plus en privé, dit-elle gênée.  

- Heu si vous voulez, Répondit Kaori intriquée. Je peux vous assurer que les propriétaires sont de confiance mais nous pouvons continuer la discussion dans mon appartement. Ainsi, mon partenaire pourra aussi vous écouter… »  

Elles se levèrent, et sortirent du café.  

Arrivées à l’appartement, Ryô, qui se trouvait dans le salon (et qui était supposé faire la sieste…) réagit comme « d’habitude » à l’arrivée d’Haruka. Kaori la présenta et exposa tout ce qu’elle avait appris sur la disparition de son père, de sa situation. Haruka rajoutait également quelques éléments.  

Pour Ryô, ce n’était qu’à première vue, qu’une histoire rien de bien compliqué, qui ne concernait même pas la cliente en personne. Il regrettait ce détail étant donné qu’il avait eu l’espérance de pouvoir « garder son corps ». Néanmoins, il accepta-en partie- le contrat. Avant tout, il souhaitait, comme Kaori, avoir le maximum d’informations, d’indices, pour essayer de retrouver l’individu.  

Ils étaient tous les trois assis sur le canapé du salon. Du moins Kaori et Haruka. Quant à Ryô, il avait été soigneusement amarré au fauteuil.  

« Juste au cas ou… » Avait pensé Kaori suspicieuse.  

« Comme je vous le disait au café, commença Haruka, mon père était venu ici, à Tokyo. Et je ne voulais pas demander de l’aide à la police parce que… -elle hésita un instant- excusez-moi j’en ai presque honte. J’ai appris qu’il était devenu un Yakusa ou du moins quelques chose dans le genre… »  

Sans que personne ne s’en aperçoive, la porte d’une chambre s’entrouvrit. Yûsuke avait entendu des bribes de conversation. Il s’avança doucement mais resta caché près du mur. Ainsi, il pouvait écouter mieux ce que les adultes se disaient sons pour autant être vu. Il avait un air mystérieux et semblait beaucoup s’intéresser à ce qu’ils disaient.  

«- Et vous êtes sure de vouloir le retrouver ? Demanda Ryô.  

-Ou…oui, hésita-elle. Je souhaiterai le revoir même s’il nous a lâchement abandonné. Je veux savoir pourquoi il a agit ainsi il y a plus de dix ans de cela. Et peut-être que je pourrais le faire changer d’avis… C’est pour ça que j’ai absolument besoin de votre aide. Seul je n’y parviendrais pas et j’ai peur… Il a déjà tué des personnes Mr Saeba ! »  

En écoutant cette dernière phrase, Yûsuke sursauta. Il sentit un sentiment l’envahir peu à peu. Un sentiment qu’il ne connaît que trop bien : Un sentiment de colère, de haine. Il sentait qu’il devait faire quelque chose. Mais il préféra de rien faire et de continuer d’écouter. Il voulait en savoir plus.  

« - Mademoiselle Uragami. Intervint Ryô. Votre père a disparu depuis longtemps mais il me semble que vous avez beaucoup d’informations le concernant.  

- C’est exact…Répliqua Haruka, sans vouloir démentir le contraire. Peu avant sa mort il y a de cela quelques années, ma mère osa enfin m’avouer que mon père était venu ici. Du reste, elle n’a rien voulu me dire d’autre. Ou bien étai-ce parce qu’elle ne savait rien d’autre. Elle est décédée quelques jours plus tard. Elle a toujours refusé de n’expliquer les raisons pour lesquelles il nous avait quitté… C’est pourquoi j’ai terminé mes études dans ma ville natale pour m’établir ici, à Tôkyô. »  

Elle fit une pose de quelques secondes. Puis, elle ouvrit son sac, et y tira une feuille, plutôt une photographie et repris.  

« - Avant de partir, j’ai réussi à trouver dans les anciennes affaires de ma mère une photo de mon père. Je me suis dit que ça m’aiderait. Et je peux dire que j’ai eu de la chance. Les premiers jours après que je me sois installée dans mon appartement, je me suis promenée dans la rue. Et sans que je m’en rende compte, mon porte-monnaie, là où j’ai mis la photo de mon père, est tombé de mon sac. Par chance, un homme du quartier a eu la bonté de me le rapporter. Cette même personne a trouvé la photo lorsqu’il cherchait mon adresse parmi mes papiers. Il me demanda si je connaissais « cette » personne et c’est à ce moment là qu’il m’expliqua tout ce que je viens de vous dire. Malheureusement, il n’en savait pas plus…  

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