Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: Elsa

Beta-reader(s): Vivifolie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 30-08-06

Ultimo aggiornamento: 26-05-08

 

Commenti: 72 reviews

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DrameGeneral

 

Riassunto: Une nouvelle rencontre...Une/des enquête(s)...(le titre paraît effrayant mais je trouve qu'il résume bien^^Je ne veux pas en dire plus^^)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pulsions Meurtrières" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Pulsions Meurtrières

 

Capitolo 14 :: Révélations (1)

Pubblicato: 04-10-07 - Ultimo aggiornamento: 04-10-07

Commenti: Kikou!!! Je suis contente d'être de "retour"!! ^^ bon, en tout cas, j'espère que vous n'avez pas trop oublié mon histoire parce que c'est vrai que je n'ai rien posté pendant les vacances d'été!! >_< en passant je m'en excuse...!! Enfin voici donc mon 14em chapitre!! je voulais qu'il y ait de l'action mais je crois finalement que je ne suis pas douée pour ça... Au moins j'espère que ce n'est pas non plus trop mou!! enfin merci encore pour ceux qui me lisent et je vous souhaite donc une bonne lecture!! :) A la prochaine!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

 

Une pluie fine s’abattait sur les rues maintenant sombres du quartier de Shinjuku. Ayant peur que cette averse ne se transforme en pluie torrentielle, les quelques passants se dépêchaient de rentrer chez eux. Il était environ vingt heures. C’est à peu près à ce moment là que Saeko Nogami pénétra dans un immeuble sombre pour apporter des plans aux deux seuls et uniques propriétaires du bâtiment.  

 

Quand Kaori lui ouvrit la porte de l’appartement, elle fut accueillie avec indifférence par cette dernière.  

Kaori avait un air plus triste que d’habitude. En réalité, elle était inquiète de savoir qu’un jeune garçon se trouvait quelque part sous cette pluie seul et sans nourriture. Elle ne savait pas pourquoi, mais connaître une partie de son histoire a fait que Kaori avait finit par aimer comme une mère cet être qui avait perdu ses points de repères…  

 

Quand à elle, Saeko put de justesse trouver les plans des vieux entrepôts qui ne servaient plus de l’aéroport d’Haneda. Tous trois s’installèrent sur la table en bois du salon pour analyser méthodiquement tous les recoins du bâtiment. Ce dernier était fait d’acier, mais Saeko les prévint que le plafond était tout de même soutenu par plusieurs poutres à cause de la vétusté de l’entrepôt. De plus, l’escalier qui menait au premier étage était également construit en bois. C’était certainement l’endroit où Spadam cachait son précieux butin.  

 

A la fin de l’entretien, il fut conclu que seuls Ryô et Kaori interviendront en premiers pour prévenir ensuite la police qui, évidement, ne devait pas savoir que City Hunter les aidaient. Sur ce, Saeko les salua en leur souhaitant bonne chance.  

En sortant de l’appartement, elle fut surprise de constater que le fameux étalon de Shinjuku ne s’était pas précipité sur elle pour réclamer comme à son habitude les « coups » que l’inspecteur lui promettait sans cesse. Peut-être pour une raison ou pour une autre avait-il décidé de changer… ?  

 

Le lendemain, Ryô prit son temps pour expliquer en détails le plan qu’il avait mis en place. Leur priorité selon lui était de retrouver le père de Haruka, et de l’assommer si besoin est pour qu’il puisse parler une dernière fois avec leur cliente avant de retrouver la police. Puis, ils devaient arrêter le « cerveau » de l’affaire pour le remettre lui et ses complices à « Mademoiselle l’inspectrice qui se croit tout permis » avait-il marmonné pour lui.  

 

C’est ainsi qu’un peu avant vingt-deux heures, une Mini Austin rouge se gara non loin d’un vieil entrepôt où il était à peine possible d’y lire le chiffre 13.  

Discrètement, City Hunter procéda à une reconnaissance des lieux. Il connaissait parfaitement comment était-ce à l’intérieur, mais il ne savait pas avec exactitude le nombre Spadam pouvait posséder et où ils se positionnaient. Toutefois, Ryô, en tant que grand professionnel, se doutait déjà de ce qui l’attendait.  

 

Comme il l’avait « prévu », deux hommes armés se trouvaient à l’entrée. En un regard, Ryô fit un signe à Kaori qui comprit tout de suite ses intentions et s’exécuta.  

D’un pas de loup, elle s’avança jusqu’à un coin de l’entrepôt, au mur qui faisait angle à celui où les deux individus se tenaient debout, presque assoupis. Avec un sourire malicieux, l’autre moitié de City Hunter sortit de sa poche un objet grand comme la paume de sa main, tira sur une sorte de goupillon et le lança à quelques mètres des deux gardes.  

Aucun deux n’aurait pu se douter de ce qu’il allait leur arriver.  

 

Soudain, l’un d’eux s’écria :  

 

« Ah une souris !! »  

 

Le deuxième, qui venait de se réveiller répondit : « hey ne m’dis pas que tu as peur d’une petite bête comme celle-là… ?  

- D’accord je ne te le dis pas, Répliqua le concerné offensé.  

- Oh mais c’est une bête toute mignonne regarde dit le deuxième homme en prenant dans sa main la petite souris.  

 

Le mal était fait. A peine les deux individus se sont approchés du mammifère pour le regarder de plus près que l’animal en question commença à dégager un gaz soporifique.  

Sans même s’en rendre compte, les deux gardes qui s’ennuyaient tant purent enfin commencer leur nuit.  

 

Ryô qui revenait de la Mini avec deux masques à gaz se dépêcha de bâillonner et de ligoter les deux hommes mais dans son élan il s’arrêta là où se trouvait Kaori. Elle semblait décontenancée. (Vous savez quand ils ont une goutte derrière la tête genre -_-‘)  

 

« Qu’est-ce qu’il y a ? » Demanda-t-il.  

- Ils sont vraiment stupides… !  

- J’en doute pas… répondit Ryô à son tour, pensif.  

 

Pour le moment, tout allait bien selon Ryô. Silencieusement, ils entrèrent par une petite porte pour tenter de gagner le maximum de temps. Ce qui allait être difficile c’est de trouver le chef de la bande et également de retrouver sain et sauf le père d’Haruka. Il fallut à City Hunter quelques secondes pour que leurs yeux s’habituent à l’obscurité. Seul une petite lumière leur permettait de distinguer le mobilier qui s’y trouvait, parmi eux, des caisses en bois, et ils aperçurent également les escaliers qui menaient à l’étage. Malheureusement, il ne leur serait pas possible de monter à l’étage. La vétusté des escaliers ne ferait que les faire repérer…  

 

Pour le moment, Ryô ne sentait aucune présence. Il pensa tout de suite que Spadam et sa bande se trouvaient en ce moment même à l’étage. Mais pour combien de temps ?  

Toujours aussi discrètement, commença à chercher dans les rares caisses une éventuelle trace du tableau de Jonathan. Comme Ryô l'avait prévu quelques heures auparavant, Kaori découvrit tout d’abord de la vaisselle qui devait soi-disant être exporté à l’étranger. Elle sourit et retira les objets et le papier qui les protégeaient. C’est ainsi qu’elle découvrit tout au fond de la caisse des œuvres d’arts.  

 

Toujours le sourire aux lèvres, Kaori se retourna et fit signe à Ryô. Puis elle continua. Avant d’arrêter une bonne fois pour les trafiquants, Kaori tenait absolument à retrouver le tableau de son ami.  

Malheureusement pour elle, après avoir ouvert quelques caisses, elle ne trouva rien. Il était possible que les trafiquants n’aient pas eu encore le temps de le « cacher ».  

 

Elle allait donc rejoindre Ryô qui inspectait les lieux lorsque soudain ce dernier accouru vers Kaori mais ce fut trop tard. Il était trop loin.  

Un homme qui avait su cacher sa présence c’était en un éclair approché de Kaori pour la prendre en otage. Il la tenait par le coup, et la menaçait avec une arme pointée sur sa tempe. Ryô n’avait eu que le temps de dégainer son python.  

 

« Qui êtes-vous ? Vous êtes de la police ? » Demanda-t-il paniqué.  

 

Il n’était pas possible de distinguer le visage de l’individu. Ryô n’était pas assez près et la faible luminosité ne le permettait pas.  

Toutefois, Kaori parvint tant bien que mal à tourner la tête pour tenter d’apercevoir le visage de son agresseur et son visage se figea.  

 

- Monsieur Uragami !!  

 

L’homme relâcha légèrement son emprise, visiblement surpris.  

 

- Comment connaissez-vous mon vrai nom ? Sa voix était à peine audible. Comme s’il ne voulait pas que cela ce sache, que c’était une question de vie ou de mort.  

 

Ryô profita de ce moment d’inattention pour attaquer l’homme. Qu’il soit réellement le père de sa cliente ou pas, il fallait avant tout que Kaori soit hors de danger.  

D’un geste, il se précipita sur l’individu et lui asséna un grand coup de poing à l’abdomen, pour l’immobiliser au sol. Puis il l’emmena à un coin de l’entrepôt afin de ne pas se faire repérer.  

La conversation pouvait commencer.  

 

- Vous êtes de la police ? Redemanda l’homme à moitié inconscient.  

- Pas exactement, répliqua Ryô.  

- Alors comment pouvez-vous connaître nom vrai nom ?  

 

Ryô et Kaori se regardèrent perplexe. Toutefois, Ryô avait déjà une idée de ce qu’il s’était passé.  

Malgré cela, ce fut Kaori qui brisa le silence.  

 

- C’est votre fille qui nous envoie Monsieur Uragami…  

- Comment ?! Haruka ? Mais comment… ?  

- J’accepte de vous expliquer à condition qu’à votre tour vous nous donniez une bonne raison de vous laisser revoir votre fille avant de vous retrouver en prison !  

 

Le ton déterminé de Kaori ne laissait place a aucune réplique. Cependant, Monsieur Uragami était plus qu’étonné.  

 

- Mademoiselle Haruka, commença calmement Kaori, est venue ici à Tokyo pour faire appel à nous. Elle souhaitait par-dessus tout vous retrouver même en apprenant quel homme vous êtes devenu. Abandonner sa famille pour « ça » !  

 

La dernière phrase de Kaori venait du plus profond de son cœur. L’idée qu’un homme abandonne de cette façon sa famille lui était tout simplement insupportable. Selon elle, aucun parent n’a de raison valable pour laisser tomber ce qu’il a crée…  

 

- Je vois… répliqua Monsieur Uragami d’un air triste que ni Kaori ni Ryô attendaient.  

Je ne m’attendais pas du tout à ça. Mais avant tout, ajouta-t-il plus bas à l’intention de City Hunter, je dois vous dire que je suis de la police.  

 

Pour Kaori, cette dernière information ne passa pas. Plus rien n’était cohérant. Ainsi, la première chose qui lui passa par l’esprit était qu’il devait certainement ruser pour pouvoir leur échapper. Qu’est-ce que ça pouvait être d’autre ?!  

 

- Malheureusement, continua l’homme toujours en murmurant, je ne peux pas vous le prouver puisque je n’ai pas mon badge. Ce qui est évidemment normal puisque il y a quelques semaines, on a commencé à me suspecter et j’ai dû rompre tout contact avec mes partenaires de l’extérieur. Mais bien évidement, il vaudrait mieux que je commence par le début…  

 

-Allez-y nous sommes là pour ça, dit Ryô, l’œil aux aguets.  

 

Il n’était pas certain s’il disait ou non la vérité, mais rien ne l’empêchait d’écouter ce qu’il avait à dire. Et de toute façon, il avait certifié à sa cliente qu’il l’emmènerait à elle dès qu’il le pourrait…  

 

-Comme je vous l’ai dit il y a deux minutes, je suis policier. J’ai été envoyé en mission par l’inspecteur Takahashi… Je devais m’infiltrer dans la bande de Spadam et de communiquer des informations à la police afin de les arrêter le plus vite possible. Il nous fallait bien évidemment des preuves pour les arrêter. Bien qu’il ait été difficile de trouver leur repère et d’ensuite gagner leur confiance, j’y suis tout de même parvenu.  

 

« Toutefois, il y a quelques jours, on m’a surpris au téléphone. Celui qui m’a surpris n’a rien entendu de la conversation mais il m’a vu nerveux ce qui a semblé suspect à leurs yeux. Ce qui est normal… Je sais que j’avais fait une erreur, je n’avais pas été assez prudent. C’est à ce moment là que l’on m’a plus surveillé. J’ai dû malheureusement rompre toute communication avec mes supérieurs et collaborateurs. On va dire que je suis resté prisonnier… »  

 

Il eut un moment de silence. Puis, Ryô décida de le briser. Il avait une petite idée derrière la tête.  

 

- Et les policiers que vous avez soit disant éliminés ? Si vous dites vrai, ils étaient vos coéquipiers ?  

 

-Vous avez vu juste. Je vois que vous savez beaucoup de choses à mon sujet. Je pense que vous méritez bien votre réputation… Bref. Heu… Les policiers que j’ai soi-disant éliminés ? Nous nous sommes bien doutés au début que la bande de Spadam se méfierait de moi au moment ou je lui demandais de travailler avec lui et donc qu’il me demanderait de faire ce sale boulot, celui d’éliminer les gêneurs lors de nos interventions.  

 

« Bien sur nous avions tout prévu. Je dois dire que je me suis bien entraîné au tir et que mes partenaires de bons comédiens, ajouta-il en souriant.  

Mais vous saviez aussi qu’ils n’étaient pas morts ?  

 

- C’est simple, répondit Ryô. Je suis l’ami d’une inspectrice à qui ont a confié cette affaire de vols. Elle m’a rapidement raconté que lorsqu’on lui a passé l’affaire, un de leur agent –qui doit certainement être vous- avait disparu. Je n’ai rien dit mais je me suis un peu douté que ça puisse être vous.  

 

Ryô se souvenait du jour où, sans Kaori, il était allé visiter Saeko pour avoir d’autres éventuelles informations concernant leur affaire qui avait apparemment un lien avec la sienne.  

Ce jour-là, Saeko lui avait appris qu’un policier avait dû s’infiltrer dans la bande de Spadam afin de trouver des preuves contre eux. Ce policier s’appelait Hiroyûki Uragami.  

 

Il en avait donc conclu que ce Souichiro Imagaru était bien en réalité un policier infiltré. Pour une question de sécurité, il avait changé de prénom et inversé les lettres de son nom de famille. Ainsi, les hommes de Spadam ne pouvaient trouver sa véritable identité !  

 

Kaori le regarda surprise mais aussi énervée que son partenaire ne lui ait pas parlé de sa visite à Saeko.  

 

-… car en réalité, poursuivit Ryô, vous n’êtes pas très futé. En changeant d’identité, vous avez changé de prénom, mais en voyant bien, concernant votre nom de famille, vous avez juste inversé les lettres…  

 

En réfléchissant, Kaori s’aperçue que Imagaru à l’envers faisait Uragami.  

 

- C’est exact. On peut dire que maintenant vous savez tout, dit Hiroyûki Uragami.  

 

- Pas tout ! S’exclama Kaori avec une pointe d’énervement. Monsieur Uragami. Je sais que c’est personnel mais pourquoi diable avez-vous abandonné votre femme et votre fille ?!  

 

Honteux, le policier baissa la tête. Puis il se résigna.  

 

- Je faisais déjà partie de la police à Yokohama et un jour, on ‘a proposé un meilleur poste ici, à Tokyo. J’étais heureux et je me suis empressé d’en parler à ma femme qui a refusé. Nous nous sommes disputés et sur le coup de la colère, je suis parti. Et en même temps, ma femme m’avait dit que si je partais, je n’avais plus e droit de rentrer. Il ne me restait plus qu’à tout laisser et recommencer a vie ailleurs…  

 

- Vous avez conscience que vous avez laissé votre fille !!  

 

Monsieur Uragami ne répondit pas. Il n’avait aucune réponse. C’est vrai, il avait abandonné sa famille au profit de sa propre carrière. Il le regrettait maintenant. C’était la pire erreur de sa vie.  

 

De nouveau, un long silence s’installa. Un silence dans lequel chacun semblait être perdu dans ses pensées.  

 

Soudainement, Ryô se leva. Il avait entendu de loin une porte grincer. Quelqu’un venait certainement d’entrer. Comme pour confirmer ce qu’il pensait, il entendit des bruits de pas. Ces derniers s’approchaient de plus en plus. Toutefois, ces pas ne pouvaient êtres ceux d’un professionnel. Si c’était le cas, il ne sentirait pas aussi facilement sa présence.  

 

Mais alors, qui cela pouvait bien être ?  

 

Au fur et à mesure que les minutes passaient, Kaori s’aperçue également que quelqu’un s’approchait. Elle eu l’idée de partir, de se cacher dans un autre endroit mais Ryô n’était pas du même avis.  

 

Si c’était un ennemi –et c’était forcément le cas étant donné la situation- il préférait le neutraliser sur-le-champ plutôt que de jouer à « cache-cache ». Le temps n’était plus au bavardage, il fallait maintenant intervenir.  

 

C’est alors qu’une ombre puis une forme apparu.  

 

« YÛSUKE !?! » s’exclama Kaori en même temps que Ryô posa sa main sur sa bouche pour étouffer son cri.  

 

 

 

 


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