Capitolo 6 :: Cauchemar

Pubblicato: 07-11-06 - Ultimo aggiornamento: 07-11-06

Commenti: Bonjour à tous! :) Chap suivant... Je sais la aussi (vous le verrez bien...) ça deviens un peut lourd mais j'ai trouvé que ces passages étaient "nécessaires" (genre la pro qui s'y connais -_-)bref! Patience j'essaierai de pas vous "endormir" lol! Merci une nouvelle fois aux personnes qui me lisent et qui me laissent des review(^^) et aussi une nième fois merci à Vivifolie qui me corrige et donne des conseils... La vous en saurez un pti peu plus(rien de spe je C...) sur Yûsuke... Bon bonne lecture et à bientôt tlm!!(ps: donnez votre avis! :) )

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« …Malheureusement, il n’en savait pas plus…  

- Très bien, Dit Ryô. Donc vous ne courrez aucun risque. En principe. Je pense que grâce à votre photo nous pourrons trouver encore plus d’informations le concernant…pour ainsi le retrouver…  

- Vous pouvez nous laisser vos coordonnées ? Demanda Kaori. Nous pourrons ainsi vous prévenir quand il y aura du nouveau. Je pense qu’il ne sera pas utile pour vous de venir vous installer quelques jours chez nous. Vous y êtes même plus en sécurité que si vous restez ici. »  

Elle avait ajouté cette dernière phrase avec conviction. Ryô fit mine de ne pas comprendre à quoi elle faisait allusion. Haruka, ne comprenait pas ce que Kaori voulait dire.  

« Aucun problème » répondit-elle.  

Elle ouvrit de nouveau son sac pour en sortir cette fois-ci une feuille et un stylo, et y écrivit rapidement son numéro de téléphone et au cas ou, son adresse.  

De son côté, Yûsuke regagna rapidement sa chambre.  

Ryô le sentit repartir et se demandait s’il avait entendu toute la conversation. Pendant quelques secondes, il oublia sa cliente pour ce concentrer sur l’attitude de Yûsuke, mais il revint à la réalité dès qu’il entendis la vois d’Haruka.  

« -Voila. Dit-elle en remettant le morceau de papier et la photographie à Kaori en se levant. Je vous remercie encore d’avoir accepté de m’aider.  

Elle s’était légèrement penchée pour monter sa gratitude.  

- Ne vous inquiétez pas, Sourit Kaori. C’est un plaisir de vous aider.  

- Oh oui un plaisir… » Ajouta Lugubrement Ryô qui dérivait déjà dans ses pensées.  

Par réflexe mais aussi parce qu’elle n’avait que ça sous la main, Kaori lui envoya en pleine figure un gros coussin qui se trouvait sur le sofa. Puis, comme si de rien n’était, elle raccompagna Haruka, intriguée, à la porte.  

XXX  

La pièce était relativement sombre et lugubre. Sur certains coins de cette pièce, des toiles d’araignées étaient abandonnées. Néanmoins, le soleil parvenait à l’éclairer grâce à une grande ouverture rectangulaire, comme si c’était une grande fenêtre. Tout faisait croire que c’était un garage. Une voiture se trouvait déjà à l’extérieur.  

Un enfant se tenait là, accroupit, entre deux adultes qui paraissaient fortement se disputer. L’homme tentait de prendre quelque chose de la main de la femme. N’étant pas satisfait, il commençait à la battre. Il état capable de tout pour arriver à ses fins.  

« Papa arrêtes s’il te plaît !... Maman donnes-lui les clefs et laisse-le partir !! »  

Mais le petit garçon était impuissant face au terrible spectacle qui se déroulait devant lui. D’un geste de désespoir, il se jeta sur l’homme qui était son père pour tenter se protéger sa mère. En vain.  

Il n’était pas assez fort malgré sa volonté. Il s’agrippa de toutes ses forces à son bras mais ce dernier le rejeta brutalement et il se retrouva parterre.  

Un grand sentiment d’impuissance s’empara de lui. De grosses larmes coulaient en cascade sur ses petites joues. Il ne savait plus quoi faire.  

Après quelques minutes de lutte, la mère finit par céder. Elle ne pouvait pas faire autrement. Son mari l’avait plaqué contre le mur, une main autour de son cou et l’autre, à forcer sa main. Cet homme n’avait nullement honte ou encore conscience de ce qu’il faisait, de l’horrible « spectacle » qu’il donnait à son fils, choqué.  

Seul le petit garçon pouvait entendre le son de sa voix. Du reste, il ne parvenait pas à entendre ce que ses parents disaient bien qu’il voyait nettement les mouvements de leur bouche. Mais il les connaissait par cœur. Chaque phrase que ces adultes ont prononcée…  

L’homme se dirigea enfin vers sa voiture.  

L’enfant se sentit soudain soulagé de voir la « cause de son malheur » s’en aller jusqu’au moment où il vit sa mère se relever et se diriger également en direction de la « lumière ». Elle marchait sereinement, mais en boitant légèrement. Ses mains étaient ensanglantées à cause de son mari qui lui avait, quelques secondes auparavant, forcé la main.  

« Non n’y va pas maman ! Laisse-le partir !! » Cria le bambin en vain.  

*-*-*-*-*  

Dans un autre monde, dans la chambre d’un modeste appartement, une jeune femme tentait de réveiller un jeune garçon qui avait le sommeil agité.  

« Yûsuke réveilles-toi ! »Murmura doucement Kaori.  

Le concerné transpirait et murmurait pendant son sommeil. Quant à elle, Kaori ne parvenait pas à le réveiller ; Yûsuke était littéralement plongé dans un sommeil profond et perturbé.  

Kaori souhaitait absolument faire quelque chose. Jusqu’ici, elle se préoccupait toujours des autres, que ce soient leur clients ou pas mais elle sentait que pour Yûsuke c’était… différent. Il n’avait plus de parents et Kaori était presque certaine qu’il souffrait psychologiquement, qu’il était perturbé du fait de ses cauchemars fréquents et de son attitude envers les autres personnes.  

Comme il ne se réveillait toujours pas, elle décida de le prendre dans ses bras pour essayer de le calmer, de le ramener lentement à la réalité.  

*-*-*-*-*  

L’homme s’installa dans la voiture. Sans se soucier des autres personnes présentes, il mis le contact grâce aux clefs qu’il avait réussi à récupérer. Par ce geste, le moteur gronda. Mais au moment où il s’engagea sur la route, sa femme apparu soudain à la fenêtre côté conducteur et tenta une dernière fois d’arrêter son mari qui « fuyait » lâchement. Tentative vaine. Elle décida donc de se mettre devant la voiture pour l’empêcher d’avancer.  

Le petit garçon criait encore et encore à sa mère de laisser partir son père, cet homme qu’il déteste tant, mais elle l’ignora. Il se demandait pourquoi sa mère tenait tant à l’empêcher de partir. Il savait qu’elle souffrait à cause de lui. Alors pourquoi ?  

Quant à lui, l’homme ne paraissait nullement préoccupé du fait que sa femme se trouvait sur son chemin. Sans hésiter, il continua son chemin sans détourner la voiture, en direction de sa femme.  

L’enfant ne savait plus quoi faire. Ses mots, ses paroles ne suffisaient pas. Des larmes, d’autres larmes de tristesse, de désespoir, coulaient le long de ses joues.  

Mais soudain, il décida d’agir. Une tentative aussi désespérée que celle de sa mère. Il commença à courir pour la rejoindre, pour tenter de la repousser du danger qui la menaçait, quitte à lui aussi y laisser la vie. A ce moment là, seul la vie de sa mère lui importait.  

Toutefois, il ne pu rien faire. Un autre sentiment l’envahi.  

Lentement il sentit la chaleur d’un corps prendre possession de son être, comme s’il en oubliait ce qui se passait devant ses yeux. C’était comme si quelqu’un d’extérieur à ce souvenir voulait le protéger.  

La paix et la sérénité que Kaori tentait de transmettre à Yûsuke parvinrent jusqu’à son rêve. Jamais il n’avait connu de sentiment pareil. Il ne connaissait que la haine et la colère qu’il ressentait pour son père, pour le malheur qu’il avait eu de connaître, d’avoir cohabité avec un être si inhumain.  

Les images devinrent floues. Avant qu’il ne sorte de son rêve, il pu voir comme à chaque fois qu’il faisait ce cauchemar, sa mère heurter la voiture qui fonçait inévitablement vers elle, bien qu’elle ait tenté de se retirer…  

*-*-*-*-*  

Quand il ouvrit les yeux, il se détendit instantanément, lorsqu’il se rendit compte qu’il était en réalité dans une chambre, dans les bras de Kaori.  

A son tour, il mit ses bras autour de Kaori.  

« Mer…ci » réussit-il à dire.  

Kaori desserra son étreinte et le regarda dans les yeux encore remplit de larmes.  

« Ce n’était qu’un cauchemar… Ca va mieux ? »  

Il fit un signe affirmatif de la tête.  

« Tu ne veux pas raconter ton mauvais rêve ? Cela te soulagerait… » L’incita-elle.  

Sursautant, il serra son étreinte et enfoui sa tête au creux de l’épaule de Kaori en faisant un « non » répété avec sa tête.  

« D’accord…d’accord…chut…calmes-toi…Tu veux que je reste avec toi ?  

-oui… » Fit-il timidement.  

Kaori s’installa plus confortablement sur le lit et prit la main de Yûsuke qui s’était rallongé. Elle voulait le rassurer.  

Il ne parvint pas à se rendormir avant plus d’une heure. Il ne cessait de penser à cet horrible souvenir qui le hantait, bien que ce ne soit pas le pire. Heureusement pour lui, lorsqu’il avait réellement vécu cet événement quelques années plus tôt, sa mère avait eu la chance de s’en sortir avec quelques fractures. Son père, comme d’habitude, était revenu quelques heures plus tard, en « ayant oublié » ce qui s’était passé.  

Mais tout cela il voulait le garder pour lui, n’en parler à personne. Il n’avait plus personne.  

Kaori, qui veillait sur lui, finit par s’endormir jusqu'au matin.  

*-*-*-*-*  

Le même soir, Ryô était partit avec son compagnon Mick à Kabukicho faire –comme à son habitude, bien qu’il y allait moins souvent à cause de Kaori- la tournée des bars pour ne rentrer qu’a des heures tardives (ou très tôt le matin ça dépend le point de vue…^^) complètement bourré.  

Cependant, ce soir-là, Ryô n’avait pas la tête à vouloir boire de l’alcool jusqu’à ce qu’il ne se souvienne plus de ce qui s’est passé. Cette fois-ci, il avait invité son ancien partenaire pour avancer sa nouvelle affaire. Non pas qu’il s’intéresse à travailler mais il voulait se débarrasser au plus vite de cette affaire qui –d’après lui- était loin d’être à la hauteur du grand City Hunter (nda : Il ne sait pas ce qui l’attends !^^)  

Ils se trouvèrent tous deux assis au comptoir d’un bar, avec un premier verre d’alcool dans la main. Ryô engagea la conversation.  

« Dis je peux te demander un service ?  

- Tu veux te débarrasser de Kaori et tu eux que ce soit moi qui veuille sur elle ?! Aller avoue ! Plaisanta Mick.  

- Mais non idiot !!  

-…  

- Bon. Nous avons un nouveau contrat…Et j’aurai aimé que tu m’aides à trouver cet homme. Son nom, ce qu’il fait, s’il travaille toujours ici etc.… »  

Il lui tendit la photographie que Haruka lui avait donnée.  

« Et pourquoi le cherches-tu ? demanda Mick en considérant la photo.  

- Apparemment c’est le père de notre cliente. Je te demande de trouver tout ce que tu peux sur lui car c’est le seul indice que nous ayons. Et encore la photo n’est pas très récente. »  

Mick allait répliquer quelque chose mais Ryô ne lui en laissa pas le temps.  

« Ne t’en fais pas je vais aussi le chercher. C’est pour ça que je te propose de chercher dans un côté de Tokyo, l’est par exemple et moi de l’autre.  

- Hum… Et qu’est-ce que je gagne dans tout ça ? demanda Mick suspicieux qui entamait déjà son deuxième verre.  

- Tu peux quand même rendre un service à ton vieux pote ! Tu vas pas me dire que t’es déjà à la retraite !  

- Oh j’blagais ! Tu n’as vraiment aucun sens de l’humour !  

- C’est ton « sens de l’humour » comme tu dis qui est tordu ! »  

Mais Mick ne fit nullement attention à la dernière réplique de son ami. Il resta pensif quelques secondes puis ajouta, se donnant l’air d’être sérieux :  

- Tu crois que si je demandais à Kaori une compensation, elle accepterait de dîner avec moi un soir ?  

- Mais j’en sais rien moi ! S’énerva Ryô. Il prit son verre et le bu d’un seul coup. « De toute façon je doute qu’elle le veuille. Avec le nombre de fois qu’elle ta frappé ! Et puis en ce moment elle joue les baby-sitters avec un gosse qui a squatté l’appartement qui n’a l’air d’apprécier qu’elle !  

- Ah tu dis ça parce que tu es jaloux !! Dit Mick. « Attends vous avez un môme chez vous ?! (Temps de réaction…^^)  

- Ouai… Kaori a trouvé un pauvre gosse perdu et elle a décidé de le garder quelques jours pour l’aider…  

- Ah oui ça y est j’ai compris !s’exclama Mick. Et tu es triste parce qu’elle ne s’occupe plus de toi ! Mon pauvre Ryô comme je te plein… Ajouta-il ironiquement. « Mais je reconnais bien là ma gentille et douce Kaori… »  

Ryô fit un effort presque surhumain pour ne pas donner de coup de poing à l’américain. Comme il pouvait l’énerver parfois ! Toutefois, il ne fit aucun commentaire, excepté ceux de d’habitude « Et Kazue tu l’oublie ? » Etc.…  

D’un geste, il demanda au serveur de lui servir encore un autre verre.  

Finalement, il avait soif.  

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