Capitolo 9 :: Nouveau mystère

Pubblicato: 22-01-07 - Ultimo aggiornamento: 22-01-07

Commenti: Ohayo minna!!^^ Ca faisait longtemps pas vrai? Je m'excuse pour ce retard!( en plus c'était pas mon intention de vous laisser aussi longtemps!>_<) mais mieux vaut tard que jamais! Voici donc mon 9èm chapitre! C'est pas encore l'exposition, "l'action" sera pour le prochain chapitre! (j'espère que vous l'aimerez autant que moi; j'ai vraiment aimé l'écrire même si j'ai pas encore tout à fait terminé!^^) Bon en attendant, je vous laisse lire celui là! Merci encore pour les personnes qui m'encouragent!!(et aussi à ma correctrice!^^) Bises et à la prochaine!(j'essaierai de faire assez vite pour la prochaine maj mais je n'ai plus de chapitres en stock ds mon ordi!>_<) :)

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Le lendemain matin, Kaori décida de réveiller Yûsuke pour lui expliquer le programme de la journée. Lorsqu’elle entra dans la chambre, elle vit qu’il était déjà réveillé.  

« Tu as bien dormi ?  

- Oui ! Dit-il souriant.  

- Tu as l’air de bonne humeur dit donc ! Dis, ça te dirais que je te présente une amie et son mari ? Ca me ferait plaisir que tu fasses leur connaissance…  

- …  

- Comme ça tu pourras sortir un peu ! On est en hiver mais aujourd’hui le soleil à décider de se pointer ! »  

Il haussa les épaules mais finit par accepter.  

Il est vrai aussi que s’il passait toute la journée dans sa chambre à ne rien faire, il n’avait pas beaucoup d’occasions de trouver ce qu’il cherchait…  

Il mit les nouveaux vêtements que Kaori avait pris soin de lui acheter quelques jours auparavant, puis descendit prendre son petit déjeuner ; il était dix heures.  

Avant de quitter l’appartement, Kaori écrivit rapidement sur une feuille où elle partait avec son « protégé».  

Dans la rue, Kaori parla un peu de ses amis qu’elle allait lui présenter. Elle lui expliqua particulièrement le fait que le mari de son amie, Falcon, était très grand et assez intimidant mais qu’il ne fallait absolument pas s’inquiéter,  

« Il ne fait pas de mal à une mouche » lui avait dit Kaori.  

C’est avec le sourire aux lèvres que la moitié de City Hunter entra au Cat’s Eye avec Yûsuke.  

- Bonjour Miki !  

- Kaori ! Ca faisait longtemps ! Pourquoi tu n’es pas venue me voir plus tôt ?  

- Ne t’en fais pas j’en avais bien l’intention. Mais je n’ai pas pu venir avant…heu…J’aimerai te présenter Yûsuke…  

Ce dernier s’approcha hésitant et resta aux côtés de Kaori. Il se pencha légèrement pour saluer Miki.  

- Bonjours Yûsuke ! dit Miki surprise. Heu tu m’explique kaori ?  

- Je dirais que c’est un « client » mais il n’a pas fait appel à nous. C’est une longue histoire mais pour résumer, Yûsuke vit depuis quelques jours chez nous.  

- Ah d’accord…, dit Miki qui n’était pas sure d’avoir bien compris. Et Ryô ?  

- Ah lui il doit encore en train de dormir… Tiens bonjours Falcon !  

En effet, ce dernier était apparu derrière la porte qui menait à l’étage.  

-Bonjour.  

Mais son regard s’attarda rapidement sur le garçon qui se trouvait aux cotés de Kaori. Etrangement, il percevait quelque chose d’étrange en lui. Comme de la tristesse ou encore de la peur.  

-Falcon, je te présente Yûsuke. Yûsuke, voici Falcon, un ami.  

Le jeune garçon, intimidé par la taille et l’allure du géant, ne savait plus comment il devait réagir. Finalement, il le salua comme il avait fait pour Miki. Il était effrayé. Mais au bout de quelques secondes de réflexion, il se dit que si c’était un ami de Kaori, il ne devait rien à craindre. Depuis qu’il avait rencontré Kaori, elle avait été très gentille avec lui. Il ne voyait pas pourquoi il ne devait pas faire confiance à ses amis.  

Malgré cette « assurance » il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur.  

- Heu… j’aurai un service à vous demander… commença Kaori, apparemment mal à l’aise.  

- Vas- y dis, s’enquit Miki.  

- Et bien Ryô et moi avons une « mission » ce soir et je ne peux pas laisser Yûsuke seul. Je me suis dit que vous pourriez le garder…  

- Non ! s’exclama Yûsuke. Je veux rester avec toi…  

- Je suis désolée… Mais tu sais que je t’ai un peu expliqué mon métier… Et cet après-midi je dois préparer des choses pour ce soir…  

- Je préfère rester tout seul alors…  

- Ah sûrement pas !  

-Pour moi c’est d’accord. N’est-ce pas mon chéri ? demanda Miki.  

Ce dernier ne répondit rien mais étant donné les mouvements étranges qu’il faisait avec sa tête, on pouvait penser qu’il était lui aussi d’accord.  

-Je te remercie mille fois !!  

Avant de repartir, Kaori rassura une dernière fois Yûsuke. Elle savait qu’il n’aurait pas apprécié qu’elle le laisse en compagnie « d’étranger » mais dans des circonstances pareilles, elle n’avait pas trop le choix…  

Elle se dit qu’elle devait au plus tôt rentrer pour éviter de manquer la visite de Saeko.  

- En fait Yûsuke, je te préviens que j’ai l’intention d’aller voir l’orphelinat où tu étais avant que tu ne te sois enfui. Non ne t’inquiète pas ce n’est pas pour leur demander qu’ils te reprennent ! Avait-elle ajouté précipitamment en voyant le visage horrifié du jeune garçon. « Je veux juste tenter d’avoir des informations en plus te concernant… »  

Yûsuke allait répliquer quelque chose mais Kaori ne lui en laissa pas le temps. Elle les salua rapidement, puis sortit.  

Le jeune garçon ne paraissait pas se sentir bien. Quelque chose le tracassait. A son tour, Miki alla commencer à parler, pour poser des questions à son invité pour le mettre plus à l’aise mais un cri l’en empêcha.  

Elle se retourna brusquement vers son mari, blanc comme un linge, qui s’évanouit. Yûsuke, les yeux ronds, observait la scène, perplexe. Pendant quelques secondes, il se demanda comment un homme si imposant et effrayant pouvait s’évanouir « aussi facilement ».  

La raison était simple. Au moment où Kaori était sortie, un mignon petit chat s’était faufilé dans le café et vint caresser la jambe du géant.  

Miki, déjà habituée à ce genre de situation, expliqua rapidement les faits à Yûsuke toujours surpris, avant d’aller aider son mari à se réveiller. A contrecœur, elle avait également expédié le chaton.  

De bon cœur, Yûsuke se mit subitement à rire. Reconsidérant la situation, Miki, toujours accroupie aux cotés de Falcon, de mit également à rire tandis que Umibozu reprenait peu à peu ses esprits.  

Malgré le sourire qui arborait son visage, une autre lueur dans ses yeux, plus profonde, marquait une inquiétude grandissante.  

*-*-*-*-*  

-Voici tout ce dont vous aurez besoin. Dit sérieusement Saeko en posant un sac sur la table su salon.  

Elle était arrivée peu après Kaori qui, comme d’habitude, dû réveiller son partenaire qui était plongé dans ses rêves les plus « sombres ».  

L’inspecteur ouvrit le sac. Il y avait à l’intérieur une majorité d’objets de technologie de pointe.  

-Il y a des petits émetteurs pour que vous puissiez communiquer au cas où vous êtes séparés ou autre. Celui-là –elle le sortit du sac et le leur montra- c’est pour qui vous puissiez entendre tout ce que l’autre vous dira, et ceux-là sont des sortes de mini-micro. Kaori, je te le place sur une de tes boucles d’oreille que je vais te prêter et toi Ryô, sur la poche de ton smoking. Sinon, comme vous avez dû le remarquer, j’ai posé sur le canapé vos vêtements de soirée. Mais bon ce n’est qu’un simple détail. Le plus important, c’est ça.  

Saeko tira d’une pochette une photo représentant un tableau de la renaissance.  

- Comme je vous l’ai dit, je veux absolument que vous surveilliez particulièrement ce tableau. ..  

- Ne nous sous-estime pas ma chère Saeko, intervint Ryô.  

Mais je n’ai jamais douté de toi…  

Kaori sentit une nouvelle fois que cette déviation de conversation allait finir mal… pour Ryô bien entendu… C’est pourquoi elle intervint à son tour.  

- Aurais-tu par hasard le plan de la salle d’exposition ?  

- Là c’est toi qui me sous-estimes Kaori. J’ai bien évidemment pensé à tout pour vous faciliter la tâche…  

-Tiens c’est nouveau ça, murmura Kaori.  

Le lieutenant déplia soigneusement le plan qu’elle avait subtilisé quelques jours plus tôt.  

Dans la salle de conférence où était exposé le tableau en question, d’autres œuvres y étaient également exposés.  

Il se trouvait dans un coin de la pièce, ce qui pouvait aider mieux City Hunter à tenir un œil dessus.  

Après quelques autres informations sans grande importance, Saeko leur souhaita bonne chance et s’en alla.  

Kaori était bien consciente qu’il fallait qu’elle prépare bien cette mission avec Ryô mais vu qu’elle avait un peu de temps devant elle, elle décida d’aller à l’orphelinat.  

Ryô ne fit aucune objection et la laissa sortir. Il savait qu’il aurait tout le temps de parler à sa partenaire de détails insignifiants. Il avait confiance en elle. Et puis d’un autre coté, le fait qu’elle essaie d’aider par elle-même un enfant l’amusait. Ainsi, il se remémora rapidement les rares fois où Kaori voulait faire ses preuves en tant que partenaire de City Hunter, même s’il lui donnait « quelques fois » un petit coup de pouce…  

*-*-*-*-*  

Kaori se retrouve à l’accueil d’un grand bâtiment. Elle pouvait entendre au loin le bruit des enfants qui couraient, riaient, s’amusaient… elle trouva l’endroit très sympathique.  

La jeune femme se rendit à l’accueil.  

- Bonjour Mademoiselle, puis-je vous aider ? demanda automatiquement la secrétaire.  

- Je ne sais pas encore… Peut-on avoir accès à des dossiers concernant des orphelins résidant ou ayant résidé ici… ?  

Qui cherchez-vous ? demanda-t-elle avec une pointe de méfiance dans la voix. « Normalement, les visiteurs n’ont pas accès à ces dossiers.  

- Je m’en doute, dit Kaori gênée, mais c’est très important. Je cherche le dénommé Murakami Yûsuke.  

Bien qu’elle ne le soit pas réellement autorisée, l’hôtesse acquiesça et se leva pour aller chercher dans les archives.  

Quelques minutes après, elle revint vers Kaori, surprise.  

- Etes-vous sûre que c’est bien ce nom-là ?  

- Certaine pourquoi ?  

- Et bien… nous ne connaissons aucun enfant qui porte le nom de…Murakami…  

- Ah bon ?! S’étonna Kaori. Ce n’est pas normal…ajouta-t-elle plus bas. Et bien je vous remercie, au revoir !  

- De rien au revoir.  

Kaori ne savait plus quoi penser. Il était évident que quelque chose n’allait pas dans cette histoire. Il fallait absolument qu’elle parle à Yûsuke. Toutefois, elle décida à contre cœur de s’en occuper que le lendemain…  

Tout le long du chemin, Kaori tentait vainement de trouver une explication rationnelle à ce qui c’était passé. Elle ne voulait absolument pas penser que Yûsuke puisse lui avoir mentit.  

D’abord, elle pensa que la secrétaire ne pouvait pas avoir accès aux dossiers et qu’elle avait par conséquent inventé une histoire quelconque, ou bien, tout simplement on avait supprimé le jeune garçon des registres.  

« En plus, si Yûsuke affirme qu’il s’est enfui de cet orphelinat c’est bien pour une raison. Ca ne serait pas étonnant si le personnel avait effacé toute trace de son existence… »  

Elle eu l’idée d’aller enquêter sur cet orphelinat dès qu’elle aurait plus de temps.  

Toutefois, une autre hypothèse, cette qu’elle tentait inconsciemment de repousser, lui effleura finalement l’esprit.  

« Et si Yûsuke m’avait réellement menti ? » pensa-t-elle.  

Elle s’arrêta au milieu de la rue et se mis à réfléchir.  

« C’est vrai qu’on ne se connaît pas assez pour qu’il me raconte ses problèmes, son passé mais pourquoi m’aurait-il mentit ? Quel aurait été son intérêt dans tout ça ? En plus, il n’a plus d’endroit où aller… a moins qu’il se soit enfui de chez lui… »  

Une fois de plus, Kaori ne savait plus quoi penser et d’autres questions apparaissaient au fur et à mesure.  

Plusieurs explications s’offraient maintenant à elle mais rien ne lui garantissait laquelle était la bonne. Kaori eu la tentation de retourner au Cat’s Eye éclaircir une bonne fois pour toute tous ses doutes mais elle se rendit vite compte qu’elle n’avait plus le temps, il fallait qu’elle rentre.  

A contrecœur, elle décida fermement qu’elle s’occuperait de ce « mystère » le lendemain. Pour le moment, elle devait prioritairement se concentrer sur l’exposition de ce soir.  

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