Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 4 :: Retour dans le passé

Pubblicato: 10-05-07 - Ultimo aggiornamento: 10-05-07

Commenti: Oui, oui, c'est re-moi ! Je sais j'ai été méchante avec cette fin de chapitre 3, mais en même temps il faut vous donner envie de revenir. Là, maintenant, j'ai vraiment la pression car j'ai franchement pas envie de vous décevoir avec la suite. Encore merci pour toutes ces reviews, avec une petite mention spéciale pour Kao des iles (vive tlse, c'est mon pays) : ça fait chaud au coeur ! Allez passons aux choses sérieuses : un début de réponse à vos questions j'espère... Bisous et enjoy !

 


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Les mots de Kaori résonnaient aux oreilles de Ryô. Il avait bien entendu ce qu’elle venait de dire, mais il n’arrivait pas à le croire. Il ne le voulait pas. Pourquoi avait-elle dit ça ? Ce n’était pas vrai, ça ne pouvait pas l’être. Elle souriait, elle était si calme. Ce n’était pas possible… Elle ne semblait pas abattue, mais tellement vivante…  

Il se sentait totalement paralysé. Il voulait bouger mais ses muscles ne lui obéissaient pas. Un grand froid s’insinuait en lui. Elle le regardait toujours, semblant attendre une quelconque réaction de sa part. Il en était incapable.  

 

- Je… Comment… ? furent les seuls mots qu’il réussit à articuler au bout de plusieurs minutes.  

 

- Cancer du poumon, dit-elle. Métastasé au dernier degré… Dire que je n’ai jamais fumé une seule cigarette de ma vie ! Quelle ironie du sort…  

 

Ryô la scruta : elle disait ça comme s’il ne s’agissait que d’une petite chose sans importance, et non pas de ce qui allait la tuer. Même s’il avait remarqué dès qu’il l’avait vu qu’elle était très pâle, qu’elle avait sans aucun doute maigri, il n’aurait pas pu imaginer ça. Il voyait son pire cauchemar se réaliser devant lui : Kaori, sa Kaori, allait mourir, et il ne pourrait strictement rien faire pour l’éviter.  

« Sa » Kaori… Elle n’était plus à lui depuis longtemps. Il avait vainement tenté de se persuader qu’elle avait trouvé le bonheur loin de lui après l’avoir quitté, que c’était mieux pour elle. Qu’elle valait mille fois mieux que cette vie de souffrance qu’il lui avait imposé pendant des années.  

 

Tout à coup, il avait l’impression d’être revenu au moment où il avait découvert qu’elle était partie. Il manquait d’oxygène, il se sentait terriblement mal. Ce jour-là, il avait pleuré pour la première fois de sa vie. Il avait tellement lu et relu la lettre qu’elle lui avait laissé qu’il la connaissait par cœur. Il se remémora alors comment il en était arrivé là.  

 

 

 

FLASHBACK :  

 

Il était à peu près 5h30 du matin. Ryô avait passé la nuit à faire la tournée des bars avec Mick, encore une fois. Il était complètement saoul, encore une fois. Il s’attendait à recevoir un accueil plein de massues de la part de Kaori en rentrant chez lui. Elle était particulièrement irritable ces derniers temps. Et elle avait de quoi. Depuis le mariage de Miki et Falcon, et ce qui s’était passé quand elle avait été enlevée, la moindre broutille se transformait en véritable cataclysme. Il lui avait fait comprendre qu’il tenait à elle plus que de raison, qu’il l’aimait même. Il avait tellement eu peur de la perdre…  

 

Le problème, c’est qu’une fois Kaori sortie d’affaire, il était reparti en arrière. Il avait fait comme si de rien n’était, et apparemment, ce n’était pas du goût de la jeune femme. Mais il ne pouvait pas lui donner ce qu’elle attendait. Ou plutôt, il se refusait à lui donner. Si jamais ses ennemis apprenaient qu’elle était plus que sa partenaire de travail, elle serait encore plus en danger. Elle avait mal, elle souffrait de son indifférence feinte, mais c’était mieux pour elle.  

 

Il s’attendait donc à recevoir une massue d’au moins 10000 tonnes en pleine figure, si bien qu’il ferma les yeux en ouvrant la porte de l’appartement. Et là… Rien.  

Il ne fut assommé par rien, excepté par le silence qui régnait dans le salon. Surpris, il ouvrit un œil. La lampe près du canapé était allumée. Kaori était là. Elle s’était endormie en l’attendant. Il sourit. Elle était si belle quand elle dormait. Il s’approcha doucement et remarqua sur son visage les traces des larmes qu’elle avait versées. Il se détestait de lui faire ça. Il voyait qu’elle était à bout de nerfs, mais il agissait comme un automate avec elle quand elle était éveillée. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour ne pas craquer : sans ça, il lui aurait sauté dessus depuis des années déjà.  

 

Il la prit dans ses bras et monta les escaliers pour l’amener à sa chambre. Elle remua légèrement quand il la déposa sur son lit. Il mit une couverture sur elle pour qu’elle n’ait pas froid et caressa doucement son visage avant de déposer tendrement un baiser sur son front en murmurant :  

 

- Fais de beaux rêves, Kaori. Tu en as besoin…  

 

 

Plusieurs heures plus tard, il s’éveilla avec une sacrée gueule de bois. Regardant le réveil d’un œil flou, il s’aperçut qu’il était presque midi. Kaori l’avait donc laissé dormir ? Ce n’était pas dans ses habitudes, surtout en ce moment. Il se leva, enfila un caleçon et descendit au salon. Il savait qu’elle était là, il pouvait sentir sa présence, mais son comportement l’inquiétait un peu.  

En effet, il trouva cette dernière dans la cuisine. Elle était apparemment allée faire des courses car la table était encombrée de paquets, que sa partenaire s’affairait à ranger.  

 

- Salut… Alors qu’est-ce qu’on mange ? demanda-t-il, l’air de rien.  

 

Elle ne répondit pas. Elle ne le regarda même pas.  

 

- Youhou Kaori, tu m’entends ??  

 

- Oui Ryô je t’entends ! s’exclama-t-elle en se tournant vers lui. Mais je n’ai pas de réponses à ta question. Si tu veux manger tu n’as qu’à te faire la cuisine ! Moi, j’en ai assez !  

 

- Tu en as assez ? Mais de quoi ?...  

 

- De toi !... De tes caprices !... Je ne suis pas ta bonne !! hurla-t-elle.  

 

Stupéfait, il la vit quitter la pièce en courant pour monter s’enfermer dans sa chambre. Il n’avait pourtant rien dit de pire que d’habitude… Il hésita un moment, puis décida qu’il valait mieux la laisser tranquille. Il alla donc prendre une bonne douche afin de se remettre les idées en place.  

Deux heures plus tard, Kaori n’était toujours pas sorti de sa chambre. Ryô, qui était affamé, avait commandé des plats tout prêts chez le traiteur du coin, qui venait de livrer. Se faisant tout de même un peu de souci pour sa partenaire, il monta et frappa doucement à sa porte.  

 

- Kaori ?  

 

- Va-t-en !! hurla-t-elle à travers la cloison. Je ne veux pas te voir !  

 

- Enfin, c’est ridicule ! Tu ne vas pas rester enfermée dans ta chambre toute la journée ? dit-il en pénétrant dans la pièce malgré ses protestations.  

 

- Fiche-moi la paix Ryô ! Sors d’ici tout de suite !  

 

Elle se précipita vers lui pour le repousser, mais c’était peine perdue : il était bien plus fort qu’elle. Elle martela alors son torse de ses poings tout en continuant de hurler.  

Surpris par cette crise de quasi-hystérie, Ryô lui attrapa les poignets.  

 

- Hé… Mais arrête, ça va pas ou quoi ?... Kaori, calme-toi !!  

 

- Tu n’as pas le droit de me faire ça !  

 

- Mais depuis quand je n’ai pas le droit d’entrer dans ta chambre ?  

 

Elle criait toujours et Ryô vit les larmes qui inondaient ses joues. Elle se débattait pour se libérer mais il refusait de la lâcher. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Il la ramena contre lui et la serra dans ses bras. A son grand étonnement, elle cessa de lutter et se laissa totalement aller, donnant libre cours à ses pleurs. Il la berça tout doucement. Son cœur se brisait devant elle.  

Kaori se calma lentement. Elle semblait si fragile à cet instant-là que Ryô se sentait soudain complètement impuissant.  

 

- Allez, viens… Je nous ai fait livrer de bons petits plats. Il y en a pour tout un régiment, et si on ne se dépêche pas, ça va refroidir… dit-il.  

 

- Je n’ai pas faim, répondit-elle. Je suis fatiguée…  

 

- Va dormir un peu, ça te fera du bien.  

 

- Non, Ryô… Je suis fatiguée de cette situation.  

 

Elle était toujours dans ses bras mais se dégagea et lui tourna le dos. Elle alla s’asseoir sur son lit.  

 

- Je veux que tu me laisses tranquille, s’il te plait.  

 

- Kaori, je…, commença-t-il.  

 

- Je t’en prie, Ryô… Pour une fois, fais ce que je te demande et laisse-moi.  

 

Il n’osa pas insister. Il sortit et ferma la porte derrière lui. En descendant les escaliers qui le menaient au salon, il se rendit compte qu’il n’avait plus du tout envie de manger. Il essaya de regarder la télévision, puis de se plonger dans un de ses magazines de charme préféré, en vain. Toutes ses pensées allaient vers Kaori. Il savait qu’il aurait dû faire quelque chose mais il craignait trop de ne faire qu’empirer les choses.  

 

Finalement, il monta à son tour dans sa chambre. Il s’allongea sur son lit, les mains croisées derrière la nuque. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là à regarder le plafond, mais le soleil était déjà couché lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir presque sans bruit. Il se redressa et resta bouche bée. Devant lui se tenait Kaori. Malgré la pénombre, il vit qu’elle ne portait qu’une chemise qui descendait à peine sur ses cuisses. Rien d’autre. Elle ne pleurait plus. Il ne put s’empêcher de l’admirer tant il la trouvait magnifique. Il n’y avait aucun doute possible : elle était bel et bien la plus belle femme qu’il eut jamais vu.  

Elle le regardait droit dans les yeux. Comme ses larmes, la peur et la fragilité qu’il avait senties en elle quelques heures auparavant semblaient l’avoir quittée. Adossée contre le mur, elle le fixait sans un mot.  

Il ne voulait pas parler de peur que ce ne soit qu’un rêve. La vision qu’elle lui offrait à cet instant était beaucoup trop belle pour risquer de la gâcher par des paroles inutiles. Elle pensa peut-être la même chose car elle s’avança et vint s’asseoir près de lui sans un mot. Ryô avait l’impression que son cœur allait exploser au rythme infernal où il cognait dans sa poitrine. Elle était tout près de lui. Beaucoup trop près. Et tout à coup, elle posa ses lèvres sur les siennes.  

La vague de sentiments qu’il sentit déferler en lui était impossible à décrire. Il ne comprenait plus rien, excepté que Kaori cherchait à ce qu’il lui rende son baiser. La tentation était trop grande, il ne pouvait pas résister à cet appel si sensuel. Il se laissa submerger quelques instants. Puis lorsqu’ils se séparèrent à bout de souffle, il retomba brutalement sur Terre. Il la repoussa doucement et murmura :  

 

- Qu’est-ce que tu fais Kaori ?  

 

- J’en ai assez, Ryô. Assez d’attendre. Alors voilà.  

 

- Voilà quoi ?  

 

- Je suis là. J’existe… Je veux que tu me voies, que tu me regardes. Tu ne comprends donc pas ?  

 

Ryô ne répondit pas.  

 

- Si tu savais combien de fois j’ai rêvé d’être quelqu’un d’autre… Etre une autre femme, une de celles que tu regardes, une de celles que tu dragues !... Mais je ne suis que moi. Je ne peux pas me transformer en une autre que je ne suis pas…  

 

Il ne la quittait pas des yeux. Comment pouvait-elle dire ça ? Elle était tellement plus précieuse à ses yeux que toutes les autres femmes qu’il avait connues.  

 

- Kaori, pour rien au monde je ne voudrais que tu sois différente. Tu es parfaite telle que tu es… Seule la plus merveilleuse des femmes pourrait supporter un homme comme moi depuis aussi longtemps.  

 

Le regard de Kaori s’illumina pour la première fois depuis des jours. Ryô comprit qu’il venait de lui dire quelque chose d’encore plus beau que ce qu’elle espérait. Cette pensée lui réchauffa le cœur. La voir heureuse était ce qu’il souhaitait le plus au monde. Il se sentait tiraillé entre son envie de la serrer contre lui et de l’embrasser encore une fois, son désir d’elle tout simplement, et l’affreuse voix de sa conscience qui lui disait de ne pas céder, de ne pas lui donner de faux espoirs, qu’elle ne s’en remettrait jamais s’il faisait ça. Il baissa les yeux.  

 

- Je ne peux pas, Kaori…  

 

Elle posa sa main sur sa bouche pour le faire taire.  

 

- Je sais… Mais je veux y croire. Une fois. Je ne veux pas de promesses. Je te veux juste toi. Même si la raison nous sépare… Autant vivre tout ça, même un peu… Je ne veux que toi, et je sais que tu ne veux que moi.  

 

Il se demanda comment elle pouvait lire en lui aussi facilement par moment. Savait-elle qu’il feignait toujours de ne jamais s’occuper d’elle, alors qu’elle était son obsession ? Il voulait faire semblant d’y croire. Même si cela ne devait durer qu’une nuit.  

Il l’attira à lui et la serra très fort.  

 

- Je veux t’aimer pour de beau, Sugar, murmura-t-il encore à son oreille.  

 

- C’est la seule chose que j’ai toujours voulu tu sais…, répondit-elle.  

 

Ryô l’embrassa alors passionnément, comme si elle était la première femme qu’il embrassait. Après tout, elle était la première, et la seule, à avoir touché son cœur. Elle le lui avait volé depuis des années.  

 

Seulement cette fois, il ne se contenta pas de ça. Il la voulait toute entière. Il couvrit alors son cou, puis ses épaules de baisers brûlants, faisant glisser petit à petit sa chemise, qu’il déboutonnait au fur et à mesure de la découverte de ce corps tant rêvé. Ne voulant pas être en reste, Kaori obligea Ryô à ôter son t-shirt et fit courir ses doigts sur son torse. Se montrant étonnement entreprenante, elle l’entraîna à s’allonger sur le dos et grimpa à califourchon sur lui en riant et en l’embrassant. Elle rayonnait littéralement.  

Cela ne fit qu’attiser le désir du nettoyeur, qui la débarrassa définitivement de cette chemise qu’il trouvait soudain très encombrante, et inversa leur position. Elle se retrouva prisonnière sous son corps, sentant contre elle à quel point son envie de lui faire l’amour était intense. Il ne pouvait détacher ses yeux de ce corps si parfait, qui semblait être fait pour lui. Il ne voulait pas la brusquer, mais elle coupa court à ses hésitations, prenant sa main et la déposant sur son sein. Dévoilée devant lui pour la première fois, offerte, sa timidité n’existait plus. Elle souriait d’un sourire qu’il ne lui avait jamais vu.  

Elle reprit ses lèvres et s’aventura plus loin, défaisant les boutons de son jean. D’abord surpris par tant d’audace de sa part, il n’attendit pas longtemps avant se retrouver complètement nu à son tour.  

 

Ils étaient seuls au monde, et lorsqu’ils s’unirent enfin, le monde aurait pu s’écrouler, que rien n’aurait pu les séparer. Cette attirance, cette envie de l’autre incontrôlée était plus forte que tout le reste…  

 

Lorsqu’au petit matin Kaori s’éveilla, Ryô n’était pas là. Il était descendu très tôt et avait préparé le petit déjeuner. Enfilant la chemise qu’elle portait la veille, elle le rejoignit. Il était installé dans le canapé et l’attendait. Elle vit que la table était préparée et sourit. Elle vint s’asseoir près de lui et posa sa main sur la sienne.  

 

- Bonjour… Merci d’avoir préparé tout ça, ajouta-t-elle en voulant l’embrasser sur la joue, mais il l’évita silencieusement.  

 

- Quel air sérieux de bon matin ! reprit Kaori. Si c’est pour être grincheux, je crois que je préfère quand tu restes au lit !  

 

Ryô se leva et alla s’asseoir à table. Il commença à se servir des œufs brouillés.  

- Tu m’as menti, fit-il.  

 

- Quoi ?  

 

- Tu m’as menti. Comment s’appelle-t-il ?  

 

- De quoi est-ce que tu parles ? demanda-t-elle sans comprendre.  

 

- Ton amant ! Je veux savoir son nom !!  

 

- Hein ??... Mais enfin tu es malade ! Quel amant ?... Qu’est-ce que c’est que ce délire ?  

 

- Ne te moque pas de moi Kaori ! Je ne l’ai pas réalisé sur le coup parce que… Enfin bref… Mais le fait est que tu n’étais pas vierge.  

 

La jeune femme le regarda avec des yeux ronds avant d’éclater de rire. Pourtant Ryô était loin de plaisanter.  

 

- Tu te figures que j’ai un amant à cause de ça ? dit-elle se calmant soudainement. Voyons, Ryô, tu n’imaginais quand même pas que j’étais encore vierge à 27 ans ?... Je ne l’étais déjà plus à 20 ans tu sais.  

 

Il eut la sensation étrange de recevoir un coup de poignard en plein cœur, sans en avoir vraiment conscience.  

 

- Donc j’ai raison : tu as menti.  

 

- Rappelle-moi donc à quel moment je t’ai raconté un mensonge pareil ?  

 

Il ne répondit pas, mais continua de la regarder dans les yeux.  

 

- Tout ça est ridicule, reprit-elle. Mais je vais te rappeler quelque chose moi aussi : j’ai également eu une vie avant de te connaître. Et si tu avais montré ne serait-ce qu’une fois un minimum d’intérêt à mon égard, tu le saurais ! Mais le grand Ryô Saeba est bien trop égoïste pour s’occuper de quelqu’un d’autre que lui !!...  

 

Ryô bouillait complètement de rage. Elle se fichait carrément de lui, elle le narguait. Une irrésistible envie de savoir le tenait.  

 

- Dis-moi son nom !! hurla-t-il en abattant son poing sur la table.  

 

- Son nom ? Mais le nom de qui veux-tu savoir à la fin ?? Tu crois donc qu’il n’y en a eu qu’un ? Mais qu’est-ce que ça peut faire ?  

 

Il tremblait. Sentant qu’il ne se calmerait pas tant qu’il serait dans la même pièce qu’elle, il se leva, prit sa veste et décida de sortir prendre l’air. Il s’arrêta la main sur la poignée, et lança froidement à une Kaori médusée par son attitude :  

 

- Après tout, tu as raison, je m’en fous complètement. Tu peux coucher avec qui tu veux Kaori. Ce n’est pas comme si on était ensemble… On sait très bien que ce qui s’est passé cette nuit était une grossière erreur et que ça ne se reproduira jamais !... Ne m’attends pas, je n’ai pas l’intention de rentrer tôt.  

 

Et il sortit avant d’entendre une réponse qu’il redoutait et que pourrait lui jeter la seule femme dont il n’ait jamais été amoureux.  

 

FIN DU FLASHBACK  

 

 

 

 

 

 

 


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