Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 8 :: Seconde confrontation

Pubblicato: 19-05-07 - Ultimo aggiornamento: 19-05-07

Commenti: Hello ! Voilà comme promis je vous poste ma petite maj du week-end car j'ai cru comprendre que vous attendiez une suite, c'est bien ça ?? En tous cas, comme d'hab je vous remercie pour vos si gentils commentaires. Je suis vraiment très contente que ma fic vous plaise autant ! Ne soyez pas trop impatient pour la suite, elle arrivera sans doute au milieu de la semaine (non, non, je ne vous oublierai pas, c'est juré !). En attendant, j'espère que vous aimerez toujours. Bisous.

 


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En regagnant sa voiture sur le parking de l’hôpital, Ryô se demanda pourquoi il avait accepté d’aller chercher cette satanée gamine. Il soupira. Cette « gamine » était sa fille… Ces mots-là résonnaient bizarrement dans la tête du nettoyeur mais Kaori n’avait aucune raison de lui raconter ça si ce n’était pas la vérité.  

Prenant la route pour rejoindre le Cat’s Eye, il réfléchissait à ce qu’il allait lui dire. Devait-il lui apprendre qu’il était son père ? Et dans quel état allait-il la trouver ? D’après ce qu’il avait compris, elle était au courant de la maladie de sa mère, mais jusqu’à quel point ? Il ne s’était jamais retrouvé seul avec une enfant de cet âge, et cela lui paraissait tout à coup totalement insurmontable, surtout dans les circonstances actuelles…  

 

Il se gara devant le café et alla rejoindre les propriétaires à l’intérieur. Quand elle le vit, Miki se retint de hurler, mais sa voix trahissait sa colère :  

 

- Qu’est-ce que tu fais ici ?... Tu as laissé Kaori toute seule ? Tu n’es vraiment qu’un sale con !!  

 

- Du calme ! répondit-il sèchement. C’est elle qui m’a demandé de partir. Elle voulait que je vienne chercher Enola.  

 

- Qu… Quoi ?  

 

- C’est un problème ? continua-t-il sur le même ton.  

 

- Ne me prends pas de haut, Ryô Saeba ! Je ne te permets pas de me parler de cette façon, d’autant plus que tu es chez moi ici !!  

 

- Tu crois franchement que je serai là si Kaori ne me l’avait pas demandé ?  

 

Miki allait rétorquer mais elle se ravisa. Elle connaissait suffisamment Ryô maintenant, pour savoir qu’il ne se serait pas montré devant elle sans une très bonne raison. Malgré tout ce que cela lui coûtait, elle devait bien admettre que son explication tenait la route. Elle hocha la tête comme pour lui indiquer qu’il pouvait s’asseoir et, machinalement, lui servit une tasse de café.  

 

- Qu’est-ce que tu comptes faire ? demanda-t-elle.  

 

- Pour être honnête, je n’en ai pas la moindre idée, murmura-t-il. Je ne sais même pas ce que je vais lui dire…  

 

- Tu as intérêt à trouver rapidement. Je l’ai laissé devant la télé, mais le film doit se terminer dans environ cinq minutes, et elle va redescendre.  

 

Ryô ne répondit pas. Il avait l’impression d’être dans un brouillard si épais que quelque soit son angle de vue, rien ne se dégageait. Il regarda Miki, mais celle-ci enchaîna avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit.  

 

- N’espère pas que je vais lever le petit doigt pour toi ! Tout ce que je vais faire, je vais le faire pour Kaori uniquement. Tu es venu pour la chercher, très bien. Emmène-la chez toi, mais pour une fois comporte-toi en être humain : c’est une enfant qui voit sa mère mourir. Ne la traumatise pas davantage…Je te préviens, si jamais tu foires ce coup-là, jamais je ne te le pardonnerai. Quand à Kaori, elle te haïra plus que tu ne peux l’imaginer !!!  

 

- Je ne pense pas qu’elle puisse me détester plus qu’aujourd’hui… soupira-t-il.  

 

A ce moment-là, ils entendirent les pas d’Enola dans la cuisine et se turent. Lorsqu’elle les rejoignit, Ryô l’observa et fut frappé par son expression totalement neutre. Elle ne semblait pas particulièrement triste. Elle les regarda, et se tourna vers lui pour demander :  

 

- Tu n’es pas avec maman ?  

 

- Elle… Elle m’a demandé de venir te chercher, hésita-t-il.  

 

Elle ne lui répondit pas et regarda Miki, qui hocha la tête doucement. Enola haussa les épaules en soupirant.  

 

- Je vais chercher mes affaires, dit-elle en tournant les talons.  

 

Ryô était sans voix. Le comportement de cette fillette était assez déconcertant. Elle revint quelques instants plus tard avec sa veste et son sac à dos. Miki l’embrassa en lui disant d’être sage, et Falcon lui fit un léger signe de la tête. Elle vint se mettre à la hauteur de Ryô et leva la tête vers lui en silence.  

 

- Je vais chercher Kaori demain matin, lâcha-t-il simplement en direction des deux autres en quittant les lieux.  

 

Il fit monter Enola dans sa voiture et démarra. Aucun d’eux n’ouvrit la bouche pendant le trajet jusqu’à l’appartement de Ryô. Ce n’est qu’une fois dans le salon que celui-ci se décida à dire quelque chose.  

 

- Tu as faim ?  

 

- Un peu.  

 

- Tu n’as qu’à allumer la télé, je vais aller préparer de quoi grignoter.  

 

Il alla se réfugier dans la cuisine. Il se sentait particulièrement mal à l’aise face à Enola, mais il n’aurait pas pu dire si c’était parce qu’il venait de découvrir qu’elle était sa fille, ou bien à cause de sa façon d’agir. Il prépara une omelette et mit la table dans la pièce principale, pour pouvoir la surveiller du coin de l’œil. Quand il eut fini, elle vint s’asseoir en face de lui et ils commencèrent à manger.  

 

- Est-ce que c’est vrai ? demanda-t-elle soudain.  

 

- Quoi donc ?  

 

- Que maman te déteste ?  

 

Elle avait les yeux rivés sur lui. Et lui, qui avait l’habitude d’affronter les pires choses dans son métier, ne put soutenir ce regard si doux, qui ressemblait tant à celui de Kaori. Il regarda le sol.  

 

- Je n’en sais rien, répondit-il doucement.  

 

- Alors pourquoi tu as dit ça tout à l’heure ? insista-t-elle.  

 

- Te voilà bien curieuse, tout à coup…  

 

Nouveau haussement d’épaules de la part d’Enola, qui prit un énorme morceau d’omelette, et continua :  

 

- Je crois pas qu’elle te déteste.  

 

- Ah bon ? dit-il en relevant la tête.  

 

- Elle me laisserait sûrement pas avec toi sinon. En tous cas tu es vachement fort !  

 

- Qu’est-ce que tu veux dire ?  

 

Elle lui sourit pour la première fois, et la ressemblance avec sa mère le frappa véritablement en plein visage.  

 

- Maman ne supporte plus l’hôpital, donna-t-elle pour toute réponse.  

 

Il déglutit difficilement.  

 

- Ne t’inquiète pas, gamine, ça va aller… tenta Ryô maladroitement.  

 

- Oh, je sais…  

 

Il ne voyait pas comment réagir, aussi choisit-il de se taire.  

Leur repas terminé, il emmena Enola dans la chambre qui était celle de Kaori autrefois. La pièce n’avait pas changé. Sans doute avait-il toujours secrètement espéré, sans même se l’avouer, qu’elle reviendrait un jour. Il voulait conserver ça pour elle.  

Comme toutes ses affaires de nuit étaient restées à l’hôtel, Ryô lui donna un vieux t-shirt qui était à peu près vingt fois trop grand pour ce petit bout de chou, mais il n’avait jamais songé à établir un stock de pyjamas taille 6 ans. Elle ne fit aucun commentaire. Il lui souhaita donc bonne nuit et la laissa seule pour qu’elle aille se coucher.  

 

Une fois seul au salon, Ryô respira mieux. Enfin presque, car l’image de Kaori si faible et fragile ne cessait de danser devant ses yeux, et ça le mettait au supplice. Les mots durs qu’il lui avait réservés en guise d’accueil martelaient son esprit déjà tourmenté. Quel crétin il pouvait être !  

Il monta sur le toit pour fumer une cigarette et essayer de se calmer un peu. Les évènements de cette journée repassaient en boucle devant ses yeux : le retour de cette femme qu’il avait tant aimé, la seule et unique femme de sa vie… Car avant elle, il ne vivait pas. Il ne faisait que survivre… Après son départ, il avait continué juste parce qu’elle le lui avait demandé dans sa lettre d’adieu. Mais maintenant… Elle allait mourir. Il sentit une larme mouiller sa joue.  

 

Lorsqu’il rentra, il n’avait toujours pas sommeil. Il se servit une double dose de whisky, et se cala devant la télé en espérant pouvoir se changer un peu les idées pendant au moins une heure ou deux. Il ne mit pas le son trop fort pour éviter de réveiller Enola.  

Il tomba sur une énième rediffusion de « Piège de cristal », exemple type du film d’action américain dont l’histoire n’avait rien de crédible selon lui, mais Bruce Willis ne s’en sortait pas trop mal.  

 

Il était là depuis à peu près un quart d’heure quand il entendit la porte de la chambre de Kaori s’ouvrir, et vit Enola descendre les escaliers en essayant de ne pas se prendre les pieds dans son t-shirt. Il posa son verre sur la table basse.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il, un peu inquiet.  

 

- J’arrive pas à dormir…  

 

- Oh…  

 

Il n’avait pas songé à çà.  

 

- Je peux venir là ? demanda-t-elle d’une toute petite voix, en montrant le canapé.  

 

Ryô jeta un coup d’œil à la pendule : il était plus de minuit.  

 

- Il est tard, Enola…  

 

- J’arrive pas à dormir, répéta-t-elle.  

 

- Allez, viens… finit-il en soupirant.  

 

Elle grimpa sur le sofa et s’installa contre lui bien tranquillement.  

 

- Qu’est-ce que tu regardes ?  

 

- Rien de bien intéressant.  

 

- Alors on peut changer ! Tu as Cendrillon ?... fit-elle joyeusement.  

 

Il manqua s’étouffer en avalant de travers ce qui restait de whisky dans son verre.  

 

- Hein ??? Tu veux regarder un dessin animé ? A cette heure-ci ?  

 

- Maman me laisse en regarder autant que je veux… bouda-t-elle.  

 

- Connaissant Kaori, ça m’étonnerait qu’elle te laisse regarder quoi que ce soit à une heure pareille… Tu devrais être au lit !  

 

Tout à coup, le visage de la fillette s’assombrit. Ryô se mordit la langue : il avait encore mis les pieds dans le plat.  

 

- Tu connais maman depuis longtemps, dis ?  

 

- Oui, depuis très longtemps, sourit-il faiblement.  

 

- C’est vrai ?... Tu connais mon papa aussi, alors ? demanda-t-elle, une lueur d’espoir dans ses grands yeux noirs.  

 

Mais Ryô ne savait pas quoi répondre. Il n’aurait pas dû céder à Kaori : voilà qu’Enola voulait qu’il lui parle de son père !  

 

- Qu’est-ce que ta mère t’a dit à propos de lui ? demanda-t-il.  

 

- Elle n’en parle jamais. Elle a dit qu’on venait ici pour le voir, mais je crois pas qu’elle en ait très envie…  

 

- Pourquoi ça ?  

 

- Je sais pas… Elle ne veut pas que je reste toute seule. Tu crois qu’il voudra de moi ? murmura-t-elle.  

 

- Je n’en sais rien, gamine… Rien du tout, soupira-t-il.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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