Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 7 :: Après l'aveu

Pubblicato: 15-05-07 - Ultimo aggiornamento: 15-05-07

Commenti: Bonsoir tout le monde... Me revoilà avec ma petite maj... Vos reviews ont tellement affolé mon pauvre petit coeur que je n'ai pas pu vous faire attendre plus longtemps : je vous envoie donc la suite. Je ne sais plus de quelle manière vous montrer à quel point vos compliments m'ont touché alors je ne vais pas en faire trop... MERCI MERCI !!! Petite dédicace à Amelds : ton culot m'a fait très plaisir... Gros bisous et enjoy encore ! PS : sans doute pas de nouvelle maj avant samedi alors ne m'en voulez pas trop !! Je vous jure que je vais faire de mon mieux. Biz.

 


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Cette fois, ce fut au tour de Ryô de manquer d’air. Les mots de Kaori résonnaient dans sa tête, mais c’était comme si son cerveau refusait d’enregistrer et d’analyser l’information. Il voulait parler mais aucun son n’arrivait à franchir ses lèvres.  

 

- Tu es un imbécile, Ryô ! Tu as vraiment cru que je m’étais enfuie avec un autre homme ?... Même après la façon dont tu m’as traité et tout ce qui s’est passé, jamais je n’aurais pu faire une chose pareille…  

 

- Mais… Je t’ai vu… Avec lui…, murmura-t-il.  

 

- Qu’est-ce que tu racontes ? Il n’y avait personne d’autre que toi…  

 

- Arrête de mentir, Kaori… Je vous ai vu dans le parc, c’était une semaine avant que tu t’en ailles. Je vous ai vu vous embrasser !  

 

Elle chercha à se rappeler. Soudain, la lumière se fit dans son esprit, et elle secoua la tête. Il l’avait vu avec Jack.  

 

- Tu es incroyable… Je viens de te dire que tu avais une fille, et toi, tu me parles d’un homme que j’aurais embrassé dans un jardin public il y a six ans et demi ??  

 

- Ne change pas de sujet ! D’où est-ce qu’il sortait ?  

 

- De Los Angeles. Il était à Tokyo pour affaires, il devait rentrer aux Etats-Unis quelques jours après. Donc il m’a appelé pour qu’on déjeune, c’est tout.  

 

- Comment est-ce que tu pouvais connaître un type de Los Angeles ?  

 

- Parce que j’avais passé un an là-bas. Quand j’avais 18 ans. J’ai participé au programme d’échange international de la fac : ils m’ont envoyé à l’université de Californie, finit-elle en souriant.  

 

Au fur et à mesure qu’elle parlait, elle voyait la surprise se peindre sur le visage de son ancien partenaire.  

 

- Tu n’avais jamais pensé à ça, n’est-ce pas ?... Tu n’as jamais cherché à savoir ce que j’avais voulu dire quand je t’ai dit que j’avais eu une vie avant de te connaître. Pourquoi ne m’as-tu pas écouté ?  

 

C’était vrai, il n’avait jamais pensé à ce qu’avait été sa vie avant qu’elle n’entre dans la sienne. L’idée qu’un autre l’ait touché, l’ait embrassé, lui ait fait l’amour, l’avait rendu malade. Et là, il apprenait qu’elle avait fait des études. Et qu’elle avait sûrement arrêté à cause de lui. Il avait gâché sa vie dès le départ en la gardant près de lui. Il s’approcha d’elle et leva lentement la main pour caresser sa joue.  

 

- Tu ne m’as jamais dit que tu étais allée à la fac…  

 

- Tu ne me l’as jamais demandé, répondit-elle doucement.  

 

- Kaori, tu aurais pu continuer tes études, avoir une vie normale et…  

 

- Non, dit-elle en saisissant sa main et en la serrant très fort. J’ai choisi en toute connaissance de cause… Je ne l’ai jamais regretté, alors ne te blâme pas pour ça.  

 

- Ton frère…  

 

- Hideyuki me connaissait mieux que n’importe qui, mieux que moi-même. Il savait que je ne partirai pas. Il savait ce qu’il faisait en te demandant de veiller sur moi.  

 

Ils étaient proches. Trop proches pour que ça dure. Ryô dégagea sa main et s’éloigna de Kaori. Elle soupira. Il ne facilitait pas les choses. Elle ne savait pas à quoi s’attendre avec lui. Avait-il seulement compris quand elle lui avait dit qu’il était le père d’Enola ?  

 

- Si tu n’es pas partie avec lui, alors pourquoi l’as-tu embrassé ?  

 

- Parce que je ne savais plus où j’en étais. Je ne l’avais pas revu depuis huit ans, il était là, il était gentil…  

 

- Tu as couché avec lui ? demanda-t-il durement.  

 

- Mais c’est pas possible ! Pourquoi en revient-on toujours à ça avec toi ? s’énerva Kaori. Je suis désolée, mais ça ne te regarde absolument pas !  

 

- Donc ça veut dire oui ?  

 

- Si tu veux tout savoir, je suis sortie avec lui pendant huit mois quand j’étais à Los Angeles. Déduis-en ce que tu veux !  

 

Sans qu’elle s’y attende, il alla jusqu’à la porte et sortit dans la rue. Elle mit quelques secondes à réaliser et se précipita derrière lui en criant son nom. Elle le rattrapa et se mit devant lui pour lui barrer le passage et l’empêcher d’avancer.  

 

- Non, hurla-t-elle. Non, tu ne peux pas continuer à faire ça. Je n’ai plus le temps de jouer à ça, Ryô !  

 

Elle était déterminée à ne pas céder, à ne pas le laisser partir encore. Il n’avait rien dit à propos de la petite et ce n’était pas normal. Comment pouvait-il s’inquiéter d’un homme qu’elle avait connu quinze auparavant et ignorer le fait qu’elle venait de lui révéler sa paternité ?  

Elle était en colère contre lui, mais aussi contre elle. Elle ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il soit fou de joie, c’est certain. Mais là… Elle ne comprenait même pas sa réaction. Car c’était comme s’il n’en avait pas par rapport à ce qui était le plus important.  

Le nettoyeur s’arrêta et regarda la jeune femme dans les yeux.  

 

- Qu’est-ce que tu lui as dit ? fit-il toujours aussi dur.  

 

- Hein ?... A qui ? répondit-elle, surprise.  

 

- Qu’as-tu dit à ta fille, à propos de son père ?  

 

Kaori resta interdite pendant quelques secondes. « Ta fille », « son père »… Voilà les mots qu’il avait prononcé, comme si la situation lui était totalement étrangère. Comme s’il n’était qu’un simple observateur.  

 

- Je… Je ne comprends pas…  

 

- Comment ça, tu ne comprends pas ?... Ce n’est pourtant pas si compliqué, Kaori : qu’est-ce que tu lui as raconté pour justifier le fait que son père ne vivait pas avec vous ?... A moins qu’elle en ait eu un là où vous étiez pendant toutes ces années ?  

 

- Bien sûr que non !!... Elle ne connaît pas ton nom, si c’est ce qui te fait peur. Elle ne sait pas non plus qu’elle est la fille d’un nettoyeur.  

 

- Alors, dis-moi donc un peu quel mensonge digne d’un conte de fées tu as été inventer ? railla-t-il.  

 

Kaori fulminait. Il osait se moquer d’elle, mais surtout il osait se moquer d’Enola.  

 

- Je lui ai dit que c’est moi qui étais partie, parce que même si on aime quelqu’un très fort, c’est très difficile de l’aimer contre son gré… Malgré tous les efforts qu’on peut faire, ça ne marche pas. Alors l’un des deux s’en va. Parce qu’être malheureux à deux, c’est une chose, mais faire souffrir un enfant pour rien, ça n’en vaut pas la peine… Je lui ai dit que tu ne nous avais pas abandonné, et que tu étais quelqu’un de bien.  

 

Ryô était stupéfait. Elle avait dit ça avec tant de véhémence qu’il pouvait sentir tout l’amour, pour lui et pour cette enfant, qui s’en dégageait. Il se surprit à penser que Kaori ne l’avait peut-être pas remplacer. Qu’elle était réellement partie seule. Mais alors pourquoi… Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Pourquoi lui cacher qu’elle était enceinte ?  

 

- Tu aurais dû me le dire, articula-t-il péniblement.  

 

- J’aurais dû, oui, j’aurais dû… Mais quoi ?... sourit-elle. M’aurais-tu simplement entendu ? Tu m’avais rejeté Ryô. Et je ne voulais pas que tu rejettes ce bébé. Je sais très bien ce que tu aurais dit… Pour la première fois, j’ai eu peur de toi.  

 

Cette petite phrase glaça le sang de Ryô jusqu’au plus profond de lui-même.  

 

- Quoi ? Tu as…  

 

- Les circonstances étaient telles que… Tu étais déjà furieux contre moi, et je n’étais pas assez forte pour affronter ça.  

 

Elle se remit à tousser. Elle essayait de respirer calmement, mais le monde autour d’elle se mit à tourner très vite. Et soudain elle sombra dans un gigantesque trou noir.  

Il voulut répondre mais il n’en eut pas le temps : Kaori s’effondra brusquement sur le trottoir, inconsciente.  

 

 

 

 

Lorsqu’elle reprit ses esprits, Kaori se sentit comme dans du coton pendant une minute. Puis la nausée l’assaillit, et elle se redressa. Elle regarda autour d’elle et s’aperçut qu’elle était dans une chambre d’hôpital. Elle tenta de se rappeler ce qui s’était passé, mais tout lui paraissait flou.  

La porte s’ouvrit et elle vit Ryô entrer. Celui-ci parut soulagé de la voir réveillée. il s’approcha et vint s’asseoir sur le bord du lit.  

 

- Salut, murmura-t-il.  

 

- Salut… répondit-elle faiblement.  

 

Elle n’était vraiment pas au mieux de sa forme.  

 

- Comment tu te sens ?  

 

Elle haussa les épaules : elle avait connu des jours meilleurs, à vrai dire.  

 

- Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda-t-elle.  

 

- Le médecin dit que tu étais déshydratée, c’est pour ça que tu as eu un malaise.  

 

- Depuis combien de temps je suis là ?  

 

- On est arrivé il y a environ trois heures.  

 

- Quoi ?... Mais quelle heure est-il ?  

 

- Il est presque 20 h.  

 

Son cœur s’affola. Elle était seule avec Ryô, et ne voyait aucune trace d’Enola.  

 

- Elle est restée au Cat’s Eye avec Miki, dit-il s’apercevant qu’elle cherchait quelque chose des yeux sans le trouver.  

 

- Il faut que j’aille la chercher…  

 

- Non, il faut que tu te reposes, Kaori.  

 

Mais elle ne l’écouta pas. Elle arracha sa perfusion et essaya de se lever, mais elle ne réussit pas à tenir debout, et tomba dans les bras de Ryô.  

 

- Ne fais pas l’idiote ! Si tu continues comme ça, tu ne tiendras même pas une semaine de plus ! gronda-t-il en la remettant dans son lit.  

 

- Ryô, je ne veux pas rester à l’hôpital, supplia-t-elle.  

 

Elle sentit les larmes rouler sur ses joues. Il l’embrassa sur le front et essuya ses pleurs d’un revers de la main.  

 

- Je sais… Et moi je ne veux pas que tu meures. Tu as besoin de te réhydrater. On s’en ira demain matin, ok ? Mais là, tu dois dormir et reprendre des forces.  

 

Elle renifla. Il était si gentil avec elle tout à coup.  

 

- Mais… Et Enola ?  

 

- Elle va bien. Elle sait que tu es ici. Elle va rester chez Miki ce soir.  

 

- Non. Va la chercher Ryô, s’il te plait…  

 

- Elle n’a pas besoin de te voir comme ça.  

 

- Non, non… Je veux que tu restes avec elle. Pas avec moi.  

 

- Je ne te laisserai pas ! Elle sera très bien et…  

 

- Fais ça pour moi… Je t’en prie, Ryô… Je te jure que je ne bougerai pas, mais ne la laisse pas toute seule.  

 

Il ne voulait pas la quitter, mais elle le suppliait tant qu’il n’avait pas cœur de lui refuser quoi que ce soit.  

 

- Tu m’as fait peur, dit-il en posant un second baiser sur son front. Tu vas te reposer ?  

 

- Oui, je te le promets.  

 

- Tu as intérêt, parce que demain matin, je vais venir te chercher avec elle ! Et je suis certain que tu n’as pas envie de l’effrayer en ayant l’air d’un fantôme, n’est-ce pas ?  

 

Elle lui sourit et, pour toute réponse, ferma les yeux pour tomber rapidement dans les bras de Morphée.  

 

 

 

 

 

 

 

 


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