Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 11 :: Tête-à-tête

Pubblicato: 11-06-07 - Ultimo aggiornamento: 11-06-07

Commenti: Bonsoir tout le monde ! Tout d'abord je tiens à m'excuser de cette attente, un peu plus longue que d'habitude, je l'avoue. La faute à 1/ mon ordi qui m'a fait des misères et m'a égaré mes chapitres d'avance et 2/ à mon amoureux que j'avais pas vu depuis longtemps... Bref j'ai eu du travail en retard, alors mille pardons !!! J'espère que ce chapitre va vous plaire, n'hésitez pas à me dire si vous y voyez un peu trop de blabla car je n'en suis pas vraiment satisfaite, et toute remarque constructive est très appréciée :-) Je promets de faire vite une nouvelle maj. Bisous et enjoy !

 


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- Maman ?  

 

Enola regarda sa mère, vaguement inquiète. Elle savait qu’elle n’allait pas aimer ce que celle-ci allait lui dire. Kaori soupira, mais c’est avec surprise que la fillette vit Ryô se lever.  

Elle trouvait cet homme bizarre. Il ne ressemblait à aucun adulte qu’elle avait pu rencontrer dans sa très courte vie. Pourtant, elle lui faisait confiance. Il avait dit qu’il connaissait sa mère depuis longtemps, sûrement bien avant sa naissance en avait-elle déduit, mais il n’avait rien ajouté de plus. Il n’avait pas répondu quand elle avait demandé s’il connaissait aussi son père.  

 

- Je crois que tu as promis à ta fille une journée à la fête foraine, non, Kaori ? dit-il en se tournant vers la jeune femme. Vous aurez bien le temps de discuter un peu plus tard. Je vais m’endormir si je reste assis sur ce banc, moi !!  

 

Il fit un clin d’œil à son ancienne partenaire et lui sourit. Il voulait qu’elle puisse profiter d’un peu de répit.  

 

- Bon, on y va ? Qu’est-ce que tu attends ? insista-t-il.  

 

- Ryô, je…  

 

Voyant qu’elle hésitait, il regarda Enola.  

 

- Qu’est-ce que tu en dis, gamine ? Un petit voyage au pays des montagnes russes, ça te plairait ?  

 

- Oh oui, chouette !! s’écria-t-elle. Maman, s’il te plaît…  

 

Devant l’air si heureux de sa fille, Kaori capitula. Elle aimait tant la voir rire. Après tout, cela lui ferait du bien à elle aussi. Sans oublier que c’était Ryô qui venait de proposer ça. Et ça, c’était quelque chose qu’elle n’aurait pas pu espérer. Elle se leva.  

 

- Eh bien alors ? Qu’est-ce qu’on fait encore là ?  

 

Enola poussa un cri de joie et se jeta sur Kaori pour l’embrasser, puis elle se mit à trottiner en direction du grand huit.  

 

 

Au grand étonnement de Kaori, ils passèrent une excellente journée. Ryô se montra vraiment gentil, bien qu’un peu distant. Mais comment lui en vouloir ? Après tout, la situation n’était pas évidente pour lui. Elle se demanda comment elle aurait réagi à sa place, et elle dût s’avouer qu’elle ne connaissait pas la réponse.  

Vers 17 h, Enola décréta qu’il était l’heure de manger une glace.  

 

- On peut aller chez Miki, maman ?  

 

- Eh bien, ce n’est pas moi qui ai la voiture… sourit Kaori en jetant un œil vers Ryô.  

 

Aussitôt Enola se tourna vers lui et lui fit son plus beau sourire.  

 

- Tu veux bien nous emmener chez Miki ?... S’il te plaît, Ryô ?  

 

Le nettoyeur resta stoïque un instant. Debout, les mains dans les poches de son jean, il contemplait la baie de Tokyo. Pensant qu’il ne l’avait pas entendue, Enola voulut insister, mais Kaori posa une main sur son épaule pour l’empêcher de parler et s’avança près de lui.  

 

- Ryô, tu es encore avec nous ? murmura-t-elle.  

 

Il sursauta et la scruta de ce regard énigmatique qu’elle lui connaissait si bien. C’est fou de voir à quel point on peut connaître une personne sans jamais réussir à comprendre ce qui se cache derrière un simple regard, pensa-t-elle.  

 

- Oui, c’est une très bonne idée, finit-il par répondre.  

 

Il s’approcha d’Enola et se baissa pour se mettre à sa hauteur.  

 

- Je t’emmène chez Miki à une condition, lui dit-il. J’ai besoin de t’emprunter ta maman pour quelques heures, gamine.  

 

- Pourquoi ? demanda-t-elle innocemment.  

 

- Parce que c’est important, se contenta-t-il de répondre.  

 

Kaori les regardait. Elle se sentait si émue par l’image qu’elle avait devant elle à cet instant précis qu’elle crut qu’elle allait se mettre à pleurer. Elle voyait un lien qu’elle savait indéfectible se créer presque malgré eux entre les deux amours de sa vie. Elle vit alors sa fille sourire à Ryô comme pour lui donner sa permission.  

 

Ils grimpèrent dans la voiture et arrivèrent très vite au Cat’s Eye.  

 

- Je t’attends dans la voiture, dit simplement Ryô.  

 

-Je… commença Kaori. Comme tu veux.  

 

Elle descendit de la voiture avec Enola, qui fit un signe de la main au nettoyeur pour lui dire au revoir. Miki s’élança sur Kaori quand elle la vit entrer, manquant la faire tomber à la renverse.  

 

- Oh, Kaori… J’étais si inquiète ! Comment tu te sens ?  

 

- Je vais bien, Miki, ne t’en fais pas, fit-elle en souriant. Je t’assure.  

 

- Qu’ont dit les médecins ?  

 

- Rien n’est différent ici où là-bas…  

 

L’ex-mercenaire ne trouva rien à répondre. Kaori n’était pas abattue, alors elle aussi devait tenir le coup. Kaori continua :  

 

- J’ai un service à te demander. Je voudrais que tu gardes Enola pour le reste de la journée, si ça ne t’ennuie pas.  

 

Miki regarda par la vitre et vit Ryô au volant de la Mini, qui, de son côté, suivait Enola des yeux. Elle était allée s’installer sur le même tabouret qu’elle avait occupé la veille, et ne faisait plus attention à eux.  

 

- Qu’est-ce qui se passe ? demanda Miki.  

 

- Je n’en sais rien. Il va peut-être céder, finalement…  

 

Elle avait dit ça plus pour elle-même que pour Miki.  

 

- Ne t’inquiète pas ma chérie… Ta fille est un amour et je suis ravie de l’avoir avec moi. Fais ce que tu as à faire.  

 

- Merci Miki.  

 

Kaori alla embrasser Enola et lui fit promettre d’être sage en attendant son retour. Elle remercia encore Miki pour sa compréhension et la serra dans ses bras. Puis elle sortit pour rejoindre Ryô dans la voiture, qui démarra aussitôt.  

 

- Alors où va-t-on ? demanda-t-elle.  

 

- Tu as dit que tu voulais qu’on parle, non ? Je ne me voyais pas te dire certaines choses devant ta fille.  

 

- C’est notre fille, Ryô, rectifia Kaori.  

 

- Non. Tu ne veux pas lui dire que je suis son père, donc elle n’est que ta fille, pas la mienne, dit-il froidement.  

 

- Tu comprends très bien ce que je veux dire !  

 

- Oui je comprends. Mais toi aussi. Tu es celle qui a pris la décision de t’en aller, qui a décidé de lui mentir, alors ne me fais pas croire que tu voudrais que je me comporte différemment vis-à-vis d’elle.  

 

Elle devait bien reconnaître qu’il n’avait pas tout à fait tort. Même si au fond ça lui faisait terriblement mal. Elle choisit d’ignorer sa remarque.  

 

- Tu ne m’as toujours pas dit où on allait.  

 

- A la maison.  

 

Kaori ouvrit de grands yeux. La maison ? En près de huit ans de vie commune avec Ryô, pas une seule fois elle ne l’avait entendu parler de leur appartement en ces termes. Et puis pourquoi aller là-bas ? Ryô détestait déjà parler de ses sentiments, et encore plus lorsqu’il se retrouvait dans un « vase clos ».  

Ryô rentra la voiture au garage et descendit. Il n’avait plus rien dit, ni même regarder son ancienne partenaire, et elle finit par descendre et le suivre sans broncher jusqu’à l’appartement.  

 

Une fois au salon, elle le vit se crisper. Il lui tournait le dos et regardait par la fenêtre. Elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais il la devança.  

 

- Je t’ai détesté d’être partie, Kaori. Je savais que c’était à cause de moi, parce que j’avais dépassé les bornes… J’étais tellement furieux contre toi ! Parce que je croyais que tu avais quelqu’un d’autre que moi. Je t’ai détesté de m’avoir abandonné…  

 

Il poussa un long soupir. Il aurait voulu la regarder en face en lui disant tout ça, mais il n’en était pas capable. Alors il continua, les yeux rivés vers la rue.  

 

- Tu as supporté toutes mes frasques pendant si longtemps, que j’avais fini par croire que tu ne me quitterais jamais. C’était pourtant ce que je souhaitais au début.  

 

- Ryô, je…  

 

- Non, s’il te plaît, laisse-moi finir, l’interrompit-il.  

 

Elle se tut et il reprit :  

 

- Quand ton frère est mort, j’ai accepté que tu prennes sa place parce que j’avais promis de veiller sur toi. Je voulais simplement te protéger de l’Union Teope. Je n’avais absolument pas l’intention de te garder plus longtemps avec moi. Et aujourd’hui encore, je suis surpris de la facilité avec laquelle tu t’es imposée à moi, à ma vie… Aucune femme avant toi n’avait réussi à faire ça. Tout était si simple avec toi. Tu me prenais tel que j’étais : avec tous mes défauts. Et tu as même réussi à me trouver des qualités ! Tu m’as montré que la vie pouvait ressembler à autre chose qu’à ce que j’avais connu jusque là…  

 

Kaori sentait les larmes lui piquer les yeux en même temps qu’elle sentait son cœur cogner très fort dans sa poitrine. Il était en train de lui ouvrir véritablement son âme pour la première fois de sa vie. Si seulement il lui avait dit tout ça il y a sept ans…  

 

- Le problème, c’est que lorsque je m’en suis rendu compte, j’ai réalisé aussi que je ne pouvais pas changer de vie. On ne quitte pas le Milieu comme ça… Alors les ennuis ont commencé. Je n’avais pas le courage de te dire de partir, donc je suis devenu infect avec toi. Je t’ai fait croire que je me fichais de toi, je me suis mis à draguer toutes les femmes que je croisais, je t’ai insulté, je t’ai traité de garçon manqué et de planche à pain. J’espérais que tu en aurais vite plus qu’assez de ma conduite et que tu partirais loin de moi et de cette vie trop dangereuse que je t’infligeais… Cette vie qui n’était pas faite pour toi ! Et pourtant tu es restée. Tu t’es accrochée à moi de toutes tes forces, malgré tout.  

 

Sa voix s’était mise à trembler.  

 

- Ta beauté, ta gentillesse, ta joie de vivre… Tout en toi faisait craquer chaque homme que tu rencontrais. Et tu ne le voyais pas. La seule chose que tu voyais, c’est que je t’ignorais en tant que femme. Je sais que je t’ai fait du mal, tout comme je sais que je ne pourrais jamais revenir en arrière pour effacer cette douleur que je voyais dans tes yeux à chacune de mes paroles…  

 

N’y tenant plus, Kaori s’approcha pour l’entourer de ses bras. Elle avait envie de l’avoir tout contre elle, et tout à elle. Elle se serrait contre lui, contre son dos.  

 

- Idiot… murmura-t-elle. Tu ne m’as pas rendu la vie très facile, c’est vrai. Mais aurais-je été amoureuse de toi si tu avais été quelqu’un d’autre ?  

 

- Tu méritais autre chose Kaori…  

 

- Non. C’est toi qui avais décidé ça, dit-elle en se blottissant encore plus contre lui. Mais moi, je t’avais choisi. Pour de bon. Pour toujours…  

 

- Je ne pouvais pas t’offrir ce que tu voulais.  

 

- Tu ne m’as jamais demandé ce que je voulais vraiment, murmura-t-elle.  

 

- Ce n’était pas la peine. Il suffisait de te regarder. Tu voulais une vie normale. Pouvoir te marier, avoir des enfants. Tout ce que je ne pouvais pas te donner…  

 

- C’est faux ! Ryô, regarde-moi, je t’en prie…  

 

Elle le força à se retourner et à la regarder.  

 

- Tu te trompes. La seule vie que je voulais avoir, c’était celle que je pouvais vivre auprès de toi, et peu m’importait le danger. Une vie normale, c’était une vie avec toi !... Me marier ? Crois-tu franchement que c’était si important pour moi ? Tant que j’étais avec toi, une simple signature au bas d’un vulgaire bout de papier ne faisait aucune différence !  

 

- Mais…  

 

- Non !... Ryô, tu as cru plus simple de m’éloigner, mais regarde… Nous nous sommes fait du mal tous les deux, et qu’avons-nous gagné ?  

 

Tout doucement, Kaori se mit sur la pointe des pieds, et ses lèvres se posèrent délicatement sur celles de Ryô. C’était un baiser tendre et léger, rempli de tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Presque timidement, il l’enlaça de ses bras, et lorsque leurs bouches se séparèrent, ils restèrent dans les bras l’un de l’autre, les yeux fermés.  

 

- Kaori, pourquoi es-tu revenue ? murmura-t-il.  

 

- Je crois que je voulais juste te revoir, répondit-elle très bas. Tu m’as tellement manqué, Ryô… Je sais que je vais mourir, et je ne peux rien faire contre ça, mais… Je voulais qu’on se retrouve. Je voulais que tu saches que je ne t’en veux pas.  

 

Ryô passa une main dans les cheveux de la jeune et se mit à la bercer sans même s’en rendre compte.  

 

- Comment fais-tu ça ? sourit-il.  

 

- Comment je fais quoi ?  

 

- Tout ça… Tout pardonner, n’éprouver aucune rancœur… Aimer les gens de cette façon, si simplement et si entièrement ?  

 

- La haine et la rancœur sont des poisons qui vous pourrissent à l’intérieur. Cela tue plus vite que le cancer.  

 

Il ne répondit rien, et tous deux restèrent ainsi pendant de longues minutes. Kaori se sentait bien. Elle retrouvait la chaleur de ses bras, et le bien-être qu’il lui procurait. Comme autrefois.  

 

- Kaori… Reste avec moi ce soir…  

 

Elle releva la tête mais ne dit rien. Elle plongea ses yeux dans les siens pour lire tout au fond de lui.  

 

- Kaori, je t’en prie… J’ai besoin de toi.  

 

La seule réponse qu’elle fût capable de lui donner vint s’échouer sur ses lèvres dans un nouveau baiser.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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