Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 9 :: Sortie familiale

Pubblicato: 22-05-07 - Ultimo aggiornamento: 22-05-07

Commenti: Coucou tout le monde... Comme vous êtes des amours avec moi, je me suis dépêchée pour majer rapidement. Surtout que je dois avouer que je ne pourrais pas envoyer la suite avant quelques jours, vu que je pars en week-end. Haro sur moi !! Donc je veux me faire pardonner. Mais je vous promets de ne pas faillir et de vous poster un nouveau chapitre dès que possible (1 semaine grand max). Plein de bisous à toutes et tous.

 


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Kaori ouvrit lentement les yeux et s’étira. Elle se sentait mieux. Apparemment, la perfusion avait fait son effet : la nausée avait disparu. Elle était éveillée depuis quelques minutes à peine lorsque quelqu’un frappa à la porte de sa chambre, puis entra. Le médecin s’approcha d’elle en souriant, mais un pli sur son front montrait qu’il était assez soucieux.  

 

- Bonjour, Mademoiselle Makimura. Je suis le docteur Okitechi. Comment vous sentez-vous ?  

 

- Je me sens beaucoup mieux, répondit-elle avec un franc sourire. Mon ami devrait venir me chercher dans la matinée.  

 

- Vous chercher ? Vous ne comptez quand même pas sortir aujourd’hui ?  

 

Kaori le regarda, très étonnée.  

 

- Bien sûr que si. Pourquoi voudriez-vous que je reste ? Je vais très bien.  

 

- Mademoiselle Makimura, votre état est plus que préoccupant. Nous devons vous faire des examens et…  

 

- Docteur, je vous remercie, mais c’est non. J’ai fait plus d’examens ces deux dernières années que je ne l’aurais cru possible, et je pense avoir eu ma dose. Je vous assure que pour une mourante, je vais très bien…  

 

- C’est le fait que vous soyez mourante qui m’indique le contraire justement !!  

 

- Parce que vous pensez pouvoir me guérir ? s’esclaffa-t-elle ironiquement.  

 

Il ne répondit pas.  

 

- C’est bien ce que je pensais… reprit-elle. Je suis consciente que vous ne songez sûrement qu’à mon bien. Mais vous savez parfaitement que vous ne pourrez rien faire pour moi. Et tant que je peux encore respirer, il n’est pas question que je gâche le temps qu’il me reste à l’hôpital…  

 

- Je comprends votre décision mais…  

 

- Inutile d’insister !  

 

Le ton péremptoire de Kaori n’admettait aucune protestation. Le médecin soupira.  

 

- Je vais dire à l’infirmière de préparer une décharge et votre feuille de sortie. Vous partez d’ici contre avis médical.  

 

- J’ai l’habitude…  

 

Il la quitta sur ces paroles.  

 

Une heure plus tard, Kaori s’était habillée et attendait patiemment assise sur son lit. Enfin, patiemment, c’était vite dit. Elle regardait sa montre toutes les deux minutes. Elle aurait voulu partir le plus vite possible de cet endroit, et Ryô avait promis de venir la chercher avec Enola ce matin. Seulement, il n’avait pas dit quand exactement ! Elle poussa un long soupir et se résigna à attendre encore.  

 

Elle se mit à songer à la vie qui avait été la sienne auprès de lui. Elle avait été si heureuse par moment. Par moment seulement, car elle devait bien avouer qu’il l’avait fait sciemment pleurer des milliers de fois. Et que le mal qu’il lui avait fait était toujours présent en elle. Kaori était capable de pardonner, elle l’avait fait d’ailleurs, mais elle ne pouvait oublier. Les deux derniers mois avant son départ avaient été un véritable enfer pour la jeune femme. Elle se demanda ce qui se serait passé si elle n’avait pas été enceinte. Elle s’était très souvent posée la question. L’aurait-elle quitté ? Combien de temps aurait-elle pu supporter le climat insoutenable qui s’était installé après leur seule nuit ensemble ?  

Ryô était devenu totalement exécrable après leur dispute au petit matin. Lorsqu’il avait claqué la porte, elle n’avait pas compris l’importance de la crise qui s’annonçait. Elle était véritablement furieuse contre lui. Oser lui reprocher de ne plus être vierge ! Evidemment, lui pouvait coucher à droite et à gauche sans qu’elle puisse se permettre une remarque… Elle avait fait ses valises… Et les avait défait aussi sec. Après tout, il était l’homme de sa vie… Et ils avaient partagé tellement. Elle avait décidé de l’affronter. Elle l’avait attendu. Très vite, la colère avait fait place à l’inquiétude. Elle était allée voir partout où elle savait qu’il lui arrivait de traîner, avait appelé tous leurs amis, et s’était véritablement affolée quand elle avait compris que même Mick n’avait pas la moindre idée de là ou il était. La peur l’avait poussé jusqu’à s’adresser à leurs indics. Il avait fini par rentrer… Au bout de quatre jours.  

Kaori avait été si soulagée de voir qu’il était vivant, qu’il allait bien, qu’elle avait sauté dans ses bras pour le serrer tout contre elle et sentir sa chaleur. Mais Ryô l’avait repoussé…  

 

Elle secoua la tête. Il était vraiment inutile de songer encore à tout ça. Ce qui est fait est fait, se dit-elle. Aujourd’hui, seul le bonheur de sa fille était important. Elle avait mis Ryô devant le fait accompli la veille. Après tout, Enola aurait très bien pu rester chez Miki. Mais Kaori devait reconnaître que l’occasion était trop belle. Elle devait savoir si Ryô allait se défiler ou pas. Depuis qu’elle se savait condamnée, elle redoutait plus que tout la rencontre entre le père et la fille, tout en sachant qu’elle était indispensable. Le bruit de la porte qui s’ouvre la sortit brusquement de ses pensées, et elle eut à peine le temps d’apercevoir Enola que celle-ci se jetait dans ses bras pour l’embrasser.  

 

- Maman !... Est-ce que ça va ?  

 

- Très bien, ma chérie, sourit-elle. Et ça ira encore mieux quand on sera dehors !  

 

Elle leva les yeux vers Ryô. Il était adossé au chambranle de la porte.  

 

- Tu es sûre ? fit-il.  

 

- Absolument.  

 

Elle se leva, attrapa la main de sa fille et se dirigea vers la sortie. Passant devant Ryô, elle murmura en arrivant à sa hauteur :  

 

- Merci…  

 

Il les suivit à quelques pas de distance. Enola riait en racontant à sa mère ce qu’elle avait envie de faire aujourd’hui : elle voulait aller à la fête foraine. Kaori accepta l’idée avec joie et la petite se retourna vers le nettoyeur pour lui demander :  

 

- Tu viens avec nous, hein ?  

 

- Quoi, moi ? dit Ryô en s’arrêtant.  

 

- Oui, il faut que tu viennes avec nous.  

 

Elle avait dit ça comme s’il s’agissait d’une évidence. Il s’apprêtait à refuser lorsqu’il aperçut une sorte de supplique muette dans les yeux de sa fille. Et puis il devait parler à Kaori.  

 

- Après tout, pourquoi pas ?...  

 

Kaori ouvrit de grands yeux étonnés. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il accepte de les accompagner. D’ailleurs, il n’avait même pas vraiment protesté. Elle tourna vers lui un regard plein d’interrogation, auquel il ne répondit pas.  

 

- On y va maman ? fit Enola en sautillant de joie.  

 

- On y va !  

 

En allant jusqu’à la voiture, un silence gêné s’installa entre les deux anciens partenaires. La jeune femme ne savait pas quoi penser. Ryô pouvait être si surprenant parfois. Elle se demanda comment s’était passé la soirée de la veille. Qu’avait-il dit à Enola ? Ils passèrent tout d’abord à l’hôtel où elles étaient descendues afin de pouvoir se changer. Puis tous trois prirent le chemin de la fête foraine.  

Enola était excitée comme une puce mais Ryô et Kaori n’avait pas soufflé mot depuis la sortie de l’hôpital. Elle savait qu’elle devait lui parler et mettre les choses à plat. Il était redevenu distant. Elle le regarda du coin de l’œil pendant qu’ils marchaient dans les rues de Shinjuku et se demanda ce qui pouvait bien se passer dans sa tête.  

 

Une fois arrivés à destination, ils installèrent Enola sur un magnifique cheval de bois sur le grand carrousel. La fillette leur demanda de l’accompagner dans son tour de manège, mais Kaori, qui ne se sentait pas encore en état, promit de le faire plus tard dans la journée. Ryô sauta sur l’occasion pour rester près d’elle, mais ne sût comment entamer la conversation. En réalité, il était surtout venu pour s’assurer que Kaori n’aurait pas un nouveau malaise. Mais il devait bien avouer qu’Enola l’intriguait. Cette petite était tout à fait étonnante.  

Ils s’installèrent sur un banc tout près du carrousel. Ryô se décida finalement à parler le premier.  

 

- Elle te ressemble vraiment beaucoup, dit-il doucement.  

 

- Oui, c’est ce que tout le monde me dit. Mais je t’assure qu’elle a aussi pris beaucoup de son père…  

 

- Ah bon ? fit-il, très étonné.  

 

- Tu ne l’avais pas remarqué ?  

 

Il ne répondit rien. Simplement parce qu’il n’y avait rien à dire. Parce qu’il n’avait rien vu en cette enfant qui ressemblait à quelqu’un d’autre qu’à Kaori. Et il espérait vraiment qu’elle n’avait rien de lui, car il savait qu’il n’avait rien de bon en lui à transmettre à une petite fille innocente.  

 

- Tu verras, tu finiras pas t’en apercevoir… reprit Kaori.  

 

- Je ne pense pas. Je ne sais pas ce que tu espères de moi, Kaori, mais je n’ai pas l’intention de m’occuper de cette gosse après…  

 

Il s’arrêta au milieu de sa phrase. Il ne pouvait pas le dire. C’était trop dur.  

 

- Après ma mort, c’est ça ?  

 

Elle souriait, et ce sourire exaspérait Ryô au plus haut point. Il ne supportait de la voir aussi résignée face à ça.  

 

- Ne t’inquiète donc pas pour ça, Ryô. Je n’ai jamais eu l’intention de te demander de t’occuper d’Enola lorsque je ne serai plus là, finit-elle en le regardant dans les yeux.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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