Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 10 :: A coeurs ouverts

Pubblicato: 28-05-07 - Ultimo aggiornamento: 28-05-07

Commenti: Et voilà, chose promise, chose dûe ! Bonjour tout le monde, je vous envoie la suite aujourd'hui, et j'espère que vous allez appréciez. Je vous remercie pour toutes vos reviews qui me donne toujours envie de continuer et de me donner à fond sur cette histoire. Je promets d'essayer de majer rapidement le prochain chapitre (sinon je suppose que je risque de me faire taper sur les doigts ? ou sur la tête ? pitié, pas trop de massues...). Pour la petite histoire, le texte en italique est signé Lynda Lemay ("La louve"). A écouter avec la musique, c'est encore mieux. Bisous, et donnez-moi toujours vos avis !

 


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Kaori l’avait vu tiquer. Elle avait fait mouche : Ryô ne s’attendait visiblement pas à ça. Certaines choses sont immuables, tout comme certaines réactions.  

 

- Pourquoi es-tu venue me raconter que j’étais son père dans ce cas ?  

 

- Parce que c’est la vérité, et que tu avais le droit de la connaître.  

 

- Je ne comprends pas, murmura-t-il en posant ses yeux au fond de ceux de la jeune femme.  

 

- Tu vois, Ryô, Enola est toute me vie. Et elle sait que bientôt je ne serai plus avec elle. Je n’ai jamais prononcé les mots « je vais mourir » devant elle, mais elle sait que c’est ce qui va arriver. Cela porte simplement un autre nom dans son univers de petite fille. Bizarrement elle l’a accepté. Je ne sais pas comment elle a fait mais c’est comme ça. Quand j’ai compris qu’il n’y avait plus rien à faire, que plus aucun traitement ne pourrait me sauver, j’ai pris la décision de revenir au Japon.  

 

- Pourquoi ?  

 

- Pour elle, tout simplement. Pour moi… Et pour toi aussi, ajouta-t-elle en se rapprochant de lui. Parce que tu es et resteras l’homme de ma vie, Ryô.  

 

- Tu es partie… fit celui-ci comme si une plaie béante se remettait à saigner sans aucun moyen de l’arrêter.  

 

- Oui. Et tu sais que c’est ta faute.  

 

Kaori parlait presque tendrement. Elle avait choisi de tirer un trait sur tout ça pour être en paix avec elle-même. Elle y était presque arrivée. En le voyant baisser la tête, elle réalisait à quel point il lui avait manqué.  

 

- Tu as vraiment pensé que j’étais là pour te confier Enola ? reprit-elle.  

 

Il ne répondit rien. Kaori continua :  

 

- Je te connais par cœur Ryô Saeba. Si je te l’avais demandé, tu aurais refusé. Tu m’aurais dit que tu n’en avais rien à faire, que tu n’étais même pas persuadé qu’elle est ta fille… Mais pourtant, au fond de toi, tu sais que je ne te mens pas. La vérité, c’est qu’elle serait une plus grande faiblesse que je l’ai jamais été. Tu ne veux simplement pas lui faire courir de risques… Je ne le veux pas non plus. C’est pour cette raison, que je n’ai jamais eu l’intention de te demander quoi que ce soit. Tout comme je n’ai jamais eu l’intention de lui dire qui tu es.  

 

Cette dernière phrase se répercuta comme un écho infini dans la tête de Ryô.  

 

- Quoi ? Mais qu’est-ce que tu as l’intention de lui dire dans ce cas ?  

 

- Que tu ne vis plus ici. Je lui ai promis qu’elle verrait son père et j’ai tenu ma promesse. Elle ne le saura jamais, c’est tout.  

 

- Tu ne peux pas faire une chose pareille, Kaori, voyons… Elle va t’en vouloir toute sa vie. Tu ne peux pas lui mentir !  

 

- Parce que tu préfères aller lui dire que tu es son père, mais que tu ne veux pas d’elle ? J’avais 20 ans, j’étais déjà une adulte quand j’ai choisi de rester près de toi. Je savais que c’était dangereux. Mais Enola a 6 ans ! C’est une enfant qui a grandi trop loin de tout ça. Et même si tu es le meilleur, même si je te confierais ma vie et la sienne sans hésiter si les circonstances étaient différentes…  

 

- Alors qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-il.  

 

- Je te l’ai dit hier. Je veux que tu me dises ce qui nous est arrivé. J’en ai besoin.  

 

Mais il s’entêta.  

 

- Elle va t’en vouloir, répéta-t-il.  

 

- Je le sais. Mais elle va grandir et elle me pardonnera.  

 

- Ce n’est pas le genre de choses qu’on peut oublier, même à son âge ! asséna Ryô.  

 

- Qui te parle d’oublier ? Il n’y a pas que du noir ou du blanc dans ce monde. Et pardonner ne signifie pas oublier… Mais si tu penses que c’est une erreur, alors vas-y, prouve-moi que je me trompe !  

 

- Hein ?… Comment ça ?  

 

- Va donc lui dire que tu es son père !  

 

Le ton de sa voix avait changé : Kaori était devenue froide, dure. Elle le mettait au défi, sachant très bien qu’il ne ferait rien. Pendant une fraction de seconde, Ryô se demanda ce qui pourrait arriver si… Il secoua la tête. C’était totalement ridicule.  

 

- C’est facile de juger, n’est-ce pas ? ironisa Kaori. Tu ne vaincras jamais ta lâcheté dès qu’il s’agit de tes sentiments…  

 

Elle savait qu’elle lui faisait mal. Parce qu’elle avait raison. Il méritait de s’entendre dire ça. C’était un juste retour des choses. Comme il se taisait, s’obstinant à fixer le sol, elle décida de continuer, et de vider son sac, de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur.  

 

- La vie vous joue de drôles de tours parfois. L’amour, ça ne s’explique pas : quand on aime, on aime… c’est tout. Il n’y a jamais rien de rationnel là-dedans. Tu m’as brisé le cœur, mais tu m’as aussi fait le plus beaux des cadeaux.  

 

Kaori se tourna et regarda sa fille sur son cheval de bois qui riait aux éclats.  

 

- Même à 15000 Kms de toi, et même si je l’avais voulu, je n’aurais jamais pu t’oublier. Tu as été présent à travers elle. Et ça m’a rendu infiniment heureuse… Et puis…  

 

Ryô sentait son cœur tomber en morceaux. Il ne comprenait pas exactement pourquoi, mais il savait qu’elle disait vrai. Tous les mensonges qu’il s’était inventé durant son absence ne valait plus rien face à elle. A nouveau, il pouvait sentir cette énorme bouffée d’amour transpirer de Kaori par tous les pores de sa peau. Elle était si belle à cet instant qu’il avait envie de la prendre dans ses bras et de la serrer tout contre lui. Mais il se contenta de lui attraper la main.  

 

- Et puis… ? chuchota-t-il en s’approchant tout près de son oreille.  

 

- Et puis Sayuri a fini par me dire un jour que tu étais venu jusqu’à New York.  

 

- Ah bon ? fit-il, vraiment étonné.  

 

- Quand j’ai appris que j’étais malade il y a deux ans. Elle m’a avoué que tu avais débarqué chez elle un soir. Je venais juste de quitter la ville alors. Elle s’était toujours refusée à me le dire, pensant que si je l’apprenais, je retournerais aussitôt auprès de toi.  

 

- Alors pourquoi a-t-elle changé d’avis ?  

 

Il avait toujours pensé que Sayuri n’avait jamais rien dit à sa sœur à ce sujet.  

 

- Justement parce que je voulais rentrer au Japon à ce moment-là. Elle voulait m’en empêcher.  

 

- En te disant que j’avais débarqué pour te récupérer ??  

 

Kaori eut un sourire de petite fille à ces mots, rougissant presque. Elle serra imperceptiblement les doigts de Ryô entre les siens. Il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il avait dit, et ce que ça représentait pour elle.  

 

- Je voulais revenir pour savoir si tu t’étais moqué de moi, si j’avais seulement imaginé ce que j’avais vu cette nuit-là dans tes yeux, ce que j’avais senti dans tes caresses… En apprenant que tu étais venu, j’ai su. J’ai su que tu avais été sincère, que tu m’avais vraiment aimé.  

 

- Alors tu as eu ta réponse. Et tu es restée là-bas.  

 

L’amertume dans la voix du nettoyeur était bien là. Il s’en voulait affreusement. Si seulement il avait insisté auprès de Sayuri, s’il l’avait forcée à lui dire où elle était allée… Cela aurait-il vraiment changé quelque chose ?  

Il eut l’impression qu’elle lisait dans ses pensées car elle déposa un baiser doux comme de la soie sur ses doigts, ce qui le fit frissonner, et dit tout doucement :  

 

- Je ne serais pas revenue, si je t’avais vu à New York ce jour-là, où si Sayuri t’avait dit où j’étais. Même si tu m’avais retrouvé là-bas. C’était trop tôt, ça faisait trop mal. J’étais une louve blessée…  

 

Il avait baissé les yeux, mais il releva la tête en entendant sa dernière phrase. Il entremêla plus fort ses doigts et ceux de Kaori, comme s’il voulait les sceller ensemble, ne plus jamais les sentir s’éloigner.  

Il savait ce qu’elle voulait dire. Elle avait dit ça dans sa lettre. Le souvenir du jour où elle était partie défila devant ses yeux comme un vieux film qu’il avait déjà trop vu.  

 

 

 

FLASHBACK :  

 

Ryô entra dans l’appartement en faisant le plus de bruit possible. Il voulait faire savoir à Kaori qu’il était là. D’abord parce qu’il voulait lui montrer qu’il se fichait totalement d’elle et de son sommeil. Et aussi parce qu’il savait qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter pour lui malgré tout. Et c’était ce qui comptait véritablement pour lui.  

Pourtant depuis une semaine, quelque chose avait changé. Elle semblait plus sereine que ces deux derniers mois. Enfin, sereine n’était pas le mot exact, mais en tous cas, elle était différente.  

C’était comme ça depuis le jour où il l’avait surprise en train d’embrasser cet inconnu dans le parc. Il s’était retenu à grand-peine d’aller massacrer ce type pour avoir oser ne serait-ce que poser les yeux sur elle. Et elle… Elle le trahissait encore… Du moins essayait-il de s’en persuader. Car elle ne faisait rien de mal, il le savait. Ne lui avait-il pas dit qu’elle pouvait coucher avec qui elle voulait ? Et puis lui passait bien ses nuits dans tous les cabarets de Kabuki-Chô, écumant les bars, finissant la plupart du temps dans les bras de vulgaires prostituées.  

 

Cette semaine, il s’était acharné à se montrer des plus exécrable avec Kaori, à chaque fois qu’il la croisait. Car il ne faisait plus que se croiser désormais. Elle avait tenté à plusieurs reprises de lui parler, mais il l’avait carrément envoyé balader. Il avait vu ses yeux se voiler de tristesse et de lassitude, mais elle avait cessé de monter s’enfermer dans sa chambre pour pleurer. Et ça le mettait en rage.  

 

Le jour où il l’avait vue avec cet homme, il était parti se saouler plus que de raison. Il commençait à frôler l’alcoolisme chronique. Il se souvenait vaguement avoir cassé la gueule de plusieurs types, simplement parce que leurs têtes ne lui revenaient pas. Il savait aussi qu’il avait couché avec une des bunnys d’un cabaret (il ne savait plus exactement lequel) et être rentré au petit matin dans un état lamentable, en faisant un boucan infernal.  

Il avait vu Kaori sortir de sa chambre. Sa chambre à lui. Les yeux gonflés de larmes et de fatigue. Elle avait descendu les escaliers en courant et s’était précipité vers lui.  

 

- Oh Ryô… Tu es là…  

 

- Qu’est-ce que tu foutais dans ma chambre ? cracha-t-il en la repoussant.  

 

- Je n’arrivais pas à dormir. J’ai trouvé le message de Saeko sur le répondeur… répondit-elle d’une toute petite voix.  

 

Il avait froncé les sourcils. Un message de Saeko ? Il ne l’avait pas eu. Il ne savait même pas qu’elle l’avait appelé. Kaori s’en était aperçu juste à ce moment-là.  

 

- Mais pas toi, n’est-ce pas ? reprit-elle, la voix un peu plus ferme. Tu étais encore sorti ?  

 

- En quoi est-ce que ça te regarde ? hurla-t-il. Fous-moi la paix Kaori !!… Non seulement t’es un boulet dans le travail, mais en plus tu m’emmerdes dans ma vie privée !!!  

 

Elle n’avait rien répondu et il l’avait plantée là. Il était monté se coucher. Il avait retrouvé l’odeur de sa partenaire entre ses draps, et ça l’avait rendu fou de douleur.  

 

Depuis ce jour-là, une semaine auparavant, il était parfaitement ignoble avec elle.  

Il claqua la porte. Il voulait la provoquer un maximum. Il voulait un affrontement avec elle. Pour s’assurer que malgré toutes les horreurs qu’il lui martelait sans arrêt, il verrait toujours dans son regard briller cette lueur d’inquiétude pour lui. Cette inquiétude qui lui montrait qu’elle l’aimait encore un peu.  

 

Mais ce matin-là, elle ne se montra pas. Il monta donc dans sa chambre, et lorsqu’il s’affala sur son lit, il remarqua l’enveloppe posée sur sa table de nuit. Un vent de panique s’empara de lui lorsqu’il reconnut l’écriture de Kaori. Il la saisit et sans même l’ouvrir, il se précipita dans la chambre de cette dernière. Elle était vide. Ses placards aussi. Il se mit à la chercher partout dans l’appartement, tout en criant son prénom désespérément. Quand sa voix finit par s’étrangler de sanglots dans sa gorge, il se laissa tomber sur le sol. Hagard, il décacheta la lettre froissée entre ses doigts.  

 

« J’ai de ta peau en dessous des ongles, et de tes cheveux sur mes nylons. Encore un peu de ta salive sur les lèvres et le menton. J’ai de tes caresses dessinées comme un automne sur mon dos, et sur mes tempes j’ai ton absence qui s’est échouée comme un marteau.  

 

Je voulais te parler mais tu n’es plus jamais là ces temps-ci. Ou si peu. J’ai essayé depuis quelques jours, mais tu as encore été plus fort.  

 

J’ai de ta peau en dessous des ongles, et de tes vêtements sur le sol. Encore un peu de ton parfum, mêlé de sueur et puis d’alcool. J’ai de tes promesses qui me reviennent, comme un remords, comme un écho, comme une espèce de vieille rengaine en souvenir à la radio.  

 

Je ne voulais pas de toutes tes promesses, c’était vrai. Mais tu me les a faites quand même ce soir-là. Tu t’en souviens ? Va savoir pourquoi j’ai voulu y croire… Je te connais pourtant…  

 

J’ai de tes manies dans les gestes, et de tes gestes dans les mains. Et de tes empreintes sur les fesses, et ton absence dans les reins.  

 

Tu t’es imprégné partout en moi depuis toutes ces années, dans tous les sens du terme. Tu es devenu une partie de moi. Et aujourd’hui que tu n’es pas là, il me manque comme un morceau de moi.  

 

J’ai de ta peau en dessous des ongles, et de mes larmes sur les doigts. De tes cigarettes encore longues que je finirais de fumer pour toi.  

 

Je t’ai pris un paquet de Lucky que tu avais laissé traîner au salon. Je déteste te voir fumer. Mais leur odeur me rappelle la tienne.  

 

J’ai des envies que je refoule de décrocher le combiné pour te laisser savoir la boule au fond de ma gorge qui s’est coincée.  

 

Oui mais voilà je ne sais pas où appeler. J’ai renoncé à te chercher. Tu t’en vas, tu me fuis. Tu ne m’écoutes pas. Tu ne m’entends pas.  

 

J’ai de ta peau en dessous des ongles, qui viennent encore de s’accrocher, qui avaient la conviction profonde que tout ton corps allait céder.  

 

Je l’ai voulu si fort… J’étais à toi.  

 

Et puis voilà que je me retrouve, griffes sorties et cœur béant. Défaite et sale, comme une louve qui s’est battue pour son enfant. Et qui a perdu.  

Et qui a perdu…  

 

Ne te retourne pas, car je ne le ferai pas. N’aies pas de regrets, car je n’en aurai pas. Continue à vivre, Ryô, s’il te plaît. Fais-le pour moi.  

Ne fais pas de moi une louve traquée, en plus d’être blessée. Pour moi. Pour nous. »  

 

La lettre s’arrêtait comme ça. Ryô sentit une larme glisser sur sa joue, et s’entendit hurler.  

 

- Noooooooooooon !! Kaoriiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…  

 

Il hurla comme un loup hurle à la mort, pendant des heures…  

 

FIN DU FLASHBACK  

 

 

 

- Je te demande pardon, Kaori, murmura-t-il. Je…  

 

- Chut… fit-elle en posant sa main libre sur les lèvres de Ryô. Tais-toi. Je sais…  

 

Elle avait les yeux embués de larmes. A ce moment-là, ils virent Enola arriver vers eux en courant. Son tour de manège était fini.  

 

- Maman, ça va ? demanda la fillette.  

 

- Oui, mon ange, ça va. Il va falloir qu’on parle un peu toutes les deux, tu sais.  

 

 

 

 

 

 

 

 


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