Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 13 :: La vérité est ailleurs

Pubblicato: 02-07-07 - Ultimo aggiornamento: 02-07-07

Commenti: Coucou tout le monde ! Eh oui, il ne faut pas désespérer... Je vous fais mes plus plates excuses pour cette attente, mais j'avoue que ce chap m'a donné un peu de fil à retordre !! J'espère que vous ne serez pas déçus, et que vous me laisserez tout plein de reviews pour me dire ce que vous en pensez et si vous êtes pressés de connaître la fin de cette histoire ? Voilà, petit clin d'oeil à ma harceleuse en chef (qui se reconnaitra...) et gros bisous. Enjoy...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

L’Américain regardait Ryô avec un air narquois. Il avait bien vu son visage se décomposer, devenir totalement livide. Et il était ravi de son petit effet. En vérité, il ne s’attendait pas à ce que Ryô sache qui il était, mais il pensait qu’il savait tout de même quelque chose de lui. Ce qui n’était apparemment pas le cas. Et cela allait sans doute jouer en sa faveur.  

Trois minutes s’écoulèrent dans un silence absolu, infernal. Les deux hommes étaient immobiles. Puis tout à coup, Ryô sortit de sa torpeur.  

 

- Vous mentez, dit-il froidement.  

 

Il serrait les poings pour s’empêcher de prendre son magnum et tuer ce type.  

 

- Libre à vous de ne pas me croire. Cela m’importe peu. Tout ce qui m’intéresse, c’est de ramener Kaori à la maison.  

 

- Vous ne la ramènerez nulle part, fit Ryô qui tentait de contenir son envie grandissante d’assassiner l’homme se tenant devant lui, cette envie qui devenait irrépressible. Kaori est chez elle ici. Et si vous tenez à la vie, je vous conseille de quitter cet endroit immédiatement. Vous avez l’air de savoir qui je suis, alors vous devez savoir que je n’aurais aucun scrupule à vous tirer une balle dans la tête.  

 

Greene pâlit légèrement. Il lui semblait évident que les renseignements qu’il avait pris sur City Hunter n’étaient pas exagérés. Comment Kaori avait-elle pu être amoureuse d’un tel homme ?  

Pourtant il ne voulait pas reculer. Il n’était pas question de la laisser entre les griffes de ce vulgaire assassin.  

 

- Vous ne me tuerez pas, lança-t-il, la voix moins assurée qu’il le souhaitait. Vous ne ferez pas ça.  

 

Ryô n’y tenait plus : ce type se foutait vraiment de lui ! Il attrapa son arme et la pointa sur l’intrus.  

 

- N’en soyez pas si sûr ! dit-il les dents serrées.  

 

C’est ce moment que choisit Kaori pour quitter la salle de bains. Cette nouvelle douche lui avait fait un peu de bien, mais n’avait pas réussi à apaiser les tourments de son cœur. Elle ne savait plus où elle en était. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait. Et pire que tout, elle ignorait ce qu’elle devait faire à présent.  

 

En descendant les escaliers qui menaient au salon, elle réalisa que Ryô parlait à quelqu’un à l’entrée de l’appartement. Elle l’entendit prononcer les mots « n’en soyez pas si sûr », et se demanda à qui il pouvait bien s’adresser sur un ton si froid. Le spectacle qui s’offrit alors devant ses yeux lui glaça le sang, et elle sentit un frisson d’horreur lui parcourir l’échine.  

Ryô braquait son magnum sur un homme, le tenant à quelques centimètres à peine de son front, et semblait vraiment lutter pour s’empêcher de lui exploser la tête. Et cet homme, c’était Jack ! Elle cligna des yeux. Ce n’était pas possible. C’était une mauvaise blague, un mauvais rêve. Non, un cauchemar plutôt. Elle allait se réveiller… Aucun des deux n’avaient remarqué qu’elle était là. Ils se toisaient, chacun cherchant à faire baisser le regard de l’autre.  

 

Puis l’Américain la vit soudain, et sans s’occuper de Ryô ni du revolver devant son nez, il se précipita sur elle. Elle était si stupéfaite de le voir là qu’elle ne réagit pas immédiatement lorsqu’il la serra dans ses bras.  

 

- Oh Kaori… J’étais mort d’inquiétude ! Est-ce que ça va ? demanda-t-il en la prenant par les épaules et la jaugeant de haut en bas.  

 

Au bout de quelques instants, elle retrouva ses esprits et tourna son regard vers Ryô. Ce qu’elle y vit lui fit aussi peur que cela lui fit mal : une telle fureur mêlée d’une profonde douleur.  

 

- Ryô… murmura-t-elle.  

 

Il était totalement perdu. Il ne comprenait plus rien, mis à part le fait que Kaori était dans les bras de cet homme, et qu’elle ne le repoussait pas. Pourtant elle prononça son nom.  

Elle se rendit compte qu’elle était dans les bras de Jack. Elle se dégagea brusquement de cette étreinte.  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle.  

 

- Je suis venu te chercher, qu’est-ce que tu crois ??  

 

- Qu… Quoi ? s’écria-t-elle. Mais qu’est-ce que tu racontes ?  

 

- Je t’emmène tout de suite. Où est Enola ?  

 

Kaori était abasourdie. Une angoisse la prit soudainement aux tripes et ses yeux cherchèrent de nouveau ceux de Ryô. Elle comprit qu’il savait, mais il se méprenait. Elle devait dire quelque chose. Elle prit sa décision en une fraction de seconde.  

 

- Jack, je veux que tu t’en ailles, dit-elle sans le regarder.  

 

- Non, répliqua celui-ci.  

 

- Va-t-en tout de suite !... Fais ce que je te dis… s’il te plaît, ajouta-t-elle plus doucement.  

 

Elle savait parfaitement qu’il n’avait pas idée de ce qu’il risquait. Ryô était au bord du gouffre, elle le voyait, le sentait. Elle ne savait pas de quoi il était capable, mais il avait l’air dans un tel état de nerfs qu’elle devait éloigner Jack très rapidement pour pouvoir s’expliquer et le calmer.  

 

- Je ne partirai pas sans toi ! s’énerva Jack.  

 

Il attrapa sa main et chercha à l’attirer vers la sortie, mais il n’eut le temps que de faire un pas avant de retomber nez à nez avec le 357 de Ryô.  

 

- Lâchez-la tout de suite, grogna le nettoyeur.  

 

- Ryô, non… fit Kaori en s’interposant entre eux.  

 

Elle posa sa main sur le canon de l’arme. Elle secoua la tête et se tourna vers Jack avec les larmes aux yeux, et lui asséna une gifle magistrale.  

 

- Qu’est-ce que tu as fait ? De quel droit es-tu ici ? Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas écouté ?... Va-t-en, Jack… J’ai fait mon choix.  

 

Celui-ci passa une main sur sa joue endolorie par la gifle qu’il avait reçue.  

 

- Kaori…  

 

- S’il te plaît, rentre chez toi, supplia-t-elle.  

 

Elle tentait de retenir les sanglots qui s’étranglaient au fond de sa gorge et de son cœur. Elle se sentait déchirée de faire ça. Jack soupira et son regard devint très tendre.  

 

- Très bien, puisque c’est ce que tu veux, je pars… Mais tu as tort, Kaori, et Enola le paiera toute sa vie. Tu sais qu’il ne sera jamais son père.  

 

Puis il regarda Ryô.  

 

- Vous êtes pathétique, Saeba. Vous êtes sûrement l’homme le plus méprisable qui soit, mais pourtant… Elle vous aime toujours. Et ça, je ne le comprendrai jamais.  

 

Il se dirigea vers la porte et, alors qu’il allait franchir le seuil, il jeta un dernier regard vers Kaori et lança :  

 

- Je m’en vais aujourd’hui ma chérie, mais je n’ai pas l’intention de quitter le Japon tout de suite. Je reviendrai vous chercher, toutes les deux.  

 

Et il ferma la porte et les quitta ainsi.  

 

Kaori avait baissé les yeux, et une larme roulait sur sa joue. Le malaise entre les deux anciens partenaires était palpable. Elle ne savait pas quoi dire. Elle n’osait pas le regarder. Elle le savait en colère et sans aucun doute déçu. Elle prit son courage à deux mains : il fallait crever l’abcès avant qu’il ne soit trop tard. Elle se retourna mais il parla le premier.  

 

- Dis-moi que c’est faux, Kaori.  

 

Sa voix avait quelque chose de désespérée. Kaori eut mal en l’entendant.  

 

- Je suis désolée, Ryô…  

 

Lui aussi eut mal. Parce qu’elle ne niait pas. Elle s’excusait. Elle lui avait donc menti depuis le début ? Il n’arrivait pas à y croire.  

 

- Je ne sais pas ce qu’il t’a dit, mais ce n’est pas ce que tu crois, reprit-elle.  

 

- Alors qu’est-ce que c’est ? Hein ? Vas-y, dis-le moi ! Tu te moques de moi et…  

 

- Non !! hurla Kaori en se jetant dans ses bras.  

 

Elle entoura sa taille de ses bras et le serra très fort.  

 

- Non, ne dis pas ça… Je ne me moque pas de toi, dit-elle en pleurant.  

 

- Alors dis-moi que ce n’est pas vrai… Tu n’es pas mariée avec lui, n’est-ce pas ? Dis-le moi, je t’en prie… supplia-t-il.  

 

Comme elle gardait le silence, il la repoussa doucement et la força à le regarder.  

 

- J’ai été mariée avec lui. Je ne le suis plus…  

 

Ryô la repoussa plus durement loin de lui, comme s’il était tout à coup brûlé, mais ses yeux ne pouvaient se détacher d’elle. Elle soutint son regard et continua :  

 

- Et je te répète que ce n’est pas ce que tu crois. Si je l’ai épousé, c’est uniquement pour rester aux Etats-Unis.  

 

Ryô se demanda de quoi elle voulait parler. Elle vit l’incompréhension se peindre sur son visage, plus encore que la colère ou l’étonnement.  

 

- J’étais une citoyenne japonaise, enceinte de six mois, avec un visa touriste arrivant à expiration.  

 

Mais elle s’aperçut qu’il n’y voyait pas plus clair.  

 

- Je l’ai épousé pour avoir la nationalité américaine et obtenir ma carte verte. Mon permis de travail. C’était un mariage blanc, Ryô, sourit-elle à travers ses larmes.  

 

Il se rapprocha d’elle et malgré lui, sa main caressa la joue de la jeune femme pour chasser ses pleurs.  

 

- Je ne l’aime pas, Ryô, je ne l’ai jamais aimé. En tous cas, pas de cette façon-là. Il voulait juste me protéger. Il sait à quel point j’ai souffert de notre séparation. On a joué la comédie quelques mois pour l’immigration, et on a divorcé. Il n’y a que toi, je te le jure… Il n’y a toujours eu que toi.  

 

Ryô se sentait stupide. Elle était sincère, il le voyait bien. Et finalement il la comprenait. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Quel choix avait-elle ? Il avait paniqué en voyant arriver cet homme qui avait agi comme si Kaori lui appartenait. Mais c’était faux. Kaori n’appartenait qu’à Ryô Saeba. Et à lui seul… Délicatement, il déposa un baiser aussi doux que du velours sur ses lèvres sucrées. Puis il la serra contre lui à nouveau, et elle se blottit contre son torse.  

 

- Il… Il y a autre chose que tu dois savoir, murmura-t-elle.  

 

Il fronça les sourcils.  

 

- Nous étions mariés quand Enola est née. Et elle porte son nom.  

 

Contrairement à ce qu’elle redoutait, elle ne sentit pas Ryô s’éloigner d’elle. Il ne bougea pas plus qu’il ne prononça mot. Son silence se prolongea un moment qui parut une éternité à Kaori. Elle n’osait le briser, effrayée à l’idée de le perdre encore. Mais finalement, elle n’y tint plus.  

 

- Ryô ?  

 

Elle n’osait pas relever la tête. Elle avait peur d’affronter son regard blessé, quand elle l’entendit répondre.  

 

- Merci…  

 

Elle s’écarta de lui, étonnée.  

 

- Mais… De quoi ?  

 

- Merci de me dire la vérité, Kaori. Je suis un imbécile. J’ai tout gâché entre nous. Tu m’as attendu pendant sept ans, et moi j’ai tout foutu en l’air en deux minutes ! Comment pourrais-je t’en vouloir d’avoir voulu refaire ta vie, d’avoir voulu protéger ta fille ? Je n’en ai pas le droit… J’aimerais pouvoir revenir en arrière, et changer les choses, t’empêcher de partir. Mais c’est impossible... Ta fille a un père, mais c’est lui qui a raison : ce ne sera jamais moi.  

 

- Oh, Ryô… Il y a peut-être le nom de Jack Greene sur l’acte de naissance d’Enola, mais il n’est pas son père pour autant, et elle le sait ! Pour elle, il est juste « oncle Jack »… Je voudrais tellement que…  

 

Il l’arrêta en posant un doigt sur ses lèvres.  

 

- Non, tu pourrais le regretter. Tu as eu raison, et j’en suis soulagé en quelque sorte. Si elle porte son nom à lui, il y a très peu de chances que quelqu’un fasse le lien avec moi un jour. Et c’est mieux comme ça…  

 

Kaori ne savait plus si elle était heureuse ou malheureuse, si elle avait mal ou si elle se sentait bien. Ryô la voulait sereine. Il ne voulait plus se battre avec elle. Il voulait lui faire l’amour. Jusqu’à la fin.  

 

 

 

 

 

 

 

 


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