Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common ...

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   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 5 :: Une rencontre

Pubblicato: 12-05-07 - Ultimo aggiornamento: 12-05-07

Commenti: Salut tout le monde ! Encore une fois merci, merci et merci... pour toutes vos reviews. Je suis toute tourneboulée :-) Mais surtout ne vous arrêtez pas en si bon chemin car ça me motive énormément pour vous majer une suite très vite. J'espère que vous aimerez toujours car je fais de mon mieux. Gros bisous.

 


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- Ryô, tu m’entends ? demanda Kaori.  

 

Il sursauta. Elle le regardait d’un air interrogateur. Il devait être perdu dans ses pensées depuis plusieurs minutes.  

 

- Je… Oui…  

 

- Est-ce que ça va ? dit-elle en s’approchant doucement de lui.  

 

- Oui… Enfin, non… Comment peux-tu être malade ??  

 

Elle eut un petit rire.  

 

- Oh c’est vraiment stupide tu sais. Il se trouve que j’ai joué à pile ou face avec les médecins, et j’ai perdu.  

 

Ryô sentait une colère sourde gronder en lui. Elle plaisantait. Elle n’avait pas le droit de faire ça.  

 

- Ce n’est pas drôle, Kaori.  

 

- C’est vrai, excuse-moi. Mais je ne peux pas te donner une autre réponse que ça… Le fait est que suis malade et qu’on n’y peut rien. C’est la vie…  

 

- Non, ça c’est la mort !  

 

- Ryô, la vie et la mort ne font qu’un. Tout est lié, et des choses arrivent parfois sans raison particulière. C’est comme ça, soupira-t-elle. Alors, est-ce que c’est une raison suffisante ?  

 

- Quoi ? fit-il, ne comprenant pas ce qu’elle lui demandait.  

 

- Est-ce que c’est une raison suffisante pour que tu me dises enfin ce qui s’est passé ce matin-là, et les suivants ?...  

 

- Je…  

 

Il n’arrivait pas à réfléchir, à savoir ce qu’il devait faire. Elle voulait qu’il parle, elle voulait le torturer. Comme si découvrir qu’elle allait bientôt mourir n’était pas suffisant ! Elle venait simplement de le tuer…  

Il devait sortir de cette pièce, de cet appartement. Il devait s’échapper, tout de suite. Semblant lire dans ses pensées, Kaori murmura :  

 

- Ne fais pas ça, Ryô. Ne fuis pas encore une fois…  

 

Elle avait raison : il était lâche. Il avait peur de l’affronter.  

 

- Je suis désolé, Kaori… Je n’ai rien à te dire.  

 

Ne tenant plus de la regarder, il se tourna, attrapa sa veste et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il l’entendit lui dire du plus profond de son âme :  

 

- Je n’abandonnerai pas Ryô ! Pas aujourd’hui !... Je ne te laisserai pas faire.  

 

Mais il claqua la porte derrière lui.  

 

 

 

 

Une fois dehors, Ryô se mit à déambuler dans les rues sans avoir aucune idée précise de l’endroit où il allait. Il voulait juste marcher et oublier. Pourtant, il ne pensait qu’à ça. Qu’à elle… Après tant de temps passé éloigné l’un de l’autre, ils ne pouvaient pas se retrouver sans se déchirer encore. Il réalisa alors qu’il ne savait même pas où elle était durant toutes ces années.  

Enfin pas exactement où. Car il savait qu’elle avait quitté le pays pour rejoindre Sayuri à New York. Ryô l’avait appelé plusieurs jours après le départ de Kaori. Il avait même vaincu sa peur panique de l’avion pour aller la chercher là-bas lorsque Sayuri avait nié avoir des nouvelles de sa sœur. Mais lorsqu’il était arrivé, Kaori n’était plus là. Et Sayuri s’était montrée inflexible : jamais il ne reverrait Kaori, et il avait intérêt à la laisser vivre en paix.  

 

Sans s’en rendre compte, il était arrivé devant le Cat’s Eye. Il soupira : même quand il le voulait, il n’arrivait pas à s’éloigner de sa vie… Il s’arrêta devant la porte et hésita quelques instants. Il ne pourrait pas faire disparaître son ancienne partenaire de sa tête en claquant des doigts. S’il en parlait, peut-être arriverait-il à y voir pus clair ? Falcon se montrait étonnement perspicace et philosophe parfois, sans jamais juger les autres. Surtout en ce qui concernait Ryô.  

Il poussa la porte et s’apprêta à sauter comme d’habitude sur Miki pour ne pas éveiller ses soupçons, mais il s’arrêta. Il n’y avait personne derrière le bar. En vérité, il n’y avait même personne dans le café. C’était complètement désert, à l’exception d’une petite fille juchée sur un tabouret devant le comptoir, à la place où s’installait Kaori autrefois… Ryô se houspilla intérieurement : pourquoi n’arrivait-il pas à oublier ce genre de détail ?  

Ryô tourna la tête de tous les côtés, se demandant pourquoi cette fillette était toute seule. Elle ne devait pas avoir plus de cinq ou six ans. Elle semblait très concentrée. En s’approchant, il s’aperçut qu’elle s’appliquait à manger une énorme glace surmontée d’une montagne de crème chantilly. Elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Silencieusement, il alla s’asseoir à deux sièges d’elle.  

Lorsqu’elle vit une ombre derrière elle, elle tourna la tête doucement et regarda Ryô droit dans les yeux. Intrigué, il ne dit pourtant rien. Il tenta de faire comme si de rien n’était, mais le regard insistant de l’enfant, qu’il sentait sur lui, l’agaçait un peu. Finalement, il se tourna et lui dit :  

 

- Qu’est-ce que tu fais là toute seule, gamine ?  

 

Mais la petite ne répondit pas.  

 

- Tu as perdu ta langue ?  

 

Elle fit comme si elle ne l’avait pas entendu et se replongea dans sa glace. Mais Ryô continua.  

 

- Tu crois qu’elle s’est cachée dans la chantilly ?  

 

Il la vit rougir subitement, mais elle ne broncha pas.  

 

- Tes parents ne t’ont jamais dit que ce n’était pas poli de ne pas répondre quand on te pose une question ? la nargua-t-il.  

 

Elle le regarda de nouveau.  

 

- Je n’ai pas le droit de parler aux inconnus, dit-elle.  

 

Et elle prit une autre cuillère de glace.  

 

- Je vois. Mais si je te dis comment je m’appelle, alors je ne serai plus un inconnu ?... Donc je te propose un marché : je te donne mon nom et toi, tu réponds à ma question. Qu’est-ce que tu en penses ?  

 

Elle fronça les sourcils, sembla réfléchir un instant et finalement acquiesça.  

 

- Je m’appelle Ryô, dit-il en souriant. Alors, qu’est-ce que tu fabriques ici toute seule ?  

 

- Je ne suis pas toute seule. Miki est là-bas, répondit-elle en pointant du doigt la porte qui menait à la cuisine.  

 

- Tu connais Miki ? demanda-t-il surpris.  

 

- C’est elle qui me garde en attendant que maman vienne me chercher. Et toi tu la connais ?  

 

- Oui, c’est une très très bonne amie… dit-il en prenant son air de pervers libidineux.  

 

La fillette le regarda d’un air étonné, mais ne sembla pas effrayée outre mesure. Il reprit rapidement son sérieux.  

 

- Où est ta mère ?  

 

- Elle a dit qu’elle devait aller voir quelqu’un et que c’était important.  

 

Tout à coup, Ryô entendit des éclats de voix provenant la cuisine ou devait se trouver Miki, mais ne comprit pas ce qui se disait. Celle-ci poussa alors la porte pour entrer dans la salle :  

 

- Enola, avec qui est-ce que tu p… ?  

 

Elle s’arrêta brusquement. Mais ce n’est pas parce que Ryô venait de se jeter sur elle en hurlant :  

 

- Miki mon amouuuuuuuurr !!!!...  

 

Elle l’envoya valser mécaniquement dans le mur, les yeux fixés sur Enola, qui resta bouche bée devant ce spectacle pour le moins surprenant.  

Miki était soudain très inquiète. Ryô était là, il discutait apparemment avec sa fille avant qu’elle n’entre dans la pièce, mais il n’y avait aucune trace de Kaori avec eux. Elle s’approcha et lui murmura :  

 

- Enola, ça va ma chérie ?  

 

- Oui… Qu’est-ce qui lui arrive ? ajouta-t-elle en regardant le pitoyable nettoyeur se relever en se massant la figure.  

 

- C’est rien, ne t’en fais pas.  

 

- Comment ça, c’est rien ??? se mit à crier Ryô. Mais t’es malade !... Ne l’écoute pas, gamine !! Une violence pareille, c’est un exemple à ne surtout pas suivre, tu entends ?  

 

- Ben voyons !! s’emporta à son tour Miki. Parce que me sauter dessus pour m’embrasser de force, c’est mieux peut-être ?  

 

- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? tonna la grosse voix de Falcon.  

 

Ryô se tourna vers lui d’un air malheureux.  

 

- Ta femme me martyrise !!!  

 

- Arrête donc tes pleurnicheries ! Tu ne grandiras donc jamais ?  

 

Vexé, Ryô retourna s’asseoir en marmonnant quelque chose entre ses dents.  

Bizarrement, Enola avait recommencé à manger sa glace comme si de rien n’était, et Miki se demanda un instant ce que chacun d’entre eux savait de l’autre. Ryô agissait comme tous les jours. Etait-il possible qu’il n’ait pas encore vu Kaori ?  

 

Falcon servit une tasse de café à Ryô qui semblait soudain ailleurs. Il vit Miki emmener Enola dans la cuisine, mais ne fit aucun commentaire. La fillette se retourna pour lui faire un signe de la main, auquel il répondit furtivement par un clin d’œil.  

 

- D’où sort cette gosse ? demanda Ryô.  

 

- C’est la fille d’une amie.  

 

- Ah oui ? Je ne savais pas que vous aviez des amies qui avaient des enfants…  

 

- Parce que tu n’es qu’un obsédé et que tu ne t’intéresses qu’aux jeunes et jolies célibataires.  

 

L’intéressé haussa les épaules mais ne répondit rien. Il observa son café.  

 

- Alors, qu’est-ce qui se passe ? demanda Falcon.  

 

- Qui te dit qu’il se passe quelque chose ?  

 

- Je te connais. Mais si tu ne veux pas en parler…  

 

Ryô soupira. Décidément, il devait être bien transparent ces temps-ci.  

 

- Kaori est revenue, fit-il simplement.  

 

- Et ce n’est pas une bonne nouvelle ?  

 

- Qu… Quoi ? Comment ça ?... Ce n’est pas la question !  

 

- Alors c’est quoi ?  

 

Ryô n’en revenait pas. Son ami ne semblait même pas étonné par ce qu’il venait de dire. Pourtant, personne n’aurait pu s’y attendre.  

 

- Ne fais pas semblant de ne pas comprendre, Falcon ! Tu sais très bien que…  

 

Il se tut. Il ne savait pas ce qu’il voulait dire. Qu’il l’aimait ? Qu’il la détestait ? Qu’elle lui avait manqué ? C’était tout ça à la fois, et même plus. La revoir avait rouvert la blessure, et savoir qu’elle allait le quitter pour toujours, et d’une autre manière, était comme un couteau brûlant plongé dans une plaie béante.  

C’est ce moment que choisit Miki pour revenir près d’eux. Elle avait l’air vraiment furieux. Elle se planta devant lui les poings sur les hanches, avec l’envie de lui balancer à la figure tout ce qu’elle pensait de lui à cet instant précis. Mais au dernier moment, elle se ravisa. Elle n’avait pas entendu les mots échangés entre les deux hommes. S’il n’avait pas vu Kaori, elle ne pouvait pas se permettre de dire quoi que ce soit. Elle serra les dents. Puis elle vit quelque chose d’inhabituel dans les yeux de Ryô : du désespoir. Il faisait de son mieux pour ne pas le montrer mais cela se sentait.  

 

- Elle est malade, murmura-t-il.  

 

- Quoi ? Qui ça ? demanda Miki.  

 

Il ne voulait pas répondre. C’était si dur. Les mots étaient sortis tous seuls de sa bouche.  

La porte du café s’ouvrit avec un léger tintement. Mais personne n’y fit attention. Miki était paralysée par ce qu’elle venait d’entendre, mais elle n’était pas certaine d’en saisir toute la portée.  

 

- De qui tu parles, Ryô ? reprit l’ex-mercenaire.  

 

- Kaori… fit-il dans un souffle quasi-inaudible.  

 

- Non, je ne… Je ne te crois pas !... Elle…  

 

- Elle est désolée, dit une voix depuis la porte.  

 

Ryô, Miki et Falcon se retournèrent, et Kaori sourit tristement.  

 

- Je suis vraiment désolée, Miki  

 

 

 

 

 

 

 


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