Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Angeline

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-05-07

Ultimo aggiornamento: 09-07-07

 

Commenti: 152 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori revient au Japon après plusieurs années d'absence. Mais elle n'est pas seule et va devoir affronter Ryô.

 

Disclaimer: Les personnages de "Te revoir, te retrouver, te donner..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Te revoir, te retrouver, te donner...

 

Capitolo 6 :: Révélation

Pubblicato: 13-05-07 - Ultimo aggiornamento: 13-05-07

Commenti: Hello, c'est encore moi... Eh bien au risque de vous faire frôler l'indigestion (??), je me permets une autre petite maj aujourd'hui. Le temps n'ayant pas été aussi agréable que prévu, cela m'a permis d'avancer ! Je dois vous avouer que lorsque je maj, j'ai toujours un chapitre d'avance en écriture. En tous cas, ça m'évite relativement bien l'angoisse de la page blanche (jusqu'à présent !). Surtout laissez-moi encore votre avis sur l'évolution de ma petite histoire, car je ne veux surtout pas que vous vous ennuyiez. Toujours tout plein de bisous à tous...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Elle l’avait vu claquer la porte. Encore une fois. A croire que c’était la seule chose qu’il savait faire. Kaori se maudit silencieusement : quelle idée elle avait eu de lui dire qu’elle était condamnée… Ce n’était pas ça qu’elle aurait dû lui dire. Elle était venue pour lui parler d’Enola. Quelle sotte elle faisait !  

Elle tomba à genou sur le parquet et se mit à sangloter. Voilà longtemps qu’elle n’avait plus pleuré comme ça. Elle pleura jusqu’à avoir l’impression de se noyer au fond d’un océan. Puis, lorsqu’elle n’eut plus la moindre larme à verser, elle réalisa que ça ne lui avait fait aucun bien. Pire, elle se sentait terriblement nauséeuse. Elle se releva et se précipita dans la salle de bains, où elle s’écroula devant la cuvette des toilettes.  

La respiration saccadée, elle tenta de se remettre sur ses deux jambes, mais celles-ci la trahirent. S’appuyant contre le mur, elle ferma les yeux pour empêcher le tournis de se saisir d’elle. Elle resta dans cette position pendant une bonne dizaine de minutes avant de sentir son malaise diminuer petit à petit. Elle s’accrocha au lavabo pour se lever, et une fois debout, elle ouvrit le robinet d’eau froide et s’aspergea le visage. Lorsqu’elle se regarda dans le miroir, elle eut soudain très peur. Elle était méconnaissable : en quelques semaines, elle avait perdu beaucoup de poids, elle avait la pâleur d’une morte, et des cernes que son fond de teint avait de plus en plus de mal à cacher.  

 

Les retrouvailles avec Ryô, si on pouvait appeler ça des retrouvailles, ne s’étaient pas vraiment bien passées. Kaori regarda sa montre. Elle aurait voulu attendre Ryô jusqu’à ce qu’il revienne, mais on était déjà au milieu de l’après-midi, et elle devait récupérer sa fille. Tant pis, elle reviendrait le lendemain.  

Elle ramassa donc ses affaires et prit lentement le chemin du Cat’s Eye.  

 

Une fois arrivée, elle vit à travers la vitre qu’il était là. Son cœur s’emballa : avait-il vu Enola ? Qu’avait-il dit à Miki et Falcon ? Et eux, que lui avaient-ils dit ?... Miki semblait se retenir pour ne pas exploser et Ryô avait la tête basse. Elle ouvrit la porte doucement.  

 

- De qui tu parles, Ryô ?  

 

- Kaori…  

 

- Non, je ne… Je ne te crois pas !... Elle…  

 

- Elle est désolée, dit Kaori depuis la porte.  

 

Ryô, Miki et Falcon se retournèrent, et Kaori sourit tristement.  

 

- Je suis vraiment désolée, Miki  

 

- Mais… C’est quoi cette histoire ? demanda celle-ci en s’approchant de son amie.  

 

- Je ne pouvais pas te le dire... Je ne voulais même pas lui dire, ajouta-t-elle en désignant Ryô de la tête.  

 

Il ne la quittait pas des yeux. Elle avait l’air épuisé. Miki les regarda chacun leur tour, comme si elle assistait à une sorte de conversation muette entre les deux anciens partenaires, mais sans savoir ce que cela signifiait.  

 

- Kaori, qu’est-ce que tu as ? dit-elle en la fixant.  

 

- Ce n’est rien de grave.  

 

- Tu as décidé de mentir à tout le monde ? intervint froidement Ryô.  

 

Kaori le fusilla du regard. Comment pouvait-il faire ça ? Il avait l’air si détaché… Pourtant, elle n’avait pas rêvé, lorsqu’elle était entrée il paraissait anéanti. Elle déglutit difficilement.  

 

- Qu’est-ce que tu as ? répéta Miki.  

 

- J’ai un cancer, répondit-elle dans un soupir.  

 

Miki eut le souffle coupé. Elle comprit alors le sens de la promesse de Kaori à sa fille. Elle comprit tout, ou presque.  

 

- Ce n’était pas le décalage horaire, n’est-ce pas ?  

 

- Disons que ça n’a pas arrangé les choses…  

 

Un doute entra dans l’esprit bouleversé de Miki.  

 

- Et… Est-ce qu’…  

 

- Elle le sait, coupa Kaori, lisant dans ses pensées.  

 

- Il y a sûrement quelque chose, ça ne peut pas être si… simple ? supplia-t-elle.  

 

Kaori sourit. Elle avait toujours été plus naïve que son amie. Mais là, c’était terminé, et les rôles s’étaient inversés.  

 

- Rien n’est jamais simple… Je suis navrée, je sais que ça fait beaucoup dans une seule journée, et je t’assure que je ne voulais pas que ça se passe comme ça.  

 

Elle se tourna vers Ryô. Il n’avait pas bougé. En vérité, il s’était arrêté sur une phrase de Miki : « Ce n’était pas le décalage horaire, n’est-ce pas ? ». Pourquoi lui avait-elle dit ça ? Et Kaori qui s’excusait… Puis très lentement, il se tourna vers Falcon.  

 

- Tu étais au courant ? demanda-t-il. Tu savais qu’elle était là… Tu l’avais vu et tu as fait comme si de rien n’était !!  

 

- Non, s’interposa Kaori. Ryô, il ne savait rien. J’ai appelé Miki ce matin, c’est tout.  

 

Mais celui-ci continua :  

 

- Tu te moques de moi ? Vous êtes tous de mèche, en fait… C’est ça ??  

 

- Ne t’en prends pas à eux ! C’est à moi que tu en veux, alors si tu as envie de te défouler, fais-le sur moi ! Laisse-les en dehors de ça !  

 

Ryô voulut lui renvoyer une remarque cinglante dont il avait le secret mais il n’en eut pas le temps. Kaori fut prise d’une violente quinte de toux qui la fit vaciller, et ses réflexes agissant plus vite que sa langue, il la rattrapa avant qu’elle ne s’effondre sur le sol. Elle ne s’était pas évanouie, mais elle continuait de tousser.  

 

- Miki ! Va chercher de l’eau, dépêche-toi ! hurla-t-il.  

 

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois, et revint quelques secondes après.  

 

- Tiens, voilà…  

 

Ryô lui arracha presque le verre des mains. Kaori était blanche comme un linge et toussait toujours. Il tenta de lui faire boire une gorgée qu’elle repoussa. Il prit sa main, qu’elle avait plaqué devant sa bouche, et s’aperçut qu’elle était pleine de sang.  

 

- Kaori, c’est pas vrai… Je t’emmène à l’hôpital ! fit-il en la prenant dans ses bras, mais elle résista encore.  

 

- Non, réussit-elle à articuler péniblement. Hors de question !  

 

- Tu as besoin d’être soignée, idiote ! s’énerva Ryô.  

 

- J’ai dit non !!  

 

Et elle le repoussa de toutes ses forces, puis se laissa tomber sur une chaise. Elle respirait difficilement, mais la crise de toux diminuait. Elle attrapa son sac qui était tombé près d’elle, en sortit une grosse boîte de comprimés, et en avala deux d’un coup. Puis elle le regarda droit dans les yeux.  

 

- Je ne peux plus être soignée, Ryô.  

 

- Je t’interdis de dire ça !!... Il y a forcément un traitement, ou un médicament, quelque chose…  

 

- Il n’y a rien ! C’est terminé.  

 

Elle avait repris le ton désinvolte qu’elle avait employé pour lui annoncer la chose un peu plus tôt. Comme si ce n’était rien. Il était pétrifié par son calme. Elle n’avait pas une seule fois haussé la voix. Sa respiration redevenait régulière, et elle reprenait des couleurs.  

 

- Combien de temps ? demanda alors Miki.  

 

- Quand le diagnostic est tombé, les médecins m’ont dit qu’il me restait trois mois, peut-être quatre avec de la chance… Quelle bande d’idiots !  

 

Kaori se mit à rire mais elle fut stoppée par une légère quinte de toux. Ryô voulut s’approcher, mais elle fit signe que ça allait et se calma.  

 

- J’ai tenu deux ans, reprit-elle. Mais là, j’avoue que je suis fatiguée. Et je sais parfaitement que je ne pourrai pas aller beaucoup plus loin. Mais le temps qui me reste, je refuse de le passer dans une chambre d’hôpital.  

 

Elle soupira et fixa le parquet.  

A ce moment-là, Ryô sentit que quelque chose frôlait sa cuisse. Il sursauta et baissa les yeux. Il se rendit compte que ce n’était pas quelque chose, mais quelqu’un : Enola. La fillette était revenue dans la salle sans que personne ne la remarque. Depuis combien de temps était-elle là ? Il l’ignorait. Elle ne fit pas attention à lui, et s’avança doucement vers Kaori.  

 

- Maman ?  

 

Kaori sursauta à son tour. Elle n’avait pas entendu sa fille approcher. Elle jeta un coup d’œil à Ryô, qui avait pâli en entendant le mot « maman ». Puis elle fit asseoir Enola sur ses genoux et lui dit tendrement :  

 

- Ne t’inquiète pas, chérie, ça va. Il faut que je me repose un peu c’est tout.  

 

Et elle déposa un baiser sur sa joue.  

 

- C’est sûr ? insista Enola.  

 

- Oui, c’est sûr. Tu veux bien retourner avec Miki un moment ? Je n’en ai plus pour longtemps, d’accord ?  

 

Tout en disant ça, Kaori interrogea son amie du regard et celle-ci acquiesça.  

 

- Allez, viens Enola… Tu vas m’aider à la cuisine…  

 

Elle embrassa sa mère, qui lui fit un magnifique sourire et la laissa s’échapper de ses bras. Falcon, qui n’avait pas dit un mot depuis l’arrivée de Kaori, suivit sa femme à l’arrière, laissant la jeune femme seule avec Ryô.  

 

- Alors j’avais raison… murmura-t-il. Tu n’es pas partie seule…  

 

- On dirait, oui… sourit Kaori.  

 

- Où est-il ?  

 

- Qui donc ? demanda-t-elle avec étonnement.  

 

- Son père. Tu ne portes pas d’alliance, je suppose donc que tu n’es pas mariée… Alors où est-il ?  

 

Elle manqua s’étouffer en voulant avaler une gorgée d’eau du verre qui était posé à côté d’elle juste lorsqu’il prononça ces mots. Voilà qu’il recommençait… Il pensait qu’elle l’avait quitté pour un autre. Est-ce qu’il était idiot uniquement quand il s’agissait d’elle, ou bien le faisait-il exprès ?  

 

- Tu es sérieux ? demanda-t-elle.  

 

- Tu trouves que j’ai l’air de plaisanter ?  

 

Il avait les bras le long du corps. Il serrait les poings si fort que ses jointures étaient devenues blanches et il tremblait malgré lui. Elle avait choisi de partir avec un autre homme, ils avaient eu un enfant… C’était plus que ce qu’il pouvait en supporter.  

 

- Très bien, puisque tu y tiens… Tu te demandes où est son père ?... Eh bien, il est en face de moi, dit-elle en se levant et se plantant juste devant lui.  

 

 

 

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de