Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-12-23

Ultimo aggiornamento: 05-05-24

 

Commenti: 12 reviews

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Action

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsqu'un riche excentrique décide d'organiser le concours du meilleur nettoyeur au monde?

 

Disclaimer: Les personnages de "Hunter Game" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Hunter Game

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 20-01-24 - Ultimo aggiornamento: 20-01-24

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires qui font chaud au coeur. Bonne lecture ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 11 13 14 15 16 17 18 19


 

Chapitre 4  

 

Un cri d’homme… c’était un cri d’homme, constata Ryô. Ce n’était donc pas Kaori, ce qui le rassura. Ca ne lui disait pas non plus qui venait de hurler ainsi et ce qui lui était arrivé. Ils étaient vingt sur cette île, dix-huit hommes, Kaori et lui. Il devait la retrouver. Il avait confiance en sa capacité à se défendre mais elle restait malgré tout une oie blanche si, comme il l’avait compris, les meilleurs d’entre eux avaient été sélectionnés.  

 

La rejoindre impliquait d’abord qu’il se concentre. Ce n’était pas son environnement habituel dans lequel il l’aurait retrouvée en deux secondes.  

 

- On n’est pas tous seuls…, murmura-t-il, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.  

 

Il reconnaissait d’autres présences amies, ce qui ne serait pas superflu, se dit-il, et localisa la présence recherchée et se mit en marche pour la trouver. Ce qui ne le rassura pas en revanche, c’était que Kaori semblait se trouver dans les parages d’où provenait le cri. Avait-elle été impliquée dans l’accident ? Ou était-ce un cri de victoire ? Il serra les poings de rage, sentant une vague de froid l’envahir.  

 

Non… C’était de la frayeur… ou de la douleur peut-être… Et si ça se trouvait Kaori était en mauvaise posture… Il ne pouvait s’attarder plus longtemps.  

 

***************  

 

Umibozu releva la tête, les sourcils froncés. Il partir d’un bon pas en direction de la présence féminine. D’un geste sûr, il écarta les branchages en travers de sa route, s’adaptait au terrain pas tout à faire plat, évitait les racines qui étaient autant de risques de chutes… Rien ne pouvait se mettre en travers de sa route. Il était bien décidé à retrouver la femme, Kaori, il en était quasiment sûr maintenant.  

 

Soudain, cependant, un obstacle se présenta, un obstacle non négligeable qui prit la forme d’un homme dont les traits ne lui étaient pas inconnus. Il fit appel à ses souvenirs et ça lui revint.  

 

- Le scarabée rouge., se remémora-t-il.  

- Je suis ravi que tu me connaisses parce que moi, ta tête ne me revient pas., fit l’autre de manière snob.  

- Les présentations ne sont pas nécessaires. On passe aux choses sérieuses ou on continue à causer ?, l’interrogea Umibozu.  

- La politesse n’est pas ta principale qualité…, le nargua l’autre.  

- Et toi, tu causes trop., répliqua le mercenaire.  

 

L’européen, britannique même s’il se souvenait bien, ricana et retira sa veste, faisant pour la plier et la poser mais, se relevant, il jeta des petits couteaux vers Umibozu qui les rattrapa entre ses doigts sans même ciller.  

 

- Bons réflexes !, apprécia-t-il.  

 

Umibozu décida de lui montrer qu’il n’était pas le seul à savoir manier des armes blanches et sans même les réajuster, les relança vers son adversaire, toute sauf une qu’il n’envoya que quelques secondes après…  

 

- Eh bien, un tir man… qué…, finit le scarabée rouge, portant une main à son cœur où une lame venait de s’enfoncer.  

 

Il regarda son adversaire de manière incrédule avant de tomber à genoux par terre.  

 

- Je te l’ai dit, tu parles trop., murmura le mercenaire, reprenant son chemin.  

 

*************  

 

- C’est… tout ?, s’étonna l’un des invités.  

- Je m’attendais à un peu plus de suspens dans les combats., reprocha un autre.  

- Ils sont sensés être les meilleurs. Et là on a juste l’impression que le gros balourd de la cour d’école a donné une correction au gringalet., pipa un autre.  

- De mauvais souvenirs d’école ?, ricana un autre.  

- La ferme., grommela-t-il en réponse.  

- Messieurs, je vous en prie. On a encore une action en attente de dénouement. Qu’y puis-je si certains des meilleurs ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Concentrons-nous sur notre demoiselle en détresse., les redirigea leur hôte, appuyant sur un bouton.  

 

Sur l’écran central, une caméra fit un zoom sur le visage tendu de Kaori.  

 

*************  

 

Elle ne savait pas pourquoi soudain dans sa course, elle avait vu quelque chose et son réflexe avait été de… sauter. Elle avait bondi comme un cabri mais le saut en longueur n’avait jamais été son fort au lycée et elle avait encore une fois été un peu trop courte, juste un peu trop courte. Ses doigts de pieds avaient senti la terre ferme mais aussitôt après, ladite terre avait cédé sous elle et elle avait senti son corps tomber dans un trou, la terre et les racines griffant la peau nue de ses jambes et de son ventre. Elle se contreficha de la douleur, elle pensa juste à lever les bras en l’air et chercher à quoi se raccrocher et ses doigts s’agrippèrent au rebord du trou… en espérant qu’elle ne subirait pas deux fois le même sort et reprendrait sa chute.  

 

Derrière elle, elle entendit les pas de course rapprocher et soudain un cri avant un bruit sourd. Elle crut entendre un gargouillis mais ne voulait pas tourner la tête ou baisser les yeux pour savoir ce qui s’était passé. Tout ce qui la rassurait, c’était le silence. Pour le moment, elle semblait ne plus devoir affronter de nouvelles attaques.  

 

Du bout des orteils, elle chercha des points d’appui. Elle ne comptait pas rester là indéfiniment, suspendue dans le vide ou à traîner au fond d’un trou à côté d’un cadavre. Elle devait sortir de là. Elle cherchait quand soudain, la terre s’effrita sous ses doigts et elle se sentit perdre prise. Instinctivement, elle s’agrippa à ce qu’elle trouva et elle trouva une racine. Elle leva les yeux et fut rassurée de voir qu’elle était épaisse. Elle reprit sa recherche tactile du bout des pieds et finit par trouver un appui. Elle poussa légèrement une première fois avant d’y aller plus franchement.  

 

Après de multiples efforts qui la laissèrent baignant de sueur et les muscles douloureux, elle se retrouva avec la moitié du corps remontée sur le sol, seules ses jambes pendant encore dans le vide. Essoufflée, elle prit quelques secondes pour reprendre son souffle avant de continuer. Elle appuya sur ses bras et se hissa plus loin, ses cuisses touchant enfin le sol et elle finit par plier les jambes et ramper pour se mettre en sécurité à deux mètres du piège.  

 

Epuisée, elle se mit sur le dos, une main sur son front, l’autre sur son ventre, sa poitrine se soulevant rapidement. Elle ferma les yeux et se força à prendre de profondes inspirations de plus en plus longues et à les relâcher sur le même rythme, ce qui lui permit rapidement de retrouver un rythme cardiaque normal et une respiration plus apaisée.  

 

Dix-neuf hommes… un de moins, ça en faisait encore dix-huit qui pouvaient débouler sans prévenir. Elle ne pouvait pas rester là. Elle commençait aussi à avoir soif et faim… Elle avait besoin d’énergie. Elle devait aussi trouver une arme, un moyen de défense parce qu’elle n’avait pas eu le temps de chercher du côté de la plage et les massues, c’était bien mais ça avait ses limites.  

 

Elle s’assit sur le sol et prit le temps de se relever. Il faisait chaud et un peu trop humide à son goût et elle sentait que ça commençait à lui tourner, peut-être aussi parce que l’adrénaline commençait à ralentir sa course dans son sang.  

 

Elle ne sut pourquoi elle eut besoin de voir ce qui s’était passé pour son poursuivant. Elle approcha du trou et y jeta un coup d’oeil. Elle sentit son estomac se révulser et n’eut que le temps de se retourner pour vomir de la bile acide qui lui brûla la trachée. Il était tombé dans un trou profond de deux mètres, ce qui laissait déjà peu de chance d’en sortir, mais le fond avait été recouvert d’une grille de pics en métal dont les pointes effilées semblaient luire. Il ne restait rien de son visage et son corps… Elle eut une deuxième salve de bile et se redressa un peu, crachant la salive qui lui venait en bouche pour évacuer le goût amer.  

 

Sur des jambes tremblantes, elle s’éloigna de là, retenant courageusement les larmes de peur qui demandaient à sortir. Elle était la partenaire de City Hunter, son associée, la deuxième moitié du duo… Est-ce que Ryô pleurerait lui ? Non ! Alors elle non plus. Elle se montrerait forte et digne.  

 

*******************  

 

Allongé dans les fougères, à l’abri des regards, Mick aiguisait la pointe d’une branche d’à peu près un mètre, assez épaisse qui lui servirait à la fois d’arme de défense et d’attaque grâce à la pointe qu’il travaillait. Il avait dans ses poches toute une série de petites sarbacanes et dix fois plus de petites flèches. Ne lui restait qu’à trouver une plante paralysante ou vénéneuse pour en enduire l’embout.  

 

Il avait entendu le cri et, d’ordinaire, il aurait foncé voir ce qui s’était passé mais là, deux choses le rassuraient : c’était un cri d’homme et il sentait la présence de Kaori dans les parages. Avec un peu de chance, elle lui tomberait dessus et ils s’entraideraient. Oui, ils s’entraideraient et ils sortiraient tous les quatre de là en vie.  

 

Cela lui donna encore plus de goût à l’ouvrage et il acheva son arme peu de temps après. Satisfait, il se releva et fouilla les lieux du regard. Il retrouva la source d’eau, se souvint en avoir goûté quelques heures auparavant et n’en avoir eu aucun effet secondaire. Il devait en profiter tant qu’il pouvait. Il approcha de la source et s’agenouilla, retirant ses gants. Il plongea les mains dans l’eau et s’abreuva à plusieurs reprises.  

 

Il portait de nouveau de l’eau à sa bouche quand il ressentit une tension derrière lui.  

 

****************  

 

- Oh non… il va juste lui sauter dessus alors que l’autre ne le verra même pas arriver. Toujours aucun suspens… Finalement, ça me déçoit. Je m’attendais à mieux., fit un des invités, se levant et allant se servir de quoi se sustenter et surtout un alcool fort pour chasser l’ennui.  

- On lance des paris ? Ca va pimenter les choses !, proposa un autre invité.  

- Hmmm… Pourquoi pas ? Cinq cents sur le blondinet., fit le premier.  

- Tu paries sur le perdant. T’en as de drôle !, ironisa son interlocuteur.  

- Au moins, si je gagne, je serais surpris., répondit l’autre, lançant un regard noir à leur hôte.  

 

*****************  

 

- Où tu es, Kaori ?, murmura Ryô.  

 

Il sentait les présences qui erraient dans son environnement et, pour le moment, il s’arrangeait pour les éviter parce que son unique but était de la retrouver. Il avait effacé sa présence pour ne pas être surpris et avançait avec précaution pour déjouer les pièges qui avaient été semés un peu partout. Ce n’était pas Umi qui les avait placés ceux-la. Les siens auraient été beaucoup plus discrets.  

 

- Tu fais attention, hein ?  

 

C’était ce qu’elle lui avait demandé juste avant qu’il ne parte au rendez-vous qui l’avait amené là. Il lui avait juste souri et avait enfilé sa veste avant de s’en aller… sans un mot. Il regrettait et se promit que, s’ils se sortaient de là, il prendrait la peine de lui répondre à chaque fois… même si c’était par l’ironie.  

 

- Merde… gronda-t-il, se retrouvant face à un homme au sourire cynique.  

 

Il avait dû relâcher la garde une fraction de seconde, la fraction de trop, et se prenait un contretemps. Tiens bon Kaori, pensa-t-il.  

 

- Ca faisait longtemps…, pipa-t-il, reconnaissant son adversaire.  

- Je crois que le moment de la vengeance est arrivé, City Hunter. Dommage, je n’ai pas trouvé la demoiselle à laquelle emprunter quelques sous-vêtements pour te distraire. Ce sera juste à armes égales., fit le Vampire.  

- Je peux tirer de la main gauche si tu veux une chance., proposa Ryô d’un ton neutre.  

 

Voilà l’ironie de la vie : il s’était arrangé pour ne plus tuer tous ses adversaires mais, aujourd’hui, il était de nouveau confronté à l’un d’entre eux et, cette fois, le combat serait absolument à mort.  

 

- C’est plutôt moi qui devrais te donner un avantage., ricana le Vampire.  

 

Cependant, il coupa court et envoya vers lui une poudre qui brusquement explosa en milliers de petites lumières éblouissantes. Aussitôt après, il entendit le clic d’une arme et se guida à ce son pour tirer avant lui. Il l’avait touché, il l’entendit, mais une balle siffla cependant juste à côté de son oreille.  

 

La poussière retombant, il distingua la silhouette de son adversaire et n’attendit pas la prochaine attaque, il tira. Cependant, juste après il entendit un nouveau bruit métallique provenir de sa droite et la silhouette face à lui sembla s’effacer. Il eut juste le temps de faire une roulade en avant pour éviter la balle qui fut tirée mais cela ne l’empêcha pas de répliquer et il toucha à nouveau sa cible. Il entendit un bruit mat et attendit le prochain mouvement qui tarda. Finalement, il se releva prudemment et approcha.  

 

********************  

 

Un écran passa au rouge et une croix apparut sur le visage du Vampire.  

 

- Il ne reste plus que quinze hommes en ligne et une femme. Alors vous pensez toujours qu’il ne se passe rien ?, leur demanda leur hôte.  

- On attend encore le dénouement du pari., fit une des femmes présentes.  

 

******************  

 

Comme si de rien n’était, Mick porta l’eau à ses lèvres et rebaissa les mains, en passant une sous sa veste. Ce fut le moment que choisit son prédateur pour lui tomber dessus. Il l’entendit courir vers lui et, au dernier moment, il plongea sur le côté et décocha un coup de pied en pleine tête de son adversaire.  

 

En deux secondes, il était debout sur ses pieds et attendait le prochain mouvement, son bâton entre les mains. L’autre se releva en essuyant sa bouche d’où un filet de sang s’échappait et se tourna vers lui avec un regard mauvais. Quand il fixa l’arme de fortune de son adversaire, il se mit à rire de manière tonitruante.  

 

- C’est avec ça que tu comptes te battre et me tuer ?, ironisa-t-il.  

- Et toi, tu comptes m’assommer de paroles ?, répliqua Mick.  

- Non. Mais je me demande si ça vaut vraiment la peine que je me fatigue à abréger ta vie. Quoique que si je change de point de vue, j’abrège tes souffrances. C’est plutôt une bonne action de ma part., réfléchit-il.  

- Je n’ai pas vraiment envie d’être l’objet de ta bonne action., lui fit savoir l’américain.  

- Et moi, j’ai pas l’âme d’un scout., conclut l’autre, se jetant sur lui.  

 

Mick fit un bond en arrière et lui balança un coup dans l’épaule avant d’en envoyer un sur sa main de l’autre côté. L’autre encaissa sans broncher, ce qui n’étonna pas l’américain puisqu’il avait une carcasse de catcheur. Il ne se démonta pas cependant et continua à tourner en même temps que le catcheur jusqu’au mouvement suivant.  

 

Ils enchaînèrent ainsi plusieurs attaques avant que Mick réussisse à planter la pointe de son bâton dans la cuisse de son adversaire. Cela le déstabilisa à peine et Mick se retrouva projeté dans les airs atterrissant de l’autre côté du ruisseau.  

 

- Shit, it hurts…, grommela-t-il, sentant les roches lisses dans son dos.  

 

Il ne s’attarda cependant pas sur ce détail, entendant des pas de course approcher. Il tourna la tête et vit son adversaire bondir au dessus du ruisseau…  

 

*********************  

 

- Hmmm…  

 

Voilà qui était bien embêtant… Il ne s’était pas attendu à se retrouver face à une étendue d’eau qui n’était pas la mer. Ce n’était pas un étang non plus, plutôt un petit lac intérieur à la surface placide. Il regarda de chaque côté mais les limites du lac étaient cachées par des arbres. Umibozu ne pouvait donc pas jauger du côté le plus court par lequel passer.  

 

Droite, gauche… Tout droit ? Il écarta l’idée. Se redressant, il se concentra sur son environnement, sentant une présence forte arriver.  

 

**********************  

 

Mick vit la présence fondre sur lui et cala son bâton bien droit sur la pierre sous lui, l’angle saillant pointé en l’air. Son adversaire n’eut rien le temps de faire. Il s’empala sur l’arme en bois qui se brisa en deux sous le poids de l’impact. Il crut un moment qu’il allait se vautrer sur lui mais il eut la chance de le voir tomber dans le ruisseau.  

 

- Eh merde… C’était une bonne source d’eau potable., gronda-t-il, soulagé intérieurement de s’en être sorti.  

 

Il se releva et tout de suite chercha de quoi se confectionner une nouvelle arme, après avoir fouillé les poches de son adversaire sans rien trouver.  

 

- Tu aurais au moins pu m’être utile pour quelque chose., lâcha-t-il avant de s’éloigner.  

 

***************  

 

- Eh ! Il est temps de passer à la caisse !, fit le parieur fou, tendant la main vers celui qui avait parié sur l’autre homme.  

- Un coup de chance., grommela l’autre.  

 

***************  

 

Kaori marchait, cherchant un moyen de retrouver son partenaire. Fatiguée, elle s’arrêta un moment contre un arbre et frotta la plante de ses pieds, grimaçant en voyant les traces sanguinolentes qui les marquaient. Elle se rendit compte de la douleur et se mordit la lèvre. Elle devait oublier cette sensation qui pourrait la paralyser et la tuer.  

 

Elle reposa le pied par terre et avança, grimaçant au moindre pas. C’était douloureux. Elle ne savait même pas comment elle avait fait pour avancer jusque là. Elle prit sur elle pour marcher malgré tout et, soudain, elle se mit même à courir. Elle avait senti une présence menaçante non loin et voulait s’éloigner.  

 

Elle entendit les pas s’accélérer et la suivre, prenant sa suite. Elle n’arrivait pas à croire que cela se passait une deuxième fois. Elle se retrouvait à courir pour sauver sa vie… encore. A ce rythme-là, elle serait prête pour les jeux olympiques…  

 

- Voyons, ma jolie, attends papa…, lui lança-t-il.  

- Tu peux toujours rêver…, murmura-t-elle.  

 

Elle courut et courut encore bien qu’elle perde haleine et, soudain, elle s’immobilisa et ce fut la désillusion…  

 

*****************  

 

- Tu ne me sautes pas dessus ? On est là pour s’entre-tuer, il paraît. C’est l’occasion de régler notre vieux litige., lança Ryô au géant qui faisait face à un petit lac.  

- Il est déjà réglé depuis longtemps, non ? Tu crois que je t’aurais invité à mon mariage sinon ?, lui retourna Umibozu.  

- Mick est ici aussi., lui apprit-il.  

- Kaori aussi., fit Ryô d’un air sombre.  

- On va les retrouver., lui assura le mercenaire.  

- Je sais. Avant les autres, ce serait mieux. Tu en as déjà rencontré ?, lui demanda le nettoyeur.  

- Un et il n’est plus. Et toi ?  

- Pareil.  

- Donc au maximum on est encore dix-huit., conclut Umibozu.  

 

Ryô acquiesça et observa les environs.  

 

- Par quel côté ?, demanda-t-il à son ami, présent depuis plus longtemps.  

- Je ne sais pas. J’aurais dit gauche…, fit le cafetier.  

- Ah… moi droite…, pipa Ryô.  

- Mais gauche c’est bien., se reprit-il.  

 

Du mouvement se fit soudain remarquer et ils observèrent attentivement la rive opposée. Finalement, ils n’auraient peut-être pas à choisir…  

 

*******************  

 

- Introuvable…, murmura Kazue, revenant au café et croisant Miki qui raccrochait le téléphone.  

- Je ne l’ai pas trouvée non plus et elle ne répond pas au téléphone., lui apprit la barmaid.  

- Je téléphone à Saeko.  

 

La conversation fut brève mais elle mit un certain temps à raccrocher, le regard perdu dans le vide.  

 

- Alors ? Elle a quelque chose ?, lui demanda la doctoresse d’une voix pressante.  

- Non… Enfin…. Si… Kaori a été enlevée en pleine rue au petit matin., lui apprit Miki, bouleversée.  

- Tu veux dire qu’elle aussi…  

- Oui…  

- J’espère qu’elle est avec eux… J’espère qu’ils sont à quatre., fit Kazue, les larmes aux yeux.  

- Moi aussi… Mais on ne va pas rester les bras croisés à attendre leur retour !, lui fit savoir son amie, baissant tous les rideaux du café. 

 


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