Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 03-02-24 - Ultimo aggiornamento: 03-02-24

Commenti: Bonsoir, voici la suite de cette histoire. Eh oui, ils ne sont pas quatre mais 5 à sauver. Alors bébé ou une autre connaissance? Que va-t-il se passer maintenant? Et cet émetteur, simple moyen pour les localiser ou piège à retardement? Je vous laisse lire. Merci pour vos reviews qui sont un réel plaisir. Bonne soirée et bon week-end.^^

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Chapitre 6  

Mick et Umibozu regardèrent leurs amis avec stupéfaction. Ils ne pouvaient qu’avoir mal entendu ou compris. Ils étaient drogués et avaient des hallucinations.  

- Tu… vous… C’est une blague ?, murmura l’américain.  

Ryô resserra son emprise sur sa compagne et secoua négativement la tête.  

- Je suis enceinte de six semaines., chuchota Kaori avec appréhension.  

Qui pouvait lui dire qu’ils n’étaient pas sur écoute ? Si ça se trouvait, ces émetteurs pouvaient aussi capter leur voix et venaient d’annoncer la nouvelle à la personne qui leur voulait du mal.  

- On peut en reparler plus tard lorsque…, commença-t-elle avant de s’arrêter et poser sa main dans son cou, là où il y avait cette bosse.  

Ils acquiescèrent, comprenant où elle voulait en venir.  

- Mets-toi là., fit Ryô, la relâchant à regrets et lui indiquant une place à sa perpendiculaire.  

Mick et Umibozu se placèrent l’un face à Kaori, l’autre face à Ryô sans avoir échangé un seul mot. Le nettoyeur tapota du bout des doigts sur ses lèvres et ils acquiescèrent. S’engagea alors une conversation silencieuse, seulement matérialisée par le mouvement de leurs lèvres.  

- On doit retirer ces trucs au plus vite., fit Mick, soucieux.  

- Je suis d’accord mais si on le fait maintenant, ils vont nous voir et, si ce sont des bombes ou du poison, ils risquent de l’activer., répondit Umibozu.  

- Si ça ne s’active pas quand on l’enlèvera…, pipa Kaori, les yeux écarquillés par la peur.  

Elle sentit son estomac rouler puis se serrer violemment et n’eut que le temps de se retourner pour vomir. Seule de la bile amère sortit, lui brûlant la trachée. Elle était terrifiée plus pour son enfant que pour elle. Sa grossesse était récente et les risques de fausse couche plus importants. Mais ça ne l’inquiétait pas tant que le fait qu’elle meure en extrayant cette saleté.  

- Ca va aller, Kaori., entendit-elle, une main caressant son dos avec tendresse.  

Elle ferma les yeux en essayant de reprendre le dessus et revint s’asseoir à sa place, les trois hommes attendant qu’elle acquiesce pour reprendre leur conversation silencieuse.  

*******************  

- A quoi ils jouent ? Ils attendent le chaland ?, ironisa un des hommes présents dans la tour d’ivoire.  

- Ils montent une stratégie, pardi. Dommage qu’on n’ait pas le son. Je serais curieux de savoir ce qu’ils se disent., fit un autre.  

- On peut avoir le son ?, demanda un autre à leur hôte.  

- Non, juste l’image et leur position sur la carte., leur indiqua-t-il, observant la scène de manière impassible même s’il était tout aussi intrigué que les autres.  

Autour d’eux, les points semblaient s’immobiliser progressivement, ce qui n’était pas étranger au fait que la nuit tombait. Ils devaient tous chercher un endroit un peu plus sûr pour pouvoir se poser, peut-être se nourrir et se reposer un peu.  

- Je pense qu’il n’y aura plus de grande scène d’action aujourd’hui. Je ne puis que vous conseiller de vous restaurer avant de prendre vos quartiers pour la nuit, seul… ou en bonne compagnie., fit-il, désignant les jeunes gens qui erraient parmi eux et avaient pour mission de satisfaire leurs besoins… de tout ordre.  

***************************  

- Je n’imaginais pas trouver autant de choses sur Mick…, avoua Kazue, un peu dépassée par toutes les informations qu’elle avait trouvées sur le dark web.  

Certes, les plus récentes dataient beaucoup de la période où il avait été blessé dans le bateau mais elle avait aussi lu un nombre incalculable de choses relatives aux missions qu’il avait effectuées, aux personnes dont il était dit qu’il était leur assassin, ennemi ou autre.  

- Il n’était pas le nettoyeur numéro un des Etats-Unis pour rien…, pipa le Professeur.  

- Après le départ de Ryô…, intervint Miki, compatissant au désarroi de son amie.  

- Il a toujours été dans les meilleurs. Il a gravi rapidement les échelons., lui opposa le vieil homme.  

- Je le savais mais… c’est autre chose de mettre des images sur ce qu’il a fait., murmura Kazue.  

- Regarde., l’interpela-t-il.  

Kazue se tourna vers l’écran de son mentor et faillit faire un bond en arrière en voyant sa propre image affichée et ce n’était pas un de ces portraits qu’elle aurait pu mettre sur les réseaux sociaux… plutôt une image volée.  

- Je n’arrive pas à y croire., souffla-t-elle.  

- Je n’ai rien de probant sur Falcon., leur apprit Miki, préférant changer de sujet.  

- Continue sur Ryô et toi, Kazue, si tu n’as rien trouvé, essaie Kaori. Pour le moment, je n’ai rien trouvé sur les bases de données des autorités internationales., soupira le vieil homme, se levant.  

- Je vais nous préparer un peu de thé et une collation. Je ne pense pas que cela serve à quelque chose de vous proposer de dormir un peu ?, lança-t-il.  

Il sourit légèrement en ne recevant aucune réponse, les deux jeunes femmes déjà concentrées sur leurs recherches.  

Remontant le couloir vers la cuisine, il entendit des pneus crisser sur le gravier et entrevit à travers la fenêtre une Porsche rouge.  

- Saeko., l’accueillit-il, lui ouvrant la porte.  

- Professeur, j’ai un service à vous demander., fit-elle, un pli de souci barrant son front.  

C’était très inhabituel pour l’inspectrice toujours impassible qu’elle était.  

- Ca concerne la disparition de nos quatre amis ?, l’interrogea-t-il, lui faisant signe de le suivre.  

- Oui mais comment…, commença-t-elle.  

- Miki et Kazue sont déjà là. Elles m’ont tout expliqué et je les ai mises sur le dark web., lui apprit-il.  

- Simple recherche d’informations pour elles. Je gère le plus compliqué., répondit-il à son regard perplexe.  

- D’accord. J’ai les images de l’enlèvement de Kaori. Peut-être que vous trouverez des détails que nous n’avons pas pu trouver de notre côté., lui fit-elle, lui tendant une clef USB.  

- Je l’espère. Aide-moi., lui demanda-t-il, sortant une bouilloire et la tendant à l’inspectrice.  

Elle leva un sourcil mais ne discuta pas. Parfois, rien ne servait de courir même si le temps pressait…  

***********************  

- Je ne peux pas…, grimaça Kaori, refusant de prendre le bâton de bois sur lequel était planté un morceau de viande cuit.  

A la fin de leur discussion silencieuse et comme le soir tombait, elle était partie avec Mick ramasser du bois. Ils avaient décidé, contre toute logique selon elle, de faire un feu.  

- Vous ne voulez pas non plus qu’on mette des flèches pour indiquer notre position non plus ?, s’était-elle écriée.  

- Kaori, on sait ce qu’on fait., lui avait opposé Ryô, posant les mains sur ses épaules et cherchant son regard.  

Il savait qu’elle était épuisée et tendue mais il la connaissait suffisamment aussi pour savoir qu’elle pouvait faire face.  

- Je ne vais pas te refaire l’histoire mais camper dans une forêt inconnue et a priori hostile, ça nous connaît Umi et moi., avait-il plaisanté.  

- Eh ! Et moi aussi !, s’était exclamé Mick.  

- Bon, pas pour le côté inconnu mais quand même.  

- Et le côté hostile, c’était quoi ? De tomber nez-à-nez avec un opossum ?, l’avait taquiné Ryô.  

S’en était suivie une discussion animée sur le fait qu’il avait affronté des pumas dans sa soi-disant paisible forêt et aussi des vilains humains qui lui voulaient du mal et des serpents à sonnettes et…  

- Vous avez fini vos enfantillages, les rigolos !, avait alors grondé Umibozu qui avait déjà creusé le trou pour le feu.  

Ce n’était pas parce qu’ils étaient en plein milieu d’une forêt hostile qu’ils ne devaient pas prendre les plus élémentaires mesures de sécurité… surtout avec la vie d’une femme enceinte en jeu.  

Le feu avait été allumé grâce au briquet que Ryô avait sauvé des poches de sa veste. Il les avait fait s’éloigner avant de l’actionner juste au cas où il aurait été trafiqué. A part la flamme habituelle, rien n’arriva. Ensuite, Umi avait sorti les morceaux de viande et les avait plantés sur des bouts de bois. Jusqu’à le voir devant son nez, la jeune femme avait refusé de faire le lien entre ce qu’il faisait et ce qui allait arriver après : un repas.  

- Tu dois manger, Kaori. Tu en as besoin. On ne sait pas quand on va sortir de là., l’encouragea son compagnon.  

- Ca a le goût de poulet., apprécia Mick, croquant à pleines dents dans sa part.  

Elle lui lança un regard dubitatif et refusa toujours de prendre le bâton des mains de son ami. Ryô n’hésita pas lui, libérant Umibozu. Il lui était gré d’avoir pensé à ces besoins basiques. Lui avait été trop pris par le fait de retrouver sa compagne saine et sauve… ou presque. A la lueur du feu, il ne pouvait ignorer les écorchures qui apparaissaient sous ses pieds nus. S’il avait eu de quoi faire, il aurait fait bouillir de l’eau pour les nettoyer mais il n’avait rien et il ne prendrait pas le risque de l’infecter encore plus qu’elle ne l’était peut-être déjà.  

- Tu me fais confiance, n’est-ce pas ?, demanda-t-il à sa compagne.  

- Oui…, fit-elle d’une voix tendue.  

- Alors ferme les yeux et ouvre la bouche., dit-il.  

- C’est marrant mais je suis sûre que je vais moins apprécier que la dernière fois que tu m’as demandé ça…, lâcha-t-elle, stressée.  

- Ah oui ? Et c’était quoi ? Une expérience culinaire ou plutôt sexuelle ?, lâcha Mick, prenant un air intéressé.  

A ses côtés, Umi avait pris des couleurs et se raclait la gorge, ce qui fit sourire Ryô.  

- La ferme, Mick ! Sinon je prends le pic, dégage la viande et t’embroche., le menaça Kaori, rouvrant les yeux et lui lançant un regard noir.  

- Personnellement, je préfère être celui qui emb… Je me tais !, céda-t-il alors que la flamme dans son regard s’intensifiait de manière démoniaque.  

- Elle est enceinte ou possédée ?, murmura-t-il à l’adresse de son ami et futur père.  

- Quand on l’a vu avant-hier, il n’avait pas de corne., pipa Ryô, le regard luisant d’une lueur particulière qui fit fondre sa moitié.  

- Ouvre la bouche., murmura-t-il à l’adresse de sa compagne, profitant de ce lien entre eux qui semblait occulter le reste.  

- Je ne…, commença Kaori, revenant à la réalité.  

- Il faut nourrir bébé., lui opposa-t-il, déterminé.  

**********************  

- J’arrive pas à y croire. Ils se sont faits un feu de camp…, balbutia l’un des hommes de l’assistance.  

- On devrait peut-être leur envoyer des chamallows et des saucisses., ricana un autre.  

- Vous aviez prévu ce genre de choses ?, interrogea une invitée à leur présentateur.  

- Si je vous révélais tous les petits secrets à l’avance, ce ne serait pas drôle, non ?, leur retourna-t-il.  

Il ne s’avouerait qu’intérieurement qu’il était aussi surpris qu’eux de la décontraction de ces quatre-là. Ils ne semblaient pas plus stressés que ça à part la femme.  

- Oui mais quand même là, ça frise le ridicule. Dans deux minutes, ils nous font une veillée avec les chants et tout., lança un autre spectateur.  

- Eh bien, à ce moment-là, nous pourrons dire que nous aurons eu tous les genres, de l’action à la comédie., répliqua le présentateur, tout sourire.  

Il priait pour qu’un des autres concurrents leur tombe dessus et remette un peu d’action. Peut-être même qu’il enlèverait la fille, ce qui pimenterait un peu les choses.  

**********************  

- C’est…, commença Kaori, mâchant le morceau de viande que Ryô lui avait convaincu d’accepter.  

- C’est bon., admit-elle, elle-même stupéfaite de cette découverte.  

Deux des trois hommes sourirent à son enthousiasme et le coin des lèvres du troisième se relevèrent. Avant qu’il ait eu le temps de réagir, Ryô se vit arracher des mains le morceau de viande et Kaori l’avaler en un rien de temps.  

- Si tu veux, il y a aussi ça…, suggéra Umibozu, tendant un autre morceau de viande.  

- Je prends., annonça-t-elle avant de mordre dedans à pleines dents.  

Elle mâcha et avala avant de froncer les sourcils et de relever la tête.  

- C’est différent. C’est quoi ?, fit-elle, curieuse.  

Les trois hommes se regardèrent avant de se tourner vers elle de nouveau.  

- Du serpent., lui apprit l’ex-mercenaire.  

Ils la virent tourner légèrement au vert avant de regarder de nouveau la viande en pleine réflexion puis de manger de nouveau.  

- Serpent, crocodile… du pareil au même…, fit-elle, haussant les épaules.  

- C’était bon. Merci Umi., le remercia-t-elle quand elle eut fini.  

Soudain, elle se mit à bâiller et mit aussitôt la main sur sa bouche.  

- Désolée. Je suppose qu’on va monter la garde chacun notre tour ?, demanda-t-elle.  

- Absolument. Tu vas prendre le troisième tour., lui annonça Ryô sérieusement.  

Mick releva la tête brusquement surpris de sa réponse. Il allait s’interposer lorsqu’il observa Umi et son léger sourire. Il entendit Kaori accepter et vit son air ravi à l’idée d’être leur égale et comprit la manœuvre de son ami. Il évitait juste une longue et inutile bataille avec sa partenaire.  

- Il est temps, non ?, fit soudain Kaori un peu anxieuse.  

Elle fixa les deux lames qui rougeoyaient sur le feu et se sentit déglutir, portant une main à son ventre.  

- Oui., admit Ryô.  

*******************  

- Ils vont faire dodo comme des scouts. C’est mignon., railla un spectateur.  

A l’écran, ils virent le feu être éteint et les quatre personnes se regrouper. L’obscurité faisant son œuvre, ils ne virent rien de plus.  

********************  

- C’est parti., annonça Umibozu d’une voix calme, posant la lame refroidie du couteau sur le cou de Mick.  

- Non !, souffla Kaori.  

- Ca devrait être moi., fit-elle.  

- On en a déjà discuté suffisamment longtemps, Kaori., lui opposa Ryô, l’étreignant pour qu’elle ne s’interpose pas.  

Il les tenait à une distance suffisante au cas où la chose serait un explosif.  

- C’est fait, c’est ouvert., leur annonça l’ex-mercenaire.  

Tous soufflèrent alors que Mick n’avait pas explosé et était toujours vivant. L’américain prit la place de Ryô pour gérer Kaori juste au cas où alors qu’Umibozu allait faire la même chose avec lui. Il la prit dans ses bras et la sentit trembler.  

- Ca va aller, Kaori., lui murmura-t-il.  

- C’est fait., annonça de nouveau Falcon.  

- Je vais bien, Kaori. A toi, Umichou., pipa Ryô.  

D’un geste sûr, il effectua une incision au niveau du cou de son ami, au dessus de la bosse.  

- Kaori, c’est à ton tour., lui dit-il.  

Il appréhendait de lui faire la même chose mais, même si Umibozu lui avait proposé de le faire, c’était son devoir.  

- Ne bouge pas., lui demanda-t-il, la faisant s’asseoir par terre et s’agenouillant derrière elle.  

- A trois., lui annonça-t-il.  

- Un., commença-t-il.  

Il n’attendit pas plus longtemps et perça la peau de sa compagne entendant son gémissement de douleur.  

- C’est fait., lui dit-il, déposant un baiser sur son épaule comme pour l’apaiser.  

- A trois, on retire les émetteurs., fit-il.  

- Un vrai trois ?, lui lança Kaori d’un ton aigre.  

Il ricana légèrement avant d’acquiescer. Ils se tenaient non loin l’un de l’autre et Ryô lança le décompte.  

*****************  

Soudain, dans la tour d’ivoire, quatre écrans virèrent au rouge avant de s’éteindre.  

- Ils sont morts ?, s’étonna l’un des invités encore présents.  

Pour la première fois depuis le début de son jeu, le présentateur montra des signes de nervosité. Il tapota sur un clavier, faisant défiler différentes prises de vue sans succès.  

- Je… Je ne sais pas., admit-il enfin.  

- Vos proies deviennent incontrôlables ? J’espère qu’ils ne vont pas devenir des prédateurs., pipa une des femmes.  

- Nous ne risquons rien là où nous sommes. En revanche, ça va devenir très intéressent vis-à-vis des autres joueurs., conclut-il.  

****************  

- Kaori s’est endormie., apprit Ryô à ses deux compères quelques minutes plus tard.  

- J’espère que cette épreuve supplémentaire nous apportera au moins un avantage., ajouta-t-il, encore tendu d’avoir dû faire du mal à sa compagne.  

- J’espère aussi., fit Mick.  

- Un bébé, Ryô ?, ajouta-t-il, perplexe.  

- On en reparlera quand on sera sorti d’ici, tu veux bien ?, répondit le nettoyeur, un peu anxieux des éventuelles oreilles qui pourraient les écouter.  

- D’accord., concéda son ami.  

- Je prends le premier tiers., fit Umibozu.  

- Moi, le deuxième., intervint Ryô.  

- Je prends le dernier. Bien joué d’avoir leurré Kaori mais je doute qu’elle apprécie à son réveil., pipa Mick.  

Le nettoyeur grimaça même s’il ne pouvait être vu. Oui, elle n’apprécierait pas mais elle avait besoin de récupérer et ça comptait plus que sa colère éventuelle.  

- Je gérerai demain matin., répondit-il simplement, se serrant un peu plus contre elle pour la protéger du froid de la nuit.  

Il la sentit se retourner dans ses bras et sa main agripper son tee-shirt. Cela le fit sourire et l’attendrit. Ils auraient encore d’autres moments comme celui-là mais bien au chaud sous la couette, se promit-il. 

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