Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-12-23

Ultimo aggiornamento: 05-05-24

 

Commenti: 12 reviews

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Action

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsqu'un riche excentrique décide d'organiser le concours du meilleur nettoyeur au monde?

 

Disclaimer: Les personnages de "Hunter Game" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Hunter Game

 

Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 09-03-24 - Ultimo aggiornamento: 09-03-24

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos mots qui font plaisir. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 11 13 14 15 16 17 18 19


 

Chapitre 11  

 

La nuit était tombée sur le campement improvisé et, avec elle, le silence de la nature uniquement brisée par le bruit du ruisseau qui coulait et, par moments, le linge trempé et essoré dedans. Bien qu’ils n’étaient pas de garde, Umibozu et Mick étaient réveillés et observaient les alentours. Ils avaient chacun dormi une heure, ce qui leur avait suffi pour recharger leurs batteries. De ce fait, Ryô avait également somnolé quelques minutes et la seule qui dormait réellement était Kaori aidée par la fièvre qui l’avait prise et qui commençait à baisser.  

 

Tout était calme, tout était silencieux et, pourtant, chacun savait que le danger était présent autour d’eux…  

 

**********************  

 

- On a concentré nos efforts sur cette zone-là., indique le chef du groupe qui était parti en repérage plus tôt à l’organisateur de l’évènement.  

 

Il pointa une zone assez restreinte sur une carte qui pointait également tous les emplacements des caméras, des pièges et des autres candidats, deux sur les sept autres encore en jeu.  

 

- Nous n’avons pas réussi à trouver une seule image qui suggère leurs présences. J’ai déjà choisi le pisteur qui partira à leur recherche à quatre heures demain matin. Cela lui laissera quelques heures pour retrouver leur trace., lui apprit-il.  

- Très bien. Continuez à chercher., lui ordonna son chef sèchement.  

 

**********************  

 

- Je dirais même, si on le forçait à venir ici ?  

 

La proposition était restée suspendue dans l’air pendant quelques secondes attendant la première réaction de l’une des trois autres personnes présentes. Ils s’étaient tous regardés, surpris, avant de se tourner de nouveau vers Miki.  

 

- Tu as une idée de la manière dont on pourrait s’y prendre ?, l’interrogea posément le Professeur.  

- Je ne sais pas encore mais je suis sûre qu’on doit pouvoir trouver quelque chose d’efficace., fit Miki.  

- Et rapide…, intervint Saeko.  

- Ils sont absents depuis bientôt trois jours maintenant et on sait que plus le temps passe, moins on a de chance de les retrouver., précisa-t-elle.  

- Des idées ?, les interrogea le Professeur.  

 

**********************  

 

Un gémissement annonça le réveil du quatrième membre du groupe. Les trois hommes se concentrèrent sur la jeune femme, attendant de savoir comment elle se sentait.  

 

Kaori ouvrit les yeux, se demandant si elle y était parvenue alors que seule l’obscurité l’accueillait. Elle cligna des paupières et commença à discerner des formes, réalisant qu’elle était bien réveillée.  

 

- Où sommes-nous ?, murmura-t-elle, sentant la fraîcheur sur ses pieds.  

 

Elle tenta de les retirer mais Ryô posa les mains sur ses cuisses pour l’en empêcher. Elle devait profiter de la fraîcheur tant qu’elle le pouvait. C’était sa meilleure chance de s’en sortir.  

 

- On s’est posés pour la nuit, pour se reposer., lui apprit-il, tâtonnant pour attraper le morceau d’ananas qui contenait encore de l’eau.  

 

Il ne lui dirait pas que c’était pour elle qu’ils l’avaient fait, elle se sentirait coupable sinon, retenterait de les persuader de la laisser derrière et il ne voulait pas se battre contre elle et encore moins qu’elle rumine.  

 

- Bois ça., lui demanda-t-il.  

 

Elle le prit et avala une gorgée d’eau imprégnée du goût de l’ananas. Sans qu’elle puisse rien y faire, son estomac grogna, ce qui fit sourire voire rire légèrement les trois autres hommes.  

 

- Tiens, mange., lui conseilla son compagnon, lui tendant un autre morceau d’ananas dans lequel ils avaient laissé des tronçons de fruit.  

- Mais vous ?, lui retourna-t-elle à voix basse.  

- Nous, c’est déjà fait., lui assura Ryô.  

 

Elle attrapa le fruit et se régala de ce repas frugal.  

 

**********************  

 

Du haut de la tour, sous la lumière blafarde de la lune, l’organisateur observa la luxuriante forêt verte qui s’étendait sous ses yeux et, par delà, l’océan. Il fit le tour de la salle, longeant les baies vitrées, et vit le même paysage tout autour de lui. A cent mètres de haut, il dominait son environnement. Il n’en avait pas que l’impression : il dominait. Il dominait les vingt-trois plus forts tueurs au monde qu’il avait amenés là, influait sur la vie de la jeune brebis qu’il avait laissée au milieu des loups, gérait son petit monde en hauteur, ses congénères comme les petites mains.  

 

Il en vit une non loin, mignonne, très à son goût et envisagea de l’emmener jusqu’à sa chambre pour décharger une partie de sa tension. Il croisa son regard, vit ses pupilles s’écarquiller, ce qui attisa son désir. Il se dirigea vers elle, déterminé à la soumettre à son désir, quand un de ses hommes l’appela : deux invités se disputaient violemment. Il délaissa la jeune biche et se rendit dans le quartier réservé à ses « amis ».  

 

**********************  

 

- J’ai… J’ai une idée., pipa Kazue.  

 

D’eux quatre, elle n’aurait jamais pensé être celle qui proposerait la première idée. Elle sentit le poids des regards sur elle et se sentit rougir. Qu’est-ce qui l’avait prise ? Elle n’avait aucune idée des choses qui se faisaient et son idée était probablement idiote…  

 

- On t’écoute, Kazue., l’incita le Professeur calmement.  

 

Elle le regarda et croisa son regard bienveillant, ce qui lui redonna du courage.  

 

- On… On lui inocule un virus ou un poison et on lui fait savoir qu’il n’y a que nous qui puissions le sauver., suggéra-t-elle.  

 

Tous la contemplèrent, surpris de sa proposition. Ils n’auraient jamais imaginé qu’elle puisse songer à faire du mal à quelqu’un. Le silence dura un moment et Kazue finit par baisser les yeux, honteuse de la nullité de sa proposition.  

 

**********************  

 

- Ca passe ?, demanda Ryô à sa compagne, l’entendant reposer l’ananas vidé de son contenu.  

- Oui, ça fait du bien. Merci à qui de droit., soupira-t-elle, repue.  

 

Elle attendit qu’il ait fini ce qu’il faisait pour se laisser de nouveau aller sur lui et lutter ainsi contre le froid nocturne. Ryô reposa le tee-shirt humide sur la tête de Kaori qui sursauta et se rendit compte que son homme était torse nu. Elle se retourna dans ses bras, le vêtement entre les mains avant d’en poser une et sentir la fraîcheur de sa peau nue.  

 

- Tu as utilisé ton tee-shirt pour faire baisser ma température., se souvint-elle.  

- Tu es fou. Tu vas mourir de froid., souffla-t-elle, horrifiée.  

- Pas si tu continues ce que tu faisais, dormir sur moi. Tu sais bien que j’ai toujours chaud quand tu es dans mes bras., lui murmura-t-il d’une voix séductrice.  

 

Kaori se sentit rougir, jetant un regard gêné vers leurs deux amis non loin. Umibozu avait déjà détourné le visage, fumant par tous les pores, mais Mick lui observait amusé la scène. C’était très intéressant de voir ses amis ensemble, encore plus depuis qu’il savait que Kaori était enceinte. Voir comment son ami évoluait lui permettait d’envisager les choses, le futur d’une autre manière.  

 

Ryô n’ajouta pas un mot et attrapa le poignet de sa compagne, l’attirant contre lui. Il l’embrassa langoureusement avant de la faire s’installer de nouveau entre ses jambes, l’entourant de ses bras.  

 

**********************  

 

Quand il arriva dans le quartier des invités, l’organisateur entendit les cris bien avant d’avoir vu les deux personnes concernées. Il ne fut même pas surpris de voir la femme et l’homme qui s’étaient disputés plus tôt, elle outrée par le comportement grossier de son interlocuteur. Il contint la grimace de dégoût en contemplant son invité, un nouveau riche qui lui avait été recommandé par une vieille connaissance. Il se demandait pourquoi celle-ci l’avait recommandé connaissant le standing de ces évènements.  

 

Visiblement, les deux avaient repris leur dispute antérieure et la dame se retenait visiblement de lui voler dans les plumes à en juger la manière dont elle serrait et desserrait les poings. Il entendit l’homme partir d’un rire gras qui l’agaça fortement.  

 

- Ma chère, si vous regagniez votre chambre. Je viens vous voir dans quelques minutes., lui suggéra son hôte d’un ton affable.  

 

Elle lança un regard noir à son homologue avant de suivre l’homme qui accompagnait l’organisateur, laissant ce dernier avec le malotru qui lui avait encore une fois fait subir des vexations concernant son âge et son physique, chose impensable dans leur milieu.  

 

- Mon ami, je vous en prie, allons discuter quelques minutes dans votre suite., suggéra leur hôte avec un sourire visiblement complice.  

 

**********************  

 

Miki regarda son amie, son cerveau fonctionnant à toute allure. Elle voyait d’où lui venait cette idée.  

 

- Tu penses à ce qui est arrivé à Ryô, le poison et l’antidote, c’est cela ?, résuma-t-elle.  

- Oui… mais c’est une idée idiote., conclut Kazue, poussant un soupir frustré.  

- Je ferais mieux de me contenter d’attendre. Je ne vous suis d’aucune utilité.  

- C’est une bonne idée., lui opposa Saeko, le menton pris entre deux doigts, en pleine réflexion.  

- Je me demande juste comment on peut faire pour la mettre en œuvre.  

 

Le Professeur regarda les trois femmes, fier de les voir se décarcasser pour trouver une solution extrême pour sauver leurs amis.  

 

- Kazue, tu vas préparer le produit chimique. Saeko, si tu le veux bien, tu vas convoquer le chef du Dragon d’Argent au commissariat…, fit-il.  

- Vous voulez que je lui inocule le poison en plein commissariat ? Il faudra que ce soit discret., lui dit-elle.  

 

Elle voulait aider ses amis mais elle ne voulait pas se contenter d’une vision à court terme. S’ils rentraient, ils auraient encore besoin de son aide, de ses compétences d’inspectrice, de l’accès qu’elle pouvait leur offrir aux informations. Elle voulait continuer à pouvoir guider les personnes en détresse vers les City Hunter.  

 

- Non, Saeko, tu ne seras pas celle qui inoculera le produit au chef du Dragon d’Argent. Ce sera moi… avec l’aide de Miki., lui annonça-t-il.  

 

**********************  

 

- Vous le sentez aussi ?, demanda soudain Kaori.  

- Que tu dois dormir ?, répliqua Ryô sur un ton entre patience et amusement.  

- Non. Même si je voudrais dormir, je n’y arriverais pas. J’ai cette drôle de sensation…, répondit-elle, se redressant.  

 

Ryô garda un air impassible tout comme ces deux compères. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait dire mais il ne voulait pas nourrir ses inquiétudes inutilement.  

 

- Explique-toi., l’incita Mick.  

- Je ne sais pas. L’idée de rester ici toute la nuit et ne bouger qu’au petit matin… parce que je suppose que c’est le plan ?, les interrogea-t-elle, les regardant tour à tour même si elle ne pouvait pas bien les voir dans la nuit noire.  

- Oui, c’est l’objectif. On se repose et on reprend la route pour retrouver leur piste dès les premières lueurs de l’aube., acquiesça son compagnon.  

- Cette idée m’angoisse. J’ai le sentiment qu’il faut qu’on bouge d’ici au plus vite. Je ne saurais pas l’expliquer, c’est juste là au fond de mes tripes, mon instinct qui me dit qu’il faut qu’on bouge., expliqua-t-elle, se sentant idiote à cette accès d’inquiétude injustifiée.  

- Alors on bouge., conclut Umibozu, se levant.  

 

S’il y avait bien une chose qu’il ne remettrait jamais en cause, c’était l’instinct de survie. Alors même s’il en voyait rien, s’il ne sentait rien de plus que depuis qu’ils étaient arrivés, il suivrait l’instinct de Kaori.  

 

Sur la même longueur d’onde, les deux autres hommes n’objectèrent pas et l’imitèrent. Ils puisèrent tous de l’eau pour boire immédiatement et en remplirent de nouveau les coques d’ananas pour plus tard. Ryô remit son tee-shirt, indifférent au fait qu’il était humide, mais stoppa sa compagne lorsqu’elle fit pour remettre les boots.  

 

- Tu grimpes sur mon dos et tu essaies de dormir., lui dit-il.  

- Mais…, tenta-t-elle.  

- Pas de mais, Kaori. Tu as besoin de tes forces et de ne pas te blesser plus. Tu marcheras plus tard quand il fera jour., lui expliqua-t-il.  

 

Elle l’observa un instant, imaginant son regard déterminé à l’image de sa voix, et décida de lui obéir. Après tout, ils avaient bien décidé de l’écouter elle alors que rien ne venait étayer ce sentiment funeste.  

 

**********************  

 

- Vous avez l’art d’obtenir ce que vous voulez des gens, vous !, fit remarquer l’invité à son hôte.  

- Entre personnes civilisées, nous apprenons à composer. Mon amie sait à quel point il m’est insupportable que l’ambiance soit perturbée lors de mes évènements., répliqua ce dernier.  

- Pourquoi vous n’appelez pas un chat un chat ? Vos évènements ne sont rien d’autres que des tueries pour riches., ironisa l’autre, se versant un verre de whisky.  

 

L’organisateur masqua son mépris pour cet homme qui n’avait même pas la politesse de lui proposer un verre de son propre alcool et de contrevenir à la bienséance en place en ces lieux. C’était pour lui un affront presque aussi fort que s’il l’avait insulté.  

 

- C’est la première fois que vous assistez à un de mes évènements, n’est-ce pas ?, reprit-il, remettant les choses en place face à ce malotru.  

- Oui et j’ai lâché un bon paquet de billets pour ce faire mais ça en valait le coup, surtout si je peux me faire la rouquine à la fin. J’étais sérieux. Je suis prêt à mettre le prix., lui assura son interlocuteur d’un ton grivois.  

- Cela ne relève pas de mon bon vouloir. Si la demoiselle arrive à la fin du jeu, nous en rediscuterons peut-être., répliqua le présentateur.  

- Puisque vous êtes novice, je vais vous rappeler quelques points de détail pour rendre votre séjour plus agréable., lui annonça-t-il.  

- Il m’est déjà fort agréable si ce n’est cette folle frigide qui se croit encore dans sa prime fraîcheur…, s’esclaffa son invité.  

- Vous devriez lui conseiller de se faire baiser un bon coup, ça la décoincerait… enfin si elle trouve encore une bite à s’enfiler., ajouta-t-il, riant de sa propre plaisanterie.  

- Je vois…, murmura l’organisateur, impassible.  

- Je vais vous laisser à vos considérations et m’en retourner voir mon invitée. Bonne nuit., lui souhaita-t-il, se retirant avec calme et élégance.  

 

Il ferma la porte, tira sur les manches de sa veste un instant, ayant très envie de partir se changer comme pour effacer l’odeur nauséabonde dont il avait l’impression que cet homme l’avait imprégné et se dirigea vers l’homme qui attendait non loin dans le couloir.  

 

- Je vais aller voir l’autre invitée. Celui-ci, dès qu’il dort, vous me le pucez et le jetez dans la fosse aux lions comme l’animal qu’il est., lui ordonna-t-il d’un ton implacable.  

- Bien monsieur., répondit son subalterne.  

- Et la femme ?, l’interrogea-t-il.  

- Elle restera avec nous. Je la connais depuis longtemps. Je vais juste lui faire une piqûre de rappel., l’informa l’organisateur calmement.  

 

Le soldat le salua et s’en alla pour faire passer les ordres.  

 

**********************  

 

- Vous Professeur ?, s’étonna Miki.  

- Je vais le faire., lui opposa-t-elle.  

 

Il la regarda, reconnaissant de la voir monter au créneau, mais il secoua négativement la tête.  

 

- Non, Miki. C’est à moi de le faire. Si ça devait mal tourner, je ne veux pas qu’une de vous ait cela sur la conscience. Je vais juste te demander de m’aider, de le distraire quelque peu. Alors si tu veux bien, rentre chez toi et trouve-toi une jolie tenue sexy qui ferait tourner la tête d’un vieil homme. On se retrouve ici à huit heures demain matin. Saeko, retourne au commissariat. Je pense que tu trouveras bien quelque chose pour faire venir le chef du Dragon d’Argent à la première heure et le relâcher vers… neuf heures disons., lui dit-il.  

- Eh bien… Vous me demandez l’impossible…, lui fit-elle savoir alors que la nuit était déjà bien entamée.  

- Pour toi, rien n’est impossible, il me semble… Tu réussis bien à faire plier Ryô., s’amusa-t-il.  

 

Elle n’osa lui dire qu’elle n’était pas sûre qu’il soit si difficile à convaincre que cela, qu’il avait surtout envie de l’aider sans le montrer parce qu’ils avaient les mêmes causes à défendre et que ça avait longtemps été dans le sens du jeu auquel ils voulaient se prêter.  

 

- Kazue, toi et moi allons travailler sur la formule et l’antidote. Je te propose un petit cocktail générateur de fièvre, de frissons, de douleurs croissantes…, suggéra-t-il, passant un bras sous celui de son assistante et l’emmenant vers le laboratoire.  

- J’ai également quelques idées si vous le permettez., ajouta-t-elle, se sentant beaucoup mieux maintenant qu’elle était dans son domaine d’action.  

- C’était ton idée, Kazue, alors fais à ta guise. Il faudra juste que ça tienne dans l’objet qui servira de moyen de transmission., lui fit-il savoir, la laissant à la porte pour aller chercher dans son bureau ce dont ils auraient besoin.  

 

**********************  

 

- Umi, regarde., fit Mick, faisant signe à son ami d’approcher.  

 

Le géant arracha la caméra qui les surveillait et approcha, s’accroupissant avant de toucher les creux et bosses sur le sol.  

 

- L’empreinte de chaussures militaires., murmura-t-il.  

 

Il se redressa et observa les alentours. Il ne sentait rien de particulier, juste la présence d’arbres autour d’eux.  

 

- Ils sont passés par ici et se sont dirigés vers le nord, nord-est., lui indiqua l’américain, examinant la végétation abîmée par le passage des hommes.  

- Alors nous aussi nous partons par là. Allons retrouver Ryô et Kaori., fit l’ex-mercenaire.  

- Tu crois qu’elle a senti quoi tout à l’heure ?, lui demanda son ami pendant qu’ils étaient seuls.  

- Je ne sais pas mais je fais confiance à son instinct de survie, d’autant plus qu’elle est enceinte., répondit le géant impassible.  

- C’était vraiment pas le moment d’être entraînés dans cette histoire., soupira Mick.  

- Je rêve d’un café et des bras de Kazue., ajouta-t-il, rêveur.  

 

Umibozu resta silencieux mais n’en pensa pas moins. Ses pensées s’envolèrent vers Tokyo, vers Miki, se demandant ce qu’elle faisait à cette heure-là.  

 

- On a retrouvé leur piste., apprit-il à Ryô quand ils rejoignirent le couple.  

- Il est temps d’aller leur botter les fesses., fit le nettoyeur, tendant la main à sa compagne.  

 

**********************  

 

Alors que la salle de réception se remplissait de ses convives tout en haut de la tour d’ivoire, l’organisateur croisa le regard de l’invitée qu’il avait vue pendant la nuit, invitée qui détourna les yeux promptement. La belle avait dû être échaudée par leur « discussion nocturne », se plut-il à penser.  

 

Les images sur les écrans apparurent doucement et, assez vite, les invités s’aperçurent qu’il y avait un écran supplémentaire allumé par rapport à la veille au soir et que le visage paniqué qui s’affichait n’était autre que celui qui manquait parmi eux. Très vite, la rumeur enfla et leur hôte se sentit obligé de faire une petite mise au point. Passant parmi eux, il s’arrêta momentanément près de sa compagne de nuit.  

 

- A la lumière du jour, votre sort doit vous sembler plus enviable que le sien., murmura-t-il à son oreille, un sourire charmant aux lèvres.  

 

Elle lui adressa un regard craintif avant de s’éloigner, regrettant désormais d’être venue.  

 

- Mesdames et messieurs, je vous prie de bien vouloir m’accorder quelques instants. Je tiens à vous rassurer. Cet endroit est réservé aux personnes civilisées et je ne pense pas compter encore parmi nous des personnes qui n’en sont pas. Sur cette île, la terre est réservée aux animaux., leur dit-il.  

- Maintenant, je vous en prie, servez-vous au buffet et profitez du spectacle., leur lança-t-il, jovial.  

 

**********************  

 

- Oh… J’en ai de la chance., s’enorgueillit le Professeur, voyant Miki arriver dans une robe près du corps.  

 

C’était rare de la voir ainsi vêtue et il ne pouvait qu’apprécier la silhouette élancée et très féminine de la jeune femme. Il ne se priva pas d’en faire d’ailleurs la démonstration, se jetant sur elle. Il fallut toute la force des deux jeunes femmes pour le déloger avant qu’il soit écrasé par une massue.  

 

- Si vous recommencez, je vais utiliser une de mes seringues., le menaça la doctoresse.  

 

Le vieil homme se recroquevilla tout en devenant livide. Il se souvenait des effets qu’avait eu l’antidote sur Ryô.  

 

- Je me tiendrai bien., promit-il, voyant la doctoresse confier une boite noire allongée à son amie.  

- Très bien, alors allons-y. J’ai envie de revoir mon homme et mes amis., lui indiqua Miki, déterminée.  

 

Cela faisait trop longtemps maintenant qu’ils étaient partis. Ils devaient les retrouver et les faire rentrer à n’importe quel prix. 

 


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