Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 1 :: Toujours la même routine.

Publiée: 24-10-04 - Mise à jour: 28-02-06

Commentaires: Voila c'est ma 1ere fanfiction et je suis un peu stressée ! j'espère que ça vous plaira et que vous serez indulgents ! N'hésité pas à me faire des reviews, j'accepte toutes les remarques ! Pour ma 1ere fic, je voulais la faire toute seule mais beaucoup de vos défits n'ont plu. Je pense que la prochaine en sera 1 ! ;) mais en attendant je vais me contenter de celle la ! N'ayant pas lu toutes vos fanfic, j'espère de pas refaire un sujet rébarbatif... bonne lecture et a bientot ! ;)

 


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L’atmosphère était calme, rien ne se passait, tout était silencieux. Si silencieux qu’on aurait même pu penser que l’appartement était vide. Pourtant, une femme se tenait, seule, près de la fenêtre du salon. Elle attentait. Son cœur rempli de tristesse, elle se tenait la debout, dans ce silence qui en devenait presque effrayant. Ses mains tremblaient légèrement et son corps était parcouru de frissons. Ses yeux cherchaient en vain à s’accrocher à un point fixe de la rue mais n’y parvenaient pas. Comment en est-elle arrivait la ? Elle ne s’en rappelait plus bien. Tout ce qui restait de son après midi, c’était cet homme qui était parti en claquant la porte de rage et de frustration. Le bruit de ses pas était encore encré dans sa tête et la fureur qu’il avait dégagé lui avait glacé le sang. Elle en était encore glacée et ses frissons ne devaient en être que la conséquence.  

Les battements de son cœur avaient été ralentis et elle ne sentait plus tout à fait mettre d’elle-même. Ses yeux se mirent à la piquer et des larmes se mirent à couler sur ses joues trop pales.  

 

-Oh mon dieu pourquoi a-t-il fallut que ça se passe aujourd’hui ?  

 

 

Pourquoi avait elle voulu tout mettre sur la table aujourd’hui ? Elle s’était pourtant promis d’attendre le bon moment. Alors pourquoi ses paroles étaient elles sorties de sa bouche ? Elle aurait tellement voulu que ça se passe autrement. Elle aurait tellement voulu qu’il lui pardonne…  

 

 

 

Mercredi 5 mars. 12h45.  

 

 

-NON mais c’est possible ça !!!!!!! J’en peux plus !! déclame Kaori, qui vient de rentrer dans le café « Cat’s Eye ».  

-Que se passe t il encore ? demande une voix derrière le comptoir.  

Kaori qui sentait sa rage monter de + en + en elle, s’écroula sur le siège avant de répondre d’une voix grondante :  

-Je ne le supporte plus ! Là c’est la goûte d’eau qui fait déborder le vase !  

 

La jeune femme qui se tenait derrière le comptoir commençait sérieusement a se demander quand est ce qu’elle ne verrait plus son amie dans ce genre d’état. Depuis qu’elle la connaissait, il ne se passait pas une journée sans que cette dernière ne soit, à un moment ou l’autre, dans un état de nervosité absolue.  

 

-Qu’est ce que ton idiot de partenaire a encore fait ?  

 

Les yeux de Kaori se posèrent sur elle et se radoucirent.  

-Alors que comme tous les matins je me rendais au tableau des inscriptions pour voir si on avait du travail, je le vois en train de parler à notre future cliente et l’emmener dans un love hôtel !!!  

 

Le ton de Kaori était cassant et froid.  

 

-Hé bien, je ne vois pas ce qui change de l’habitude, ricana la jeune femme tout en plaçant devant Kaori un café fumant.  

-Ce qui change de l’habitude, c’est que la cliente a accepté de le suivre à l’intérieur de l’hôtel !!!!! s’écria Kaori au comble de l’exaspération.  

-Quoi ??? demanda la jeune femme avec une surprise non dissimulée.  

-C’est comme je te le dit Miki ! Je n’en reviens toujours pas ! La, il va me le payer !!! fulmina Kaori.  

 

Miki regarda son amie avec beaucoup de tendresse. Depuis peu elle s’était étonnée à penser qu’elle allait enfin être heureuse et que son amie suivrait son chemin.Visiblement, elle s’était trompée.  

 

-Ecoute ça ne serre a rien de te mettre dans un état pareil, je suis sure qu’il y a une bonne explication à tout ça, lui dit Miki avec un clin d’œil.  

-Une bonne explication ?? Oh oui, il a intérêt à m’en donner une ! Je ne veux plus de ses…  

 

Alors que Kaori s’emportait de + en + contre son « idiot de partenaire », une forte quinte de toux lui pris la gorge.  

 

 

-Kaori ! s’exclama Miki. Ca va ??  

-Ou… oui, c’est rien, répondit la jeune femme en reprennent son souffle.  

-Tu devrais arrêter de t’énerver, ce n’est pas bon à force !  

-Je sais mais c’est plus fort que moi. Surtout depuis ton mariage. Ca m’exaspère encore plus de voir que rien n’a changé malgré…  

 

Kaori ne pu finir sa phrase, les mots restaient bloqués dans sa gorge. Miki la regarda puis soupira. Elle comprenait parfaitement son amie. Elle aussi avait pensé que tout s’était arrangé pour le mieux pour elle. A croire que c’était encore loin d’être le cas.  

 

-Bois ton café, ça te fera du bien et reprend ton calme, tout ira pour le mieux tu verra !  

-Oui… on verra, répondit elle en portant la tasse à ses lèvres.  

 

 

Au moment où elle reposa sa tasse, la porte d’entrée du café s’ouvrit sur un homme d’une taille plutôt effrayante !  

 

-Bonjour Falcon.  

-Bonjour Kaori, répondit-il en passant derrière le comptoir.  

-Ca va mon chéri, lui demanda Miki alors qu’il passa dans l’arrière boutique pour poser les sacs qu’il avait dans ses bras.  

-Oui, j’ai tout. Ne te dérange pas, je vais tout ranger.  

 

Miki exquisa un sourire et se retourna vers Kaori.  

 

-Tu en a de la chance… murmura cette dernière en replongeant dans son café.  

-Oui j’avoue ! mais ce n’est pas toujours rose tu sais ! Mais il est vrai que je souffre beaucoup moins que toi… Ne t’en fais pas, je suis sure que tout ira bien…  

 

Bien que Kaori voulait de toutes ses forces croire son amie, elle se sentie vidée et affaiblie.  

 

-Je crois que je vais rentrée…  

-Tu viens à peine d’arriver !! s’étonna Miki. Tu ne devrais pas rester seule. Je vais te préparer quelque chose à manger…  

-Non, je te remercie mais je n’ai pas faim. Je vais rentrer me reposer un peu.  

 

Son amie ne pu la convaincre et Kaori se dirigea vers la sortie. Miki se sentie désemparée et ne pu rien faire pour calmer sa fustration.  

 

-Pauvre Kaori… Si cet idiot rentre, je vais lui dire ce que je pense de lui ! s’emporta la jeune femme avant de voir son mari se pencher vers elle.  

-Tu n’as rien remarqué de bizarre chez Kaori ? lui demanda t il avec un voix qui trahissait de l’inquiétude.  

-A part le fait que ma meilleure amie est dans tous ses états ???  

- Calme toi… je ne te parlais pas seulement d’aujourd’hui mais de ses derniers temps. J’ai l’impression que quelque chose cloche…  

 

Miki regarda son mari avec beaucoup d’inquiétude. Il était rare qu’il se trompe quand il avait ses intuitions.  

 

-Quelque chose… comme quoi ?? demanda t elle à mi mot.  

-Je ne sais pas c’est pour ça que je te demande si tu n’as rien remarqué.  

-Non… mais je n’aime pas ça.  

 

 

Kaori poussa la porte d’entrée avec un geste de très grande lassitude. Ses derniers temps, elle ressentait de plus en plus souvent cette fatigue.  

Elle se dirigea vers la cuisine et s’avala un verre d’eau fraîche mais contrairement à ce qu’elle pensait ça ne lui fit aucun bien. Même au contraire, elle se sentie encore plus mal. En l’espace de deux seconde, elle sortie de la cuisine et se précipita vers la salle de bain. A peine rentrée, elle vomie dans le lavabo.  

 

- Oh…ça ne va pas, mais vraiment pas. Je ne pensais pas que ma fureur me ferait un tel effet.  

 

 

En levant les yeux vers le miroir, Kaori eut peur du reflet qu’elle y voyait. Ses traits étaient tirés et sa peau encore plus pale que d’habitude.  

Elle fit coulait de l’eau et s’en passa sur le visage. Mais la sensation que son cœur se soulève ne passa pas.  

Après avoir nettoyé le lavabo, Kaori partie en direction de sa chambre et s’étendit sur son lit puis ferma les yeux. Elle avait toujours la sensation de tanguer mais la station allongée lui fit beaucoup plus de bien.  

Se laissant sombrer dans un sommeil sans rêve, Kaori essaya de ne plus penser à son soudain vertige.  

 

 

 

15h15.  

 

 

La cloche de la porte retentie et un homme à la carrure assurée rentra. Il était grand et il se dégagé de lui une aura magnétique sans pareille. Brun aux yeux noirs profonds, beaucoup de femmes se seraient accordées à dire que c’est le genre d’homme qui ne laisse pas indifférente. Son visage sérieux était d’autant plus attirant qu’il était pénétrant. Pourtant, à peine ses pas le portèrent vers le comptoir du café que son visage changea en un rien de temps pour devenir aussi repoussant qu’il avait été attirant l’instant d’avant !  

 

 

-Miki mon amourrrrr !!! hurla Ryo en se précipitant sur elle avec l’agilité d’un chat.  

-Mais ça ne va pas, espèce de dégénéré !!! cria Miki en le reposant avec un plateau de service.  

-Mais mon amourrrr, pourquoi es-tu si froide avec moi ? gémi Ryo en posant sur elle un regard de chien battu.  

 

 

Miki sentie toute sa colère débordée en le fixant à ce instant.  

 

-Tu veux vraiment que je te le dise ?? Tu n’es qu’un obsédé sans cœur !!!!  

 

 

Ryo regarda Miki avec beaucoup d’étonnement. C’était la 1ere fois que depuis qu’il lui jouait ce petit tour, elle réagissait si violement. Il senti chez la jeune femme une immense colère dont il ne supposait que très bien la cause.  

Reprenant un semblant de sérieux, il s’assit sur un siège et planta ses yeux dans les siens.  

 

 

-Kaori est venue te voir…  

 

 

C’était plus une remarque qu’une question et il n’attendait pas seulement qu’elle y réponde mais qu’elle l’accuse encore d’être un idiot.  

 

 

-Bien sur qu’elle est venu me voir ! Et elle était sacrement en colère contre toi !! Et je le suis autant qu’elle !!  

Mais enfin Ryo, quand vas-tu enfin te comporter en adulte responsable ??  

-Calme toi Miki ou tu risques de faire fuir le peu de clients que vous avez !! plaisanta Ryo comme pour détendre l’atmosphère.  

-Ne t’en fais pas pour les clients et n’espère pas t’en tirer à bon compte ! Je suis décidée à te passer un savon cette fois !!!  

 

Décidément quand Miki était en colère, mieux valait me pas la contrarier d’avantage.  

Ryo préféra se taire et laisser passer l’orage.  

 

 

-Tu es encore parti avec une cliente ?? demanda Miki en essayant de se calmer.  

-Oui… mais je n’ai rien fais ! Je le jure !  

-Pourtant Kaori t’a vu rentrer avec elle dans un hôtel !  

 

 

Les yeux roulèrent vers le sol et il soupira.  

 

-Quelle idiote ! Toujours à s’imaginer des trucs ! Je suis allé avec elle à l’hôtel car c’est la qu’elle travaille !  

-Hein ? C’est vrai ? C’est seulement pour ça ?? demanda Miki.  

-Oui c’est vrai…  

 

Miki se sentie rougir. Elle aussi l’avait jugé trop vite et maintenant elle se sentait bête. Il faut dire qu’avec la réputation de « l’étalon n°1 de Shinjuku », il faut s’attendre à tout ! Depuis qu’elle connaissait Ryo, elle l’avait vu sauter sur tout ce qui portait une jupe et qui était attirant. Sur tout sauf sa partenaire qui portant était tout sauf moche. Et a force et le voir ainsi, on est tenté de croire que quand il va dans un hôtel c’est pour tout faire sauf travailler !  

 

 

-Désolée Ryo mais en te voyant je me suis énervée trop vite. Mais pour ma défense sache que vu l’état de Kaori, je n’ai pas pu douter.  

-Son état ? demanda-t-il en fixant Miki.  

-Elle était vraiment très énervée.  

-Hmm, comme toujours…  

-Non pire ! N’est ce pas Falcon ? demanda-t-elle à son mari qui débarrassait une table.  

-Oui, plus que d’habitude mais ce n’est pas ça qui me préoccupe le plus…  

 

 

Ryo se tourna vers le mari de Miki et essaya d’interpréter ce qu’il venait de dire.  

 

 

-Elle était fâchée ça c’est sur mais j’ai senti autre chose que je n’arrive pas à identifier. C’est comme si autre chose la torturait…  

-Autre chose que moi ? demanda Ryo en baissant un peu le ton de sa voix.  

-Je te l’ai dit, je ne sais pas. C’est une sensation étrange c’est tout.  

 

 

Ryo se leva et adressa un sourire à Miki. Puis il se dirigea vers la sortie.  

 

 

 


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