Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 20 :: Chapitre 20

Published: 22-04-22 - Last update: 22-04-22

Comments: Bonjour à tous et à toutes! Me voici de retour après 12 ans d'absence... Je sais, c'est très long ^^ Mais depuis un mois environ, j'ai retrouvé de nouveau l'envie d'écrire et de publier de nouveaux chapitres. Comme il m'en reste quelques-uns d'avance pour cette fic, je vais les publier au compte-goutte, car je n'ai malheureusement pas eu le temps de continuer l'histoire. Mais je vais essayer de remédier à cela dès que possible! Il faut que je retrouve ma Bêta ^^ En espérant que l'histoire vous plaira toujours autant! Bisous

 


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Chapitre 20  

 

Quelques jours plus tard, alors qu’ils venaient de boucler leur dernière affaire, Makimura appela Ryô :  

« Saeba…  

_ Salut, c’est moi… On a un nouveau boulot…  

_ Déjà ?  

_ Tu devrais être content…  

_ Oui… Mais cela signifie que beaucoup de gens ont des problèmes, et ça c’est pas cool du tout…  

_ Je sais… On a rendez-vous au parc dans une vingtaine de minutes… Tu me rejoins ?  

_ Ok, j’arrive… »  

 

Ryô, qui s’était réveillé de bonne heure pour une fois, afin de profiter du petit-déjeuner en compagnie de Kaori, se dirigea vers la salle de bain.  

Il entra discrètement : la jeune femme se détendait dans un bon bain chaud, rempli de mousse.  

 

« Ryô ! Qu’est-ce que tu fais là ? Je ne vais tout de même pas devoir m’enfermer à clé ?  

_ Mais non… Je sais bien que ce n’est pas le moment de faire Mokkori… Je viens juste te prévenir que je vais au parc rejoindre Maki…  

_ Vous avez un nouveau client ?  

_ Oui…  

_ Ok… Ah oui, je vais chez Eriko… Je dois terminer les essayages pour le prochain défilé…  

_ Tu veux que je te rejoigne là-bas ?  

_ C’est comme tu veux, sauf que je ne sais pas pour combien de temps j’en aurai… Cela va peut-être être plus long que prévu…  

_ C’est vrai que moi non plus je ne sais pas si notre entretien va durer longtemps… Si jamais tu as fini plus tôt et que tu veux que je vienne te chercher, tu peux m’appeler…  

_ D’accord… Je verrai bien… Parce que je pensais faire les magasins avec Miki…  

_ Ok… Je te laisse… À plus tard… »  

Il s’approcha et lui vola un baiser avant de sortir.  

 

***
 

 

Makimura était déjà arrivé depuis une dizaine de minutes et personne n’était encore là.  

Il s’assit sur l’un des bancs et regarda autour de lui : des enfants jouaient près du toboggan et d’autres s’amusaient à faire de châteaux de sable.  

Cette vision le rendit nostalgique : lui aussi venait souvent jouer au parc avec ses copains et il emmenait presque toujours Kaori avec lui.  

Soudain, il se sentit un peu triste : dans quelques mois, Kaori aurait vingt ans et il lui faudrait lui révéler la vérité…  

La vérité…  

Comment le prendrait-elle ?  

Le considérerait-elle toujours comme sa famille après ça ?  

Un ballon roula à ses pieds : Maki se pencha pour le récupérer et leva les yeux vers son propriétaire. Un petit garçon d’environ cinq ans s’approcha de lui timidement.  

« C’est ton ballon mon grand ? »  

Le garçonnet opina du chef :  

« Je peux récupérer mon ballon, s’il te plaît Monsieur ?  

_ Mais oui… Tiens… Je te le rends…  

_ Merci Monsieur… »  

Le bout de chou s’empara de l’objet et partit rejoindre ses copains de jeu.  

Makimura sourit en le voyant s’éloigner.  

Si Saeko était d’accord, il en voudrait bien un aussi de bout de chou…  

Mais avant de penser à ça, il lui faudrait régler autre chose…  

 

L’ex-flic fut tiré de ses pensées par son partenaire :  

« Ben alors Maki, t’es dans la lune ?  

_ Hum… Tiens, tu es là depuis longtemps Ryô ?  

_ Non… Je viens d’arriver… Cela ne te ressemble pas d’être aussi absorbé…  

_ Je sais… Je réfléchissais à quelque chose…  

_ Le client n’est pas là ?  

_ Non, pas encore… »  

 

Il regarda sa montre : leur client avait presque vingt minutes de retard.  

Ils décidèrent d’un commun accord d’attendre une demi-heure maxi.  

Ils commençaient tous deux à perdre patience, lorsqu’un jeune arriva à leur hauteur.  

 

« Bonjour ! Est-ce que l’un d’entre vous est Ryô Saeba ? J’ai une lettre à lui remettre…  

_ C’est moi… »  

L’adolescent remit à Ryô une petite enveloppe kraft.  

Celui-ci l’ouvrit et en sortit une clé de consigne.  

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ?  

_ J’en sais rien Maki… Dis-moi, jeune homme, qui t’a donné cette enveloppe ?  

_ Je n’ai pas vu son visage, mais c’était un homme… Il m’a demandé si je voulais gagner un billet en échange de ce petit service…  

_ Il était comment ?  

_ Plutôt grand… À peu près comme vous… » dit-il à Makimura.  

« Il ne t’a rien dit de particulier ?  

_ Non, seulement de donner l’enveloppe à un certain Mr Saeba, qui se trouverait au parc… Faut dire que vous n’êtes pas les seules personnes dans le parc et je vous ai cherché un peu avant de vous trouver enfin… » ajouta-t-il à l’attention de Ryô.  

« Merci, jeune homme ! »  

 

Ryô lui donna un billet.  

Il fit tourner la clé entre ses doigts en se demandant bien où tout cela allait les mener…  

 

« On fait quoi Ryô ?  

_ C’est la clé d’une des consignes de la gare de Shinjuku… On va aller voir ce qu’elle contient… »  

 

Ryô, qui avait pris la Mini au cas où, roula assez vite et ils arrivèrent à destination en à peine cinq minutes.  

Les deux hommes se dirigèrent vers les casiers et cherchèrent le bon numéro : le B29.  

Makimura trouva la rangée B et Ryô, le casier 29.  

Il enfonça la clé dans la serrure et l’ouvrit : à l’intérieur, il y avait une autre enveloppe avec un message et une autre clé.  

 

« Mon premier a besoin d’eau pour vivre  

Mon second est un récipient qui accueille mon premier  

Mon tout est l’endroit de notre rendez-vous… »  

 

« C’est quoi ce truc encore ?  

_ C’est une charade Ryô…  

_ Mais je vois bien que c’est une charade gros malin ! Ce que je voudrais savoir, c’est le nom de celui qui s’amuse à nous balader… Et surtout dans quel but ?  

_ Si on veut le découvrir, il faut continuer et trouver le prochain indice… Laisse-moi réfléchir… « Mon premier a besoin d’eau pour vivre… » Cela doit être le poisson…  

_ Ok, mais le récipient ?  

_ Un bocal à poisson ?  

_ Non ! Mieux que ça… Un aquarium… »  

Les deux hommes se regardèrent et en une fraction de secondes, ils arrivèrent tous deux à la même conclusion :  

« L’aquarium de Shinagawa ! » firent-ils d’une seule et même voix.  

Ils sortirent en trombe de la gare et démarrèrent sur les chapeaux de roue!  

 

L’aquarium se trouvait à la sortie de la ville, près de l’aéroport d’Haneda : ce n’était pas si loin que ça, mais en ce début d’après-midi, il ne fallait surtout pas espérer y arriver en une heure.  

Les voies étaient bondées et la Mini roulait au ralenti.  

Avec tous les bouchons, les deux nettoyeurs mirent plus de deux heures pour parvenir au lieu de rendez-vous.  

 

Arrivés à destination, Ryô partit se rafraîchir car franchement, il perdait patience : l’inconnu qui leur adressait ces petites charades jouait avec ses nerfs…  

Il retrouva Maki devant les consignes et refit de nouveau le même geste que quelques heures auparavant.  

À l’intérieur se trouvaient deux billets d’entrée pour le parc d’attraction, ainsi que deux étoiles de shérif. Un autre message accompagnait le tout :  

 

« Deux justiciers,  

Avides de sensations,  

Doivent guider leurs pas,  

Jusqu’au parc d’attraction ;  

Dans le saloon, ils entreront,  

Et commandant un coca citron,  

De nouveaux vers recevront… »  

 

« Il m’agace ce type avec ses poèmes ! C’est un petit rigolo, celui-là !  

_ Ne t’énerve pas Ryô ! Cela va bien nous mener quelque part…  

_ Ben il faudrait oui, et vite ! Parce que je commence à en avoir marre ! »  

 

City Hunter regagna son véhicule et se rendit sans perdre de temps au parc d’attraction Toshimaen, situé un peu en dehors du centre-ville de Tôkyô.  

Cela faisait presque quatre heures qu’ils couraient dans tous les sens.  

Ils mirent presque autant de temps au retour qu’à l’aller.  

Une fois arrivés, les deux hommes se rendirent immédiatement dans le saloon et commandèrent la fameuse boisson.  

 

Le serveur, qui avait eu pour instructions, de donner une enveloppe à deux hommes portant une étoile de shérif et buvant un coca citron, leur apporta leur commande ainsi que la nouvelle poésie.  

 

Ryô la saisit et la posa sur la table, de façon à ce que Maki puisse lire en même temps que lui :  

 

« Deux damoiselles en détresse,  

De deux chevaliers la faiblesse ;  

Quand l’horloge de la ville,  

À cinq heures sonnera,  

L’une, chanceuse, vivra,  

Tandis que l’autre périra… »  

 

Sans rien ajouter, d’un simple regard, City Hunter se précipita vers la voiture. Ryô et Makimura avaient le cœur qui battait à deux-cent à l’heure.  

 

***
 

 

Kaori… Saeko… Qui avait-il choisi d’éliminer ?  

Maki se saisit de son portable et composa le numéro de l’inspectrice.  

 

« Eh merde ! Saeko est sur répondeur !  

_ Appelle Kaori… Vite ! »  

Maki s’exécuta mais sa sœur non plus ne répondait pas.  

« Elle aussi sur répondeur ! C’est pas possible !  

_ …  

_ Qu’est-ce qu’on fait ? »  

Maki regarda sa montre : il ne leur restait qu’un quart d’heure avant l’heure fatidique.  

« C’est presque l’heure, on a à peine 15 minutes ! Fonce !!  

_ Mais c’est ce que je fais !! »  

 

Heureusement qu’il n’y avait pas de flics, sinon Ryô était bon pour plusieurs contraventions, car il ne respectait absolument pas du tout le code de la route.  

Il déposa Maki près du commissariat et fonça vers le centre-ville.  

Tout en conduisant, il sortit son portable de sa poche et appela le Cat’s Eye.  

 

« Café Cat’s Eye, bonjour !  

_ Falcon ! C’est Ryô ! Kaori est chez vous ?  

_ Non… Pourquoi ?  

_ Écoute, si jamais elle vient, retiens-la, le temps que j’arrive !  

_ Qu’est-ce qui se passe ? Saeba ?! »  

 

Trop tard… Le nettoyeur avait déjà raccroché…  

Miki, un peu étonnée de voir son mari immobile avec le combiné dans la main, demanda :  

« Qui c’était, nounours ?  

_ Ryô…  

_ Et… ?  

_ Il voulait savoir si Kaori était ici… Il était complètement paniqué…  

_ Tu crois qu’elle est en danger ?  

_ Oui… C’est la première fois que j’entends une telle panique dans la voix de Saeba… Il essayait de se contrôler mais y parvenait difficilement… »  

Le couple de mercenaire se sentait impuissant : il aurait voulu aider ses amis, mais il ne pouvait absolument rien faire.  

Le nettoyeur n’avait pas perdu de temps, et tout en se dirigeant vers l’immeuble, au cas où elle serait rentrée plus tôt, il appela Eriko :  

 

« Kitahara Fashion, bonjour !  

_ Eriko, c’est Ryô ! Tu peux me passer Kaori ?  

_ Je regrette, mais elle vient de sortir pour nous acheter quelques sandwichs…  

_ Tu sais où elle est allée ?  

_ Chez ses amis, je crois…  

_ Au Cat’s Eye ?  

_ Oui… Ryô ? Ryô ? … Mince ! Il m’a raccroché au nez ! »  

 

Le nettoyeur fit demi-tour, gara sa voiture dans la rue principale et courut vers le café, qui se trouvait à quelques minutes de l’endroit où il était.  

 

***
 

 

Makimura, lui, avait piqué un sprint dès qu’il fut sorti de la Mini.  

Son partenaire l’avait déposé à plus de cinq cent mètres du commissariat, et il lui restait moins de dix minutes.  

Il arriva, un peu essoufflé, dans le hall, où il s’adressa à l’accueil :  

 

« Je dois voir l’inspecteur Nogami !  

_ Elle est en réunion Monsieur…  

_ Quel étage ?  

_ Je regrette, je n’ai pas le droit de vous le dire… »  

 

Maki perdit son sang-froid et attrapa le jeune officier par le col de son uniforme : le pauvre se demandait qui était ce fou-furieux.  

 

« Je n’ai pas de temps à perdre !! C’est une question de vie ou de mort !! OÙ EST-ELLE ?!! »  

 

***
 

 

Ryô jeta un rapide coup d’œil sur son portable : cinq minutes…  

Par où était-elle passée ?  

La grand-rue ?  

Une petite ruelle ?  

Le parc ?  

Il devait choisir et n’avait pas le droit à l’erreur.  

Il se décida pour la grand-rue…  

Le nettoyeur scrutait tous les visages et toutes les silhouettes féminines qu’il croisait.  

Mais toujours aucune trace de Kaori…  

Soudain, il aperçut une jeune femme aux cheveux courts qui le devançait de quelques mètres.  

 

Ryô accéléra le pas et l’attrapa par les épaules.  

« Kaori ! »  

La jeune femme se retourna et, effrayée par cet homme qui l’avait attrapée brutalement, dit :  

« Mais lâchez-moi ! Vous êtes qui, vous ? »  

Ryô, stupéfait de s’être trompé, bredouilla :  

« Excusez-moi… Je suis désolé… Je vous ai prise pour quelqu’un d’autre… »  

L’inconnue se dégagea de son emprise d’un geste brusque et poursuivit son chemin sans lui adresser un seul mot.  

 

Ryô repartit en chasse aussitôt, et aperçut de l’autre côté du trottoir celle qu’il recherchait.  

Il fonça alors comme un dingue, bousculant un peu les gens au passage et traversa le plus vite possible sous le bruit assourdissant des klaxons car il avait senti une présence hostile.  

 

Kaori arrivait au café et s’apprêtait à ouvrir la porte lorsqu’elle entendit son nom :  

« KAORI !! »  

Elle se retourna et eut juste le temps d’entrevoir une ombre.  

Ryô s’était élancé et avait plongé sur elle.  

Tout en la maintenant contre lui, il entra à l’intérieur du café en faisant un roulé-boulé.  

Leur plongeon se termina près du bar, sous les yeux effarés de Miki et Falcon.  

Cinq heures…  

Ryô recouvrait toujours Kaori de son corps, et il ne se releva qu’une fois les cinq coups sonnés.  

L’ennemi s’était volatilisé…  

La jeune femme, un peu abasourdie, se redressa et saisit la main que lui tendait Ryô, afin de l’aider à se relever.  

 

Le nettoyeur tendit la main, touchant ses cheveux, son corps, du bout des doigts, comme si tout n’était qu’un rêve.  

Puis il ne dit mot et à la grande surprise de Kaori et des cafetiers, il l’embrassa comme si sa vie en dépendait.  

Miki sourit béatement tandis que Falcon, rouge écrevisse, fuma de la tête.  

Ah ces jeunes ! Aucune retenue !  

 

Après cet échange brûlant, Ryô se contenta de serrer sa compagne dans ses bras, murmurant :  

« Tu es vivante !... Tu es vivante… »  

Kaori ne lui demanda aucune explication : le voir agir de cette façon lui indiquait déjà qu’il avait dû être mort d’inquiétude.  

Elle se contenta de passer ses bras autour de sa taille et attendit qu’ils retrouvent tous deux une respiration régulière.  

Ils restèrent ainsi pendant un petit moment.  

 

***
 

 

Quelques minutes auparavant, au commissariat, Makimura perdait patience face au jeune qui tenait l’accueil, lorsqu’un de ses anciens collègues le reconnut et lui dit :  

 

« Makimura ? Qu’est-ce que tu fais là ?  

_ Je dois voir Saeko le plus vite possible !  

_ Elle vient de quitter le bureau du préfet. Je crois qu’elle se dirigeait vers le parking des officiers…  

_ Merci ! »  

 

Maki lâcha le pauvre gars et se précipita vers la deuxième sortie.  

Moins d’une minute…  

Il avait encore quelques mètres pour y parvenir…  

Trois…  

Deux…  

Un….  

La porte s’ouvrit violemment et Hideyuki aperçut une silhouette dans la Porsche 911.  

Le bip de sa montre, signalant qu’il était cinq heures, retentit en même temps qu’une explosion.  

 

 


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