Chapter 16 :: chapitre 16

Published: 03-12-10 - Last update: 03-12-10

Comments: Hello, hello! J'espère que vous allez bien et excusez-moi du retard. Je sais que je mets de plus en plus de temps à majer entre chaque chapitre, mais il m'en reste peu d'avance et la suite n'est toujours pas écrite pour le moment... Je me rattrape cette fois-ci en majant trois chapitres d'un coup, mais il vous faudra attendre un peu pour la suite... Sinon je voulais vous remercier pour vos reviews et j'espère en avoir encore plein par la suite. Je vous laisse donc à votre lecture de ces trois nouveaux chapitres - assez chaud le premier ^^ - qui je pense vous plairont. A bientôt... Gros bisous!

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Kaori entra dans sa chambre et referma la porte aussitôt.  

Ryô gagna la sienne.  

La jeune femme allait commencer à se déshabiller quand une drôle de sensation lui martela le bas-ventre.  

Elle avait envie d’aller plus loin avec Ryô, elle voulait le sentir contre elle…  

C’est donc d’un pas décidé qu’elle se rendit dans la chambre d’à côté.  

Le nettoyeur venait tout juste d’y entrer, lorsqu’il entendit frapper timidement.  

Il ouvrit doucement la porte et vit une Kaori toute penaude, se triturer les doigts, en fixant le sol.  

« Je… Euh… »  

Elle ne savait pas quoi lui dire.  

Pour toute réponse, Ryô la prit par la main et la fit entrer.  

Elle resta là, immobile, gênée par son manque de courage.  

Ryô avait compris ce qui la perturbait.  

Il savait qu’elle avait envie de franchir un pas dans leur relation, mais elle était tétanisée.  

Elle se sentait prête, mais n’avait pas encore assez d’assurance pour agir d’elle-même.  

Alors ce serait lui qui ferait le premier pas…  

Le nettoyeur l’enlaça tendrement et captura délicatement ses lèvres.  

Elles étaient toujours aussi délicieuses…  

Leur doux échange se transforma en un échange plus sensuel : les mains de l’homme glissaient lentement sur le dos de sa moitié, tandis qu’il approfondissait son baiser.  

La jeune femme se laissa aller, confiante, et y répondit à son tour.  

Ryô adorait être à son contact.  

Il quitta ses lèvres pour déposer de petits baisers dans son cou et descendit jusqu’à ses épaules qu’il dénuda en tirant légèrement sur le pull col V de la demoiselle.  

Celle-ci promenait timidement ses mains sur le dos de l’homme et saisit au passage ses lèvres lorsqu’il releva la tête.  

Ryô plongea son regard dans celui de sa compagne et encouragé, il lui titilla les lobes de ses oreilles avec la langue, ce qui fit frissonner Kaori.  

Ravi de l’effet produit, il les mordilla, et passa ses mains sous le pull de la jeune femme, puis les fit lentement remonter et effleura sa gorge.  

Il sentit leurs cœurs s’accélérer.  

Un peu maladroite, Kaori caressa le torse de Ryô et commença à déboutonner sa chemise.  

Le jeune homme fut quelque peu surpris, car il la savait timide.  

Il la laissa faire cependant, puis repartit à la conquête de ses lèvres.  

Il lui enleva son pull, qui fut bientôt rejoint au sol par sa chemise à lui.  

Tout en parcourant son corps de ses mains, il l’embrassait à en perdre haleine, guidé maintenant par son désir qui se manifestait.  

Ryô saisit Kaori par les hanches, posant ses mains sur ses fesses, et colla son bassin contre le sien. Kaori se mit à rougir, sentant bien le désir de Ryô contre son bas-ventre.  

Il déposa du bout des lèvres des baisers sur ses épaules, sur sa gorge et se baissa, sans la lâcher, pour en déposer sur son ventre.  

Kaori ne savait plus quoi faire…  

Chaque baiser de Ryô était une douce torture qui lui brûlait la peau.  

Elle frissonna à nouveau et promena ses doigts dans l’épaisse chevelure de son futur amant.  

Le nettoyeur se releva et fit glisser ses doigts sur la ceinture de la jeune femme : il l’enleva et déboutonna le jean de Kaori, qu’il fit glisser à terre.  

Puis, il posa les mains de sa compagne sur son torse de manière à l’encourager à poursuivre leur exploration mutuelle.  

Kaori le caressa timidement et se mit à l’embrasser dans le cou, puis sur le torse.  

Ryô frissonna : elle le mettait dans tous ses états et il avait de plus en plus de mal à résister.  

Une décharge lui parcourut le corps lorsqu’elle s’attaqua aux boutons de son jean.  

Il sentait son désir se décupler au fur et à mesure que les boutons s’ouvraient…  

Son jean glissa et retrouva son comparse sur le plancher.  

Tous deux se retrouvèrent en sous-vêtements.  

Le nettoyeur prit doucement Kaori dans ses bras et la déposa délicatement sur son lit.  

Il s’allongea près d’elle et repartit à la découverte de son corps.  

Kaori ne resta pas inactive et imita son partenaire.  

Bientôt, tous deux poussèrent des soupirs de plaisir, et intensifièrent leurs caresses.  

Ryô en voulait plus et d’un geste expert, il dégrafa le soutien-gorge de Kaori, qui valsa à son tour au sol.  

Elle ne put s’empêcher de gémir.  

« Ryô… »  

La voix sensuelle de Kaori le rendit fou : cette façon si particulière qu’elle avait de prononcer son nom finit de l’achever.  

Il embrassa sa compagne avec volupté et fit glisser sa main le long de ses cuisses.  

Ses doigts atteignirent le tissu de sa culotte.  

Il y posa sa main et attendit une réaction de la part de Kaori.  

Il voulait sa permission avant d’aller beaucoup plus loin.  

Kaori le regarda amoureusement et lui sourit tendrement.  

Ryô se perdit dans son regard : elle était tellement belle !  

Il l’embrassa pour la remercier de son approbation et enleva délicatement le morceau de tissu.  

Kaori fit descendre ses mains jusqu’aux fesses du nettoyeur.  

Ryô lui sourit, étonné par l’initiative de sa compagne.  

Celle-ci lui enleva son boxer.  

L’ambiance de la chambre se fit plus torride d’un coup : des soupirs, des caresses, des gémissements…  

Deux corps parfaitement enlacés, s’abandonnant dans une danse des plus charnelles…  

Un homme et une femme s’unissant pour ne former qu’un…  

Après leur étreinte passionnée, les deux amants se blottirent l’un contre l’autre.  

Kaori comprenait maintenant d’où venait le surnom de Ryô, et il fallait bien reconnaître qu’il était justifié…  

Ryô l’avait faite sienne, maintenant ils s’appartenaient corps et âmes…  

Le nettoyeur avait goûté au fruit défendu, et n’en était toujours pas rassasié, mais il se fit violence et laissa sa compagne dormir.  

Avant de la rejoindre aux pays des songes, il la contempla une nouvelle fois et lui murmura à l’oreille un « Je t’aime Kaori… », auquel elle répondit en resserrant son étreinte.  

« Moi aussi Ryô, je t’aime… »  

***  

Le soleil, déjà haut dans le ciel, se fraya un chemin à travers le store et vint caresser le visage du nettoyeur.  

Celui-ci grogna légèrement et tenta d’ouvrir les yeux.  

Il eut beaucoup de mal à les maintenir ouverts, et lorsqu’il y parvint, il les posa sur le corps à demi-nu de sa compagne, qui dormait toujours contre lui.  

Il effleura sa peau de pêche et redessina ses courbes avec ses doigts.  

La nuit dernière, il avait été son professeur dans une discipline qu’elle ne connaissait pas et il devait bien le reconnaître : elle avait été une élève très attentive et malgré son inexpérience, elle s’était bien débrouillée… Il avait le temps de tout lui apprendre et il ne s’en lasserait jamais…  

Pour la première fois depuis longtemps, Ryô se sentait bien…  

Il se sentait en paix avec lui-même, Kaori ayant apaisé les tourments de son cœur et de sa vie…  

La savoir contre lui, lui procurait un bien fou…  

Il l’avait attendue depuis si longtemps, et elle était là…  

Elle lui offrait une seconde chance, une vie meilleure… de par sa seule présence et son amour infini…  

Il se rendit compte qu’il avait vraiment de la chance de l’avoir et il se jura de tout faire pour la protéger et la rendre heureuse…  

Les deux amoureux restèrent au lit une bonne partie de la matinée, lorsque le réveil sonna midi.  

Kaori ouvrit les yeux lentement et put constater que Ryô était déjà réveillé, car il ne se lassait pas de la contempler.  

« Bonjour Sugar…  

_ Bonjour Ryô…  

_ Bien dormi ?  

_ Oui… Très bien… »  

Ryô déposa un baiser sur ses lèvres.  

« Je sais que tu n’as pas envie de bouger – et moi non plus d’ailleurs – sauf qu’il est déjà midi, et que Makimura ne va sans doute plus tarder…  

_ Je vais aller préparer le déjeuner dans ce cas…  

_ Non, repose-toi encore quelques minutes… Je vais le faire, mais d’abord, un petit tour par la salle de bain… »  

Il lui vola un autre baiser et partit se doucher.  

La jeune femme rougit en repensant à leur première nuit ensemble.  

Elle avait encore envie de lui, là, maintenant, mais ce n’était pas raisonnable, sinon, elle ne prendrait jamais son avion !  

Le jet d’eau s’arrêta, signe que le nettoyeur allait bientôt descendre.  

Mais on venait de sonner, alors il revint dans la chambre et ramassa son jean qu’il enfila en vitesse.  

Kaori en profita alors pour occuper à son tour la salle de bain.  

Ryô alla ouvrir à l’importun de service, qui n’était autre que son partenaire.  

« Salut Maki ! Tu tombes bien, on va déjeuner…  

_ Salut ! Seulement à cette heure-ci ?  

_ Oui… Je viens de me lever… Et Kaori ne va pas tarder, je pense…  

_ Ok, ben je veux bien une tasse de café alors…  

_ Je vais le préparer et je t’apporte ça… »  

Maki regarda s’éloigner son associé : celui-ci venait probablement de se doucher, étant donné qu’il ne portait que son jean, et que ses cheveux étaient mouillés.  

Il avait dû être surpris par la sonnette.  

Une bonne odeur de café emplit bientôt le salon.  

Ryô en versa deux tasses et en porta une à Makimura.  

« On a du boulot aujourd’hui ?  

_ Non… tant mieux dans un sens, on pourra régler les derniers détails pour Kaneo…  

_ C’est toi qui t’occupes de ça, avec ta chère et tendre…  

_ Oui… Je sais… Au fait, à quelle heure est l’avion de Kaori ?  

_ à 14h…  

_ Tu vas l’emmener à l’aéroport ?  

_ Oui… à moins que tu ne veuilles l’accompagner seul ?  

_ Non… C’est très bien si c’est toi qui y vas…  

_ Et Sasaki ? Quoi de neuf ?  

_ Les flics ont récupéré les preuves hier, enfin ce matin… Normalement, il doit être arrêté dans l’après-midi…  

_ Très bien… »  

Ryô s’activa et prépara le repas.  

Maki l’observait : il semblait de bonne humeur, un peu sur son nuage…  

Cela faisait vraiment longtemps qu’il ne l’avait pas vu comme ça !  

A vrai dire, il ne se souvenait pas de l’avoir déjà vu dans cet état de béatitude…  

Bref, il se changea les idées en disant à son partenaire que Tetsu, leur principal informateur, avait eu vent d’une menace de mort pesant sur City Hunter.  

« Et qui veut nous tuer ?  

_ D’après Tetsu, il s’agirait de notre ami Kodama…  

_ Ah il a dû apprendre que c’était moi le responsable de l’accident au « Dinky Bar » alors…  

_ Je crois bien et il veut vraiment te faire la peau…  

_ Qu’il essaye… Il va s’en mordre les doigts… Mais toi, au fait ?  

_ Quoi moi ?  

_ Il va vouloir s’en prendre à toi aussi, non ?  

_ Il ne sait pas que tu travailles avec un associé, du moins pour l’instant…  

_ Dans ce cas, c’est toi qui iras conduire Kaori à l’aéroport… »  

Makimura fixa son partenaire : celui-ci avait son regard dur de professionnel.  

« Tu crois qu’il va vouloir s’en prendre à elle ?  

_ Possible… S’il la voit avec moi…  

_ C’est pour cela que je ne voulais pas que vous sortiez ensemble…  

_ Calme-toi… Et n’oublie pas ce que je t’ai dit plusieurs fois déjà… Je la protégerai quoi qu’il arrive…  

_ Je sais… »  

Kaori rejoignit les garçons dans la cuisine, et se sentit mal à l’aise car l’atmosphère était devenue soudain très tendue.  

Elle s’assit et commença à manger elle aussi tandis qu’Hideyuki lui expliquait que c’était lui qui allait l’emmener à l’aéroport, Ryô ayant un rendez-vous d’affaire de dernière minute. Il savait qu’il lui mentait, mais c’était pour son bien.  

La jeune femme était déçue et triste de devoir se séparer plus tôt de son homme.  

Celui-ci s’approcha d’elle.  

« Ne t’inquiète pas… Même si aujourd’hui je ne peux pas t’accompagner, ce sera moi qui viendrai te chercher à ton retour.  

_ J’espère bien…  

_ Mais oui… »  

Il lui fit ses adieux devant Maki, plutôt mal à l’aise.  

« Hum…hum… C’est pas bientôt fini de vous donner en spectacle ? »  

Ryô lâcha les lèvres de sa chérie et dit à son partenaire, d’un air espiègle :  

« T’es jaloux ? Ah oui, c’est parce que Saeko n’est pas là et que tu vas devoir attendre ce soir avant d’en faire autant…  

_ Ah ça va hein ! » bougonna-t-il.  

Kaori se joignit à Ryô, pris d’un fou rire.  

Ils s’installèrent ensuite dans le salon pour le dessert quand ils entendirent dehors passer des sirènes de police.  

Maki alluma la télévision :  

« …depuis au moins cinq bonnes minutes… Quand la voiture va-t-elle enfin s’arrêter ? Il semblerait que Mr Sasaki soit impliqué dans un trafic de drogue des plus conséquents, et que d’autres chefs d’inculpation viendront s’ajouter à la liste de ses méfaits… »  

« Il s’est enfui ce gros lard ! J’y crois pas !  

_ T’inquiète Ryô ! Les flics vont le cueillir, c’est une question de minutes…  

_ T’es si sûr de toi, Makimura ! »  

Le nettoyeur se leva sans dire un mot.  

Il s’apprêtait à sortir lorsqu’il fit demi-tour et se rapprocha de Kaori.  

Ryô lui donna alors un baiser brûlant sous le regard éberlué de son partenaire, puis plongeant son regard ardent dans celui de la jeune femme, lui murmura tendrement :  

« Bon voyage mon cœur… Reviens-moi vite, Sugar… »  

Le nettoyeur ne put réprimer l’envie d’un dernier baiser et s’attaqua à nouveau aux lèvres de sa douce.  

Une fois cela fait, il se dirigea enfin vers la porte et sortit pour un travail de dernière minute, laissant une Kaori pantelante dans le canapé.  

Hideyuki avait deviné ce que Ryô voulait faire alors il invita sa sœur à suivre la course-poursuite devant le téléviseur, ce qu’ils firent rapidement et avec intérêt.  

Sasaki était en train de distancer les policiers qui étaient à ses trousses, après de longues minutes. Soudain, ceux-ci virent la voiture faire un tête-à-queue et s’encastrer dans la glissière de sécurité.  

Sasaki se demandait ce qu’il s’était passé quand il vit à travers sa vitre fumée, une moto le dépasser. Cette silhouette lui disait quelque chose…  

Le nettoyeur stoppa la moto quelques secondes, puis releva la visière de son casque et le fixa, ce qui fit sursauter Sasaki.  

Ces yeux là, il ne les oublierait pas de sitôt…  

Ils appartenaient à celui qui avait volé son camion… à City Hunter !  

Ryô lui fit un superbe doigt d’honneur - il faut dire que ça l’amusait bien le bougre – et poursuivit sa route.  

Sasaki tremblait de rage : Fujita l’avait pourtant mis en garde…  

Il s’était mis à dos le Chasseur de la ville, et celui-ci l’avait coincé pour de bon, comme promis…  

Les policiers encerclèrent la Mercédès et arrêtèrent l’homme d’affaire.  

« … miraculeusement stoppée … Apparemment, la voiture de Mr Sasaki a eu un pneu éclaté… les policiers viennent donc de l’arrêter… C’en est fini du PDG de la Sasaki Corporation… »  

Kaori sourit à la remarque du journaliste : un pneu éclaté… par une balle, oui…  

Et elle devinait très bien qui en était à l’origine…  

Comme l’heure du départ approchait, Makimura emmena sa sœur à l’aéroport, comme prévu.  

Elle lui fit promettre de prendre soin de lui et de veiller sur Ryô.  

Mais elle sentait que son frère lui cachait quelque chose…  

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