Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 17 :: chapitre 17

Published: 03-12-10 - Last update: 03-12-10

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Ryô attendait son associé au Cat’s Eye, et s’amusait à enquiquiner Falcon, pour changer.  

Puis il s’attaqua à Miki, qui répliqua en lui lançant un plateau en plein dans la figure.  

Maki arriva juste à ce moment-là :  

 

« Eh ben, c’est du joli ! Kaori est à peine partie que tu fais déjà le joli cœur avec une autre femme !  

_ Mais non, c’était pour rire ! Pas vrai Miki ?  

_ Ça, je me le demande… »  

 

Hideyuki commanda un café et félicita Ryô pour sa performance télévisuelle.  

Le nettoyeur sourit : il était plus que satisfait d’avoir coincé ce vieux shnock.  

Kaneo le remercia vivement, car maintenant, il était certain que Sasaki n’allait plus lui causer d’ennuis.  

Saeko, dont la conférence s’était terminée plus tôt que prévue, venait de rejoindre le duo infernal et, après avoir salué sa moitié comme il le fallait, donna à Kaneo de nouveaux papiers d’identités pour lui et sa famille.  

Makimura se proposa alors de les déposer à la gare, ce que toute la famille accepta bien volontiers.  

Après un dernier adieu, ils se mirent en route.  

Saeko but un peu de café et tout en reposant sa tasse sur sa soucoupe, dit :  

 

« Encore une affaire de réglée pour City Hunter…  

_ Oui… une de plus…  

_ Au fait, Kaori n’est pas là ?  

_ Non, son vol était à 14h…  

_ Mince… J’aurais bien aimé lui dire au revoir…  

_ Bah, elle va bientôt revenir…  

_ Elle te manque déjà ?  

_ Idiote… »  

 

Bien sûr qu’elle lui manquait…  

Ce petit bout de femme avait pris une place considérable dans sa vie depuis 72 heures…  

 

« Au fait, c’est vrai que Kodama veut te faire la peau ?  

_ Les nouvelles vont vite dis-moi …  

_ Alors c’est vrai… Et pour Kaori ?  

_ Elle est partie, et dans un sens, c’est bien ainsi… Il ne pourra rien lui faire…  

_ Mais quand elle va revenir… Tu vas faire quoi ?  

_ Ce que je me suis promis de faire le jour où je l’ai rencontrée…  

_ Tu ne vas tout de même pas la quitter, ou l’ignorer tout de même ?  

_ Non… Je la protégerai… »  

 

L’inspectrice put dénoter de la détermination dans la voix du nettoyeur.  

 

« Est-ce que Maki est en danger ?  

_ Pas pour l’instant du moins… Les indics n’ont pas dit à Kodama que je bossais avec lui. Il croit que je travaille seul…  

_ Mais s’il sait pour Maki ?  

_ Ne t’en fais pas, tu le connais… Il saura se défendre…  

_ Je l’espère… Parce que Maki n’est pas comme toi Ryô… C’est plus un gratte-papier qu’un homme de terrain…  

_ Oui, mais il sait quand même se défendre… »  

 

Mais jusqu’à quel point ?  

 

***  

 

L’arrestation de Sasaki fit la une des journaux : son procès avait eu lieu presque tout de suite après son arrestation et il écopa de vingt ans de prison.  

De même, le chef du clan Fujita eut droit à cinq ans de réclusion.  

Les activités reprirent et City Hunter ne chômait pas : protections rapprochées, mort déguisée, recherche de personnes disparues, telles étaient les dernières occupations du duo.  

 

Cependant, Ryô n’en oubliait pas la menace qui planait sur lui.  

Il était deux fois plus sur ses gardes, mais depuis l’annonce de cette menace, rien n’avait encore été tenté contre lui…  

Selon le nettoyeur, soit Kodama cherchait quelqu’un pour se mesurer à lui, soit il étudiait simplement ses faits et gestes, pour connaître ses habitudes et frapper par la suite…  

 

Maki penchait pour la deuxième solution : Kodama observait et prenait ainsi le temps de monter un piège à la hauteur de sa cible.  

Ryô essayait de voir le moins possible Maki pour ne pas le mettre en danger inutilement.  

Mais un beau jour…  

 

Chez Kodama  

 

Bien installé dans son divan en cuir, Kenji Kodama savourait un sabayon chocolat-vanille.  

Il avait eu le nom du coupable qui lui avait fait rater une affaire en or.  

City Hunter !  

Peu importe le temps qu’il faudrait, mais il l’aurait…  

Il le lui ferait payer !  

 

Cela faisait maintenant trois bonnes semaines que Takagi et ses hommes surveillaient le nettoyeur : ses journées étaient d’ailleurs assez calmes.  

Il travaillait assez souvent, sortait de temps en temps…  

Et un beau jour, Takagi fit une découverte intéressante : City Hunter se composait en fait de deux personnes.  

City Hunter lui même, et un autre homme, qui servait d’intermédiaire entre lui et les clients.  

 

Après plusieurs recherches, il obtint le nom de son associé : Hideyuki Makimura.  

De plus, il apprit qu’il vivait avec un flic.  

Et ce flic n’était autre que la femme policier qui s’était chargée de récupérer les preuves lors de l’incident au « Dinky Bar »…  

Cette nuit là, City Hunter avait dû intervenir en son nom…  

Kodama jubila lorsqu’il apprit la nouvelle : il allait faire d’une pierre deux coups !  

 

***  

 

Un beau jour, Makimura se rendit à la gare, comme chaque matin.  

Il fut pris à parti au détour d’une ruelle par un groupe de petits malfrats.  

Il reconnut finalement leur chef, qui n’était autre que Takagi.  

Les hommes encerclèrent Makimura qui se tenait désormais sur ses gardes.  

 

« Alors… Tu vas où comme ça, sale flic ?  

_ Qui te permet de m’adresser la parole ?  

_ Et toi, qui te permet d’être aussi familier ?  

_ Pff… Mais moi je suis poli…  

_ Dans deux secondes tu feras moins le malin… »  

 

Deux hommes se ruèrent sur Maki, qui les esquiva assez rapidement : il en bouscula un et fit un croche-pied à l’autre, et tous deux allèrent se vautrer dans les poubelles.  

 

« A qui le tour ? »  

 

Un troisième gars le menaça d’une arme, mais il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’il reçut un couteau de lancer dans la main.  

 

« AAAAhhhhh ! »  

 

L’homme s’écroula à terre, tenant sa main ensanglantée.  

Un dernier homme tenta sa chance et fonça sur Maki, mais celui-ci brandit son arme et le menaça :  

 

« Maintenant tu te calmes… Je n’ai pas envie de me salir les mains, mais je n’hésiterai pas à te descendre si tu insistes… »  

 

L’homme recula, de même que Takagi.  

 

« Ce n’est que partie remise Makimura… »  

 

Ils s’enfuirent tous deux, sans demander leur reste.  

Maki tilta : ils avaient finalement découvert son existence vu qu’ils l’avaient appelé par son nom…  

 

Il informa Ryô de ce qui s’était passé : le nettoyeur lui conseilla alors de redoubler de prudence. Malheureusement, leurs adversaires étaient coriaces et avaient décidé de poursuivre leur intimidation. Quelques temps plus tard, alors que Maki se rendait comme à son habitude au tableau des messages, il ressentit une menace et eut juste le temps de lire le mot « BOUM », qu’une explosion retentit et provoqua un carnage en plein dans la gare…  

Plusieurs innocents avaient été touchés par des débris de bombe, et Maki lui-même était salement amoché…  

Il ne dut son salut qu’à son instinct de survie qui l’avait fait réagir bien avant l’explosion.  

 

L’ex-flic se releva et se dirigea en titubant vers la sortie…  

Sa tête était ensanglantée…  

Des débris de bombe étaient incrustés dans ses membres…  

Ryô, qui était parti se dégourdir les jambes, le rencontra à quelques mètres de la gare.  

Il se précipita vers lui et l’emmena chez Doc.  

Celui-ci soigna ses blessures et interdit à Maki de se lever.  

Il devait rester à la clinique quelques jours en observation, étant donné qu’il avait reçu un coup à la tête.  

De plus, il avait pas mal de contusions.  

Ryô cherchait à comprendre :  

 

« Qu’est-ce qui s’est passé Maki ?  

_ Je me dirigeais vers le tableau quand j’ai ressenti comme une menace…J’ai lu le message qui nous était adressé – BOUM – et j’ai juste eu le temps de me protéger et de plonger que ça a explosé !  

_ Ils vont le payer…  

_ Le pire, ce sont toutes ces personnes innocentes qui ont été blessées ou tuées… Que vas-tu faire, Ryô ?  

_ Ils t’ont attaqué cette fois, et ça revient à m’attaquer moi… C’est une déclaration de guerre… Ils ont intérêt à se planquer parce que ça va chauffer…  

_ Ne dis rien à Kaori, d’accord ?  

_ Non, promis…  

_ Ni à Saeko…  

_ Je ne peux pas faire ça… Elle a le droit de savoir…  

_ Soit, mais pendant que je suis ici, veille sur elle…  

_ Ne t’inquiète pas… Je vais te laisser te reposer… Dans quelques jours, je viendrai te chercher…  

_ Ok… Merci Ryô… »  

 

Maki ferma les yeux et Ryô quitta la chambre.  

Doc vint à sa rencontre :  

 

« Il l’a échappé belle tu sais…  

_ Kodama m’a déclaré la guerre… Il va aller en enfer plus vite qu’il ne le croit… Maki peut sortir à la fin de la semaine, c’est sûr ?  

_ Oui… »  

 

Le nettoyeur sortit et se rendit chez son partenaire pour lui préparer un petit sac avec quelques vêtements et un nécessaire de toilette.  

Il tomba sur Saeko qui revenait du boulot.  

Elle fut surprise de trouver Ryô chez elle avec un sac de voyage.  

 

« Ryô ? Que fais-tu là ? Et c’est quoi ce sac ? »  

 

N’obtenant pour toute réponse qu’un regard triste et inquiet, elle paniqua :  

 

« Où est Maki ? Réponds-moi ! OU EST MAKI ? Il lui est arrivé quelque chose, c’est ça ? C’EST CA ? »  

 

Saeko agrippait le nettoyeur par le col de sa veste.  

Ryô lâcha le sac qui tomba sur le sol et saisit la jeune femme par les épaules.  

Il la secoua légèrement :  

 

« Saeko ! Calme-toi ! Calme-toi…  

_ C’est Maki hein ?  

_ Il a eu un accident… Il est chez Doc… Il va le garder en observation…  

_ Oh mon dieu ! Oh MON DIEU ! »  

 

Saeko mit sa main sur sa bouche, pour tenter de contenir ses cris.  

 

« Emmène-moi le voir, je t’en prie ! »  

 

Le nettoyeur lui répondit d’un signe de tête et la conduisit à la clinique.  

 

***  

 

Les jours suivants, Saeko se relayait avec Ryô à la clinique.  

Aucun des deux ne voulait laisser Maki seul, au cas où.  

L’inspectrice, sur l’ordre de son homme, avait dû consentir à cohabiter avec le nettoyeur qui se chargeait de sa sécurité.  

Car l’ex-flic en était sûr…  

Kodama voudrait s’en prendre à Saeko, d’une part, parce qu’elle vivait avec lui - et leur ennemi avait dû l’apprendre - et d’autre part, parce que l’inspectrice avait joué un rôle important dans l’affaire du « Dinky Bar ».  

 

Ryô, lui, suivait la jeune femme comme son ombre.  

La nuit, il partait faire le tour de ses indics pour avoir des infos supplémentaires sur Kodama.  

Le jeune homme cherchait un moyen de le faire tomber, mais pour l’instant, il n’avait aucune piste. Seule l’intimidation fonctionnerait.  

Et il avait trouvé un bon moyen de le faire trembler…  

 

***  

 

Chez Kodama  

 

L’homme d’affaire jubilait en cette belle matinée.  

Il avait réussi à mettre hors-circuit la moitié de City Hunter.  

S’occuper de l’intéressé n’était plus qu’une question de temps…  

Kodama s’installa sur sa terrasse pour prendre son petit-déjeuner, et commença à lire la presse.  

Il fut rejoint par son bras-droit, Takagi, qui avait des nouvelles inquiétantes à lui transmettre.  

Il s’avança devant son patron et resta là sans broncher.  

Kodama, qui avait senti sa présence, se contenta de continuer sa lecture et s’adressa à lui, sans daigner lever son regard vers l’homme de main.  

 

« Je t’écoute… Qu’as-tu à me dire pour me déranger de la sorte ?  

_ Je… Nous savons de source sûre que votre cible est furieuse et qu’elle veut vous abattre…  

_ Tiens donc ? Et il croit que j’ai peur de lui peut-être ?  

_ Je ne sais pas patron… mais…  

_ Mais ?  

_ Mais City Hunter est craint comme jamais ! Personne ne veut nous donner le moindre renseignement sur lui… On nous a seulement dit qu’il vaudrait mieux arrêter cette stupide vendetta personnelle…  

_ Et pourquoi cela ?  

_ Cela risque de mal finir…  

_ Pour lui, c’est certain… »  

 

Kodama semblait attendre l’approbation de son sous-fifre, mais celui-ci n’osait pas acquiescer.  

Ceci intrigua son patron qui consentit enfin à le regarder droit dans les yeux.  

 

« Tu n’es pas d’accord, Takagi ? »  

 

L’homme hésitait à répondre.  

Il avait le regard fuyant.  

 

« Réponds-moi ! Tu n’es pas d’accord avec moi quand je dis que ça va mal se terminer pour City Hunter ?  

_ N… Non… Patron…  

_ Comment cela ?  

_ Ce… Ce n’est pas ce qu’on dit…  

_ Et que dit-on ?  

_ On dit que ça va mal finir…  

_ Bien…  

_ Mais pour vous… »  

 

Kodama parut choqué de cette réponse.  

Apparemment, même dans le milieu, on ne le redoutait pas…  

« C’est ce qu’on verra ! » hurla-t-il, jetant violemment son journal sur la table.  

 

Il fit un geste pour congédier Takagi, qui ne se fit pas prier pour échapper à la colère de son patron.  

Celui-ci fulminait : peu importe le temps…  

Peu importe la manière, la date…  

Il aurait City Hunter…  

Quelques minutes après, son maître d’hôtel lui apporta son petit-déjeuner.  

Kodama se versa une tasse de café et s’apprêtait à la porter à ses lèvres, quand soudain, elle vola en éclats…  

Seule la anse continuait de se balancer autour de son index.  

 

De grosses gouttes de sueur perlaient et coulaient sur son visage, figé par la peur.  

C’était quoi ça ?  

Un avertissement certainement…  

Et il devina qui en était à l’origine…  

 

Dans un arbre, situé à environ un kilomètre de là, un homme, perché au milieu des branches, arborait un sourire carnassier.  

Sa petite démonstration de tir avait fait son effet…  

Mais il devrait lui flanquer une autre trouille bleue, pour être sûr d’avoir la paix…  

 

Le soir même, alors que Kodama se prélassait dans son divan devant la télé, en galante compagnie, une ombre se faufila dans la propriété et parvint à se glisser à l’intérieur sans le moindre problème. Kodama vivait très bien, surtout grâce au fric qu’il avait amassé depuis des années avec ses sales combines.  

L’intrus se cacha dans un coin et observait son ennemi.  

Il attendait le bon moment pour agir.  

 

La jeune femme qui tenait compagnie à Kodama se leva et promit de revenir avec une bonne bouteille de vin et de quoi manger.  

Kodama était tellement absorbé par son film qu’il ne remarqua pas la silhouette qui se dirigeait vers lui. Il ne sentit la présence qu’au dernier moment et dit, pensant avoir affaire à la jeune femme :  

 

« Tu es déjà revenue chaton ? »  

 

Pour toute réponse, il sentit la froideur de l’acier contre sa nuque.  

Ce contact le fit frissonner.  

 

« Oui, mon gros minou… Oh pardon, je devrais dire plutôt « sale cancrelat ! »… »  

 

Kodama n’osait bouger, ni demander le nom de l’inconnu, car il craignait de l’avoir deviné.  

 

« Que me vaut l’honneur de ta visite ? » se risqua-t-il à demander.  

 

« Ah parce que tu ne le sais pas ? Je vais te rafraîchir la mémoire, sale rat puant ! Tu t’es attaqué à mon partenaire, et ça, c’est comme si tu t’attaquais à moi directement. Tu n’es qu’un lâche qui préfère s’attaquer à d’autres personnes au lieu de s’adresser au principal intéressé… Mon petit avertissement de ce matin ne t’a pas convaincu d’arrêter tes ambitions meurtrières apparemment… Alors tu vas m’écouter et bien attentivement gros porc, parce que je ne te le répèterai pas… Si tu t’en prends encore une seule fois à l’un de mes proches, qui que ce soit, je reviendrai te voir et je t’offrirai un aller simple pour l’enfer… Tu m’as bien compris ? »  

 

Kodama tremblait de l’intérieur : cette voix dure et glaciale avait déjà comme un avant-goût de mort… City Hunter s’était déplacé en personne et il était en rogne…  

Celui-ci lui donnait une chance de s’en sortir en stoppant sa petite vendetta.  

Pour l’instant, il était bien trop terrorisé pour tenter de le mettre en boule plus encore, alors il acquiesça.  

La voix froide du nettoyeur se fit de nouveau entendre :  

 

« Bien… Du moins, je l’espère pour toi… »  

 

L’ombre disparut aussi vite qu’elle était apparue et Kodama décida, pour le moment, d’arrêter toute action à l’encontre de City Hunter, mais il continuerait à observer et agirait au moment propice…  

 

 

 


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