Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 15 :: chapitre 15

Published: 12-11-10 - Last update: 12-11-10

Comments: Coucou à tous! Désolée de ne pas majer aussi souvent que je le voudrais, mais bon... Je ne peux que m'excuser... En tout cas, merci de me suivre depuis le début de cette aventure et merci pour vos reviews ! A bientôt. Gros bisous

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Chapitre 15  

 

Le cargo se dirigeait vers le quai : il accosta assez rapidement et les hommes de Fujita et Sasaki se mirent immédiatement au boulot.  

Ils comptèrent les caisses et les ouvrirent pour vérifier la marchandise.  

Puis, ils signèrent le bon de livraison et commencèrent à décharger les caisses sur le quai.  

 

Là, un autre groupe se chargeait d’acheminer les caisses dans le camion prévu pour le transport. Sasaki ouvrit quelques caisses car il voulait, de lui-même, regarder l’état de ses nouvelles acquisitions.  

Il tendit un vase chinois à Fujita, qui en sortit un kilo de drogue.  

Les deux hommes arborèrent de grands sourires de satisfaction.  

 

Ryô s’était rapproché et observait la scène : il devait prendre la place d’un des gars et se mettre au volant du camion, afin de voler le précieux chargement et le remettre aux flics.  

Il se cacha derrière des caisses et attendit le bon moment pour agir…  

 

Il n’eut pas à attendre longtemps : l’un des gars se dirigea vers lui et alluma une cigarette.  

Ryô l’attrapa et l’immobilisa de la même façon que son co-équipier du côté du chalet.  

 

« Tu sais que c’est mauvais de fumer… » dit-il en tirant le gars par les pieds pour le déposer dans un coin, à l’abri des regards indiscrets.  

Il mit les vêtements du yakuza et des lunettes noires et se dirigea vers le camion.  

 

« Ben t’étais où Yoshi ?  

_ Une envie pressante… »  

 

Son interlocuteur se mit à rire.  

 

« Sacré Yoshi va ! » et il s’éloigna.  

« Pauvre tache ! »  

 

Ryô s’approcha de la cabine du chauffeur.  

Celle-ci était vide…  

Il devait profiter de l’occasion.  

Encore quelques caisses et il aurait le chargement complet.  

 

Effronté jusqu’au bout, il s’avança vers Sasaki et Fujita et leur dit :  

 

« Eh boss ! Je peux conduire le camion ? Ils ont fini les autres ?  

_ Oui… Tout a été chargé… Tu peux y aller… »  

 

Ryô eut un sourire narquois.  

 

« Ok, boss… »  

« Eh gros crétin, je me tire avec ton fric… »  

 

Il ouvrit la porte et allait se mettre derrière le volant lorsqu’un des hommes cria :  

 

« Attrapez-le ! Il a assommé Yoshi ! Il va voler le camion ! »  

 

Ils sortirent tous leurs armes, y compris Sasaki.  

 

« Sale enfoiré ! Reviens ! Rends-moi mon camion ! »  

 

Une salve de balles fut tirée.  

Ryô se mit à couvert et tira à son tour : ses balles atteignirent leurs cibles, contrairement à celles de ses adversaires.  

 

« Eh les mecs, faudrait apprendre à viser avant de vous en prendre à moi !  

_ Petit con ! Sors de là ! »  

 

Ryô ne se fit pas prier et en profita pour désarmer Sasaki. Il grimpa dans la cabine et démarra en trombe.  

 

« Mon camion ! Arrête ! Sale merdeux ! »  

 

Histoire de narguer encore un peu son pote Sasaki, le nettoyeur passa la tête par la fenêtre et lui fit un joli doigt d’honneur.  

 

« Salut mon gros ! »  

 

Il lui lança une carte de visite.  

Sasaki la saisit et la lut :  

 

« Avec les compliments de City Hunter… »  

 

Il chiffonna la carte dans sa main, fou de rage.  

 

« Tu ne paies rien pour attendre… »  

 

La boulette de carton atterrit sur le sol.  

Fujita se baissa pour la ramasser et la défroissa pour la lire.  

Le nom qui y était noté le fit pâlir.  

Sasaki se retourna à ce moment-là, et stupéfait de la réaction de son associé, il lui demanda :  

 

« Qu’est-ce qui te prend ? Tu ne te sens pas bien ? »  

 

Fujita le regarda, l’air hagard.  

 

« Tu ne te rends pas compte… Tu t’es mis City Hunter à dos… Tu es fou !  

_ Mais c’est qui ce petit con ? Ce City Hunter ?  

_ C’est quelqu’un qu’on respecte et qu’on ne traite pas comme tu l’as fait si tu ne veux pas d’ennuis…  

_ Ne me dis pas que tu as peur de lui ?  

_ Moi j’ai peut-être peur, mais toi, pas assez… C’est de l’inconscience… Il ne te lâchera plus… En tout cas, je me retire de l’affaire…  

_ Quoi ?  

_ Je préfère changer de business et vivre un peu plus longtemps… Cherche-toi un autre associé… Les gars, on s’en va… »  

 

Fujita fit un signe et ses hommes se regroupèrent.  

Ils quittèrent le port, laissant là un Sasaki complètement paumé, qui ne comprenait pas pourquoi tout le monde avait si peur de cet homme, de ce City Hunter…  

Kaori, grâce au téléobjectif, n’avait rien raté de leur échange et se bidonnait :  

 

« Quand tu t’y mets mon cœur, t’es vraiment impossible ! »  

 

La jeune femme monta alors dans la Mini et se mit en route pour le point de rendez-vous.  

 

***  

 

Makimura, pendant ce temps-là, aidait les deux otages à s’enfuir : il avait réussi à se débarrasser du gardien, avec une grenade fumigène.  

L’homme, surpris, avait quitté son poste et Maki en avait profité pour se jeter sur lui et le mettre hors d’état de nuire.  

Sans perdre de temps, il tira sur la serrure avec son arme, et fit sortir les otages :  

 

« Mme Shibachi ?  

_ O…Ou..i…oui…  

_ N’ayez pas peur ! Je viens vous libérer… C’est votre mari qui m’envoie… »  

 

La jeune femme se jeta dans ses bras.  

 

« Oh merci ! Merci monsieur !  

_ Allons, ne restons pas ici !  

_ Oui… Takeshi, viens… On va voir papa ! »  

 

Le petit garçon sortit de sa cellule et se jeta dans les bras de sa mère.  

 

« Allez, suivez-moi ! »  

 

Makimura les guida et les fit sortir par derrière.  

Il leur indiqua le chemin à suivre, et par chance, aucun homme ne les poursuivait.  

Au fur et à mesure qu’ils avançaient, la forêt devenait de plus en plus sombre et épaisse.  

 

« Courage ! Nous y sommes presque ! »  

 

La jeune maman courrait aussi vite qu’elle le pouvait, tenant son fils fermement par la main.  

Après cette course ardue, ils atteignirent enfin la voiture.  

Maki avait emprunté la voiture de sa sœur : une Honda Civic CRX.  

 

« Vite, montez ! On rentre ! »  

 

Il appela son partenaire :  

 

« Allô ? Ryô ?  

_ Maki ?  

_ Mission accomplie ! On est en route pour la ville…  

_ Nous aussi, mission accomplie ! Le chargement est en lieu sûr… On vous attend…  

_ On arrive… »  

 

La jeune femme remercia à nouveau son sauveur, qui lui raconta toute l’histoire.  

 

***  

 

Café Cat’s Eye  

 

Falcon et Ryô se chargèrent de cacher le camion dans un entrepôt désaffecté qu’eux seuls connaissaient.  

Pendant ce temps, Kaori était restée au café, et faisait connaissance avec Miki, le femme de Falcon.  

Elle fut surprise d’apprendre que la jeune femme était une ancienne mercenaire, tout comme son mari. Miki était vraiment très gentille, et elle s’était immédiatement prise d’affection pour Kaori.  

Kaneo écoutait avec intérêt leur conversation :  

 

« Alors, tu as quel âge, dis-moi ?  

_ Je viens d’avoir 19 ans…  

_ Oh où sont passés les miens ?  

_ Tu n’as pas l’air si vieille que ça Miki…  

_ C’est gentil, mais je suis plus vieille que toi quand même…  

_ Allez, dis-moi…  

_ Non…  

_ Ok, je n’insiste pas… Cela fait longtemps que tu connais mon frère et Ryô ?  

_ Oh je dirais bien deux ans… Et toi, tu connais Ryô depuis quand ?  

_ Un peu plus de deux mois…  

_ Falcon m’a dit que vous alliez vivre ensemble ?  

_ Oui… C’est vrai…  

_ Et cela ne te fait pas trop peur ?  

_ Si… Car je ne connais rien de votre monde, et je n’en connais pas les règles…  

_ Oh mais tu apprendras très vite, crois-moi… Et puis Ryô te protégera…  

_ Oui…  

_ Kaneo, un petit café ?  

_ Oui, merci Mme Miki…  

_ Oh ! Appelez-moi tout simplement Miki…  

_ Merci Miki… Dites ?  

_ Oui ?  

_ Ne vous offusquez pas de ce que je vais dire, mais je trouve ça un peu bizarre de vous voir parler chiffons comme ça avec Kaori.  

_ Pourquoi cela ?  

_ Ben vous êtes des personnes un peu à part, vu que vous appartenez au milieu…  

_ Et vous croyez que les gens du milieu n’ont pas une vie comme tout le monde ?  

_ Ben…  

_ Même si on n’a pas une vie comme vous, on en a une aussi, et on fait des projets comme les gens ordinaires…  

_ Excusez-moi si je vous ai blessée…  

_ Non, ça va… Mais je trouve que vous avez des préjugés… »  

 

La discussion fut interrompue par l’arrivée de Falcon et Ryô.  

Chacun prit place : l’un derrière le comptoir, à côté de sa femme ; l’autre, sur un tabouret, près de sa compagne.  

Miki embrassa son mari qui se mit à rougir et à fumer de la tête : il était très pudique et n’aimait pas ces démonstrations d’affection en public.  

Ryô embrassa lui aussi sa Kaori, devant un Kaneo tout sourire : c’était vrai…  

Même si ces hommes étaient redoutés dans le milieu, ils n’en demeuraient pas moins des hommes comme les autres, avec une femme et des projets pour l’avenir.  

 

Lui-même pourrait bientôt refaire des projets quand sa famille reviendrait.  

La porte du café retentit : Maki apparut, suivi par Natsuko et Takeshi, qui se jetèrent dans les bras de Kaneo.  

Tous les trois pleuraient, ivres de joie.  

 

« Oh merci ! Merci ! Vous m’avez rendu ma famille Mr Saeba !  

_ N’oubliez pas de remercier Makimura et Kaori aussi…  

_ Oui… Je vous remercie tous les deux du fond du cœur… »  

 

Kaori ne put s’empêcher de verser quelques larmes, émue elle aussi par ces retrouvailles.  

Ryô s’en aperçut et passa un bras autour de ses épaules.  

Il lui glissa discrètement à l’oreille :  

 

« Tu feras un très bon City Hunter… »  

 

Oui, sans aucun doute, car elle était capable de s’émouvoir et de se réjouir pour les autres.  

Après ces effusions, City Hunter expliqua à Kaneo ce qui les attendait : ils recevraient une nouvelle identité grâce à Saeko et ils seraient ainsi en sécurité. Quant à Sasaki, il tomberait pour trafic de drogue, escroquerie et blanchiment d’argent, grâce aux preuves récoltées par Kaneo, Ryô et Kaori.  

Maki allait faire parvenir les preuves à la police tout de suite et Sasaki serait arrêté dans la matinée.  

 

« Par contre, il faudra que vous restiez ici encore une journée car Saeko ne rentre que demain, et il n’y a qu’elle qui peut vous donner de nouveaux papiers…  

_ Oui, je comprends…  

_ Falcon, Miki, ça ne vous dérange pas de les loger encore un peu ici ?  

_ Non, pas du tout…  

_ Merci pour eux…  

_ Bon, je vais aller tout de suite transmettre les preuves au commissariat, de manière anonyme bien sûr, et je rentre chez moi…  

_ Tiens, tu communiqueras aussi l’adresse où ils peuvent trouver le camion avec le chargement entier…  

_ Ok… Mais et pour le clan Fujita ?  

_ Ils seront poursuivis pour association de malfaiteurs avec Sasaki, vu qu’il blanchissait leur fric…  

_ Oui, tu as raison… les flics vont les faire tomber ces Yakuza ! Bon, j’y vais… Bonne nuit à tous…  

_ Bonne nuit Maki ! »  

 

La cloche de la porte d’entrée retentit alors, signalant le départ de Makimura.  

 

« On va rentrer nous aussi… Kaori, tu es prête ?  

_ Oui, je dis au revoir à tout le monde et j’arrive… »  

 

La jeune femme se leva et embrassa tout le monde, même Falcon, qui se retrouva très gêné.  

 

« Bonne nuit !  

_ Bonne nuit vous deux ! »  

 

Ryô amena la voiture devant le café, puis ils prirent la direction de l’appartement.  

 

***  

 

Il était presque 2h30 lorsque le couple de nettoyeurs arriva à destination.  

Une fois à l’appartement, Kaori fit chauffer de l’eau pour se préparer un thé avant d’aller au lit.  

Elle en proposa un à Ryô qui accepta volontiers.  

Ils s’installèrent tranquillement dans le salon pour le boire.  

Ryô alluma la chaîne hifi et la douce musique de « Give me your love Tonight » envahit la pièce.  

Puis il prit place dans le canapé, Kaori s’assit contre lui, bien calée contre son torse.  

Tout en buvant son thé, le jeune homme caressa les cheveux de sa compagne.  

 

« Tu t’en ai bien tirée ce soir mon ange… Je suis fier de toi…  

_ Merci… Mais je crois bien que tu es le seul à penser ça… Hide n’a fait que montrer sa désapprobation et son indifférence…  

_ Il lui faut du temps… C’est tout… Il doit réfléchir pour voir s’il va t’accepter au sein de l’équipe ou pas…  

_ Mais toi, tu es d’accord…  

_ Oui, mais c’est mon partenaire, et je ne décide rien sans lui… Même si je t’apprends à te défendre et à utiliser une arme, rien ne dit que tu bosseras avec nous…  

_ Ce n’est vraiment pas juste… Je pourrais seulement vous aider de temps en temps, non ?  

_ Ecoute, je le connais… Là, déjà, il se doute que je lui cache quelque chose, notamment ton entraînement, et je t’assure que ça va être ma fête quand il va l’apprendre…  

_ Pourquoi ?  

_ Il est contre le fait que tu travailles avec nous, parce que cela signifierait ton entrée plus que définitive dans notre monde, et il voulait à tout prix t’empêcher de connaître ce monde là… Il voulait que tu mènes une vie normale, loin du milieu…  

_ Mais j’ai déjà fait un pas dans ce monde en tombant amoureuse de toi…  

_ Je le sais… C’est d’ailleurs pour cela qu’il était contre nous… Mais l’amour ne se décide pas… J’ai eu les mêmes peurs et les mêmes hésitations que lui, car je ne voulais pas te condamner à cette vie sombre et dangereuse… Mais je ne veux plus me séparer de toi… Je ne suis qu’un égoïste qui ne pense qu’à son propre bonheur…  

_ Non, tu penses aussi au mien… Je serais malheureuse si je ne pouvais pas rester avec toi…  

_ C’est pour cela que tu ne dois pas être triste si jamais tu ne peux pas travailler avec nous. Au moins, on sera déjà ensemble…  

_ Oui, c’est vrai… »  

 

La pendule de la cuisine indiqua qu’il était trois heures.  

Les deux jeunes gens se levèrent.  

 

« Au lit, mademoiselle ! Sinon, demain, tu ne seras pas en forme pour ton voyage…  

_ Je n’ai pas envie de repartir, tu sais…  

_ Je m’en doute, mais tu as un contrat à remplir… Plus qu’un mois et on sera ensemble pour toujours… »  

 

Il la souleva et l’emmena à l’étage.  

Il ne la déposa qu’une fois devant sa chambre.  

 

« Tu es arrivée. Bonne nuit, Sugar »  

 

Il se pencha et l’embrassa.  

Kaori se sentit fondre.  

 

« Bonne nuit, Ryô… »  

 

 


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