Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 11 :: chapitre 11

Published: 20-09-10 - Last update: 20-09-10

Comments: Hello! Je sais que ça fait un moment que j'ai majé mais voici un nouveau chapitre... Merci pour vos reviews et bonne lecture! Bisous;)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Pendant ce temps, une silhouette féline se frayait un chemin dans l’épaisseur du bois.  

Après une bonne demi-heure de marche, il sentit une présence hostile.  

Il grimpa dans un arbre avec l’agilité d’un singe et fit une reconnaissance des lieux avec les jumelles qu’il avait autour du cou : une dizaine d’hommes patrouillait dans les alentours et droit devant lui, à une cinquantaine de mètres, on apercevait le fameux chalet.  

 

« Tiens, tiens… Pour une vulgaire cabane, il y a beaucoup de chiens de garde… On dirait que j’ai tapé dans le mille… »  

 

Il sauta et atterrit sur le sol sans faire le moindre bruit.  

Après un dernier coup d’œil, il rebroussa chemin jusqu’à sa voiture et reprit la route de Tôkyô.  

Le mieux était de prévenir Maki, même s’il pouvait très bien s’occuper de toute la bande à lui seul. C’était quand même préférable d’élaborer un plan afin de les délivrer rapidement et de les mettre en lieu sûr, mais il fallait d’abord découvrir au plus vite la nature du mystérieux chargement.  

Il reviendrait probablement la nuit prochaine.  

Maintenant, il allait faire un petit tour du côté du clan Fujita pour voir s’il y avait du nouveau.  

 

***  

 

Chez Maki, Kaneo tournait en rond.  

Il avait été bien accueilli mais ce n’était pas chez lui, et il s’inquiétait pour sa famille.  

Saeko essayait tant bien que mal de lui changer les idées, mais rien n’y faisait.  

Maki, qui était sorti faire quelques courses, revint les bras chargés de victuailles, et se mit de suite aux fourneaux.  

Soudain, le téléphone sonna :  

 

« Mon cœur, tu peux décrocher s’il te plaît ? » dit-il à Saeko.  

 

La jeune femme s’exécuta :  

«J’y vais… »  

 

« Allô ?  

_ Saeko chérie, comment vas-tu ?  

_ Très bien… Et qui t’autorise à m’appeler ainsi, toi ?  

_ Oh une femme adore les mots d’amour, non ?  

_ Tout dépend de qui… Moi, je sais qui voudrait entendre de tels mots de ta bouche…  

_ Mais moi aussi, et ne t’inquiète pas, je lui en dis des tas…  

_ Ah oui ?  

_ Tu me passes ton chéri s’il te plaît ?  

_ Ne quitte pas… »  

 

« Chéri, Ryô au téléphone pour toi…  

_ J’arrive… »  

 

Elle lui tendit le combiné :  

 

« Oui ?  

_ Je sais où se trouvent la femme et l’enfant de Kaneo…  

_ Tu as fait vite dis-donc !  

_ Eh oui, j’ai de très bons indics ! Je vais passer d’ici un petit quart d’heure pour discuter de tout ça et échafauder un plan avec toi…  

_ A tout de suite alors !  

_ Bye ! »  

 

Makimura raccrocha et adressa un large sourire à Kaneo qui se doutait que de bonnes nouvelles en étaient à l’origine.  

 

« Mon partenaire va passer ici… Il a de très bonnes nouvelles pour vous…  

_ Dites-moi, je vous en prie ! Je ne pourrai pas patienter jusqu’à son arrivée.  

_ Il a retrouvé votre famille !  

_ Oh merci, merci ! »  

 

Kaneo pleurait de joie.  

 

« Ne vous emballez pas… Vous nous remercierez vraiment quand vous les tiendrez tous les deux dans vos bras. »  

 

Soulagé, Kaneo fut un peu plus enclin à se détendre et proposa d’aider Maki pour la cuisine.  

 

***  

 

Ryô, lui, était toujours en planque devant le clan Fujita.  

Tout était calme apparemment.  

Il pensait qu’il y aurait eu un peu de mouvement mais non.  

Il décida alors de se rendre chez son associé pour mettre au point un plan d’action au plus vite.  

A peine eut-il franchi le pas de la porte qu’il fut assailli par Kaneo, qui lui posait dix mille questions.  

Il l’invita à s’asseoir avec eux dans le salon où il exposa ses découvertes :  

 

« Un chargement est attendu au port demain à minuit. C’est pour Sasaki… Mais pour le moment, je ne sais pas de quoi il retourne…  

_ Vous dites pour demain Mr Saeba ?  

_ Oui… Pourquoi ? Vous savez quelque chose ?  

_ Ben, ces derniers temps, Mr Sasaki recevait de très nombreuses visites d’une responsable de galerie d’art. Attendez que je me souvienne de son nom… »  

 

Kaneo se concentrait et essayait de mettre un nom sur le visage qui se dessinait dans sa tête.  

 

« Mince, c’est mon ami Tatsuo qui m’en avait parlé… Je vais l’appeler… »  

 

Il s’éloigna et partit téléphoner dans le couloir.  

Il composa un numéro sur son portable et quelques secondes après, Ryô et Hide pouvaient l’entendre discuter avec son ami.  

Une fois l’information obtenue, Kaneo rejoignit les deux hommes dans le salon :  

 

« Voilà, j’ai eu le nom de la femme. Elle s’appelle Aya Kitsumiyo, et elle dirige bien une galerie d’art.  

_ Merci du tuyau Kaneo. Je vais me renseigner sur elle le plus vite possible »  

 

Hideyuki s’apprêtait à sortir, mais il fut devancé par Saeko, qui avait entendu leur conversation.  

 

« C’est moi qui vais faire des recherches sur elle, et pendant ce temps là, Ryô et toi, vous mettez au point un plan pour libérer sa famille.  

_ A tes ordres, inspectrice de mon cœur ! »  

 

Saeko l’embrassa et partit au commissariat.  

Ryô, qui était installé sur le canapé, ne put s’empêcher de pouffer de rire, lorsque son partenaire revint dans le salon.  

 

« Je peux savoir ce qui t’amuse tellement toi ?  

_ C’est que c’est toi l’homme de la maison et tu es au garde-à-vous devant ta chérie ! C’est trop drôle ! Je ne pensais pas que tu étais ce type d’homme, Makimura ! Ahahah !  

_ Ce n’est pas Saeko qui commande, ni moi d’ailleurs ! Nous sommes sur un pied d’égalité dans cette maison. Personne ne dirige personne, mais on s’entraide mutuellement.  

_ Ahahah, laisse-moi rire ! Tu te laisses manipuler parce que tu as peur d’elle. C’est vrai qu’elle peut être terrifiante parfois. Une vraie sorcière !  

_ Ryô ! T’as pas bientôt fini de dire des conneries !  

_ En tout cas, c’est pas moi qui me laisserais faire comme ça ! T’es vraiment trop gentil Maki !  

_ Euh… Dites… On pourrait revenir à mon affaire, non ?  

_ Hum hum… Oui, pardon Kaneo… Ce genre d’intermède ne se produira plus… » répondit Maki, toussotant et donnant une tape sur la tête de Ryô.  

 

Ryô, ayant entre temps reprit son sérieux, leur fit part de ses découvertes.  

Maki n’était pas très chaud pour les libérer dans la journée.  

Selon lui, il était préférable d’attendre d’en savoir plus sur la livraison et même d’essayer d’agir simultanément.  

Pendant que l’un s’occuperait de régler leurs comptes à ceux présents sur les docks, l’autre irait libérer au même moment les otages dans le chalet.  

 

Kaneo, de son côté, n’était pas d’accord : il voulait revoir sa famille au plus vite, et la savoir aux mains de ses bandits une journée de plus ne l’enchantait guère.  

Ryô, lui, réfléchissait à l’idée de Maki : c’est vrai qu’il fallait mieux agir en même temps, car si jamais cela tournait mal, Sasaki ne pourrait se servir de ses otages pour se venger.  

 

« Bon, on va faire comme tu as dit Maki… Tu t’occuperas de libérer les otages, pendant que moi, j’irai au port interrompre la transaction…  

_ Ok… J’espère qu’on en saura plus d’ici là…  

_ Si jamais, ce n’était pas le cas, on irait directement les libérer, et tant pis pour la cargaison… On coincera Sasaki autrement.  

_ Mais je ne suis pas d’accord ! Vous jouez avec la vie de ma femme et de mon fils ! Je veux que vous alliez les libérer maintenant ! »  

 

Kaneo perdait son sang-froid.  

Maki ne dit rien, mais le ton employé par leur client déplut fortement à Ryô qui le remit à sa place immédiatement.  

 

« Asseyez-vous… »  

 

Kaneo fut surpris par le ton mordant du nettoyeur.  

Celui-ci le fixait sévèrement.  

Kaneo se rassit sans broncher ; la façon dont Ryô le dévisageait lui faisait froid dans le dos.  

Il comprenait mieux pourquoi il était craint de tous.  

Il savait qu’il faisait face à ce moment-là au tueur implacable et non à l’homme.  

Ryô était vraiment impressionnant : d’un simple regard, il vous déstabilisait et vous flanquait une trouille bleue.  

 

« Je n’aime pas la façon dont vous vous adressez à nous, Mr Shibachi… Nous n’avons d’ordres à recevoir de personne. Ici, c’est VOUS qui êtes le client, et NOUS sommes les professionnels… Nous pensons agir de la sorte, car nous jugeons que votre famille ne court aucun danger… Maintenant, si nos méthodes ne vous plaisent pas, vous pouvez toujours vous adresser à quelqu’un d’autre… »  

 

Ryô n’avait pas quitté des yeux Kaneo et celui-ci se sentait vraiment mal à l’aise.  

Ne pouvant soutenir davantage le regard dur du nettoyeur, il baissa les yeux :  

 

« Pardonnez-moi, tous les deux… Je ne voulais pas être impoli… Mais je m’inquiète tellement pour eux…  

_ Je comprends… Mais nous ne sommes pas du genre à faire courir des risques à nos clients… Donc, êtes-vous d’accord avec nous pour le plan ou non ?  

_ Oui… Je vous fais confiance…  

_ Bien… Lorsque nous irons les libérer, vous resterez ici à l’appartement.  

_ Mais pourquoi je ne peux pas venir ?  

_ Parce que ce serait dangereux pour vous et en plus, vous nous gêneriez…  

_ Ryô a raison… Le mieux est que vous restiez ici, en sécurité…  

_ Très bien… Je ferai comme vous voudrez… »  

 

Il était 19h passées. Ryô se préparait à prendre congé, lorsque Maki l’apostropha dans le couloir.  

 

« Attends…  

_ Quoi ?  

_ Tu ne crois pas qu’il vaudrait mieux qu’il ne reste pas seul le jour de l’opération ? Il serait encore capable de nous rejoindre en cachette et de mettre la pagaille !  

_ C’est vrai que je n’ai pas envie de prendre ce risque… Mais qui pourrait l’avoir à l’œil ?  

_ On pourrait demander à Falcon ?  

_ Quoi ? A tête de poulpe ? Mais t’es cinglé Maki ?  

_ Ben quoi ? Il peut nous rendre ce service non ? Tu as une autre solution peut-être, monsieur j’ai plein d’idées ?  

_ Euh… On pourrait demander à Saeko…  

_ Non… C’est impossible… Elle a une conférence avec les hauts dirigeants et son père, le préfet de police… Elle ne peut pas y couper…  

_ Merde… Ben il n’y a pas d’autre solution alors… Falcon va devoir jouer les baby-sitters ! Rien que d’y penser, j’en ris déjà d’avance !  

_ C’est vrai que ça va être marrant ! Eh t’as vu ce que tu me fais dire toi ! Allez, barre-toi ! On se voit demain…  

_ Ouais, à demain… »  

 

Ryô se dépêcha de descendre les étages et s’engouffra dans sa Mini.  

 

***  

 

Arrivé chez lui, il se précipita dans la salle de bain où il se doucha rapidement, puis il se rendit dans sa chambre.  

Il choisit une tenue décontractée pour son rendez-vous avec Kaori, tenue qu’il revêtit à la vitesse de l’éclair : une chemise blanche, un pantalon et une veste noirs.  

Cela faisait bien habillé quand même, mais sans le côté guindé du smoking.  

 

Il était presque 20h lorsqu’il descendit dans le salon.  

En passant dans le couloir à l’étage, il avait entendu du bruit dans la chambre d’amis, signe que Kaori n’était pas encore tout à fait prête.  

Il fit les cent pas dans le living, attendant qu’elle descende, se demandant ce qu’elle allait bien porter comme tenue.  

Soudain, en levant la tête, il eut la réponse à sa question : telle une apparition, Kaori se tenait là, en haut de l’escalier.  

 

Elle portait une jolie robe bustier, d’un beau rouge sombre, des escarpins noirs et un petit boléro noir à manches longues.  

Elle s’était légèrement maquillée, ce qui faisait ressortir la couleur de ses yeux.  

La jeune femme descendit l’escalier lentement, se sentant rougir sous le regard de braise que lui lançait Ryô.  

L’homme ne pouvait détacher son regard : elle était divine dans cette tenue !  

Il saisit sa main pour l’aider à descendre les dernières marches.  

 

« Tu es splendide, Kaori…  

_ Merci… Je vois que tu as fait des efforts toi aussi…  

_ Cela te plaît ?  

_ Oui… Tu es tellement élégant…  

_ Merci…  

_ Alors, où m’emmènes-tu ?  

_ Ça, c’est une surprise… »  

 

Il mit sa main dans sa poche de pantalon et en sortit un foulard de soie noir.  

 

« Ferme les yeux, s’il te plaît… »  

 

La jeune femme obéit et sentit le foulard glisser sur ses yeux. Ryô le serra doucement pour finir de l’attacher.  

 

« Pourquoi me bander les yeux ?  

_ Pour que tu ne sois pas tentée de tricher mademoiselle… Maintenant, laisse-toi guider… »  

 

Il lui prit la main et l’emmena jusqu’à la porte ; une fois sur le palier, Ryô ferma la porte à clé, puis il souleva Kaori qui ne put s’empêcher de pousser un petit cri de surprise quand elle sentit ses pieds quitter le sol.  

Ryô la porta jusqu’au garage et ne la déposa qu’une fois devant la Mini.  

 

« Je t’ouvre la portière. Baisse-toi doucement et installe-toi… »  

 

La jeune femme s’exécuta, aidée par son cavalier.  

Celui-ci prit place derrière le volant et la Mini se mit en route.  

Durant le trajet, Kaori essaya plusieurs fois d’obtenir des indices pour découvrir l’endroit de leur rendez-vous, mais rien n’y faisait : Ryô lui répondait par d’autres questions, ce qui déstabilisait la jeune femme. Décidément, il était fort à ce petit jeu !  

Devinant qu’elle n’obtiendrait de lui aucun renseignement, elle décida de se laisser conduire sans rien ajouter et de « profiter » du voyage.  

 

Après une bonne demi-heure de route, la voiture s’immobilisa enfin.  

Kaori se concentrait afin d’essayer de capter des bruits, des odeurs qui pouvaient lui indiquer où ils se trouvaient, mais rien!  

Enfin, presque rien, car il lui semblait entendre vaguement un bruit d’eau.  

Elle entendit la porte s’ouvrir et sentit la main chaude de Ryô lui prendre la sienne.  

 

« Viens, on est arrivés… Fais attention en sortant… »  

 

Il l’aida à nouveau et claqua la portière.  

Il la prit par la taille avec son autre main et la guida.  

 

« Tu ne veux toujours pas me dire où nous sommes ?  

_ Chut… »  

 

Kaori sentit qu’ils avaient quittés le macadam pour un tout autre type de sol : ses pieds s’enfonçaient dans quelque chose de froid et de mou.  

Le bruit de l’eau lui parvenait plus clairement maintenant.  

Après quelques pas, elle sut où ils se trouvaient…  

Une plage…  

Ils devaient être sur une plage…  

Mais que diable faisaient-ils là ?  

Soudain, ils s’arrêtèrent.  

 

« Voilà, mon ange… On est arrivés… Tu es prête ?  

_ Oui… »  

 

Ryô défit lentement le foulard et Kaori garda les yeux fermés quelques secondes encore.  

Quand elle les ouvrit, elle se crut en plein rêve.  

Une sorte de tonnelle composée d’une multitude de guirlandes lumineuses se dressait là, sur la plage. Et en dessous, une table pour deux était dressée.  

 

Il y avait plusieurs vases remplis de magnifiques bouquets de fleurs en guise de décoration et une musique douce s’élevait dans les airs.  

Non loin de là, on pouvait apercevoir une petite cabane qui servait de cuisine à un couple de personnes âgées.  

 

« C’est féérique Ryô ! Comment as-tu fait pour réaliser tout ça ?  

_ Ça, c’est mon petit secret ! Mais laisse-moi quand même te présenter deux personnes sans lesquelles je n’aurai pas pu réussir… »  

 

Il fit signe au couple qui vint alors les rejoindre.  

 

« Alors mon petit Ryô, ça te plaît ?  

_ Tu nous as dit quelque chose de romantique…  

_ C’est parfait… Takuya, Azusa, je vous présente Kaori… Kaori, voici des amis…  

_ Enchantés mademoiselle !  

_ Moi aussi, je suis ravie de vous connaître…  

_ Ryô, tu as très bon goût…  

_ Takuya ! Arrête d’embêter le petit ! Tu vas le mettre mal à l’aise…  

_ Allez, les jeunes… Installez-vous !  

_ Merci ! »  

 

Le couple partit se mettre aux fourneaux, tandis que les deux jeunes gens buvaient une coupe de champagne.  

 

« Ryô, c’est vraiment une très belle surprise ! Cela me plaît beaucoup !  

_ Alors tant mieux ! C’était le but recherché…  

_ Qui sont ces charmantes personnes ?  

_ Ce sont des gens que nous avons aidés, Maki et moi… Ils se sont installés ici, pas trop loin, et je leur ai demandé de l’aide pour t’organiser ce petit dîner… Ils ne se sont pas faits prier…  

_ C’est vraiment gentils à eux… Je ne pensais pas que tu étais quelqu’un de si romantique, Ryô…  

_ Ah bon ? Pourquoi cela ?  

_ Je ne sais pas… C’est tellement différent de l’image que tu donnes d’habitude… Tu sais bien… Je ne pensais vraiment pas que tu étais le genre d’homme à faire des dîners surprises…  

_ Oh mais c’est parce que tu ne connais pas tout de moi encore, jeune fille… Et tu verras que je peux être quelqu’un de très romantique et de très câlin…  

_ Tu es comme ça avec toutes les filles ?  

_ Non… Seulement avec toi… »  

 

Il lui prit la main et y déposa un baiser.  

Kaori rougit : elle n’avait pas l’habitude d’être l’objet de toutes les attentions, et encore moins celles d’un homme.  

Mais en plus, si cet homme était celui qu’elle aimait, c’était encore mieux !  

 

Ryô invita son ange à danser.  

Les vagues et la lune se reflétant dans l’eau donnaient une touche magique à l’endroit, un peu surréaliste même.  

Danser au clair de lune n’était pas chose très courante quand même !  

 

Après quelques danses, ils passèrent à table.  

Des mets savoureux leur furent servis : fruits de mer, viande rôtie avec une sauce savoureuse, pommes de terre, légumes cuisinés, vin français…  

Et le dessert, un gâteau au chocolat, fut divin lui aussi.  

La soirée avait été des plus agréables et ce fut à contrecœur qu’ils durent se résigner à rentrer à l’appartement.  

Mais pour terminer la soirée, Ryô proposa d’abord à sa compagne de faire une ballade sur la plage pour ensuite regagner la voiture.  

 

Kaori enleva ses chaussures et les garda dans sa main gauche.  

Ryô en profita pour entrelacer ses doigts à ceux de la jeune femme.  

Ils marchaient en silence, quand soudain, l’homme s’arrêta.  

Il prit délicatement sa compagne dans les bras et l’embrassa tendrement.  

Il en mourrait d’envie depuis un bon moment et il avait attendu le moment propice pour cela.  

 

Son baiser, doux et hésitant au début, se fit plus brûlant, car l’homme venait de céder à cette envie qui le tenaillait depuis bien longtemps.  

Il s’était enfin décidé à lui offrir un vrai baiser, acceptant enfin le fait qu’être avec cette femme était quelque chose de naturel, quelque chose de bien, qu’elle était son cadeau du ciel, son salut.  

L’aimer et être aimé en retour était la plus belle chose qu’elle lui offrait, alors pourquoi continuer à hésiter ?  

 

Il avait toujours hésité à l’embrasser passionnément, comme si cela lui avait été formellement interdit, comme si lui montrer ce qu’il ressentait pour elle damnerait cet ange de pureté…  

Mais cette nuit, au diable les hésitations futiles !  

Il savourait enfin son bonheur avec elle.  

 

Kaori, elle, adorait sentir ses lèvres contre les siennes.  

Surprise par la fougue du nettoyeur, elle répondit à son baiser avec plus d’ardeur.  

Mais, prise dans ce tourbillon de sensations nouvelles et voyant qu’elle perdait pied, elle se sépara en douceur de son compagnon, pour ne pas le blesser.  

Ryô croyait l’avoir froissée.  

 

« Pardon Kaori… Je ne voulais pas te bousculer…  

_ Non, je sais…  

_ Ce n’était peut-être pas le bon moment…  

_ Si… C’est moi… Je… J’ai paniqué… Désolée…  

_ Ne t’excuse pas… Ce n’est rien… »  

 

Ils continuèrent leur chemin et arrivèrent à la voiture.  

 

 


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