Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 10 :: Chapitre 10

Published: 03-09-10 - Last update: 03-09-10

Comments: Hello! Merci pour vos reviews... Voici la suite... Bonne lecture! Bisous!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Les deux partenaires se dirigeaient vers le parc : tout était calme, il faisait beau, et un grand nombre de personnes venaient déjeuner dans cet espace vert, situé en plein centre-ville.  

 

« Makimura, j’espère que le client n’est pas un homme cette fois !  

_ J’en sais trop rien…  

_ Menteur ! T’as téléphoné tout à l’heure…  

_ Pfff… On s’en fiche…  

_ Alors si tu dis ça, c’est que c’est forcément un homme… J’aurais bien envie de travailler pour une belle femme moi…  

_ Attends que je répète ça à ma sœur !  

_ Ah tout de suite ! C’est juste pour le plaisir des yeux et la grande reconnaissance qu’elle me montrera… Tu sais bien que j’aime jouer le preux chevalier des dames en détresse…  

_ Mouais… »  

 

Leurs pas les guidèrent jusqu’à un banc, près de la fontaine.  

Et là, les soupçons de Ryô se confirmèrent.  

Ce n’était pas une cliente, mais bel et bien un client.  

Celui-ci devait avoir la quarantaine, et était assez bien habillé, genre homme d’affaire.  

 

« Tu vois, Makimura, je le sais quand tu me caches des trucs ! »  

 

Hideyuki lança un sourire à son associé.  

Les deux hommes s’approchèrent du banc : l’inconnu leva les yeux vers eux.  

Il avait le regard absent.  

La voix d’Hideyuki le fit sortir de sa torpeur :  

 

« Bonjour ! C’est vous qui avez laissé un message XYZ à la gare ?  

_ Oui… Merci d’être venus… »  

 

L’homme parut soulagé.  

 

« Je me nomme Makimura et lui, c’est Ryô Saeba, alias « City Hunter »…  

_ Ravi de vous rencontrer messieurs… »  

 

Il leur tendit une main tremblante que les deux nettoyeurs serrèrent chacun leur tour.  

Hideyuki s’assit près de leur client, tandis que Ryô s’appuya contre le dossier du banc, leur tournant le dos.  

 

« Pourriez-vous nous exposer votre demande ?  

_ Oui… Pardonnez-moi… Mais j’ai tellement de soucis…  

_ Calmez-vous… »  

 

L’homme, en effet, était pris de tremblements et semblait complètement à côté de la plaque. Apparemment, le manque de sommeil et le stress avaient eu raison de sa forme.  

Il prit plusieurs inspirations et tenta de se calmer.  

Puis il démarra la conversation :  

 

« Voilà… Je m’appelle Kaneo Shibachi… Je voudrais que vous retrouviez ma femme et mon petit garçon…  

_ Ils ont été enlevés ? »  

Kaneo se mit à sangloter.  

« Oui… Et à cause de moi… C’est de ma faute…  

_ Comment cela ?  

_ Je travaille pour la Sasaki Corporation en tant qu’informaticien… Il y a trois jours, j’ai travaillé très tard et j’ai découvert un fichier secret, caché dans la base de donnée de l’entreprise. Ce fichier contient des preuves de blanchiment d’argent sale… En fait, mon patron se sert de sa société pour blanchir l’argent d’un clan Yakuza, le clan Fujita… J’ai récupéré les preuves et je voulais les transmettre à la police. Je ne sais pas trop comment il l’a su, mais mon patron savait que j’avais eu accès au dossier. Pour m’empêcher de parler, il a fait enlever les deux personnes les plus chères à mes yeux… Je me déteste ! Je me hais à un tel point ! Si je n’avais pas été aussi curieux, et si je n’avais pas voulu jouer les héros, ça ne serait pas arrivé ! »  

 

L’homme prit sa tête dans ses mains.  

 

« Je suppose qu’il veut récupérer les preuves ? Il vous a contacté pour vous donner rendez-vous.»  

 

C’était Ryô qui venait de parler.  

 

« Oui, c’est cela… Si je n’y vais pas, il va les tuer… Je veux que vous les retrouviez avant… Car je sais bien qu’il ne les laissera pas partir, et moi non plus d’ailleurs… »  

 

Ryô fit quelques pas et se positionna devant le banc, tout en faisant toujours dos aux hommes.  

 

« C’est bien… Vous êtes quelqu’un de réfléchi et vous voyez la vérité en face… Il n’a rien tenté contre vous depuis le vol des preuves ?  

_ Non, jamais…  

_ Il est certain que vous allez vouloir tout faire pour les sauver, donc il sait que vous irez au rendez-vous… Il a lieu quand ?  

_ Dans trois jours…  

_ Et ils ont disparu depuis quand ?  

_ Depuis deux jours… Je ne savais pas quoi faire ; je voulais prévenir la police et puis j’ai entendu parler de vous… Alors je me suis décidé à vous contacter… Vous pouvez m’aider n’est-ce pas ? »  

 

Ryô réfléchissait : pourquoi trois jours ?  

Que pouvait bien manigancer le patron de Kaneo ?  

Makimura prit la parole pour la seconde fois depuis le début de l’entretien :  

 

« Dites-moi Kaneo, auriez-vous une photo de votre femme et de votre fils ?  

_ Oui, attendez… »  

 

Il fouilla dans la poche intérieure de sa veste et prit son portefeuille.  

Il en sortit une jolie photo où posaient sa femme – une belle brune aux yeux verts – et un petit garçon brun d’environ cinq ans.  

Le garçonnet avait les mêmes yeux que sa mère.  

Ryô fit face à Kaneo et l’observa.  

A la vue de ses deux amours, les yeux de leur client s’embuèrent de larmes.  

 

Comment pouvait-on faire une telle chose ?  

Enlever une femme et son enfant ?  

Le nettoyeur comprenait ce qu’il pouvait ressentir.  

Lui, si on lui enlevait Kaori, il ne pleurerait pas, non, tout se passerait à l’intérieur, mais il ne s’en sentirait pas moins démuni et à fleur de peau.  

Il serait sans pitié et remuerait ciel et terre pour la retrouver.  

Alors, il aiderait cet homme, qui remuait ciel et terre avec ses moyens pour retrouver sa femme et son enfant.  

 

Il fit quelques pas dans sa direction et posa une main rassurante sur son épaule.  

Kaneo leva les yeux vers lui et vit que Ryô lui souriait.  

 

« Ne vous inquiétez pas, je me charge de retrouver votre famille… Mais je vais vous demander de loger chez moi ou chez mon associé jusqu’au jour du rendez-vous… Simplement par précaution…  

_ Merci… Merci beaucoup… »  

 

Hideyuki demanda à leur client de les attendre et s’éloigna avec Ryô.  

 

« Dis, c’est quoi ton plan ? Pourquoi tu veux qu’il reste sous protection ?  

_ Juste par simple précaution… Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose de fâcheux… Il faut surveiller le patron de Kaneo et aussi le clan Fujita.  

_ Ok. Tu crois que le clan est impliqué là-dedans ?  

_ Il y a de grandes chances, oui… Ce qui me tracasse, c’est pourquoi avoir donné un rendez-vous dans trois jours seulement ?  

_ C’est vrai que ça ne tient pas debout… Qu’est-ce qui peut être si important pour attendre de récupérer des preuves aussi compromettantes ?  

_ A mon avis, il se trame quelque chose et Sasaki ne peut pas se permettre d’être absent.  

_ Je suis d’accord… Il faut trouver ce que c’est et on a moins de trois jours pour retrouver la femme et le fils de Kaneo. Au fait, il reste avec toi ou avec moi Kaneo ? »  

 

Ryô leva les yeux au ciel et mit son index sur son menton, faisant semblant de réfléchir.  

 

« Je me disais qu’il serait bien chez toi, non ?  

_ Ah oui ? Et pourquoi ne viendrait-il pas chez toi ?  

_ Je te rappelle que j’ai déjà une invitée chez moi…  

_ Oui, justement…  

_ Quoi ?  

_ En fait, si tu ne veux pas que Kaneo reste chez toi… »  

Hideyuki pointa son index vers le nettoyeur :  

« … c’est parce que tu veux faire des trucs cochons avec ma sœur ! »  

VLAN.  

Ryô était tombé à terre.  

« Non, mais t’es pas bien toi ! T’en as de ces idées, Maki !  

_ Ben quoi, ne me dis pas que tu n’y as pas pensé ? » fit-il en croisant les bras.  

« C’est même logique comme réflexion… Vous n’allez pas continuer longtemps à vous regarder dans le blanc des yeux, non ?  

_ Ah là là, Makimura ! Arrête un peu ! Cela ne te regarde pas ce que je vais faire ou pas avec ta sœur ! Je… Je … Allez, on rejoint Kaneo et tu l’emmènes chez toi… Tu surveilles son patron et moi, je m’occupe des Yakuza.  

_ C’est bon, t’as gagné… Mais n’en profite pas pour faire Mokkori avec Kaori ! »  

 

Ryô tomba de nouveau à la renverse.  

« Maki ! »  

Hideyuki souriait car il avait réussi à mettre son partenaire mal-à-l’aise, vu que ce dernier rougissait légèrement, suite à sa remarque.  

 

Ils rejoignirent leur client et se dirigèrent vers la Mini.  

Puis, ils se rendirent chez Kaneo, récupérèrent les preuves et en firent plusieurs copies que les deux membres de « City Hunter » gardèrent avec eux.  

Ryô déposa Hideyuki chez lui ainsi que Kaneo et récupéra par la même occasion Kaori, qui souhaitait rentrer avec lui.  

 

« Alors tu as passé un bon après-midi mon ange ?  

_ Oui ! On a beaucoup discuté avec Saeko, et elle trouve que c’est une bonne idée que l’on vive ensemble.  

_ Ah oui ?  

_ Oui, je t’assure. Et j’ai pensé à un truc du coup…  

_ Je t’écoute…  

_ Je pense que je vais bosser avec toi et Hide… »  

 

Le nettoyeur fut surpris et pila net au beau milieu de la route.  

Heureusement qu’il n’y avait personne derrière eux.  

 

« Quoi ?  

_ Je veux travailler avec toi et Hide. On sera trois et ce sera un plus je pense…  

_ Il n’en est pas question Kaori !  

_ Quoi ? Tu ne t’imaginais pas que j’allais me tourner les pouces à la maison, pendant que toi tu irais bosser avec mon frère ? On n’est plus aux temps anciens, Ryô ! Je ne veux pas être reléguée à la cuisine et au ménage pendant que toi, tu sortiras et tout ! »  

 

Ryô observait sa compagne et s’amusait de la voir s’énerver et d’évoquer l’émancipation des femmes. C’était bien elle ça !  

C’était une femme de caractère et il aimait ça !  

Il se doutait bien qu’elle allait lui proposer de se joindre à eux.  

Il avait voulu la faire marcher et elle courrait !  

 

« C’est d’accord. »  

 

Kaori le regarda, étonnée.  

 

« Qu’est-ce que tu as dit ?  

_ J’ai dit que j’étais d’accord. Mais à une seule condition…  

_ Laquelle ?  

_ Si je trouve que, lors d’une affaire, c’est trop risqué, tu feras ce que je te dis, même si cela te déplaît… Ok ?  

_ Oui…  

_ Bien… On en parlera à ton frère le moment venu.  

_ Mais je pense à un truc là… Vous avez un nouveau client…  

_ C’est exact… Nous devons retrouver sa femme et son fils, que son patron a fait enlever, afin de récupérer des preuves que Kaneo a trouvé contre lui. Mais il est de mèche avec un clan yakuza et on doit surveiller le patron et le clan pour pouvoir retrouver sa famille et savoir ce qui se trame…  

_ Ce qui se trame ?  

_ Oui, Kaneo doit retrouver son patron dans trois jours, et on trouve que ça fait un peu long pour récupérer des preuves qui lui tiennent à cœur…  

_ Il a peut-être une affaire en cours ?  

_ Oui, c’est ce qu’on pense et on voudrait faire d’une pierre, deux coups…  

_ Et je ne peux rien faire pour vous aider ?  

_ Non, pour le moment, tu ne peux rien faire, mais si jamais j’ai un travail pour toi, je te ferai signe… Ok ? »  

 

Ryô déposa Kaori à l’appartement et sortit en ville faire le tour de ses indics.  

Un seul lui indiqua qu’un gros chargement devait être livré à Mr Sasaki.  

De plus, cet homme avait un petit chalet dans les bois, à une soixantaine de kilomètres de Tôkyô.  

Cet endroit était une bonne planque pour des otages.  

Par contre, le lieu et le contenu de la livraison étaient inconnus pour le moment.  

 

Le nettoyeur fila ensuite le bras droit du clan Fujita : l’homme se rendit dans plusieurs casinos et récupéra les recettes de la journée.  

Puis il se rendit au port et bavarda avec l’un des dockers.  

Il repartit, visiblement très satisfait du renseignement obtenu.  

Ryô décida d’aller discuter à son tour avec cette même personne.  

En échange d’un billet, il obtint les mêmes informations : l’arrivée d’un cargo de marchandises était prévue pour le lendemain minuit.  

 

Ryô retourna chez lui : il se rafraîchit puis décida de repartir voir le chalet et ses alentours.  

Kaori insista pour l’accompagner mais il refusa :  

 

« Je n’en ai pas pour longtemps. Peut-être 2 ou 3 heures…  

_ Mais je fais quoi en attendant ?  

_ Tu te fais belle… »  

 

La jeune femme le regarda de façon énigmatique.  

 

« … car je t’emmène dîner ce soir. Sois prête pour 19h30-20h. »  

Ryô déposa un baiser sur son front et sortit.  

 

***  

 

Dans une pièce sombre, à peine éclairée par la lumière du jour, une jeune femme berçait le petit garçon qui se trouvait sur ses genoux.  

Pourquoi avaient-ils été enlevés ?  

Quand allait-on les libérer ?  

Le petit garçon se mit à pleurer :  

 

« Ne pleure pas Takeshi… Tout va bien…  

_ Je veux rentrer maman… Je veux voir papa…  

_ Moi aussi je veux le voir… Mais pour le moment, c’est impossible.  

_ Il va venir nous chercher ?  

_ Oui, j’en suis sûre mon cœur… Il faut que tu sois sage et courageux… »  

 

Elle ne savait pas si elle lui disait la vérité ou des mensonges.  

Deux jours qu’on les avait emmenés ici.  

Deux jours sans nouvelles de son mari.  

Et s’il lui était arrivé quelque chose ?  

Qui viendrait les chercher dans un tel endroit ?  

Il fallait qu’elle soit forte, pour elle-même, mais surtout pour Takeshi.  

La porte s’ouvrit et un homme leur déposa un plateau de nourriture sur la table.  

 

« C’est votre repas… J’espère que ça vous plaira quand même madame. Il y a aussi de la compote pour le petit. »  

 

Il sortit sans ajouter le moindre mot.  

Cet homme était correct avec eux : elle semblait même déceler une pointe de gentillesse en lui.  

Natsuko se précipita vers la porte :  

 

« Monsieur, s’il vous plaît !  

_ Je n’ai pas le droit de vous parler…  

_ S’il vous plaît… Dites-moi si mon mari va bien… »  

 

Natsuko l’entendit soupirer. Il semblait hésiter.  

 

« Oui, il va bien…  

_ Pourquoi sommes-nous ici ? On ne veut rien nous dire…  

_ Je ne peux rien vous dire non plus, madame…  

_ Je vous en prie… Dites-le moi…  

_ Votre mari a en sa possession des informations que mon patron voudrait récupérer…  

_ … Je vois… Nous sommes vos otages… Le temps que mon mari vous rende ce que vous voulez…  

_ Je suis désolé… »  

 

L’homme s’éloigna, conscient d’avoir trop parlé.  

Il priait pour que personne ne l’ait entendu discuter avec la prisonnière, sinon, ça allait être sa fête.  

 

 


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