Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: phoenix2048

Beta-reader(s): Macema

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 22-06-10

Last update: 22-04-22

 

Comments: 63 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Fic alternative : Makimura est toujours en vie et bosse avec Ryô, qui ne connaît pas Kaori. Mais un jour...

 

Disclaimer: Les personnages de "Love at first sight and Consequences..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Love at first sight and Consequences...

 

Chapter 14 :: chapitre 14

Published: 31-10-10 - Last update: 31-10-10

Comments: Hello everybody! Désolée d'avoir mis un peu de temps pour majer mais je vais me rattraper. Merci pour vos reviews qui me font très très plaisir. A bientôt! Bisous!

 


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Chapitre 14  

 

Hide et Ryô virent un des hommes de main du clan Fujita entra à son tour dans la galerie.  

 

« T’as vu ce que j’ai vu ?  

_ Oui… Apparemment, on avait vu juste… Les Yakuza se servent de cet endroit pour couvrir leurs sales trafics… »  

 

Soudain, ils virent leur principal sujet de conversation sortir de la galerie et prendre la direction du parc. Elle les avait aperçus et leur fit un signe discret pour les inviter à la suivre.  

Lorsqu’ils arrivèrent enfin à destination, Kaori les attendait tranquillement sur un banc.  

 

« Alors, quoi de neuf vous deux ?  

_ Ça va…  

_ Oh que ce n’est pas beau de mentir Makimura ! Il y a deux secondes encore, tu t’inquiétais pour elle.  

_ Ryô ! Pourquoi tu lui as dit ?  

_ Eh oh vous deux, au lieu de vous disputer, vous ne voulez pas entendre ce que j’ai de beau à vous dire ?  

_ Si… Vas-y, Sugar... Nous sommes tout ouïe… » lui dit Ryô, en s’asseyant près d’elle, rapprochant son visage du sien.  

 

« La galerie appartient à Sasaki. Il l’a achetée pour diversifier ses sources de revenus, et la jeune femme ne fait que s’en occuper. C’est elle qui demande aux musées de prêter des toiles et autres œuvres, et elle sert aussi d’intermédiaire entre certains artistes qui souhaitent exposer dans la galerie. »  

 

La jeune femme sortit plusieurs feuilles de son sac à main et les tendit à son frère.  

 

« Tiens ! J’ai fouillé un peu dans le bureau pendant qu’Aya était occupée avec le gars.»  

 

Hideyuki observa les papiers avec attention : c’étaient les bordereaux d’envoi d’une des commandes faites par Sasaki.  

Sur la première feuille, on y voyait inscrit certaines pièces correspondant aux prêts des musées, tandis que sur l’autre feuille, d’autres pièces avaient été ajoutées au feutre rouge.  

Maki tendit les papiers à son partenaire qui les examina à son tour.  

 

« Qu’en penses-tu Ryô ?  

_ La même chose que toi… Certaines pièces sont légales et d’autres sont sans aucun doute des faux.  

_ Oui… Alors non seulement Sasaki s’adonne à du trafic d’œuvres d’art, mais en plus, il ferait aussi dans la contrefaçon !  

_ A mon avis, les Yakuza profitent de ses échanges pour transporter de la drogue…  

_ Bien sûr, c’est logique… Il n’y a rien de plus pratique pour transporter la poudre… Ils réceptionnent la drogue en même temps que les objets d’art, et Sasaki doit faire fifty-fifty avec eux… Les Yakuza revendent la drogue, et Sasaki revend certains objets, même des faux, pour son propre compte.  

_ Mais qu’est venu faire l’homme qui est entré dans la galerie tout à l’heure ?  

_ Il est sûrement venu avertir Aya de l’arrivée prochaine de nouvelles pièces qu’il fallait impérativement mettre en vente le plus tôt possible… Je l’ai entendu insister sur ce fait quand je revenais discrètement vers eux… En tout cas, ce Sasaki, c’est une belle ordure !  

_ Kaori, ne t’énerve pas !  

_ Ben quoi ? Il fait enlever la famille de Kaneo, et remet leur entrevue à plus tard, pour une histoire de fric, alors que le pauvre homme ne cherche qu’à la sauver le plus rapidement possible !  

_ En tout cas, je te félicite Kaori ! C’est du bon boulot ! Et ton idée de te faire passer pour une étudiante aux beaux-arts, c’était bien joué !  

_ Merci Ryô…  

_ Tu fais rougir ma sœur avec tous tes compliments…  

_ Tu ne trouves pas qu’elle les mérite ?  

_ Je dois bien avouer que si…  

_ Bon, ce n’est pas tout, mais c’est quoi votre plan d’attaque pour ce soir ?  

_ On en reparlera plus tard, il faut aller chercher Kaneo…  

_ Non, on ira après… Si on le met au courant, il va s’inquiéter pour rien, et je crois qu’il s’en fait déjà suffisamment pour sa famille…  

_ Ryô a raison Hide… Pourquoi ne rentrerions nous pas à l’appart pour discuter de tout ça avant ?  

_ Ok, on y va… »  

 

Makimura était un peu réticent : il trouvait soudain que sa sœur prenait un peu trop part à leur affaire.  

 

***  

 

Ils prirent donc la direction de l’appartement, et une fois arrivés, Kaori se proposa de faire du café.  

Ils s’installèrent dans le salon et se mirent à échafauder le fameux plan de sauvetage de la famille Shibachi.  

Kaori ne disait rien et écoutait attentivement.  

Etant donné que le rendez-vous au port était fixé à minuit, il fallait libérer la femme et l’enfant de Kaneo un peu avant si possible.  

Pendant que l’un s’occuperait du sauvetage, l’autre, au même instant irait récupérer la cargaison et mettre la pagaille dans les affaires de Mr Sasaki.  

Ryô et Makimura étaient parfaitement d’accord.  

Maki s’occuperait de libérer les otages, tandis que le nettoyeur se chargerait de bousiller le rendez-vous au port.  

Kaori, qui s’attendait à se voir confier un rôle, exprima son mécontentement :  

 

« Vous oubliez un truc là…  

_ Et quoi donc sœurette ?  

_ Je viens aussi !  

_ Il n’en est pas question ! Tu te mettrais en danger et aucun de nous ne pourrait venir te sauver si tu te retrouvais en mauvaise posture…  

_ Cela m’est égal… Je ne veux pas faire le pied de grue ici, et me ronger les sangs, en tournant en rond. Je suis une femme d’action !  

_ Femme d’action ou pas, tu ne bougeras pas d’ici ! Sinon, je te mets en nourrice chez Falcon aussi, avec Kaneo !  

_ Hideyuki Makimura ! Comment oses-tu me parler ainsi ?  

_ Je suis ton frère, et c’est moi l’aîné, alors tu fais ce que je te dis !  

_ Alors là, tu te fous le doigt dans l’œil ! Si tu crois que je vais t’écouter ! »  

 

La conversation entre le frère et la sœur continuait à dégénérer, alors que Ryô écoutait avec amusement les vannes qu’ils s’envoyaient tous les deux à la figure.  

Après plusieurs minutes, il décida de mettre fin à cette discussion stérile.  

 

« Hep ! Temps mort ! » dit-il, en joignant le geste à la parole.  

« On va se calmer, et discuter comme des gens civilisés… »  

 

Les deux énervés s’assirent en silence, en se foudroyant du regard, puis détournèrent la tête en même temps, en croisant les bras.  

 

« Kaori, je regrette mais je suis d’accord avec Makimura…  

_ Mais Ryô…  

_ C’est dangereux, et tu pourrais te faire blesser… »  

 

La jeune femme était déçue mais ne broncha pas, ce qui surprit son frère, puisque ça ne lui ressemblait pas.  

Le nettoyeur, cependant, avait remarqué la profonde déception de son ange.  

Il voulut quand-même lui donner une autre chance et essaya d’amener son frère à la laisser bosser avec eux.  

 

« Mais je vous propose ceci : Maki, tu iras libérer les otages… Et toi Kaori, tu pourras venir avec moi…A condition de faire ce que je te dis… Rien de plus, rien de moins… Pendant que je leur réglerai leur compte, tu prendras des photos compromettantes de Sasaki en compagnie des Yakuza. Comme ça, on pourra faire arrêter Sasaki, avec la complicité de Saeko. Cela vous convient-il ? »  

 

Chacun regarda Ryô.  

 

« Oui, ça me convient très bien mon chéri… » fit-elle, regardant son frère du coin de l’œil.  

« Grr… Moi aussi… » répondit Maki, quelque peu agacé par le comportement de sa sœur.  

 

Le nettoyeur, plutôt satisfait de leur réponse, se leva en joignant ses mains.  

 

« Parfait ! Voilà qui est réglé ! »  

 

Maki enrageait : Kaori n’écoutait que Ryô maintenant.  

Il l’avait remplacé, car il pouvait lui faire entendre raison, alors que lui, il ne pouvait plus rien lui dire sans qu’elle se fâche…  

 

***  

 

Makimura décida qu’il était grand-temps pour lui de rentrer avec Kaneo : il le reconduirait chez Falcon le soir même, avec son baluchon, en début de soirée.  

Il quitta ses deux associés d’un soir et partit chercher leur client.  

 

Kaori débarrassa la table de ses tasses.  

Elle se trouvait dans la cuisine en train de les laver, lorsqu’elle fut tirée en arrière et plaquée contre le torse de son compagnon, par deux bras puissants qui entouraient ses épaules ; Ryô enfouit sa tête au creux de son cou.  

Ils restèrent ainsi un bon moment.  

Sans bouger, le nettoyeur lui demanda :  

 

« Il est à quelle heure ton avion demain ?  

_ 14h… Pourquoi ?  

_ Pour voir si tu auras le temps de te reposer avant ton départ. Tu ne vas pas beaucoup dormir cette nuit avec le boulot…  

_ Ne t’inquiète pas, je pourrai dormir dans l’avion si je suis fatiguée… Tu as faim ? Tu veux que je prépare quelque chose ?  

_ Oui… Je veux bien… C’est vrai qu’avec tout ça, on n’a pas encore déjeuné… »  

 

Il se sépara à regrets de son ange et l’aida à préparer le repas.  

 

« Tu crois que Sasaki sera là ?  

_ Oh il y a de grandes chances que oui… Il voudra certainement vérifier par lui-même si tout se passe bien…  

_ Mais si jamais il n’est pas là, comment va-t-on faire pour le faire arrêter ? Je ne pourrai pas le prendre en photo…  

_ On a d’autres moyens de le coincer… »  

 

Ryô lui parla des copies, montrant son implication dans le blanchiment d’argent de la mafia.  

Ils se mirent ensuite à table.  

 

Après le repas, Ryô mit au point quelques détails avec Kaori : elle resterait bien en retrait et se contenterait de prendre des photos, rien de plus.  

Lui se chargerait de mettre hors d’état de nuire les hommes et volerait si possible le camion contenant la marchandise.  

Il apprit ensuite à la jeune femme quelques astuces utiles au cas où elle serait en fâcheuse posture.  

 

« Si jamais on braque une arme sur toi, souviens-toi que si tu tiens l’arme au niveau du barillet, ton agresseur ne pourra pas tirer. Toutefois, cela ne fonctionnera que si le chien de l’arme n’est pas enclenché. Ok ?  

_ Oui…  

_ Et surtout ne panique pas, quoi qu’il arrive… Tu sais te défendre, ne l’oublie pas !  

_ J’essaierai de m’en souvenir… »  

 

Le nettoyeur put ressentir de la peur dans sa voix.  

Pour passer le temps, Ryô partit s’entraîner au sous-sol.  

Kaori, elle, préféra se détendre avec un bon bain.  

 

***  

 

Chez Makimura, Kaneo commençait à tourner en rond, ce qui agaçait son hôte.  

 

« Voulez-vous bien vous asseoir ? Vous me donnez le tournis…  

_ Pardon, mais c’est plus fort que moi… Vous êtes sûr que tout se passera bien ?  

_ Oui, ne vous inquiétez pas… Dès que j’aurai libéré votre famille, nous vous rejoindrons et nous nous chargerons de faire tomber Sasaki…  

_ Vous feriez ça pour nous ?  

_ Vous avez de la chance… Vous vous êtes adressé au seul nettoyeur qui assure un service après-vente… »  

 

Kaneo sourit à sa remarque.  

Ainsi, ce qu’il avait entendu dire de Saeba était vrai : il ne se contentait pas de régler l’affaire de ses clients.  

Il s’assurait aussi qu’ils soient bien en sécurité avant de les quitter.  

 

Il était 22 heures passées lorsque Maki redéposa Kaneo au Cat’s Eye.  

Il appela son partenaire pour l’informer de son départ imminent pour le chalet et lui dit qu’il le contacterait une fois l’opération terminée.  

Arrivé à destination, Hideyuki observa les troupes adverses et élabora une tactique pour agir au plus vite.  

 

Pendant ce temps, l’autre équipe City Hunter se rendait au port et observait elle aussi les allées et venues de leurs ennemis.  

 

Ryô avait garé la voiture à une centaine de mètres des docks et Kaori était à couvert pour pouvoir les photographier à l’aide d’un téléobjectif à infrarouges.  

Le comité d’accueil s’élevait à une vingtaine d’hommes, et cerise sur le gâteau, Sasaki, Tanaka et l’Oyabun du clan Fujita se trouvaient là pour diriger le bon déroulement des opérations.  

Kaori commença à les photographier, tandis que Ryô se rapprochait de sa cible, tel un fantôme.  

Il regarda l’heure sur son portable, qui indiquait 23h45 précises : Makimura allait passer à l’action d’un moment à l’autre.  

Lui, par contre, devait attendre l’arrivée du cargo.  

 

Du côté du chalet, Maki avait commencé son attaque : il se faufila tel une ombre et se débarrassa discrètement des gardes en les endormant à l’aide de techniques ninja.  

Il lui suffisait de presser certains points d’acupuncture au niveau du cou, et les gars tombaient comme de mouches.  

Ils resteraient inconscients un bon moment, du moins suffisamment pour lui laisser le temps de s’enfuir.  

Il arriva sans trop de problèmes à entrer dans le chalet, sauf que le plus dur était maintenant de trouver les otages sans se faire voir des quelques hommes qui rôdaient à l’intérieur.  

 

Il en compta cinq dans la cuisine, et il devait y en avoir certainement à l’étage, mais combien ?  

Le mieux était de créer une diversion afin de les rassembler à un seul endroit.  

Mais comment ?  

Il se souvint d’avoir vu des voitures garées à proximité du chalet.  

 

Il se faufila parmi les buissons et se mit à couvert : il prit dans son sac à dos deux grenades qu’il dégoupilla en un éclair et qu’il lança sur les voitures.  

La réaction des gangsters ne se fit pas attendre : au son des explosions, les hommes qui se trouvaient à l’intérieur se précipitèrent dehors :  

 

« C’est quoi ce bordel ? On nous attaque ! Dépêchez-vous d’éteindre ce foutu feu avant qu’il n’atteigne la baraque ! »  

 

Plusieurs hommes allèrent chercher de l’eau dans la cuve se trouvant derrière le chalet, et firent une chaîne pour tenter de stopper l’incendie.  

Makimura en profita pour entrer à l’intérieur et chercher les otages.  

Il assomma encore deux ou trois gardes, puis arriva dans un couloir où un dernier homme montait la garde devant une porte.  

L’ex-flic eut juste de temps de se cacher contre le mur qui faisait l’angle.  

 

« Ouf, j’ai eu chaud… »  

 

Il jeta un coup d’œil à sa montre : minuit…  

Ses co-équipiers allaient passer à l’attaque…  

 

 


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