Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 17 :: Chapitre 41

Published: 04-05-22 - Last update: 04-05-22

Comments: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Il s'agit de l'épisode où Ryô s'est trouvé une coiffeuse toute mignonne qui a deux petits frères qui trouvent un sac de billets et se retrouvent poursuivis par les bandits. Pour cacher ses visites récurrentes à la coiffeuse, il prétend aller à la bibliothèque alors... Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 41 : Episode 44 : Ryô, le héros des enfants.  

 

- Regarde-le celui-là… Il vient au moins une fois par semaine depuis plus d’un mois et il va au rayon philosophie. Il m’a déjà sorti du Kant, Descartes…, commence la bibliothécaire.  

- Ben, il est où le problème ? Il est fan de philosophie et alors ? Il faut bien des fous dans ce monde…, lance sa collègue, haussant les épaules.  

- Des fous… Celui-là, c’est juste un obsédé. Je l’ai déjà vu faire dans la rue. Il soulève les jupes des filles et leur pique leurs sous-vêtements., répond la première.  

- Il t’a piqué…, s’étonne la deuxième.  

- Nooon !, s’exclame-t-elle.  

 

Elle lance d’ailleurs un regard noir au nettoyeur qui farfouille dans les rayons, ignorant apparemment son mécontentement.  

 

- Ca t’embête qu’il ne t’ait pas piqué tes vêtements ?, lui retourne sa collègue.  

- Non ! Pourquoi ça me dérangerait ?, bougonne la première.  

- Peut-être que tu aimerais qu’il t’ait volé tes sous-vêtements… Tu es peut-être jalouse., se moque sa voisine.  

- Pfff… Arrête de dire des bêtises., maugrée-t-elle.  

- Regarde-le.  

- Il est bel homme. Ca ne me dérangerait pas d’être draguée par lui., glousse sa collègue.  

- Prépare-toi… il arrive mais ne te fais pas d’illusion., rouspète la première.  

- Mesdames… Mademoiselle, pardon., s’excuse Ryô, lançant un regard de braise à la plus jeune qui esquisse un sourire nerveux.  

 

N’entendant pas sa collègue soupirer, elle perd tous ses moyens et se met à bégayer et ranger tous ses stylos pour se donner contenance.  

 

- Donnez-moi ça, Monsieur., fait la première, secouant la tête.  

- Nietzsche, Par delà le bien et le mal… Intéressant. Vous préparez une thèse ?, lui demande-t-elle, prenant le livre qu’il lui tend.  

- Une thèse ? Pas vraiment… Mon intérêt est… pratique., répond le nettoyeur.  

- La prochaine fois, vous devriez essayer Freud., lui conseille-t-elle.  

- Freud ? Que dit-il d’intéressant ?, s’enquiert Ryô.  

- Il parle des rêves et de sexe…, lui apprend-elle, allumant une petite flamme dans le regard sombre.  

- Je peux emprunter un deuxième livre ?, l’interroge-t-il.  

- Faites., lui offre-t-elle.  

 

Les deux femmes le regardent partir.  

 

- Gros pervers…, maugrée la première.  

- Arrête, Fuyumi. Il est quand même drôlement beau., soupire la deuxième.  

- Tu t’es complètement laissée berner, ma pauvre… Cet homme-là n’a de respect pour aucune femme…, s’exaspère Fuyumi.  

- Toi, tu parles de lui mais moi, j’ai aussi vu un cas., lui annonce sa collègue.  

- Vraiment ? De quoi tu parles, Chie ?, l’interroge Fuyumi.  

- Il y a une fille… bon, j’ai d’abord cru que c’était un mec…, commence Chie, sur le ton de la conspiration.  

- A ce point-là ?, s’étonne sa collègue.  

- Je te jure…, lui assure la plus jeune.  

 

Elles sont interrompues par un usager venu emprunter des livres. Elles s’en occupent et, dès que l’homme s’en va, elles se tournent l’une vers l’autre.  

 

- Tu crois que c’est un travesti ?, chuchote Fuyumi.  

- Je ne sais pas trop dire. Tout ce que je sais c’est qu’elle se fâche quand on lui laisse penser qu’on la prend pour un homme., lui explique Chie.  

- Vraiment ?, s’exclame la première.  

- Je te jure. Et bien, elle, elle prend que des livres sordides du genre l’utilisation des poisons, les plantes naturelles tueuses. Tiens, elle est passée un peu plus tôt ce matin. Tu n’imagineras pas ce qu’elle a pris., lui apprend sa collègue.  

- Allez, dis ! Ne me fais pas languir !, insiste l’autre, se prenant au jeu.  

 

Chie regarde des deux côtés pour voir si personne ne les surveille. Elle s’est déjà fait taper sur les doigts pour avoir propagé des ragots et elle n’a pas envie que ça recommence.  

 

- Les méthodes de torture du Moyen-Âge., lui souffle-t-elle.  

- Voilà, Mesdames. Merci pour le conseil, ça a l’air effectivement très intéressant., fait Ryô, ayant entendu une partie de la conversation.  

- Vous avez déjà testé ce livre ?, s’enquiert-il auprès de Chie.  

- Nous devrions peut-être le lire ensemble…, suggère-t-il.  

- Vous devriez peut-être le lire avec votre femme…, réplique Fuyumi sèchement.  

- Ma… femme ?, s’exclame Ryô, les yeux lui sortant de la tête.  

- Oui, votre femme. Elle est passée ici plusieurs fois à votre recherche., lui affirme la jeune femme.  

 

Ryô peste intérieurement contre sa partenaire, certain que c’est elle qui le piste depuis qu’il lui a dit qu’il allait à la bibliothèque pour couvrir ses sorties chez la jolie Natacha, cette coiffeuse de toute beauté. Depuis, il a rencontré Sara, la sublime manucure aux formes encore plus généreuses et surtout fille unique, ce qui lui épargne les mauvais coups des petits frères comme ceux de Natacha.  

 

- Je ne suis pas marié…, scande-t-il de manière assurée.  

- A ce train-là, vous ne le serez plus dans peu de temps…, ironise Fuyumi.  

- Je vous dis que je ne suis pas marié ! Je suis même célibataire, libre comme le vent, seul, sans attache !, assure-t-il.  

- Quelle honte ! Vous avez une femme qui vous aime et tient à vous et vous, vous jouez les jolis cœurs auprès des autres dans la rue et partout où vous allez…, se fâche la bibliothécaire.  

- Mais je vous dis que je n’ai personne dans ma vie ! Me marier ? Quelle idée ? Pourquoi s’attacher à une seule femme lorsqu’on peut toutes les avoir !, se défend-il avant de voir les sourcils froncés des deux femmes.  

- Ah ah… Non… Enfin… Je veux dire…, bafouille-t-il maladroitement.  

- Bon, j’emprunte ces deux livres., conclut-il, préférant s’en aller que de rester là où il n’a plus aucune chance.  

 

Rapidement, Fuyumi bipe les deux livres et les lui rend avant de regarder Ryô s’en aller.  

 

- Il est vraiment marié ?, l’interroge Chie avec un petit regard de regrets vers l’homme.  

- En tous cas, il y a vraiment une femme qui s’inquiète de ses déplacements et, vu comme elle semble fâchée parfois en arrivant, ça ne peut qu’être sa femme… ou peut-être sa fiancée., lui répond Fuyumi.  

- Elle a de la chance…, soupire sa collègue.  

- Tu trouves ? Avec un type comme ça qui drague tout ce qui bouge ?, répliqua son amie, un sourcil levé.  

- Euh… Tu n’as pas tort., acquiesce son interlocutrice.  

 

Les deux femmes retombent dans le silence un instant mais Chie n’arrive pas à s’ôter un certain homme de la tête.  

 

- Dis… Elle ressemble à quoi sa femme ?, finit-elle par interroger sa collègue.  

- C’est une rouquine. Elle paraît douce mais elle peut sortir les griffes en ce qui le concerne. Que te dire d’autre ? Elle fait un peu garçon manqué mais elle a du charme…, répond Fuyumi, réfléchissant.  

- Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ?, fait-elle face au regard surpris de sa collègue.  

- Des yeux marrons et grande ?, ajoute Chie.  

- Oui., acquiesce la bibliothécaire.  

 

Sa collègue se met soudain à rire de manière tonitruante et peine à se calmer même face au regard sévère de son superviseur.  

 

- Tu as raison : il vaut mieux que j’oublie ce mec., finit-elle par dire, reprenant difficilement son souffle.  

- Vraiment ? Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?, l’interroge Fuyumi.  

- Sa femme… C’est celle dont je t’ai parlée avant, tu sais, celle qui prend tous ces livres bizarres., répond Chie.  

- Tu m’étonnes qu’elle ait des envies de meurtre… J’en aurais certainement aussi avec un mec pareil., gronde la bibliothécaire.  

- Les méthodes de torture du Moyen-âge ? Je pensais que tu étais rentrée dans le vingtième siècle…, pipe Ryô, prenant le livre en main.  

- Avec un homme de Cro-magnon à la maison ?, réplique Kaori.  

- Peut-être que ton livre te permettra de supporter le mal que tu t’infliges., ajoute-t-elle.  

 

Il lui reprend ses livres des mains et les observe un instant, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres.  

 

- Le mal physique que tu m’infliges. Quant à mes rêves, ils sont un mal que je suis encore prêt à supporter tant leur objet est des plus agréables., fait-il, lui adressant un long regard énigmatique.  

- Pourquoi tu me regardes ainsi ?, l’interroge-t-elle, un peu mal à l’aise.  

- J’imagine, Kaori… J’imagine., fait-il, ses rêves se superposant à l’image réelle, lui offrant l’image et la présence… et c’est très agréable. 

 


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