Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 3 :: Le bon moment?

Published: 27-05-19 - Last update: 27-05-19

Comments: Bonjour, une nouvel épisode de la vie de Monsieur et Madame Saeba. Avertissement: il n'y a pas d'ordre chronologique entre les chapitres. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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3. Le bon moment ?  

 

Elle le regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes, lui la regardait le plus sérieusement du monde.  

 

Assis l’un à côté de l’autre derrière un muret dans une nuit noire, Ryo mirait sa belle avec une douce lueur dans les yeux.  

 

- T’es pas sérieux ?, lui demanda-t-elle.  

 

Elle jeta un œil à sa montre. Ca allait bientôt se terminer.  

 

- Allez, c’est bon. Ca fait trois minutes en continu que t’es sérieux, tu peux te relâcher. Lance-moi ta vanne, fous-toi de moi, fais quelque chose, dis quelque chose., continua-t-elle, sidérée.  

 

Il tomba à la renverse. Ce n’était pas vraiment la réponse qu’il attendait. Puis il se releva, frottant son jean. Kaori n’en revenait pas. Rien à faire, il la regardait en souriant, indulgent. Visiblement, il attendait sa réponse et rien d’autre.  

 

- Ryo, tu me fais encore une fois ce coup-là !  

- Quel coup ?  

- Il faut qu’on soit en situation périlleuse pour que tu me fasses une déclaration d’importance., répondit-elle, énervée.  

- Vraiment ? Je fais ça moi ?, répondit-il, légèrement gêné.  

- Oui, vraiment. Tu es même un spécialiste.  

 

Ils se levèrent ensemble, se retournèrent et tirèrent en réponse à leurs opposants.  

 

- Vas-y, donne des exemples. Je ne vois pas de quoi tu parles.  

- Tu m’as donné mon premier baiser lorsque j’ai failli faire exploser Tokyo. Il ne restait que quelques minutes avant l’explosion.  

- Ah oui, c’est vrai. T’étais drôlement mignonne en blonde d’ailleurs. Tu ne voudrais pas remettre la perruque quand on rentrera ce soir., suggéra-t-il avec un clin d’oeil qui la fit rougir.  

- Pervers !, lui dit-elle en lui donnant un coup de mini-massue.  

- C’est pas juste. Avec tout ce que je t’ai dit ce jour-là, tu pourrais te montrer plus gentille…, laissa-t-il échapper, s’en voulant immédiatement de ce lapsus.  

 

Elle se tourna vers lui, le regard réduit à deux fentes. Il déglutit : entre les hommes qui leur tiraient dessus et une Kaori en colère, il préférait la première option.  

 

- Et que m’as-tu dit ce jour-là ? Je me souviens du baiser et c’est tout.  

- Ben juste que t’étais la femme de ma vie et que je savais que je te faisais du mal., avoua-t-il penaud.  

- Tu veux dire qu’on aurait pu gagner au moins deux ans dans notre relation, que tu t’es rétracté une fois de plus !, hurla-t-elle.  

- City Hunter, rends-toi ! Tu es cerné ! Tu ne t’échapperas pas !  

- La ferme ! On a une scène de ménage !, s’écria Kaori, remontée.  

 

L’ensemble de leurs adversaires tomba à la renverse dans une envolée lyrique de corbeaux et autres libellules. Ryo sourit à l’impétuosité de sa compagne.  

 

- Réponds, Saeba !, lui enjoignit-elle, sèchement.  

- On peut dire que oui… Bon tu me réponds ?, fit-il pour couper court.  

- Je ne voudrais pas te brusquer mais ils ne vont pas attendre toute la nuit.  

- J’ai bien attendu six ans !  

 

Une grenade explosa près d’eux. Il l’attrapa et la plaqua contre lui, la protégeant des débris avec son corps. Il dégagea son visage des mèches qui s’y étaient rabattues.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il d’une voix douce.  

- Oui, merci., murmura-t-elle.  

- Si on s’occupait un peu d’eux ? On dirait que la cavalerie se fait désirer.  

- C’est toi qui a branché le sujet. Mais d’accord.  

- Tu nous les allumes à ta manière ?, lui proposa-t-il, en souriant.  

 

Elle réajusta son haut qui la gênait, dévoilant son décolleté…  

 

- C’est eux que tu dois allumer, pas moi, mon ange., la taquina-t-il.  

 

Elle lui lança un regard noir en réponse et ramassa son bazooka qu’elle arma. Ryo la couvrant, elle pointa en direction des tirs nourris qu’ils essuyaient et tira. Un nuage de fumée et des cris attestèrent de la réussite de son tir.  

 

- Bien joué, partenaire.  

- Tu sais que tu peux compter sur moi., lui dit-elle en souriant.  

- Tout comme toi.  

- Ca aussi, je l’ai su dans le feu de l’action., lui fit-elle remarquer.  

- Mince, moi qui pensais le sujet clos., dit-il en s’ébouriffant les cheveux.  

- Oh que non, mon coco. T’en connais beaucoup qui font une déclaration d’amour en plein enlèvement par un groupe armé dirigé par un général complètement timbré ?  

- Je suis connu pour être l’Etalon de Shinjuku, pas le Roméo de Shinjuku., se défendit-il.  

- Ose me dire que tu n’as pas été touchée par ma déclaration. Tu t’es quand même jetée dans mes bras., la défia-t-il.  

- Jetée est un bien grand mot et oui j’ai été touchée. Mais quand même…, grommela-t-elle.  

 

Les coups de feu pleuvaient autour d’eux et, à trente contre deux, la chance n’était pas vraiment de leur côté mais ils n’en avaient cure. A deux, ils étaient plus forts que n’importe qui.  

 

- Tu sais que t’es diablement sexy quand tu es en colère ? J’ai bien envie de te sauter dessus, Sugar., lui lança-t-il d’une voix hyper sensuelle.  

 

Elle ressentit des frissons dans tout le corps et une chaleur envahir son bas-ventre.  

 

- Attends qu’on soit à la maison, je te jure que tu vas en voir de toutes les couleurs., répondit-elle d’une voix suggestive.  

- Je ferai n’importe quoi pour toi, mon amour., ajouta-t-elle avec une lueur taquine dans les yeux.  

 

Ni une ni deux, le plus fidèle ami de son compagnon se mit au garde-à-vous manifestant son envie de jouer. Ryo partit en mode pervers et commença à la tripoter.  

 

- Tu veux jouer au docteur ? Commence par nous débarrasser de la vermine., lui dit-elle.  

 

Il prit son regard sérieux et tira dans la meute désarmant bon nombre d’hommes.  

 

- Satisfaite ? Je prends un acompte.  

 

Elle n’eut pas le temps de réagir qu’il fondait sur sa bouche sauvagement, la menant au bord de l’asphyxie. Il la lâcha, haletant, les yeux assombris par le désir.  

 

- Ryo… Tu vas nous tuer.  

- En t’emmenant au septième ciel ? Ce serait une belle mort., rétorqua-t-il.  

- Mais avant je voudrais ma réponse., insista-t-il, le regard sérieux.  

 

Soudain les nuages se dégagèrent laissant la lune éclairer les lieux.  

 

- Tu voulais du romantisme ? Une déclaration au clair de lune sous une pluie de balles. C’est le romantisme de notre milieu…, dit-il, un léger sourire aux lèvres.  

 

Elle lui sourit en retour. C’était l’homme qu’elle aimait : il ne lui ferait pas de déclaration d’amour entouré de roses rouges, dans un restaurant de luxe, mais dans les endroits où il se sentait à l’aise donc plus vraisemblablement sur un champ de bataille, sous un feu nourri… Ils furent interrompus par l’arrivée de Mick.  

 

- Il était temps !, s’exclama Ryo.  

- Vous avez failli louper la fête.  

- Umi est juste derrière. Alors quoi de neuf ?  

- Ryo m’a demandé en mariage il y a un quart d’heure., lui apprit Kaori, émue malgré tout.  

- Quoi ? t’es pas sérieux ? Tu crois vraiment que c’est le bon moment ?, se fâcha Mick en jetant un regard noir à son ami.  

- Oui, pour moi, c’était le bon moment., s’énerva Ryo.  

 

Un tir de bazooka les ramena à la réalité du terrain. Umi arrosa les lieux à la mitraillette dégommant le reste des hommes.  

 

- C’est bon ! Le terrain est nettoyé. Vous pouvez sortir de là., les informa le géant.  

- Merci Umi.  

- Tu t’encroûtes Ryo. Avant tu n’aurais pas eu besoin d’aide., lui dit Umi, un sourire sarcastique aux lèvres.  

- J’ai été quelque peu distrait., maugréa le nettoyeur numéro un du Japon.  

- Comme la fois où tu as demandé à Kaori de vous mettre en couple ?, demanda le géant chauve.  

- Oui., admit-il.  

 

Mick les regarda tous tour à tour, hébété.  

 

- Je ne suis pas au courant de cela.  

 

Kaori soupira et regarda Ryo.  

 

- J’avais été enlevée et mon kidnappeur m’avait attachée à une chaise reliée à une bombe. Il ne restait que quelques secondes quand Ryo s’est tourné vers moi et m’a dit qu’il voulait qu’on soit ensemble.  

- Pourquoi tu ne réagis qu’à ces moments-là, idiot ?, s’énerva Mick.  

- Je ne sais pas. C’était le bon moment, non ? Je n’aurais peut-être pas pu le faire après., se justifia-t-il, se sentant terriblement incompris.  

- Après c’est sûr mais avant Ryo ?, lui dit son ami dépité.  

- Bon et alors c’est quoi cette fois-ci ?, demanda Umi, pour revenir au sujet d’actualité.  

 

Ryo baissa les yeux et regarda ses pieds.  

 

- Je l’ai demandée en mariage et je n’ai toujours pas eu de réponse d’ailleurs !, s’exclama-t-il, commençant à s’angoisser.  

- Viens Mick, laissons-les tous les deux !, dit Umi en emmenant l’américain qui ne voulait pas bouger.  

- Mais non, ma Kaori va peut-être faire la pire erreur de sa vie…, gémit Mick.  

 

Les deux nettoyeurs les regardèrent partir. Ryo se tourna vers Kaori, légèrement nerveuse.  

 

- Bon, même si j’ai compris que ce n’est pas forcément le bon moment, Kaori, veux-tu m’épouser ?, lui redemanda-t-il timidement.  

 

Elle le regarda, une lueur douce et aimante dans les yeux, puis se jeta à son cou.  

 

- Oui, mon amour. J’accepte d’être ta femme., répondit-elle en l’embrassant passionnément.  

 

Il la serra fort dans ses bras, heureux de tenir sa fiancée, celle qu’il aimait plus que tout, sa future femme. Ils finirent par se séparer, se souriant tendrement, puis prirent le chemin du retour, laissant à la cavalerie qui arrivait, le soin de nettoyer la scène.  

 

- Dis-moi Ryo, je dois m’attendre à quoi la prochaine fois ?, demanda-t-elle curieuse.  

- Je ne sais pas. Peut-être qu’on ait un enfant…, suggéra-t-il.  

 

Oui, ce n’était pas une mauvaise idée même s’il ne le lui demanderait pas forcément au bon moment... 

 


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