Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 2 :: La lessive

Published: 30-04-19 - Last update: 30-04-19

Comments: Bonjour, un nouvel épisode de vie. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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2. La lessive  

 

- Mick, viens voir vite., s’exclama Kazue, plus qu’étonnée.  

 

Son américain de mari s’approcha d’elle et l’entoura de ses bras.  

 

- Qu’y a-t-il ?  

- Regarde sur le toit. J’y crois pas., pouffa Kazue.  

 

Mick scruta le toit et tomba sur l’image qui avait interpellé sa femme. Il en tomba à la renverse.  

 

- Jamais je n’aurai cru ma sage Kaori capable de ça…, murmura Mick, abasourdi.  

 

Quelques temps plus tôt, dans l’immeuble en briques rouges, Kaori sortit en grimaçant le linge humide qu’elle devrait monter puis étendre. Des bruits de pas la firent se retourner.  

 

- Encore une lessive ? Mais ça ne s’arrête donc jamais., s’étonna Ryo.  

- Explique à Kimi qu’elle doit arrêter de faire pipi au lit ou dans ses vêtements., soupira la nettoyeuse.  

- Si tu trouves le bouton pour la rendre propre, je prends., ajouta-t-elle, épuisée.  

 

Ryo la regardait sortir le linge et, lorsqu’elle eut fini, il lui prit le panier des mains à sa grande surprise.  

 

- Allez, donne, je vais le faire., lui offrit-il avec un grand sourire.  

- Tu vas aller pendre le linge, toi ?, lui demanda-t-elle, à la limite de tomber des nues.  

- Oui, moi. Je sais le faire. Ca n’a rien de compliqué., s’offusqua-t-il.  

- Non, c’est clair. Ca n’a tellement rien de compliqué que tu ne l’as jamais fait…  

- Il faut un début à tout, ma chérie…, expliqua-t-il, sortant de la buanderie pour monter sur le toit.  

 

Une fois loin de sa chère et tendre, il ne put s’empêcher d’afficher un air pervers. Avec ce qu’il avait vu, il aurait de quoi s’occuper et s’en donner à coeur joie un bon moment. Après tout, depuis que Kaori avait emménagé dans sa chambre, amenant ses affaires avec elle, il avait encore moins d’opportunités de fouiller dans ses dessous, ce qui était un comble puisqu’elle avait investi dans des petites choses affriolantes qui ne le laissaient pas de marbre lorsqu’elle les portait. Peut-être tenait-il un bon moyen de combler son manque tout en faisant plaisir à sa femme… Il se frotta les mains avec régal, sauf que, ce faisant, il se prit le panier plein de linge sur les pieds, lui arrachant un cri de douleur.  

 

- Ca va, Ryo ? Que se passe-t-il ?, lui demanda de l’étage inférieur Kaori.  

- Ca va, ça va. Ne t’inquiète pas, ma chérie., répondit-il le plus naturellement possible, essuyant les larmes de douleur.  

 

Kaori fronça les sourcils. Son comportement était suspect : elle savait que lorsqu’il lui donnait du « ma chérie » à tout va, il tramait quelque chose. Elle continua à éplucher les légumes pour le repas, optant pour aller voir après ce qu’il trifouillait.  

 

Sur le toit, Ryo pendit les premiers morceaux de linge. Il sourit à la vue des draps avec des nounours, les draps de sa princesse. Depuis son arrivée, il était comblé de bonheur. Jamais il n’aurait pensé connaître autant de joie un jour. Mais c’était sans compter sans son ange qui avait tout chamboulé en entrant dans sa vie…  

 

Soudain, il sentit entre ses doigts une matière plus soyeuse et tout de suite son esprit partit en mode pervers. Il la souleva à hauteur de son regard et vit une des culottes de sa femme. Ce n’était pas la plus sexy mais c’était la sienne. Il en froissa le tissu entre ses doigts, en huma l’odeur, la frotta contre sa joue. A regret, il finit par la pendre, puis attrapa un autre morceau. Un peu après, il toucha une pièce un peu plus râpeuse. Il ne put empêcher les souvenirs d’affluer dans sa mémoire, réveillant son fidèle ami par la même occasion : c’était la culotte en dentelle qu’il lui avait enlevée la veille avant de… Il ricana bêtement, un filet de bave aux lèvres. Un bruit le fit se retourner et, ramené à la réalité, il pendit le morceau.  

 

Kaori se demandait ce qui lui prenait autant de temps pour pendre la lessive. Avec l’habitude, elle savait qu’il aurait déjà dû avoir fini. Elle soupira et se dit que, pour une fois qu’il le faisait, elle pouvait bien prendre son mal en patience…  

 

Là-haut, Ryo continuait sa tâche. Après avoir bavé sur une nuisette de son ange, pendu deux ou trois pièces, froissait le tissu de deux autres culottes, dont il avait aussi humé l’odeur…, il trouva enfin le Saint Graal. Il ne put résister. Il le regarda un long moment, remerciant la nature d’avoir eu la sagesse de compenser les sautes d’humeur par un tour de poitrine plus opulent, plus sensible qui lui permettait d’envoyer sa compagne au septième ciel en un temps record. Il le passa autour de son torse, commençant à mimer une pin-up puis le mit sur sa tête et commença à sautiller dans tous les coins avec son air idiot.  

 

Ce fut ainsi que le trouva Kaori qui était montée avec Kimi. Pendant de longues minutes, elle le regarda se trémousser avec le soutien-gorge sur la tête, sentant la moutarde lui monter au nez. Elle comprenait mieux son soudain désir de l’aider. Sans nul doute avait-il vu ce qu’elle mettait dans le panier et son esprit lubrique avait fait le reste.  

 

- Ryo Saeba !, vociféra-t-elle.  

 

Elle le vit s’arrêter net et se retourner lentement, très prudemment…  

 

- Oh ma chérie, tu es là ? Ca fait longtemps ?, lui demanda-t-il doucereux.  

- Suffisamment pour te voir faire le guignol avec mon soutien-gorge sur la tête au vu et su de tous.  

- Comment ça ? Moi ? Mais non, je… je… je faisais une danse pour que le vent se lève et que le linge sèche plus vite., inventa-t-il.  

- Il sécherait déjà plus vite s’il était pendu., dit-elle consternée.  

- Rends-moi ça, Ryo.  

- Non, je le garde !, s’écria-t-il tel un enfant en refermant les mains dessus pour le protéger.  

- Rends-le moi !  

- Non, je t’ai dit !  

 

Ils se répondirent ainsi invariablement pendant deux minutes, Kimi les regardant amusée, puis soudain, Kaori attrapa une pièce de linge dans le panier et la mit sur sa tête d’un air de défi. Ryo la regarda complètement abruti. Elle avait osé…  

 

- Tu ne t’y attendais pas à celle-là…, le nargua-t-elle, satisfaite, sans se douter qu’un couple d’amis la voyait également.  

- Rends-moi mon caleçon !, hurla-t-il.  

- Rends-moi mon soutien-gorge d’abord., répondit-elle fermement.  

 

Il regarda son caleçon puis le soutien-gorge et son regard passa de l’un à l’autre… Son trophée contre son bien… Le choix était cornélien.  

 

- Non, je le garde. T’as qu’à garder mon caleçon., finit-il par décider.  

- Argh ! Tu m’énerves., répondit-elle en jetant le sous-vêtement dans le panier.  

- Arrête de faire l’enfant maintenant et rends-le moi., reprit-elle, énervée.  

- Tu ne devrais pas t’énerver, ma chérie. Dans ton état, c’est mauvais., lui conseilla-t-il.  

- Alors rends-moi mon soutien-gorge.  

 

Il la nargua et reprit sa danse de la victoire, soutien-gorge sur la tête. Un cri amusé les fit se retourner : Kaori plaqua la main sur sa figure en désespoir et Ryo était heureux.  

 

- Ca c’est ma fille adorée., gazouilla-t-il à Kimi qui avait elle aussi passé le caleçon sur la tête et se trémoussait sur place, heureuse de faire comme papa.  

- Mais c’est pas vrai. Ca va devenir l’enfer si ça continue., marmonna Kaori.  

 

Elle les regarda tous les deux. C’était à la fois attendrissant et énervant. Elle ne le laisserait pas s’en sortir ainsi. Aux grands maux, les grands remèdes.  

 

- Oh mon Dieu !, s’écria-t-elle soudain, pliée en deux.  

 

Ryo la regarda effrayé et vint à ses côtés en moins de deux.  

 

- Kaori ?  

- Le bébé…, souffla-t-elle, en lui jetant un regard en coin.  

- Quoi ? Il arrive ?, demanda Ryo en panique.  

- Il veut le soutien-gorge !, répondit-elle en lui reprenant la pièce de lingerie prestement et s’éloignant de lui.  

 

Il mit deux secondes à réagir et s’apercevoir qu’il s’était fait duper. Il la toisa sévèrement.  

 

- C’était bas ! T’as pas le droit de te servir de ta grossesse pour m’avoir !, protesta-il.  

- Tout comme tu te sers de prétextes fallacieux pour satisfaire tes vils instincts, Monsieur Saeba., rétorqua-t-elle.  

 

Ne perdant pas le nord, Ryo se jeta sur le panier de linge et en sortit une culotte en coton qu’il frotta allègrement sur son visage et mit sur le nez pour en inspirer profondément l’odeur. Etrangement Kaori ne dit rien et le regarda faire, un sourire aux lèvres.  

 

- Ryo…, l’interpella-t-elle et il leva les yeux vers elle en signe de défi.  

- Tu sais ce que c’est ça ?  

- Une culotte en coton.  

- Oui, une culotte en coton de Kimi.  

- Ah…, fit-il déçu.  

- Je dirais même la culotte dans laquelle elle a eu un accident hier. Tu te souviens le gros accident., dit-elle, narquoise.  

 

Il regarda la pièce de linge, blême, et la jeta dégoûté dans le panier.  

 

- Tu l’as pas brûlée cette culotte ! C’est écoeurant., s’écria-t-il.  

- Non, j’ai une bonne machine à laver, du produit désinfectant… Tout ce qu’il faut pour nettoyer correctement ses vêtements souillés.  

- Tout de même…  

- Ca t’apprendra à mettre tous les sous-vêtements à ton nez…, plaisanta-t-elle.  

- Bon allez déguerpissez tous les deux. Je vais finir pendant que tu mets la table. Au moins je suis sure de ne pas te trouver avec une assiette sur la tête…  

- A vrai dire, j’ai toujours rêvé d’avaler un sabre : je pourrai commencer avec un couteau. Tu en penses quoi, princesse ?, lança-t-il, amusé à sa fille, en s’éloignant.  

- Ryo Saeba !, éructa Kaori.  

 

Il aurait sa peau un jour... 

 


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