Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 9 :: chapitre 9

Published: 04-10-19 - Last update: 04-10-19

Comments: Bonjour et voici un neuvième chapitre de vie de M et Mme Saeba. avertissement: comme toujours, il n'y a pas d'ordre chronologique entre les chapitres. A lire comme un petit moment de vie. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Papa chéri  

 

Confortablement calé au fond du divan, Ryo lisait le journal, profitant du calme de la matinée, ce qui était plutôt rare avec deux enfants à la maison, même adolescents. Il ne comptait plus les chamailleries et petites piques que se lançaient Kei et Kimi à longueur de journée. Il devait avouer qu’il était par moment admiratif des trésors d’inventivité dont ils faisaient preuve… Il ne se faisait aucun doute sur leur capacité à se défendre dans la vie non plus. Malgré cela, il savait que, s’il arrivait quelque chose à l’un, l’autre serait là pour le défendre. Il l’avait déjà vu plus d’une fois.  

 

- A quoi tu penses, Ryo ?, lui demanda Kaori.  

- Que tu es toujours aussi belle malgré les années qui passent…, lui répondit-il, charmeur.  

 

Elle lui lança un sourire éclatant.  

 

- Charmeur…, murmura-t-elle, déposant un léger baiser sur ses lèvres.  

- Papa, maman, je voudrais vous parler., leur dit Kimi en s’asseyant sur le divan.  

 

Ryo observa avec un sourire sa petite princesse qui avait bien grandi et s’épanouissait en tant que jeune fille. A seize ans, Kimi ressemblait à sa mère au même âge à la différence de la longueur de ses cheveux et de la couleur des yeux qu’elle avait héritée de son père. Elle avait aussi bénéficié de l’influence de ses tantes pour son style vestimentaire beaucoup plus féminin que Kaori. Avec un soupçon d’agacement, il songea à tous ses jeunes mâles qui devaient poser les yeux sur elle et se dit qu’il devrait surveiller ses fréquentations de plus près… de beaucoup plus près.  

 

- C’est quoi ça ?, fit-il soudain, pointant un doigt accusateur vers son ventre.  

- Qu.. quoi ?… de quoi tu parles papa chéri ?, bredouilla-t-elle.  

- Du bout de métal qui pointe sous ton débardeur, ma fille chérie., lui dit-il, les yeux plissés.  

 

La jeune fille gigota sur le siège cherchant à faire disparaître l’objet du délit.  

 

- Kimi, debout., ordonna Kaori, d’une voix dure.  

 

Elle s’exécuta. Elle savait qu’elle n’arriverait pas à manipuler ou attendrir sa mère comme elle y arrivait avec son père. C’était le problème d’avoir une mère qui avait fréquenté un adulte adolescent pendant longtemps avant d’avoir des enfants… et même encore après…  

 

- Soulève ton débardeur., continua Kaori.  

- Maman !, s’indigna la jeune fille.  

- Très bien. Donne-moi ton téléphone., lui demanda sa mère en tendant la main.  

 

Kaori connaissait sa fille : son téléphone c’était comme le sixième doigt de sa main, un objet IN-DIS-PEN-SA-BLE. Elle la vit pâlir et rapidement remonter le bas de son débardeur pour découvrir un piercing au nombril. Elle sentit bien vite la tension de son mari monter et posa une main sur son épaule pour le pousser à rester calme.  

 

- Depuis quand ?  

- Trois semaines., avoua Kimi, penaude.  

- A qui as-tu demandé l’autorisation ?  

- Personne., répondit-elle, jetant un regard désespéré vers son père.  

 

Sur ce coup-là, il était tellement furieux qu’il ne lui serait d’aucune aide.  

 

- Tu vas m’enlever ce truc de ton nombril et je vérifierai tes vaccins. S’ils ne sont pas à jour, on ira chez le médecin demain pour arranger tout cela. En attendant, tu es privée de sortie pour six semaines., l’informa Kaori calmement.  

- Six semaines, c’est énorme. Maman, trois, s’il te plaît., l’implora l’adolescente.  

- Ok, neuf semaines.  

- Mais c’est pas juste. C’est pas de la négociation !  

- Ca ne te va pas ? Disons douze alors.  

 

Ryo regardait sa fille s’enfoncer, tentant vainement de réduire sa peine, alors que chaque tentative n’aboutissait qu’à l’augmenter. Lui-même trouvait la punition extravagante, surtout quand elle atteignit les vingt-quatre semaines, mais se serait bien gardé d’intervenir d’abord pour ne pas saper l’autorité de Kaori et ensuite par instinct de préservation : il tenait à ses nuits mokkori avec sa femme.  

 

Kimi finit par abdiquer et se rassit dépitée. Elle regardait ses chaussures, calculant les dégâts que sa punition causerait à sa vie sociale. Quelque part, ce n’était pas le pire moment pour elle être privée de sortie mais elle avait soudain bien moins envie d’en parler à ses parents.  

 

- Tu devais nous dire quelque chose, princesse., l’interpela Ryo, d’un ton calme et rassurant.  

 

Entendre son père l’appeler princesse lui mit du baume au coeur même si dernièrement elle le rembarrait souvent quand il le faisait. Elle sentait tout l’amour qu’il lui portait et elle en avait bien besoin. Elle jeta un regard en coin à sa mère et vit qu’elle aussi lui présentait un visage amène, montrant que l’épisode précédent était clos. Elle appréciait ce côté chez ses parents, cette capacité à punir justement, ou pas selon le côté où on se plaçait, puis à pardonner. Elle espérait pouvoir compter dessus encore longtemps.  

 

- Oui., murmura-t-elle, les larmes au bord des yeux.  

- Eh Kimi, ma chérie, que se passe-t-il ?, lui demanda Kaori en venant s’asseoir près d’elle et la prenant dans ses bras.  

- Je… Je vais… vous décevoir… Vous… allez… me dé… tester., bafouilla-t-elle en pleurant.  

- Kimi, calme-toi. Même si tu as fait une erreur, on ne te détestera pas. On sera peut-être en colère mais tu restes notre fille., la rassura Ryo, son coeur se serrant à la détresse de sa fille.  

- Ton père a raison. Prends le temps de te calmer et dis-nous ce qui ne va pas., l’incita sa mère.  

 

La jeune fille mit quelques minutes à reprendre le dessus sur ses émotions puis inspira profondément pour calmer les battements de son coeur. C’était le moment de vérité.  

 

- Je suis amoureuse d’un garçon. Ca fait quelques mois que ça dure., avoua-t-elle.  

 

Ryo sentit son coeur sombrer : son bébé avait un amoureux. Un mâle était venu lui piquer sa fille adorée. C’était irrationnel, il savait bien qu’un jour elle prendrait son envol, trouverait quelqu’un, se marierait, aurait des enfants… Immaculée conception, sa fille chérie serait l’immaculée conception. Il ne pouvait l’imaginer dans les bras d’un homme. Sa fille n’était pas un être sexuel… Rien que l’idée le révulsait.  

 

- Ryo., entendit-il gronder non loin.  

 

Il releva la tête et croisa le regard amusé de sa femme. Elle savait à quoi il pensait. Qui aurait pensé un jour que le nettoyeur numéro un du Japon deviendrait un papa poule ? Pas elle en tout cas même si elle en était fière.  

 

- Tu es amoureuse. C’est très bien ma chérie. Il n’est pas gentil avec toi ? Il te pousse à faire des choses que tu ne veux pas ?, l’interrogea sa mère sans la brusquer.  

- Non ! Il est super. Doux, gentil, attentif, très patient, même pour… tu sais quoi., défendit Kimi.  

 

A la teinte cramoisie de ses joues et son regard baissé, aucun des deux parents n’eut besoin d’un dessin pour savoir que leur petite fille était devenue une femme et ils se prirent un sacré coup dans l’estomac, revoyant leur bébé, un caleçon sur la tête.  

 

- Vous prenez vos précautions ?, demanda Ryo, tentant de maîtriser la colère qui grandissait en lui.  

- Oui, toujours., répondit précipitamment Kimi.  

- Tant mieux., souffla-t-il soulagé.  

- Sauf qu’il y a dû y avoir un accident parce que je suis enceinte., avoua Kimi d’une toute petite voix, se recroquevillant sur elle-même.  

- Quoi ?!, firent les deux époux interloqués.  

 

Ils se regardèrent surpris. Leur fille était trop jeune pour être maman. Certes, ça compenserait avec eux qui avaient pris leur temps mais elle était trop jeune, pas sortie des études, même pas du lycée… Ils allaient être grands-parents…  

 

- Qui est le père ?, se reprit rapidement Ryo, prêt à en découdre.  

- Papa ?, s’inquiéta l’adolescente.  

- Qui est le père ?, répéta-t-il.  

- Zack.  

- Zack ?, répétèrent en choeur les deux parents.  

- Comme Zack Angel, le fils de Mick ?, gronda Ryo.  

 

Kimi acquiesça, déclenchant l’ire de son père. Décidément, il y aurait toujours un Angel pour tourner autour d’une de ses femmes. Maintenant, il devrait surveiller les deux… Fou de colère, Ryo se leva et, prenant sa fille par le poignet, l’entraîna hors de l’appartement, Kaori les suivant, tentant de raisonner son mari. A grands coups de poing sur la porte, Ryo avertit son ami de sa présence. Mick vint leur ouvrir, jouant les charmeurs avec Kaori.  

 

- Où est ton fils ?, lui demanda Ryo, l’attrapant par le col pour le tirer hors de portée de sa femme.  

- Zack ? Il devrait bientôt revenir de son entraînement de basket. Pourquoi ?  

- J’en avais pas assez avec toi tournant autour de ma femme…, commença Ryo.  

- Ce n’est pas de ma faute si ma douce Kaori embellit de jour en jour., répondit Mick, bavant sur le décolleté de son amie.  

 

Une massue savamment dosée pour le garder en un morceau lui atterrit sur la tête.  

 

- La ferme, Angel. Ton fils sort avec ma fille.  

- Ils sortent ensemble, la belle affaire. Mon fils a un excellent goût en matière de femme.  

- Ca me poserait moins de souci si…  

 

La porte s’ouvrit sur Kazue qui rentra, posant ses clefs sur le meuble de l’entrée.  

 

- Bonjour Kaori. Tiens Ryo et Kimi, vous êtes là aussi ?, s’étonna l’infirmière.  

- Apparemment Kimi et Zack sortent ensemble., l’informa Mick, fier de son fils.  

- Ah et alors ?  

- Le souci c’est qu’ils ne font pas que sortir ensemble…, commença Kaori, gênée.  

- Ouais, le problème c’est que ton fils a été fourré son mokkori entre les cuisses de ma fille., s’énerva Ryo.  

- Tu n’étais pas consentante, Kimi ?, demanda Mick, inquiet.  

- Si, oncle Mick., le rassura la jeune fille.  

- Donc tout va bien. Ils font des trucs naturels entre un homme et une femme. Tout le monde n’est pas obligé d’attendre plus de six ans pour se laisser aller…, asséna Mick, un petit sourire sardonique aux lèvres.  

- Très drôle. Et non, tout ne va pas bien parce qu’elle est enceinte., l’informa Ryo, faisant blêmir Mick.  

- Elle aussi., pipa Kazue avant de mettre une main sur sa bouche.  

 

Mick se tourna vers sa femme, stupéfait.  

 

- Tu… tu es enceinte ?, demanda-t-il d’une voix blanche.  

 

Il ne se voyait pas recommencer les couches, les biberons et les nuits blanches. Il ne se voyait surtout pas redevenir père alors qu’il allait être grand-père. Kazue secoua la tête.  

 

- Non pas moi.  

- Mais qui alors ?, s’étonna Mick.  

 

Les regards se portèrent sur Kimi.  

 

- Ne me regardez pas comme ça. J’ai fait un test de grossesse à la maison.  

 

Il ne restait plus qu’une personne susceptible d’être enceinte.  

 

- Moi ?, demanda la nettoyeuse, stupéfaite.  

- Oui., lui confirma Kazue.  

- Mais non, je pensais être ménopausée., se justifia Kaori.  

- Tu ne l’es pas et apparemment tu attends des jumeaux. Euh… Félicitations !  

 

Ryo se réveilla en sursaut en hurlant. Kaori arriva quelques secondes après, inquiète.  

 

- Ca va ?  

- Où est Kimi ?  

- Elle dort. C’est l’heure de la sieste.  

- Quel soulagement : ce n’était qu’un cauchemar…, soupira Ryo, passant une main sur son visage.  

- Tu m’expliques ?  

 

Il lui raconta toute l’histoire jusqu’au bout, ce qui fit rire Kaori. Il était tellement protecteur avec ses enfants que tout cela pourrait très bien se passer dans la réalité.  

 

- Pour le moment, tu n’as pas à t’inquiéter de cela. Kimi n’a que cinq ans. Tu as encore onze ans pour te préparer. Et la plus grande marque d’affection que reçoit Zack, c’est un coup de massue de temps à autre…  

- Il y en a d’autres pour qui ça a commencé comme ça… maugréa-t-il.  

- Exact. Zack va arriver pour jouer après. Tu ne vas pas l’étriper ?  

- Non, juste lui apprendre à ne pas jouer au docteur avec ma princesse., rétorqua-t-il, la mâchoire crispée.  

- Pour cela, pas de souci. Leur jeu du moment c’est celui de l’infirmière et du patient.  

- Qui consiste en ?  

- A reproduire les gestes de Kazue et Mick dans leur chambre à coucher., l’informa-t-elle avec un clin d’oeil en repartant.  

- Quoi ?  

- Je plaisante, Ryo. Ils jouent aux voitures., dit-elle en repassant la tête dans l’encadrement de la porte avec un grand sourire.  

- Tant mieux. Kaori !  

 

La jeune femme revint, montrant quelques signes d’impatience.  

 

- Tu peux arrêter de crier. Tu vas réveiller les petits.  

- Rassure-moi : tu n’es pas enceinte ?, lui demanda-t-il, d’une petite voix.  

- A ça, tu sais parfois les rêves rejoignent la réalité…, répondit-elle énigmatique, repartant.  

 

Ryo fixa la porte sans comprendre un instant puis un sentiment proche de l’euphorie le gagna. Il bondit hors de son lit et courut dans le couloir où l’attendait sa chère et tendre avec un grand sourire. Ce ne serait pas une mauvaise nouvelle, un bébé n’était jamais une mauvaise nouvelle… tant qu’on ne s’appelait pas Kimi Saeba et qu’on n’avait pas seize ans…  

 

- Que ne faut-il pas faire pour te lever…, soupira-t-elle, malicieuse.  

- Kaori, enceinte ou pas enceinte ?, rétorqua-t-il, un regard chaud et aimant l’enveloppant.  

 

Seul un sourire aimant lui répondit. 

 


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