Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 7 :: Chapitre 7

Published: 17-08-19 - Last update: 17-08-19

Comments: Bonjour, une petite scène de ménage en intermède. On revient un peu plus tôt dans leur relation. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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7. Joyeuse Saint-Valentin !  

 

Nerveux, Ryo s’écarta de la table basse et jugea du résultat. La nappe rouge faisait ressortir le blanc du bouquet d’oeillets et des bougies qu’il avait disposés sur la table basse. En ce jour de Saint-Valentin, leur deuxième en tant que couple, il avait décidé de faire une surprise à sa chère et tendre : un dîner en amoureux. Il n’avait pas pris le risque de cuisiner, peu sûr du résultat, mais avait décidé de donner un petit côté cosy à la soirée. Ils passeraient la soirée dans le canapé, lovés dans les bras l’un de l’autre. Son rictus pervers refit surface : il espérait bien qu’au cours de la soirée, il aurait l’occasion de profiter des charmes de sa compagne et comptait bien l’envoyer planer au septième ciel… et pas qu’une fois… Il se mit à rire bêtement puis, entendant des pas dans l’escalier, il reprit son air sérieux.  

 

Kaori rentra après une longue journée passée au magasin d’Eriko qui lui avait demandé un coup de main de dernière minute. Elle défit ses chaussures avec soulagement et, juste après, fut enlacée dans les bras musclés de son homme.  

 

- Bonsoir, mon ange.  

- Bonsoir, toi., répondit-elle tout sourire en déposant un baiser léger sur ses lèvres.  

- Quoi c’est tout ?, s’exclama-t-il déçu.  

 

Il fondit sur ses lèvres lui arrachant un baiser passionné qui les laissa le coeur battant. Se séparant à regrets, Ryo guida sa douce vers l’escalier.  

 

- Tu montes prendre un bain et te faire encore plus belle que tu ne l’es déjà. Ce soir, c’est moi qui gère.  

- Vraiment ? Je dois avoir peur ?, demanda-t-elle d’un ton taquin.  

 

Pour toute réponse, elle reçut une tape sur les fesses et éclata de rire. C’était fou comme la détente dans leur relation leur faisait du bien. Tout était tellement plus limpide depuis qu’ils avaient franchi le cap de devenir un couple à part entière.  

 

Laissant Kaori dans la salle de bains, Ryo se dirigea vers sa chambre et se changea. Il s’était douché peu avant qu’elle arriva, tentant de calmer ses nerfs. Il ouvrit sa table de chevet et en sortit un écrin blanc. Il l’ouvrit pour s’assurer que tout était à sa place et admira le solitaire qui brillait à la lumière du soleil couchant.  

 

- C’est le grand soir, Kaori…, murmura-t-il, anxieux.  

 

Il referma la boîte et la rangea dans sa poche de pantalon, puis redescendit pour ouvrir au traiteur qui venait de sonner. Après avoir disposé des paquets et mis à chauffer le repas doucement, il retourna dans le salon attendre sa dulcinée. Il réfréna son envie de sortir un de ses magazines : ça jurerait un peu dans l’ambiance… Soudain, il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir.  

 

- Interdiction de regarder en bas, compris ?  

- Promis. Mais dis-moi, je fais comment pour descendre après ?  

- Tu m’appelles. Tu sais bien que je cherche toutes les excuses pour te prendre dans mes bras., plaisanta-t-il.  

- Ok. Ce n’est pas le jour où je dois planquer une massue dans ma guêpière alors ?, susurra-t-elle d’une voix langoureuse.  

 

Une guêpière ?, pensa-t-il, tentant de garder son sérieux et de ne pas baver.  

 

- Les massues sont interdites ce soir, mon ange… Et s’il le faut, je n’hésiterai pas à te faire une fouille au corps…, répondit-il sur le même ton.  

- Ca pourrait me tenter…  

 

Ryo fut estomaqué. Sa timide Kaori se sentait pousser des ailes apparemment. Son ange devenait démon…  

 

- Ne joue pas avec le feu, mon ange. Quoiqu’il arrivera, d’ici la fin de la soirée, tu brûleras dans mes bras.  

- On verra qui s’enflammera en premier, mon amour.  

 

Il n’épilogua pas et la vit passer, une serviette nouée autour d’elle, et gagner leur chambre. Vingt minutes plus tard, elle l’appelait. Il monta et toqua à la porte. Quand il entra, il eut le souffle coupé. Elle portait une petite robe noire qui moulait ses formes avantageuses et les talons qu’elle portait galbaient ses jambes fuselées. Il sentit le désir prendre possession de son corps et dut se réfréner pour ne pas lui sauter dessus. Il aurait mieux fait de les installer directement ici… Elle s’approcha de lui et passa les bras autour de son cou.  

 

- Alors cette fouille au corps ?, le tenta-t-elle.  

- Avec une telle robe, ce n’est pas nécessaire., répondit-il avec difficulté.  

- Dommage, l’occasion était tentante.  

 

Elle effleura ses lèvres d’un baiser et, au moment où il allait approfondir, s’éloigna, un petit sourire aux lèvres.  

 

- On descend ?, lui demanda-t-elle en approchant de la porte.  

 

Il allait lui montrer qu’on ne jouait pas ainsi avec le feu. Il s’approcha, la plaqua contre le mur et lui infligea un baiser dévastateur, les laissant pantelant. Puis, comme si rien ne venait de se passer, il la prit dans ses bras, lui intimant de fermer les yeux, et se dirigea vers l’escalier. Alors qu’il descendait prudemment les marches, ils se retrouvèrent dans le noir.  

 

- C’est pas vrai !, maugréa-t-il.  

- Quoi ?  

- Il y a une coupure de courant et, apparemment, c’est général., répondit-il en regardant par la fenêtre.  

 

Ce n’était pas comme ça que les plats allaient réchauffer… Il finit la descente et la posa à terre.  

 

- Garde les yeux fermés. Je vais allumer les bougies.  

 

Quelques minutes après, il lui attrapa la main et l’attira à lui.  

 

- Tu peux les ouvrir… Joyeuse Saint-Valentin, mon ange., murmura-t-il d’un ton chaud.  

 

Kaori ouvrit les yeux et observa la pièce, agréablement surprise.  

 

- Tu as préparé tout cela ? C’est merveilleux. Merci, mon amour.  

 

Elle l’enlaça tendrement et déposa un baiser sur ses lèvres, émue. Ils s’installèrent autour de la table basse dans les bras l’un de l’autre comme il l’avait imaginé et bavardèrent un peu de tout et de rien jusqu’à ce que le téléphone sonna.  

 

- Laisse sonner…  

- On ne sait jamais. Je fais vite.  

 

Kaori décrocha et, au regard qu’elle lui lança, Ryo soupira : ça allait durer plus longtemps que prévu… Au bout d’une demie heure, Kaori raccrocha. Elle revint s’installer auprès de lui, navrée.  

 

- C’était Eriko : son petit-ami lui a posé un lapin. Elle était dans tous ses états.  

- Tu m’étonnes… Tu iras la voir demain. Je peux amener le repas ?  

 

Elle acquiesça, pensive. Il s’éclipsa et revint peu après avec un plateau empli de mets appétissants.  

 

- J’espère que ce sera suffisamment chaud. Je l’avais mis à chauffer avant la coupure.  

 

Ils grignotèrent, piochant dans les différents plats devant eux, se donnant à manger comme deux adolescents enamourés, partageant fous-rires et tendres baisers. Soudain, la porte s’ouvrit, les surprenant.  

 

- Kaori, ma mie ! Dans mes bras pour faire un beau bisou de Saint-Valentin à ton Mick adoré !, hurla leur ami américain en volant à moitié nu vers elle.  

 

Il fut stoppé dans son élan par un talon de chaussure taille 38 mais se releva aussi prestement pour enlacer la jeune femme, la pelotant allègrement sous le regard médusé de son compagnon. Ryo était atterré et passa rapidement en mode pas touche à MA femme.  

 

- Mick, ôte tes sales pattes de là !, vociféra-t-il, se réfrénant pour ne pas le frapper de suite.  

- Non, j’veux pas. Je profite de ma douce Kaori pendant qu’elle n’a pas de massue. Dis ma chérie, tu ne porterais pas une jolie guêpière ?, lui demanda-t-il, rêveur.  

- Et cette massue-là, tu l’as vue ?, hurla-t-elle en lui balançant une massue 100 tonnes « qui c’est qui gâche ma Saint Valentin ? » apparue d’on ne sait où.  

- C’est pas juste. Kazue m’a plaqué. J’me retrouve tout seul en ce jour. Y a personne qui m’aime !  

 

Contre toute attente, sous le regard choqué de ses amis, il se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Kaori regarda Ryo, lui faisant signe d’agir. Il la regarda en haussant les épaules, l’air de dire « que veux-tu que je fasse ? » mais elle insista. Il soupira : ce n’était pas du tout comme cela qu’il avait prévu la soirée. Il s’assit à côté de son ami et ils s’expliquèrent. Mick se laissa aller aux confessions, qu’il avait vexé sa douce Kazue dans l’après-midi et qu’elle était partie fâchée… Donc pas de soirée de Saint-Valentin ni mokkori pour lui. Il avait l’air tellement mal qu’aucun des deux n’osait lui dire qu’il leur gâchait par la même occasion leur Saint-Valentin en plus de piller leur repas. Tout cela dura plus de deux heures.  

 

Le courant n’était toujours pas revenu, la chaudière ne pouvait pas fonctionner et il commençait à faire froid dans l’appartement. La petite robe sexy fut recouverte d’un gilet en laine au grand dam du nettoyeur numéro un du Japon qui rêvait d’en déshabiller sa propriétaire mais cela aussi semblait de plus en plus compromis… Au bout d’un moment, Mick, dépité, décida de partir, les laissant seuls. Ils se regardèrent un moment puis s’enlacèrent : ils étaient au moins à deux pendant cette soirée.  

 

- Tu as encore faim ?  

- Pas vraiment et ça doit être froid maintenant.  

- Tu as froid ?, lui demanda-t-il avec sollicitude.  

- Un peu.  

- Je connais un excellent moyen de te réchauffer, mon ange., murmura-t-il d’une voix rauque à son oreille.  

 

Il laissa ses lèvres errer de son oreille à sa bouche déviant légèrement par son cou. Il s’embrassèrent et s’embrasèrent, leurs mains voyageant sans gêne sur le corps de l’autre, le déshabillant sans hâte mais avec délice.  

 

- Tu me rends fou, mon ange., susurra Ryo à Kaori lorsqu’il la vit en sous-vêtements sexy.  

- Arrête de parler. Fais de moi ta femme., lui dit-elle d’une voix sourde.  

 

Ryo repensa à l’écrin dans sa poche. C’était peut-être le bon moment…. Non, autant attendre encore un peu. Il n’avait pas la tête à faire une demande en mariage, plutôt à s’entraîner pour la nuit de noces. Ils se retrouvèrent vite allongés sur le canapé, l’un sur l’autre, partageant un désir fou de s’appartenir. Soudain, on frappa à la porte et à nouveau deux minutes plus tard. Ryo grogna dans l’épaule de sa compagne.  

 

- Qu’est-ce qu’on a fait ? On est maudits ou quoi ?  

- Et si on se taisait ?, murmura Kaori.  

- Kaori, je sais que t’es là ! Ouvre !  

 

C’était Miki et elle était énervée.  

 

- On n’y coupera pas. J’y vais…, soupira-t-elle en enfilant la chemise de Ryo.  

 

Elle alla ouvrir et Miki rentra comme une furie traînant Kazue par la main, sans prêter attention à la tenue de son amie et à Ryo qui était resté torse nu.  

 

- Entrez, je vous en prie., murmura la rouquine, désabusée.  

- L’heure est grave ! Mick s’est montré odieux avec Kazue.  

- Je sais : il est déjà passé ici pleurer sur notre épaule. Qu’est-ce qui vous amène à… 23h30 ?, demanda-t-elle après avoir jeté un œil à l’horloge.  

 

Elle, d’habitude si patiente, commençait à s’agacer de toutes ses perturbations.  

 

- Un plan de représailles !, fit Miki, un poing vengeur en l’air.  

 

Kazue, elle, était gênée et n’osait regarder son amie.  

 

- Miki, je n’ai cessé de te dire que ce n’était pas le jour. Laisse-les fêter la saint-Valentin. Tu vois bien qu’on gêne quand même.  

- Mais non, c’est Kaori. Que veux-tu…  

- Que Kaori fasse le jour de la Saint-Valentin ?, s’énerva Kaori aux paroles de son amie gaffeuse.  

- Figure-toi que Kaori allait s’envoyer en l’air avec son homme ! Alors, ouste Miki. Je t’adore mais ce soir tu es de trop. Pour le plan vengeur, on verra demain matin.  

- Mais…, fit Miki, désarçonnée.  

- Dehors ! Je veux profiter du mokkori de mon homme et qu’il me désape sauvagement.  

 

Elle était tellement énervée qu’elle ne contrôlait plus les mots qui sortaient de sa bouche. Ryo la regardait amusé, Miki et Kazue horrifiées. Elles battirent en retraite et les laissèrent. Elle referma la porte en claquant. Deux bras agrippèrent la chemise par derrière et en écartèrent les pans brusquement, faisant sauter quelques boutons. Les derniers remparts de tissu tombèrent par terre sans attendre.  

 

- Ryo ?  

- Je ne fais qu’obéir à tes désirs, ma belle., dit-il en mordillant la peau de sa nuque.  

 

Il la plaqua contre le mur, la soulevant par les fesses. Elle croisa les jambes sur ses hanches et ils s’aimèrent ainsi pendant de longues minutes. Repus, ils s’effondrèrent dans le canapé et éclatèrent de rire peu après.  

 

- Ce n’était peut-être pas la soirée de mes rêves… mais on s’en souviendra de cette saint-Valentin., murmura Kaori à bout de souffle.  

- Oui, mon ange. Rien n’a été comme prévu mais tant qu’on est deux, c’est suffisant, non ?  

- Oui. Je t’aime Ryo.  

- Moi aussi je t’aime, mon ange.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement. Un rayon de lune éclaira un coin de l’écrin qui sortait de la poche de son pantalon qui était par terre. Il sourit en se disant que ç’aurait pu être un bon jour pour la demander en mariage mais la vie en avait décidé autrement…. Il trouverait bien un autre moment (cf chapitre 3 pour mémoire). Ils montèrent tous deux et profitèrent du reste de la nuit beaucoup plus tranquillement que la soirée. 

 


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