Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 4 :: La dispute

Published: 30-05-19 - Last update: 30-05-19

Comments: Bonjour, un nouvel épisode de la vie de M et Mme Saeba. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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4. La dispute  

 

Dans un calme olympien, Miki nettoyait le bar du café pendant que son mari essuyait une assiette, inlassablement. Tous deux profitaient de ce moment de quiétude où peu de mots circulaient entre eux, la simple présence de l’autre étant suffisante à leur bonheur. Soudain, des éclats de voix provenant de l’extérieur perturbèrent le silence du café.  

 

- C’est bizarre, on dirait la voix de Kaori., pensa Miki.  

- J’en ai assez de tes bêtises. Tu ne pouvais pas t’en empêcher ?, cria Kaori, énervée en entrant dans le café.  

- Bonjour Kaori ! Bonjour Ryo !  

- T’es trop à cheval, Kao. Tu peux pas me lâcher cinq minutes ?, répondit le nettoyeur.  

- Trop à cheval, moi ? Tu voudrais quoi ? Que je te la tienne pendant que tu dragues devant moi ?, rétorqua-t-elle furieuse.  

 

Miki, déjà étonnée par l’absence de réponse de ses amis, fit de grands yeux aux propos de son amie, d’habitude trop prude pour ce genre de réflexion…  

 

- Je n’ai pas besoin que tu me la tiennes ! Elle tient très bien toute seule et tu le sais parfaitement !  

 

Kaori croisa les bras et afficha une mine contrariée, gardant le silence.  

 

- Et puis faudrait vraiment être barré pour tenter de draguer avec un dragon à ses côtés !  

- Tu sais ce qu’il te dit, le dragon ?, cria-t-elle, écrasant son compagnon sous une massue.  

 

Ryo se releva en moins de deux secondes et se posta devant elle, furieux.  

 

- Dis, nounours, tu crois qu’il faut intervenir ? Ca a l’air violent quand même ?, interrogea Miki.  

- Laisse-les gérer., répondit Umi, fumant comme une cocotte au petit nom que venait de lui donner sa femme.  

- Tant qu’ils ne cassent rien, ça va.  

- Bon d’accord.  

- Ecoute-moi bien, ma grande. Sache que la violence ne résoudra rien., poursuivit Ryo, les yeux lançant des éclairs.  

- Peut-être, mais ça fait du bien., répondit Kaori de mauvaise foi.  

- C’est toi qui m’as dit qu’on devait communiquer. Alors communiques plutôt que de me frapper.  

 

Kaori se posta les mains sur les hanches devant lui et releva le menton.  

 

- C’est toi qui me dis cela alors que t’as failli tabasser ton meilleur ami parce qu’il m’a approchée d’un peu trop près ? Après tout, c’est vrai que me prendre dans ses bras, c’est beaucoup plus proche que de passer sa main sous la jupe d’une fille…, suggéra-t-elle d’une voix traînante.  

- C’était un accident. Elle a glissé, je l’ai rattrapée et… Merde Kao, tu devrais me faire confiance maintenant qu’on est en couple. Je ne t’ai pas donné une seule raison de douter de moi depuis six mois., lui lança Ryo, exaspéré.  

 

La jeune femme le regarda suspicieusement et soupira.  

 

- C’est vrai. Mais j’ai eu droit à six ans auparavant, excuse-moi si ce n’est pas si facile d’oublier !, se justifia-t-elle.  

- Mon ange, c’est fini tout cela. Je te le jure. Il n’y a et n’y aura que toi. J’ai peut-être des regards déplacés par moments mais pas un geste depuis qu’on est ensemble., lui murmura-t-il s’approchant d’elle doucement.  

 

Il l’enlaça tendrement et posa la tête sur son épaule. Ils restèrent ainsi un moment en silence. Miki et Umi soufflèrent, l’air devenant soudain plus respirable.  

 

- Ca fait du bien quand ça s’arrête., souffla la barmaid.  

- En effet.  

- Vous voulez un café ?, demanda Miki aux deux nettoyeurs qui relevèrent la tête, affichant un air coupable.  

- Oui, s’il te plaît, Miki. Et bonjour…, répondit Kaori, contrite.  

- Pas de souci, ma chérie., dit-elle avec un petit signe de la main.  

 

Ryo regarda Kaori dans les yeux et lui adressa un petit sourire.  

 

- Bon, tout va bien maintenant. Les choses sont éclaircies. Tu as tort mais c’est pas grave., reprit-il, insouciant.  

 

Kaori recula d’un pas, ses yeux se rétrécissant à la taille d’une fente. D’un coup, la tension remonta dans la pièce.  

 

- Comment ça, j’ai tort ?, murmura-t-elle, d’une voix dangereusement calme.  

- Ben oui, tout ce cinéma pour rien, mon ange., expliqua Ryo, qui se demandait ce qui lui prenait.  

- Tout ce cinéma pour rien ? Mais c’est qu’il se fout de moi en plus !, hurla-t-elle.  

- Tu crois que, parce que tu me fais les yeux doux, je vais te laisser me mettre ça sur le dos ?  

- Kao, j’y comprends plus rien. C’est quoi ton problème ? T’as tes règles ? C’est pour ça que tu es de mauvais poil ?, lui lança Ryo, un sourcil levé.  

 

Miki et Umi commencèrent à débarrasser le bar de tous les objets fragiles. Umi, à l’évocation de l’intimité de la jeune femme, vira au rouge vif, le crâne fumant. Pendant ce temps, Kaori regarda son compagnon, atterrée.  

 

- Mais vas-y, je t’en prie, déballe tous les secrets de mon intimité. Pour ta gouverne, non, je n’ai pas mes règles, crétin !  

- J’en sais rien. Je n’y comprends plus rien.  

- En tous cas, je suis sure que tu ne mettras pas cela sur le compte d’un mauvais coup que j’aurai tiré…, laissa-t-elle entendre.  

- Comment ça un mauvais coup ? Tu remets en cause mes performances sexuelles ?, s’énerva Ryo, vexé.  

- Nounours, si on s’absentait ?, suggéra Miki.  

- Bonne idée.  

 

Le couple s’apprêtait à partir quand la cloche tinta et Mick entra en trombe, s’arrêtant en se cognant au bar.  

 

- Vous n’allez pas le croire. Nos deux nettoyeurs n’arrêtent pas de s’engueuler depuis ce matin. Ils se battent comme de vrais chiffonniers., leur apprit-il, stupéfait.  

- On veut bien te croire., affirma Miki en pointant vers le couple qui se faisait face.  

- Je suis l’étalon de Shinjuku, moi Madame. Le seul et l’unique !, rétorqua Ryo.  

- Si t’écoutais ce que je te dis, tu ne te monterais pas comme l’âne que tu es dès qu’on te parle de ton précieux mokkori !, lui lança Kaori, dépitée.  

- Mais comme d’habitude, tu n’écoutes qu’un mot sur deux et c’est à se demander si le mot que tu entends parvient à ton cerveau., rétorqua-t-elle.  

- Tu m’insultes maintenant ? De mieux en mieux. Ce sera quoi après ?  

- Ryo, Kaori, les amis, si vous voulez, on peut essayer d’en discuter calmement., tenta d’intervenir Mick, n’aimant pas voir ses amis se déchirer ainsi.  

- La ferme, Mick !, s’écrièrent-ils en choeur.  

- Ok, comme vous voulez., répondit-il.  

- Au moins ils sont d’accord sur un point., murmura-t-il pour lui-même.  

 

Miki lui glissa une tasse de café.  

 

- Ca fait longtemps que ça dure ?, lui demanda Mick, curieux.  

- Ils sont arrivés en se disputant il y a une demi-heure environ. Ca allait se terminer quand Ryo a clos le sujet en disant qu’elle avait tort mais qu’il ne lui en voulait pas., lui expliqua Miki.  

- Grave erreur…, souffla Mick en grimaçant.  

- Je ne te le fais pas dire., approuva Miki.  

- T’as compris pourquoi ils se disputaient ?, l’interrogea l’américain, curieux.  

- Je crois qu’il a dragué une fille devant elle., répondit-elle.  

- Mince, je pensais que c’était à cause d’un coup de fil de Saeko. C’est ce que m’a dit Eriko., l’informa Mick.  

 

Ces deux-là étaient pires que des commères quand ils le voulaient… Ils se tournèrent à nouveau vers la scène principale.  

 

- Si je ne t’écoute donc pas assez, alors vas-y, parle. Je suis tout ouïe. Je ferai en sorte d’entendre tous les mots que tu me diras et de les laisser atteindre mon cerveau., reprit Ryo, en colère.  

 

Au moment où Kaori commença à parler, une jeune femme très courtement vêtue passa dans la rue et un coup de vent souleva sa jupe dévoilant ses dessous plus qu’affriolants. Nos deux pervers atterrirent en même temps sur la vitre, bavant comme des limaces. Miki les regarda faire écoeurée. Derrière eux, Kaori, écumant de rage, attendait patiemment qu’ils daignèrent se décoller pour leur mettre une bonne leçon. Ce fut ainsi qu’une poignée de minutes plus tard deux crêpes atterrirent sur le mur adjacent. Ryo revint au pas de charge auprès de sa dulcinée, pas si douce que ça d’ailleurs.  

 

- Je t’ai déjà dit d’arrêter avec la violence, Kao.  

- Arrête de baver sur une autre femme alors !, lui hurla-t-elle, plus attristée que furieuse.  

- Tu veux que je baves sur toi ? Alors fais en sorte d’être comme elle., lui dit-il en pointant son pouce derrière lui, désignant la jeune femme qui venait de passer.  

 

Il savait qu’il allait la vexer mais c’était plus fort que lui. Il avait besoin de la provoquer. Leur dispute lui tapait sur les nerfs et il avait besoin de se défouler.  

 

- Que veux-tu dire par là ?, gronda-t-elle, les yeux lançant des éclairs.  

- Tu le sais très bien.  

- Je ne suis pas assez sexy à ton goût, pas assez mokkori ?  

- Peut-être bien., répondit-il en parfaite mauvaise foi puisque aucune autre ne lui faisait de l’effet comme elle.  

- Tu voudrais peut-être que mon chemisier soit un peu plus décolleté comme ça ?, dit-elle en ouvrant la moitié des boutons et écartant le tissu, dévoilant son soutien-gorge en dentelle.  

- Ou que ma jupe soit un peu plus fendue comme ça ?, reprit-elle en prenant un ciseau derrière le comptoir et découpant le tissu jusqu’en haut de sa cuisse.  

- Ce n’est peut-être pas encore assez à ton goût ? Je dois peut-être enlever mes sous-vêtements ?, ajouta-t-elle en dégrafant son soutien-gorge, défaisant les attaches de bretelles et le sortant de son chemisier.  

 

Un gros boum se fit alors entendre : Umi venait de succomber à une crise de tétanie. Un deuxième choc résonna : Miki venait d’encastrer un Mick en pleine crise de délire mokkorien sous une massue cent tonnes.  

 

- Avec ce que tu as, ça ne sert pas à grand-chose de mettre un soutien-gorge., répondit-il, alors que le désir prenait le dessus sur sa colère.  

 

Kaori sentit la fureur l’envahir.  

 

- Ah oui et pourtant tu ne t’en plaignais pas cette nuit de ma poitrine., cria-t-elle en brandissant une massue.  

 

Il la stoppa et la regarda droit dans les yeux, sérieux.  

 

- Si tu me donnes un coup de massue, j’ai droit à un coup aussi.  

 

Outrée par sa proposition d’aller voir ailleurs, elle ne put s’empêcher d’abattre son arme sur lui.  

 

- Il n’a pas osé dire ce qu’il a dit., s’exclama Miki, choquée.  

- Et si, il l’a fait., soupira Mick.  

 

Brusquement, Ryo se releva et prit Kaori par la main, l’emmenant aux toilettes.  

 

- Que fais-tu ?, lui demanda-t-elle, surprise.  

- Je t’avais prévenue., lui répondit-il, la mâchoire crispée.  

- Tu… On… Ici ?, bégaya-t-elle choquée.  

- Oui, ici.  

 

Ils pénétrèrent dans la pièce et il verrouilla la porte derrière eux. Miki regarda la porte éberluée.  

 

- Ils ne vont pas… ?, murmura-t-elle.  

- Et si, ils vont… Le chanceux., pleurnicha Mick.  

 

Bientôt des gémissements lascifs se firent entendre. Umi se réveilla mais ressombra en entendant les preuves sonores de ce qui se passait dans les toilettes. Quelques minutes après un ultime cri, les deux nettoyeurs ressortirent de la pièce, légèrement décoiffés, de jolies couleurs aux joues.  

 

- Satisfait ?, siffla Kaori en lançant un regard mauvais à son compagnon.  

- J’ai connu mieux., répondit-il d’un ton sec.  

- Ouais moi aussi.  

- Tu vas pas recommencer ?, s’énerva-t-il.  

- Pourquoi recommencer ? C’est de ta…  

- Pourquoi vous vous disputez au fait ?, les interrompit Miki, curieuse.  

- C’est lui qui…  

- C’est de sa faute… dirent-ils en même temps.  

 

Se taisant, ils s’observèrent un long moment, pensifs.  

 

- Tu te souviens ?, demanda Kaori, d’une voix hésitante.  

- Non, aucune idée., admit-il.  

- Quoi ?!, s’exclamèrent Mick et Miki en choeur.  

 

Les deux nettoyeurs se regardèrent et soudain éclatèrent de rire, s’enlaçant tendrement. Ils s’embrassèrent passionnément puis se séparèrent haletants.  

 

- Kao, tu sais ce qu’il y a de bien avec les disputes.  

- Oui., dit-elle en hochant la tête, une lueur mutine dans les yeux.  

- Les réconciliations., murmura-t-elle.  

 

Main dans la main, ils s’en allèrent comme ils étaient arrivés.  

 

- Ils ne vont pas…, s’interrogea Miki, abasourdie par le soudain revirement de situation.  

- Et si ils vont…, murmura Mick, en se levant, soudain désireux de retrouver sa chère et tendre.  

- Mais ils viennent juste de…  

- Miki, ce n’est pas n’importe quel homme : c’est l’Etalon de Shinjuku... 

 


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