Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance ...

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 11 :: Chapitre 11

Published: 04-12-19 - Last update: 04-12-19

Comments: Bonjour, en attendant de commencer une nouvelle fic, voici une petite scène de ménage. Redécouvrons donc un épisode du quotidien de Monsieur et Madame Saeba et de leur petite (pas si petite d'ailleurs) famille. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Contagion…  

 

- Maman…  

 

La petite voix plaintive de Kei fit se retourner Kaori qui donnait le biberon à Yoshi. Elle scruta les traits de son deuxième né et vit sa pâleur et ses yeux brillants. Allons bon, Kei était malade et elle était seule avec les cinq… Elle jeta un œil sur le biberon que son autre garçon buvait et heureusement finissait.  

 

- Va t’allonger dans le divan, Kei. J’arrive dans deux minutes.  

 

Elle posa le biberon sur la table, fit faire son rot au bébé dans ses bras et le reposa dans le transat à côté de son jumeau qui commençait à s’agiter. Elle avait trois minutes pour prendre la température de Kei, lui donner un médicament et le chouchouter. Elle sourit en ayant cette pensée. La vie avec cinq enfants était sportive…  

 

Elle attrapa le thermomètre : 38,5°. Elle lâcha un profond soupir. Vives les débuts à l’école ou comment remplir en six mois un carnet de santé quasi vierge jusque là… Elle lui donna un antipyrétique, lui couvrit le front d’un gant de toilette humide et eut à peine le temps d’aller préparer un autre biberon et de revenir avec que Toshio se mit à pleurer.  

 

- Bien les fils de leur père, ces deux-là…, ironisa-t-elle.  

 

Elle jeta un œil vers l’horloge et commença à trouver le temps long.  

 

- Maman, j’ai mal au ventre., se plaignit Kimi en descendant les escaliers.  

 

Elle non plus n’avait pas l’air bien.  

 

- Approche, princesse., l’invita-t-elle, calant le bébé contre elle et lui donnant le biberon d’un bras.  

 

Elle toucha son front et grimaça : Kimi aussi faisait de la température.  

 

- Va t’allonger à côté de ton frère. J’arrive dès que Tosh a fini.  

 

La petite fille alla se coucher près de Kei et ne bougea pas. Contrairement à leurs habitudes, ils ne se chamaillèrent pas et restèrent juste l’un à côté de l’autre, Kei cherchant même la tendresse de sa sœur. Elle sourit à ce tableau si rare. Une fois, ventre numéro deux rassasié, elle le reposa dans le transat et s’occupa de Kimi. Elle chouchouta quelques minutes ses aînés pendant que les jumeaux dormaient. Le cri de la dernière l’obligea à les quitter.  

 

- Alors Hitomi, que se passe-t-il ? Tu es déjà sale ? Ne me dis pas que tu as faim : tu as eu ton bib il y a une heure à peine.  

 

Elle attrapa la petite fille de quatre mois et fut étonnée de la découvrir trempée. Elle aussi faisait de la fièvre. Philosophe, elle la posa sur la table à langer et la déshabilla pour lui remettre des vêtements secs. Quand elle enleva le body, elle sentit un grand frisson la parcourir. Elle imagina sans peine ce qui allait arriver dans les jours à venir…  

 

- Bon, on va rester zen et se dire qu’au moins ce sera fait…, dit-elle.  

- On va appeler notre Professeur adoré, ma chérie. Je pense qu’une inspection poussée de tes frères et sœur montrera que vous avez tous les cinq la même chose.  

 

Elle la rhabilla légèrement et descendit rejoindre les autres enfants. Un simple coup d’oeil sous les vêtements des deux aînés lui prouva qu’elle avait raison et elle décrocha le téléphone. En moins de deux minutes, elle obtint de Kazue un rendez-vous à domicile et se tourna vers les jumeaux qui commençaient à s’agiter. Au même moment, Ryo rentra.  

 

- Salut., fit-il d’une voix morne.  

 

Elle fronça les sourcils et s’approcha de lui, touchant son front, ce qui le fit râler.  

 

- Fais pas l’enfant., le rouspéta-t-elle.  

- J’ai juste envie qu’on me laisse tranquille., maugréa-t-il.  

- Tu fais de la fièvre. Allonge-toi avec Kei et Kimi. Je vais chercher de quoi te traiter et les triplés. Le Professeur va arriver.  

 

Malgré son envie de se laisser tomber de lassitude sur le divan, il se posa doucement à côté de Kei et Kimi qui somnolaient.  

 

- Qu’est-ce qu’ils ont ?, demanda-t-il, peu habitué à les voir aussi calmes ensemble.  

- Fièvre. Je pense qu’ils ont la varicelle tout comme les triplés.  

- Tu veux dire le même truc qu’a eu Zack il y a deux semaines ?  

- Oui.  

- Tu veux dire qu’on va avoir cinq mômes tout boursouflés de boutons pendant plusieurs jours ?, s’inquiéta-t-il, écoeuré.  

- Oui et les jolis doigts jaunes de produits désinfectants. Et on va passer notre temps à les surveiller pour qu’ils ne se grattent pas. Les triplés risquent de faire beaucoup de fièvre…, résuma-t-elle, se remémorant ce qu’avait expliqué Kazue.  

 

Toshio se mit à pleurer franchement dans son transat, réveillant les quatre autres enfants. Ryo se leva et prit son fils à bras, le berçant doucement. Yoshi se calma dans les bras de sa mère qui berçait en même temps le transat d’Hitomi du pied. Peu après, on toqua à la porte et Ryo alla ouvrir, suivi de Kazue.  

 

- La petite famille au complet… C’est drôlement calme pour une fois., plaisanta le médecin.  

- Cinq malades, peut-être même six., répondit Kaori, jetant un regard vers son mari.  

- Examinons ce petit monde.  

 

Les cinq enfants passèrent entre les mains du Professeur et le verdict ne tarda pas.  

 

- Varicelle pour les cinq. Il n’y a pas trente six remèdes : désinfection, contrôle de la température et je vais leur prescrire un médicament pour limiter les démangeaisons., l’informa-t-il.  

- Je viendrai t’aider pour l’application du désinfectant. Ca peut prendre du temps et avec cinq enfants…  

- Merci, Kazue., fit Kaori.  

- Ma chère Kaori, c’est toi ma patiente numéro six ? Déshabille-toi, ma douce., fit le vieillard, la bave aux lèvres en agitant son stéthoscope.  

- Je vais prendre ta température si tu veux. J’ai un thermomètre de précision., argua-t-il, le mokkori bien éveillé.  

- Je vais aaaaahhh !, finit-il dans un cri.  

 

Ryo l’avait attrapé par le dos et soulevé dans les airs, le regard noir.  

 

- Range ton thermomètre ou je te jure qu’il ne goûtera plus aucune chaleur…, le prévint-il.  

- C’est moi ton patient., lui apprit-il.  

- Toi ?, répondit le médecin, déçu.  

 

Soudain son regard se fit plus sérieux et il approcha le visage, les sourcils froncés. Ryo recula le visage.  

 

- Dis-moi, mon petit Ryo…, commença-t-il.  

- Quoi ?, aboya le nettoyeur.  

- As-tu déjà eu la varicelle ?, l’interrogea-t-il.  

 

Ryo lâcha le vieil homme qui tomba par terre dans un humpf étouffé. Kaori et Kazue, elles, le regardaient, attendant anxieusement sa réponse.  

 

- Ben si c’est une maladie infantile, j’ai dû l’avoir., répondit-il précipitamment.  

- Tu ne t’en souviens pas ?, continua le Professeur.  

- N… Non.  

- Enlève ton tee-shirt que je t’examine., lui ordonna-t-il.  

- Je préfère quand c’est Kaori qui m’admire torse nu, ou Kazue encore…  

- Ryo…, grogna sa femme.  

 

Il lui adressa un regard et se dépêcha de s’exécuter. Elle perdait patience et ce n’était jamais bon d’en arriver là avec elle… Il tenait à sa nuit mokkori même s’il n’avait pas la pêche habituelle. Il retira son haut et laissa le médecin oeuvrer. Instinctivement, les deux femmes s’étaient approchées et soudain Kazue posa une main sur l’épaule de son amie.  

 

- Je m’occupe des triplés et je te laisse les trois aînés., lui proposa-t-elle.  

 

Kaori la regarda sans comprendre au début puis réalisa la portée de ses paroles.  

 

- Ryo… la varicelle ?  

 

Le Professeur et Kazue lui adressèrent un regard de sympathie.  

 

- Kaori, ça gratte !, entendit-elle chouiner deux jours plus tard.  

 

Elle posa les assiettes sur la table et releva la tête.  

 

- Arrête de te gratter, Ryo !, lui dit-elle.  

- Je ne me gratte pas… Je frotte., se défendit-il en s’agitant sur le bâti de la porte tel un ours sur son arbre.  

- Tu es incorrigible… Même les enfants sont plus sages que toi et quand je dis les, ce sont les cinq réunis…  

- C’est pas juste !, geignit-il.  

- T’as vu ma tête ? T’as vu mon corps d’apollon ? Même mon mokkori est touché et ça démange…  

 

Kaori le regarda en se mordant les lèvres. Il vit ses yeux pétiller et se renfrogna.  

 

- Sans coeur ! Moi, je souffre le martyr et toi, tu te moques de moi., bouda-t-il.  

- Mais, non, voyons., fit-elle, tentant de supprimer le sourire qui naissait sur ses lèvres.  

- Tu es vilaine ! Méchante, pas belle, Kaori.  

- Je comprends mieux pourquoi tu l’as attrapé : tu retombes en enfance., ironisa-t-elle.  

- Je vais me plaindre à Kazue., râla-t-il.  

- Fais. Elle ne devrait pas tarder.  

 

Et effectivement l’infirmière entra dans l’appartement après avoir toqué à ce moment-là… suivi de son compagnon et Zackary, leur fils, qui rejoignit ses copains de jeu sans se faire prier. Fidèle à ses habitudes, Mick sauta sur Kaori et fut accueilli par une massue 50 tonnes.  

 

- Fatiguée, ma douce., remarqua-t-il.  

- De ce zigue-là, oui., répondit-elle d’un ton chargé d’humour… et d’humeur.  

- Alors mon vieux, tu cherches vraiment tous les moyens pour retomber en enfance ?, se moqua l’américain.  

- Très drôle…, grogna Ryo.  

- Qu’est-ce que tu fous là, Angel ?  

- J’accompagne ma chère et tendre et j’avais envie de voir mon pote.  

- Mouais… Te foutre de moi surtout.  

 

Mick esquissa un sourire et ne nia pas. Il fallait dire que la vue valait le détour : Ryo était couvert de boutons sur le visage, dans le cou et sur les mains. Il ne pouvait qu’imaginer le reste de son corps, extrapolant avec ce qu’il avait vu sur son fils quelques semaines plus tôt.  

 

- Et tu en as aussi sur… ?, l’interrogea-t-il, un sourire en coin.  

 

Il esquiva le coussin que Ryo jeta dans sa direction en vengeance. Ils avaient le même esprit, pas besoin de préciser la pensée.  

 

- Il en a plein et je mets deux fois plus de temps à désinfecter ses boutons que ceux de ses enfants qui sont beaucoup, beaucoup plus dociles que lui., maugréa Kaori.  

- Mais ça pique et ça gratte. Je suis tout jaune en plus…  

- Ca n’empêche pas tu sais quoi de se mettre au garde-à-vous…, marmonna-t-elle.  

- Ce n’est pas une petite varicelle qui va me faire oublier mes besoins plus élémentaires., susurra-t-il.  

- Ne me dis pas que tu oses faire l’amour à ma Kaori avec ton bazar plein de boutons ?!, s’insurgea Mick.  

- Ca va pas la tête !, s’exclama Kaori, jetant un œil à son mari, un peu trop silencieux à son goût.  

- Ca calmerait peut-être les démangeaisons., laissa-t-il échapper, pensif.  

- Et ça, ça te les fera oublier deux minutes., cria-t-elle.  

 

Elle l’assomma sous une massue cent tonnes et s’en alla s’occuper de ses deux aînés, retrouvant Kazue qui gérait les triplés. Mick s’accroupit à côté de son ami.  

 

- Tu ne sors pas ?  

- Elle est partie ?, demanda Ryo.  

- Oui.  

- Tu peux m’aider ? J’ai pas la force de soulever ça., lui demanda-t-il.  

- Ca va, Ryo ?, s’inquiéta son ami.  

- Je suis HS mais je ne veux pas qu’elle s’en aperçoive. Elle a assez de choses à gérer. Je dois avoir des boutons dans les paupières car je ne vois pas clair., avoua le nettoyeur à son ami.  

- Je sais qu’elle est inquiète à cause des possibles complications pour moi, alors je fais l’idiot pour la distraire.  

- Et ça, tu sais faire., admit son ami.  

 

Mick s’assit dans le divan et posa un regard sérieux sur son acolyte.  

 

- Quels sont les risques possibles ?  

- Complications pulmonaires ou neurologiques. Convainc Kazue de s’occuper de moi, rien qu’une fois. Elle pourrait profiter d’un mokkori correct pour une fois., fit Ryo, arborant sa tête de pervers.  

 

Mick leva les yeux et vit Kaori descendre les escaliers, lançant un regard noir à son homme. Kimi et Kei la suivaient. Il comprenait mieux le changement d’attitude de son ami.  

 

- Kazue a presque fini. Elle ne devrait pas tarder., l’informa-t-elle.  

 

Il se leva et s’approcha d’elle, passant un bras autour de ses épaules.  

 

- Si on s’enfuyait tous les deux ?, lui proposa-t-il d’une voix enjôleuse.  

- Il a beau avoir ses travers, je reste fidèle à cet idiot., répondit-elle, le regard pétillant.  

- Tu vois, c’est moi qu’elle aime, moi et mon mokkori…, se vanta Ryo.  

- Boutonneux, le mokkori., pipa Mick, hilare.  

- Quand on pourra se retrouver, ce sera explosif., fit le japonais avec un sourire carnassier.  

- Assure le coup si tu ne veux pas te retrouver avec un sixième rejeton., plaisanta Kazue qui les avait rejoints.  

- Les triplés sont couchés.  

- Merci. Tu es un ange., répondit Kaori, avec un sourire reconnaissant.  

 

Après quelques minutes, ils les laissèrent et la journée se termina tranquillement.  

 

- Kaori, regarde là., fit Ryo, une semaine plus tard.  

 

Il lui montra un point sur son nez.  

 

- Quoi ?, lui demanda-t-elle, prenant sur elle pour ne pas perdre patience après plus d’une semaine à supporter ses jérémiades.  

- Là, je te dis, regarde. J’ai une cicatrice !  

- Il faut encore attendre un peu avant de s’alarmer., tenta-t-elle de le rassurer.  

- Et si ça ne part pas ?  

- Ryo…, soupira-t-elle.  

- Ca partira et, si ça ne part pas, ça ajoutera à ton charme naturel., tenta-t-elle de l’amadouer.  

 

Son regard pétilla de plaisir à ses mots et elle sourit malgré elle. Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser léger sur ses lèvres. Il entoura sa taille d’un bras et la plaqua contre lui, lui infligeant un baiser langoureux.  

 

- Ca m’avait manqué., avoua-t-il.  

- Moi aussi. Je préfère cela à tes plaintes continuelles.  

- Moi ? Je ne me plains jamais., répondit-il, faisant une moue dubitative.  

- Kaori, ça gratte… Kaori, j’ai chaud… Kaori, je suis tout jaune… Kaori, j’ai faim… Kaori, frotte-moi le dos… Kaori, j’en ai assez… Kaori, je…  

- C’est bon, j’ai compris., fit-il en levant une main pour l’arrêter avant de la passer dans ses cheveux, riant jaune.  

- J’ai un peu abusé., admit-il.  

- Ryo, tu n’as pas un peu abusé. Pendant plus d’une semaine, j’ai eu six enfants à la maison. Je te soupçonne d’en avoir rajouté dans je ne sais quel but mais franchement, je m’en serais bien passée.  

 

Il caressa sa joue tendrement.  

 

- Ca m’a affecté plus que je ne pensais. Je ne voulais pas t’inquiéter., lui avoua-t-il.  

- D’accord. Tu peux surveiller les enfants ? J’ai une lessive à pendre et du ménage à faire.  

 

Il la retint par la main et elle lui lança un regard exaspéré.  

 

- Ryo, j’ai vraiment à faire.  

- Je sais. Tu dois aller prendre un bon bain et te détendre après une semaine passée à t’occuper de nous. Le reste peut attendre.  

- Ryo…  

- Je n’admettrai aucune discussion. Ce sont les ordres du Docteur Ryo., lui dit-il, en souriant.  

- Et tu ne te plains pas de mes compétences en temps normal., susurra-t-il à son oreille, la faisant rougir.  

 

Il l’emmena à la salle de bains, s’assurant ainsi de sa docilité, puis la laissa. Soudain, il entendit Kaori pousser un juron et retourna la voir.  

 

- Que se passe-t-il ?, s’inquiéta-t-il.  

- J’ai… j’ai la varicelle., dit-elle, désignant un bouton rouge sur sa poitrine. 

 


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